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Sur le pont du Nord, un bal y est donné.


roger15

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Sur le pont du Nord, un bal y est donné.

 

 

Bonjour à toutes :) et bonjour à tous :) ,

 

Comme le chantait si bien Charles Trenet :

 

« Il revient à ma mémoire des souvenirs familiers,

Je revois ma blouse noire du temps où j'étais écolier,

Sur le chemin de l'école,

Je chantais à pleine voix,

Des romances sans paroles,

Vieilles chansons d'autrefois...

 

Douce France,

Cher pays de mon enfance,

Bercée de tendre insouciance,

Je t'ai gardée dans mon cœur !

Mon village, au clocher aux maisons sages,

Où les enfants de mon âge,

Ont partagé mon bonheur.

Oui je t'aime,

Et je te donne ce poème.

Oui je t'aime,

Dans la joie ou la douleur...

Douce France,

Cher pays de mon enfance,

Bercée de tendre insouciance,

Je t'ai gardée dans mon cœur !... »

 

Et, lorsque j'étais tout petit garçon, ma maman me chantait la chanson "Sur le Pont du Nord, un bal y donné, la belle Adèle voudrait bien y aller". Elle ajoutait que c'était la chanson que mon papa aimait beaucoup alors qu'il n'était qu'un mioche à Saint-Quentin, en Picardie, avant la première guerre mondiale...

 

Ensuite, bien des années plus tard, à la TSF, sur Radio-Luxembourg, la station radiophonique sur grandes ondes la plus écoutée dans la partie Nord de la France, j'adorais écouter à partir de 1965 la "réclame" pour le "Café Grand'Mère" sur l'air du "Pont du Nord" : "Café Grand'Mère, la tradition du Nord, Café Grand'Mère, la tradition du Nord" ; un café d'origine américaine, moulu à Roubaix en Ch'timanie (voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Caf%C3%A9_Grand'M%C3%A8re). Par la suite, à partir de 1982 le solgan du "Café Grand'Mère" a changé et est devenu "Grand'Mère sait faire un bon café", ce qui m'a énormément déçu... :( :( :( En tant que "demi-Picard" j'ai alors détesté ce café qui reniait ses origines... :mad: :mad: :mad:

 

Mais revenons à la chanson "Sur le Pont du Nord, un bal y est donné" : il m'a fallu pas moins de deux liens Internet pour en retrouver à peu près les paroles de la chanson de mon enfance...

 

Ce qui s'en rapproche le plus c'est ceci (mais hélas, avec un rythme un peu trop rapide à mon goût) :

 

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Sinon, avec des paroles très allégées mais sur un tempo beaucoup plus doux, il y a aussi cette variante :

 

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La fameuse animatrice Dorothée a elle aussi chanté "Sur le Pont du Nord, un bal y est donné" (mais avec un rythme beaucoup trop lent et hélas avec le prénom "Hélène" et non "Adèle" et l'apparition curieuse du fleuve "la Loire" [qui comme chacun sait coule dans la partie Nord de la France !... :D :D :D ]), mais surtout avec l'absence du final "voilà le sort des enfants obstinés", ce qui prouve qu'elle n'avait aucune racine nordiste dans ses veines !.. :confused: ) :

 

 

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Pourquoi Dorothée a-t-elle ainsi détourné l'esprit de cette chanson traitionnelle du Nord de la France ? Eh bien, à cause de Guy Béart qui en 1967 a enregistré une chanson sur l'air du "Pont du Nord" mais en évoquant "Le pont de Nantes", la "Belle Hélène" et évidemment "la Loire". Mais, et cela me fait très plaisir, Guy Béart a respecté le final : "voilà le sort des enfants obstinés". Merci Monsieur Guy Béart !... :be: :be: :be:

 

 

 

 

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Moralité : ce sont les Nantais qui ont fini par gagner !... ;)

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Modifié par roger15
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Google est ton ami !

Bonsoir Jarnicoton, :)

 

Eh bien, grâce à ton conseil j'ai consulté Wikipédia et ai trouvé qui était l'infâme Jean-Baptiste Carrier :mad: :mad: :mad: (dire que ce pauvre type était Cantalien !... :( :( :( ) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Carrier.

