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salut à tous,

en doublon du forum "dessins", je mets ici ce récit illustré.

 

De retour d’un formidable périple chilien sur un peu plus de 3 semaines.

A coup sûr, l’un des voyages les plus marquants du club MAGNITUDE 78, des plus formidables, en tout cas des plus extrêmes.

Riche de l’expérience précédente, l’itinéraire s’est avéré d’une richesse incomparable, extraordinaire et d’une organisation quasi parfaite. Seuls deux «*aventures*» des plus scabreuses ont été sujettes à forte doses d’adrénaline et auraient pu se conclure de façon tragique. Fort heureusement, tout s’est formidablement bien conclu.

Pêle-mêle, on retiendra de ce voyage*:

- D’abord, l’immense plaisir de retrouver les copains du club à l’aéroport de Santiago.

- Un mode de vie et d’organisation désormais bien rodé, où le râpeux côtoie la convivialité et la franche rigolade. Le choix épatant du camping – plus de 50% du temps- permettant des options impossibles sans cela, des véhicules robustes qui ont été bien sollicités, l’extraordinaire potentiel de nos télescopes de voyage (1 T200, 3 T250 et le T400-c), des repas «*monotones*» mais bien vécus avec les sempiternelles avocats/tomates/sardines/cheddar midi et soir, mais le Pisco ravigotant tant attendu en fin de journée. Quelques restos ou gargotes plus ou moins rustiques ont apporté un peu de fantaisie appréciée. Celui du marché couvert de Santiago restera le plus remarquable et le plus apprécié de tous.

un superbe itinéraire de plus de 7000 km de Santiago à l’extrême nord du pays, privilégiant l’atiplano, les lieux déserts, les paysages stupéfiants, volcans colorés et fumants tout juste saupoudrés de neige ou de glace, étendues inviolées à perte de vue, espace à profusion sous un ciel coronal.

- L’incursion en Bolivie restera un moment fort du voyage avec les lagunes diverses, qu’elles soient vertes, bleues, glacées ou colorées, les geysers et solfatares, et bien sûr l’immense salar d’Uyuni avec son ile improbable couverte de cactus géants, sans oublier ses refuges de très haute altitude et son hôtel de sel. Un pays à part, dont on a effleuré la façon de vivre de ses habitants – frugale, râpeuse et tranquille - dans les quelques villages et villes que nous avons traversés. La partie de l’extrême nord chilien a enrichi cette diversité pour notre plus grand bonheur. Quelques passages sur le littoral austère ont apporté de la variété et aussi un peu de repos.

- Une vie en altitude très bien supportée, avec des nuits aux environs de 4000m, des bivouacs inoubliables où «*il a neigé dans les tentes*», la température étant à -13°C au lever du jour. Seules quelques petites migraines ont été supportées gaillardement sans conséquence. C’était pourtant l’un des points critiques de ce voyage à savoir notre capacité – ou incapacité – à pouvoir vivre en en altitude. Probablement un itinéraire bien choisi qui a permis une bonne adaptation.

- Une faune exceptionnelle, avec à foison de la vigogne gracieuse, du lama poilu, du flamant rose en tout genre, du canard, échassier, rapace & urubu à tête rouge, et même une paire de condors majestueux, des chinchillas rigolos, des zorros ou renards du désert. Mais aussi des otaries, pélicans, cormorans, manchots et autres palmipèdes en grand nombre, au point de tartiner de blanc chiasseux immaculé les îlots qui leur servent de reposoir. Des oasis de vie dans ce monde minéral et poussiéreux à souhait où le brin d’herbe est bien souvent inexistant.

- La visite toujours impressionnante du VLT, mais l’impossibilité de rejoindre les autres installations professionnelles (Gemini Sud, Magellan), l’accès en étant désormais contrôlé dès le début de piste. Visite de courtoisie au Cerro Amarzones dans un état identique à notre précédente visite.

- Et plus que tout, que j’ai apprécié la magie «*Magnitude 78*» et sa qualité de vie, même dans les moments les plus délicats. Vraiment du fond du cœur, merci à tous pour ces moments exceptionnels, réellement extraordinaires partagés ensemble de la meilleure façon qu’il soit*!

 

Les observations.

Nous avons réalisé de bien belles observations dans des conditions spartiates mais quasi idéales, avec comme bémol un vent généralement présent et un seeing perfectible. N’ayant pas spécialement préparé un programme d’observation, j’ai butiné au T400-c ce qui passait au zénith. C’est au bord du cratère météoritique de Monteraqui que je découvre pour la première fois la nébuleuse de la Patte de chat dans des conditions excellentes. Quasi inexistante sans artifice, elle se révélait avec un H-béta, d’où cette idée d’une colorisation L, R(H-béta), V(OIII). L’objet étant assez grand et riche, il aurait mérité l’utilisation d’un champ pré-étoilé pour d’avantage de précision et un gain de temps certain dans la réalisation. Une expérience à refaire.