 

En tant que Cantalien (d'adoption) je présente aux webastrams Nantaises et Nantais, descendants des 10 000 Nantaises et Nantais que cet horrible personnage à fait noyer ou fusiller, tous mes regrets... :( :( :( Je suis bien content que ce procureur sanguinaire ait été lui-même guillotiné à l'âge de 38 ans. :be: :be: :be:

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

 

PS : je comprends mieux maintenant pourquoi Smith le Nantais ne veut pas venir me rencontrer dans le Cantal, peut-être un de ses ancêtres a péri à cause de cet infâme Cantalien... :(

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Je n'avais pas noté qu'il fût cantalien, parce que je connaissais son affaire de Nantes sans consulter l'internet. Je me fusse abstenu sinon de t'imposer cette épreuve !

 

Mais avec Fouché né près de Nantes, qui faisait à Lyon le même travail à coup de canons chargés à mitraille, les Nantais n'ont pas à bomber le torse non plus...!

Modifié par jarnicoton
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Je n'avais pas noté qu'il fût cantalien, parce que je connaissais son affaire de Nantes sans consulter l'internet. Je me fusse abstenu sinon de t'imposer cette épreuve !

 

Mais avec Fouché né près de Nantes, qui faisait à Lyon le même travail à coup de canons chargés à mitraille, les Nantais n'ont pas à bomber le torse non plus...!

Oui, mais je suis satisfait d'avoir pu, grâce à toi, en apprendre un peu plus sur les terribles exactions des partisans de la Terreur lors de la Révolution française, qu'ils soient Cantaliens ou Nantais... :confused:

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Gloupps... :malade:

J'ignorais les détails de cette épisode de l'histoire de ma ville. Le coup des noyades me refroidit un peu, moi qui aime flâner au bord de la Loire. Je le ferais moins con la prochaine fois.

On connait plus facilement le rôle de la ville dans le commerce triangulaire.

Merci pour les liens très instructifs

Encore de nos jours, Nantes est coincée entre la Bretagne et la Vendée!! ;)

Pour ne pas avoir a choisir, les Nantais sont Nantais!

Une petite photo de Nantes:

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petite anecdote nantaise

 

Nantes est une chanson composée et chantée par Barbara (1964) Il y est question du 25 rue de la Grange aux Loups à Nantes. Le problème d'est qu'à l'époque où la chanson a été créée, cette rue n'existait pas.

 

Elle existe depuis 1986, inaugurée par Barbara en personne.

 

Sinon nous expliquer dans cette chanson qu'il pleut sur Nantes est d'une originalité remarquable ! ;)

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Gloupps... :malade:

J'ignorais les détails de cette épisode de l'histoire de ma ville. Le coup des noyades me refroidit un peu, moi qui aime flâner au bord de la Loire. Je le ferais moins con la prochaine fois.

On connait plus facilement le rôle de la ville dans le commerce triangulaire.

Merci pour les liens très instructifs

Encore de nos jours, Nantes est coincée entre la Bretagne et la Vendée!! ;)

Pour ne pas avoir a choisir, les Nantais sont Nantais !

Bonjour Benjamin le Nantais, :)

 

Je profite du développement de ce sujet ("topic" diraient hélas les informaticiens, toujours soucieux de porter un désagréable "coup de canif" à notre belle langue française !... :mad: :mad: :mad: ) pour t'indiquer une anecdote peu connue sur l'histoire de la Loire-Inférieure durant la fin de la Seconde guerre mondiale. ;)

 