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Puis la nébuleuse Oméga pour laquelle de longue date j’avais préparé un champ pré-étoilé. L’idée était là aussi de faire une colorisation L, R, V mais le temps (ou la détermination) m’ont manqué pour cet objet qui demande davantage de nuits pour en tirer toutes les nuances observables. Aussi, c’est dans cet état d’inachèvement que le dessin est présenté. Il sera fini ultérieurement dès que l’occasion se présentera. En tout cas, il témoigne du ciel de l’altiplano et de Paranal à quelques kilomètres du VLT.

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Nous avons observé la supernova du Dauphin avec l’augmentation notable de son éclat de jour en jour. Mais aussi, nous avons fait une «*soirée spéciale amas globulaires*», où la configuration permettait de butiner TOUS les amas globulaires les plus remarquables du ciel, des géants de l’hémisphère sud – Omaga Cent et 47 Tuc - aux classiques du Scorpion trônant au zénith sans oublier notre M13 comme étalon comparatif.

Je me suis lancé sans grande conviction dans la représentation de quelques-uns, ce genre d’exercice n’étant pas ma tasse de thé. Pour M4, c’est un dessin commencé en Nouvelle Calédonie et peaufiné ici. J’ai voulu placer le maximum d’étoiles identifiées individuellement (rude besogne), le reste n’étant figuré qu’à l’état de nébulosités souvent filamenteuses par l’agencement en chaines de chapelets d’étoiles.

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Bien plus conséquent, 47 Toucan est résolu en milliers d’étoiles dans un effet de relief saisissant sur fond de très légères nébulosités assez échevelées. Pour cette cible, seules quelques étoiles brillantes ont été positionnées sur le papier et le reste n’est que du pointillisme aléatoire en tentant de rendre les changements de densité d’étoiles et cette sorte d’échancrure proche du centre, pour un résultat très perfectible. Comme exercice de postproduction informatique, j’ai refait l’intégralité des étoiles pour un rendu plus propre (mais pas forcément des plus heureux), ce qui a pris un paquet d’heures.

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Enfin pour le plus majestueux d’entre tous, l’amas du Centaure, je n’ai su par quel bout prendre ce monstre extra galactique. Il est totalement résolu en étoiles au T400-c et lors de ce séjour, il me semble vain de rendre cet effet de résolution sur un dessin informatique de dimension réduite. Aussi, j’ai laissé ce dessin brut d’observation, tout en pointillisme aléatoire, en tentant d’évoquer au mieux quelques chaines d’étoiles remarquables ou des structures ressenties dues aux changements de densité. Pour ce genre d’exercice, il faudrait y consacrer un temps considérable, sur la base d’un champ pré-étoilé seulement garni de quelques étoiles repère remarquables et travailler en grand format. Mais décidément, que je ne prends que très peu de plaisir à positionner au mieux des centaines d’étoiles…

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A l’évidence, l’activité astro n’a pas été notre principale motivation, probablement éclipsée par la richesse du reste du voyage – et par ailleurs la fatigue ressentie après ces journées si chargées, l’appel de la douceur du duvet souhaitée plus que tout. A noter un SQM qui effleura 21,7. On a apprécié le télescope d’Alexandre au concept architecturaux novateurs et audacieux, à l’esthétique et à la finition particulièrement réussies.

 

Pour finir, évoquons les 2 incidents, dure réalité qui montre que parfois, le trait est mordu.

L’incursion à la Laguna Verde du Chili n’était pas possible pour cause de l’enneigement de la piste. Nous l’avons parcourue le plus loin possible, jusqu’aux premiers lacets qui permettent d’atteindre le plateau à 4500m. Nous n’avions pas pris conscience que ce que nous prenons pour de la neige sur la totalité de la chaussé était en réalité de la glace vive et lors d’un virage un peu trop serré, la voiture de tête est partie tout en douceur en dérapage incontrôlé, s’approchant dangereusement du bord de la route, pour s’immobiliser à quelques décimètres du flanc de la montagne… Chaque tentative de sortir de cette situation devenait de plus en plus critique, le risque de perdre totalement le contrôle et de glisser irrémédiablement dans la pente devenait de plus en plus réel. Même de tenir debout sur ses jambes tenait de la prouesse – il y eut de splendides gamelles*! Aussi, c’est à force de coups de pierres, de coups de couteaux endiablés dans des efforts indécents à cette altitude que petit à petit, nous avons réussi à casser la gangue de glace et retrouver le revêtement de chaussée, avec l’aide inopinée et bienvenue de la DDE locale qui elle aussi, eut quelques difficultés à gérer ce passage scabreux. Jamais nous n’aurions du nous engager sur cette zone.

Nous avons tenté une piste qui devait rejoindre le site des Geysers du Tatio à la ville de Chuichui. Déjà, les premiers kilomètres furent désagréables*: la piste étroite à flanc de montagne avait par endroit des ondulations particulièrement marquées, obligeant une conduite des plus prudentes à très faible vitesse. La proximité immédiate de la pente rendait l’opération pénible. Par la suite, la piste s’engage dans un canyon perdu assez joli, où bouillonne un torrent bordé d’herbe de la pampa avec par endroits, des petits troupeaux de vigognes prenant leur bain. Le passage à gué est notre première inquiétude car bien qu’étroit, le courant est assez fort et la profondeur marquée. Mais plus que tout, une fois le gué franchi, la piste devient franchement délabrée, réduite à une simple trace dans un sol particulièrement rocailleux avec des blocs de grosse taille et plus que tout, elle gravit le flanc du canyon, s’élevant en forte pente, accrochée aux parois vertigineuses. Je me demande encore pourquoi on s’est engagé sans grands états d’âme dans ce guêpier. Arrive un endroit où sur une cinquantaine de mètres, la piste est recouverte d’une forte épaisseur de sable en talus, formant un devers redoutable vers le précipice. Le premier véhicule s’y engage en toute confiance et s’en sort sans grand encombre avec ses 4 roues motrices démultipliées. Le second, après avoir parcouru la moitié du passage correctement, part en dérapage de travers et franchement, j’ai eu l’insupportable vision de le voir irrémédiablement partir au fond du ravin, horreur totale qui m’a vrillé les trippes. Que faire*? Un véhicule devant, un en vrac en plein milieu, et un en arrière… Mon souhait est de rebrousser chemin, d’arrêter ce jeu diabolique incertain, dans un exercice que nous ne dominions plus. Mais ensemble, avec ardeur, nous «*travaillons*» la piste, brassant d’énormes quantités de sable, tentant de matérialiser les deux traces des roues, de sécuriser le bord du ravin, le souffle coupé par l’effort acharné et l’altitude. Nous sortons le second véhicule de ce bazar. Quant au troisième que je conduis, tétanisé par la péripétie précédente, je suis dans l’incapacité de franchir le passage, la bagnole étant aussi la moins performante de l’équipage. C’est Pierre qui prend le volant et mètre par mètre, après bien des essais, aidé par la poussée de tous à l’arrière du véhicule, arrive à franchir l’obstacle. A moitié hébétés et ahuris, nous poursuivons sur cette corniche diabolique. Il nous faut raser de gros blocs encombrants, obligeant de poser les roues au plus près du ravin, gravir ou descendre des pentes indécentes, escalader des roches défoncées. Nous croyons le plus délicat passé quand la piste semble sagement perdre en altitude et quitter cet environnement démoniaque lorsque d’avec effroi, nous constatons que quelques lacets en contrebas, la piste est irrémédiablement emportée dans un effondrement de terrain et lacérée de profonds ravinements infranchissables. Il nous faut faire un demi-tour*scabreux et re-subir le calvaire initial – quoique franchi avec un peu plus de maitrise. Ce qu’il y a de rageant, c’est que cette piste est noté comme praticable alors qu’elle ne l’est pas (Amandine en a averti la maréchaussée), et que comparativement, les deux autres choix de passage possibles n’auraient été que des balades de santé. Sagement, nous regagnons San Pedro pour une nuit de repos mérité, et un Pisco de circonstance*! Le plus couillon est que nous ne nous sommes aperçu qu’en fin de séjour que notre véhicule n’avait pas son train avant de craboté. Tout cela a été réalisé en deux roues motrices*!

Mais chaque fois, ensemble, nous avons surmonté ces imprévus des plus fâcheux et au final, avons fait le nécessaire pour les gérer comme il nous semblait être le mieux, avec détermination et efficacité. Vraiment, quelle équipe incomparable*!!!!!!!!

 

Quelques images parmi les 1500 réalisées.

 

Observation au bord du cratère de météorite de Monteraqui, à plus de 3000m d'altitude.8125-1377498461.jpg

 

Quiétude et béatitude à Paranal, au loin le VLT...

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Le festival des lagunes de l'altiplano andin. Celle de Miscanti du Chili (4200m), un peu au sud de San pedro.

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La Laguna Verde de Bolivie portant si bien son nom.

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Ou la Laguna Colorada, toujours aussi bien nommée.

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Dans celle-ci, la Laguna Hedionda, batiffolent quantité de flamants roses.

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Dans celle-là se deversent des sources d'eau chaudes sulfureuses.

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Le grand Salar d'Uyuni et son île couverte de cactus.

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Sur l'altiplano, au loin un volcan fumant couvert de neige et de souffre.