En août 1944 des Français furent pris au piège des fameuses "poches de l'Atlantique" avec les troupes allemandes encerclées jusqu’en avril ou mai 1945 : Lorient, Saint-Nazaire, la Pointe de Grave, Royan et La Rochelle. On les a appelés les "empochés". Au début de 1945 la situation devenait de plus en plus intenable pour eux : ils apprenaient de bouches à oreilles (par ceux qui arrivaient à capter, malgré le manque d'électricité, grâce à des piles électriques ou à des groupes électrogènes, des émissions radiophoniques des parties de la France déjà libérées) que les troupes de l'armée française avançaient en Allemagne mais n'étaient pas capables de libérer les derniers morceaux du territoire nationale encore occupés par l'armée allemande (pour l'anecdote sache que ce n'est pas Colmar, libérée le 2 février 1945, mais La Rochelle qui fut la dernière préfecture française libérée le 8 mai 1945 !…). Pour les "empochés" la Croix-Rouge Internationale avait réussi à conclure un accord entre les assiégeants et les assiégés, permettant aux civils bloqués dans les "Poches" de correspondre une fois par semaine avec le reste de la France à un point de rencontre convenu d’avance. Vers 1980 j'avais lu un témoignage poignant d'un facteur retraité ancien "empoché" de Saint-Nazaire (Loire Inférieure) : il expliquait qu'il avait été choisi pour aller au point de rencontre fixé par la Croix-Rouge Internationale afin de récupérer d'un vaguemestre de l'armée française les trois premiers sacs postaux depuis bien longtemps remplis de courrier écrit pour les "empochés". Le lendemain au bureau de poste de Saint-Nazaire il y avait la queue de bon matin pour savoir si on était ou non destinataire d'une de ces précieuses lettres qui avait réussi grâce à la Croix Rouge à franchir la ligne de front. Et ce facteur, qui avait déjà une ancienneté importante racontait : « J'avais les larmes aux yeux quand je voyais le sourire transfiguré des gens qui lisaient une missive pourtant vieille de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, on aurait dit des personnes en Enfer qui lisaient des nouvelles de leur proches au Paradis. Ce n'est que ce jour-là que j'ai compris vraiment le rôle de la poste !… ».

 

Vois-tu, Benjamin le Nantais, lorsque j'organisais des visites du Musée de la Poste (34, boulevard de Vaugirard, Paris 15ème) avec les élèves en formation à mon Centre Régional de Formation des PTT j'obtenais un certain succès (même auprès des élèves philatélistes qui souvent n'en avaient jamais entendu parler) en évoquant deux "figurines postales" (car la Poste ne les reconnaissait pas comme des "timbres postaux") qui n'étaient pas exposées dans la gigantesque salle des timbres postaux français depuis le 1er janvier 1849 :

 

st-nazx2.jpg

 

Il s'agissait des deux timbres dits "Front Atlantique" édités par la chambre de commerce de Saint-Nazaire (Loire-Inférieure) durant le long siège de la "poche de Saint-Nazaire", toujours occupée par les troupes allemandes jusqu'à l'Armistice du 8 mai 1945. Pour les malheureux "empochés" le Comité International de la Croix Rouge (CICR) avait obtenu un arrêt des combats à un point précis où une fois par semaine avait lieu l'échange du courrier entre la "Poche" et le restant de la France. Pour affranchir ce courrier la Chambre de Commerce de Saint-Nazaire avait obtenu de la Sous-Préfecture de Saint-Nazaire l'autorisation tout à fait exceptionnelle (arrêté du 30 mars 1945) de tirer deux vignettes d'affranchissement : une (avec inscriptions en couleur rouge) à deux francs et l'autre (avec inscriptions en couleur verdâtre) à cinquante centimes. Il fut émis 50 000 timbres (dont 35 000 furent effectivement vendus) montrant une nef et sur la voile était dessinée la clef symbolique de la ville de Saint-Nazaire. 30 000 timbres à deux francs furent émis, et 19 000 furent vendus ; 20 000 timbres à 50 centimes furent émis, et 16 000 furent vendus. La première journée de mise en vente de ces timbres fut le 9 avril 1945, ils furent vendus jusqu'au 9 mai 1945.

 

Pour la petite histoire, cette émission de deux timbres en dehors de l'administration des PTT était une conséquence inattendue du décret n° 45.289 du 22 février 1945 (avec application au 1er mars 1945), qui avait augmenté le prix des tarifs postaux : le prix d'affranchissement d'une lettre du 1er échelon de poids (jusqu'à 20 grammes) passant de 1,50 franc à 2,00 francs. Ce décret avait interdit tout affranchissement, à compter du 1er mars 1945, avec des timbres à l'effigie du Maréchal Pétain. Or, le bureau de poste de Saint-Nazaire n'avait que des "timbres officiels" à l'effigie du Maréchal, Chef de l'État Français. L'administration des PTT l'a donc autorisé (via le Comité International de la Croix-Rouge), à titre tout à fait provisoire et exceptionnel, à les utiliser jusqu'à la libération de cette "poche"…

 

Parmi toutes les vignettes d'affranchissement de France, ces deux "timbres" de la poche de Saint-Nazaire sont pour moi les plus émouvants…

:wub: :wub: :wub:

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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