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Serge

Posté

Salut Serge :)

 

en doublon du forum "dessins", je mets ici ce récit illustré.

En voilà une idée qu'elle est bonne :p

 

je découvre pour la première fois la nébuleuse de la Patte de chat dans des conditions excellentes. Quasi inexistante sans artifice, elle se révélait avec un H-béta, d’où cette idée d’une colorisation L, R(H-béta), V(OIII)

:o Ces couleurs sont très surprenantes

 

Pour les amas globulaires, c'est loin d'être évident (et j'en sait quelque chose) de retranscrire au plus juste sa vision qu'on a dans l'oculaire :confused:

Alors je te tire ma révérence, ce qui est bien parlant sur ton dessin de M4, c'est la fameuse "barre" d'étoiles qui s'efface lorsqu'on fait parler les gros diamètres :cool:

 

Sinon, mon préféré est NGC107 avec son léger voile :wub:

 

Merci de nous avoir fait vivre cette aventure très exotique agrémenté par de belles photos de paysage et d'avoir donné pas mal de présisions sur ta façon d'avoir dessiner ces si beaux objetys celestes :rolleyes:

Posté

Le récit est géniale. Comme j'aurais aimé être avec vous ! La deuxième partie est flippante ! On se croirait dans Les Routes de l'Iompossible sur la 5 !

 

Les photos sont magnifique. Les dessins sont splendides.

 

A noter un SQM qui effleura 21,7.

 

Ah, bah, c'est tout ?! Je pensais qu'on atteignait tranquillement les 22 au Chili :p

Posté

finalement pas besoin de partir en vacances, il suffit de lire, magnifique CROA, merci Serge ! :)

 

Petite question : je crois me souvenir avoir lu que l'observation visuelle en altitude au delà de 3000m générait une moindre acuité visuelle, as-tu perçu cela ?

Posté

Merci à tous

 

ce qu'il faut peut être retenir, c'est que c'est un pays merveilleux, qui vaut la peine d'être découvert, et pas forcément en restant dans une femre aux étoiles au risque de louper quelque chose de vraiment énorme.

Dans les semaines (ou mois) à venir, nous nous sommes promis de faire quelques pages Internet sur notre site MAGNITUDE 78 pour parler en détail de ce périple - et du précédent. L'idée est de montrer notre façon de faire et nos "bons plans" pour donner envie de faire ce genre de périple.

Le Ciel ? par définition est excellent à exceptionnel là-bas et nos instruments sont idoines pour en profiter pleinement. Alors les dessins s'en ressentent.....

 

Dédé, les couleurs,

il ne s'agit pas de couleurs notées visuellement, mais d'un codage couleur en fonction des filtres utilisés : vert pour le OIII et rouge pour le H-beta (témoin directement lié au H-alpha dominant et rouge) et blanc sans artifice. C'est une façon de mettre en évidence des couleurs là où on ne les perçoit pas forcément (ou qui les exacerbent là où elles sont détectables), ou tout simplement de montrer sur un même document les différentes visions obtenues avec l'usage de filtres différents. Ce qu'il y a d'intéressant, c'est que ce genre de résultat n'est pas dénué de sens.

Les amas, pffffttttt..... vraiment pas mon plaisir à dessiner.....Juste quelques essais pour "voir".

 

le SQM,

il semble que 21.7, 21.8 soit la crême du mieux possible. Un chiffre plus prometteur semble être le fait d'une noirceur accrue due à la présence de voiles nuageux, qui éteignent le fond de ciel brillant d'étoiles. C'est ce que nous semblons constater sur le terrain depuis quelques temps sous les meilleurs ciels de la planète. Un ciel exceptionnel est brillant d'étoiles, et probablement aussi des lueurs atmosphériques en relation avec l'activité solaire du moment, mais aussi de la transparence résiduelle du ciel en fonction des poussières volcaniques ou météoritiques du moment. A suivre quand le Soleil se calmera......

 

l'observation en altitude,

ben on constate qu'on peut être opérationnel bien au-delà des limites annoncées. Nous l'avons constaté à l'unanimité lors de notre précédent séjour à Hawaii, avec une observation particulièrement réussie à 4200m. Pour le Chili (maxi 4925m), les observations ont toutes été réalisées à des altitudes plus sages (2500 à 3000m, avec une escapade à 3700m).

ATTENTION : c'est un constat, certainement pas une nouvelle règle à appliquer à la lettre et sans dicernement, les risques liés à la haute montagne étant bien réels, même si on a eu le bonheur de les passer sans encombre.

Posté

Tu nous donnes envie de voyager Serge!

C'est magnifique !

Tu as sans doute raison: mieux vaut se balader, rencontrer les gens et les lieux que de rester coincé (même sous un ciel de rêve) dans un enclos à astronomes!

Bravo.

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