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Force centrifuge et force centripète ?


Conquête-Espace

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Bonjour, c'est encore moi ! :be:

 

Puisque je trouve toujours une réponse grâce à vous , cher astrams, je me tourne vers vous !

 

Je viens de découvrir la force centripète ....Je n'arrive pas à faire la différence entre force centrifuge et centripète ...

 

J'ai essayé wikipedia, mais c'est aussi dur de comprendre, et je sais que vus avez toujours une bonne réponse à me donner :)

 

Merci ... :p

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La force centrifuge n'existe pas, c'est un subterfuge de calcul qui découle du principe d'intertie (elle serait une "force" qui a tendance à "expulser" un objet vers l'extérieur lorsqu'il subit un mouvement de rotation).

Une force centripète est une force qui s'exerce sur un système et dirigée vers le centre de rotation du mouvement: par exemple, tu attaches une pierre au bout d'une corde et tu fais tourner la corde dans ta main, la tension de cette corde sera une force centripète.

 

Allez Gglagreg, à ton tour! ^^

(chercche un peu sur le fofo, on en a déjà parlé longuement...)

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La force centrifuge n'est qu'une réaction d'inertie lorsqu'on veut détourner un objet de sa trajectoire normale qui est la ligne droite (en l'absence d'autres forces).

C'est pour cela qu'il peut étre logique de dire qu'elle n'existe pas puisqu'en fait elle ne fait sentir son action que lorsqu'on lui applique la force dite centripéte qui elle, est bien réelle (force dans la corde).

C'est par cette force dite "centripéte " qu'on contraint l'objet à dévier en permanence de sa trajectoire, et dans le cas courant, de tourner autour d'un point fixe.

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Ca va être de plus en plus dur de passer son permit de conduire auto, moto

poids lourd... Et tout ça de la faute à Lasilla et Alain!! ;):D:D

 

LA PHYSIQUE AU PERMIS DE CONDUIRE

 

 

Une grande enquête pédagogique réalisée en 2006 auprès de 440 conducteurs confirmés (stages FCOS, stages permis à points et formations post-permis) a montré que plus de 90 % des personnes interrogées citaient spontanément la force cinétique (sic*!), la force centrifuge ou la force d’inertie comme forces s’exerçant sur un véhicule en mouvement. Un véritable Tchernobyl pédagogique et culturel qui dépasse largement le cadre du simple permis de conduire…

 

À ce propos, comment la physique est-elle abordée dans les programmes officiels du permis de conduire ? À l’intention des enseignants de la conduite automobile, voici les textes les plus remarquables et leurs références. Les phrases litigieuses apparaissent en rouge, les remarques en bleu et les propositions en vert.

 

 

 

PERMIS VOITURE

 

 

- Programme national de Formation (arrêté du 23 janvier 1989), chapitre D2, Les aspects techniques et dynamiques.

 

Commentaire*: ‘‘La dynamique, exposée dans ses grands principes, doit permettre de comprendre comment fonctionne un mobile sur la route.’’

 

[ Remarque*: Prenons au mot l’auteur de cette phrase*! ]

 

Objectif*: ‘‘Comprendre et connaître les effets de la force centrifuge en automobile.’’

 

Proposition*: Connaître les forces qui s’exercent sur une voiture.

 

 

- Livret d’apprentissage, étape n°3, objectif f ‘‘Passer un virage.’’ Indications pour le développement de la formation.

 

Objectif*: ‘‘Avoir des notions concernant la force centrifuge.’’

 

Proposition*: Comprendre les lois du comportement de la voiture en virage.

 

 

- Guide pour la formation des automobilistes, étape n°3, objectif f ‘‘Passer un virage.’’

 

Commentaire*: ‘‘Les débutants […] ignorent que la force centrifuge croît comme le carré de la vitesse.’’

 

Question*: ‘‘Quelle est la relation entre la vitesse et la force centrifuge*?’’

Réponse*: ‘‘La force centrifuge augmente comme le carré de la vitesse, elle est inversement proportionnelle au rayon du virage.’’

 

[ Remarque : d’un point de vue scientifique, la réponse à cette question serait celle-ci*:

 

Il n’y a aucune relation entre la vitesse et la force centrifuge puisque celle-ci est une force fictive qui ne se conçoit qu’en faisant totalement abstraction du mouvement réel de la voiture, c’est la description imaginaire, dite ‘‘statique’’ (voir dossier ADILCA ‘‘statique et dynamique’’). Dès lors qu’on prend en considération le mouvement réel et donc la vitesse de la voiture, la description est dite ‘‘dynamique’’ et la force centrifuge n’existe plus.

 

Selon cette description, la voiture qui doit prendre un virage doit être déviée de sa trajectoire initialement rectiligne par une force qui s’exerce sur les roues directrices au contact du sol, c’est la force de guidage. Si cette force existait seule, la voiture décrirait un simple mouvement de lacet en conservant une trajectoire rectiligne (tête-à-queue). C’est le rôle des roues arrière de l’en empêcher*: si l’adhérence est suffisante et bien répartie sur les quatre pneumatiques, la voiture décrit alors une trajectoire circulaire. La force totale qui s’exerce sur la voiture est inversement proportionnelle au rayon de sa trajectoire, elle augmente comme sa masse et comme le carré de sa vitesse. ]

 

Proposition*de question :

 

Quelles sont les lois du comportement de la voiture en virage*?

 

Proposition*de réponse :

 

La trajectoire naturelle de la voiture est une ligne droite. Pour prendre un virage, la voiture doit être déviée de cette trajectoire par une force qui s’exerce sur les roues directrices au contact du sol, c’est la force de guidage. Les roues arrière empêchent la voiture de partir en tête-à-queue. La force totale qui s’exerce sur la voiture est inversement proportionnelle au rayon de sa trajectoire, elle augmente comme sa masse et comme le carré de sa vitesse.

 

 

 

PERMIS MOTO

 

 

- Livret d’apprentissage, étape n°4, objectif e ‘‘Négocier un virage.’’

 

Bien que calqué sur le livret d’apprentissage voiture, le livret moto ne fait aucune référence à la force centrifuge.

 

 

- Thèmes de l’interrogation orale (Annexe 2 à l’arrêté du 8 février 1999),

 

Fiche ‘‘Stabilité et trajectoire.’’

Contenu*: ‘‘La force centrifuge*: c’est la force qui tend à entraîner la machine vers l’extérieur du virage.’’

 

Proposition*: La trajectoire naturelle de la machine est rectiligne. Pour négocier un virage, il faut solliciter une force transversale qui s’exerce sur les pneumatiques au contact du sol, d’où le rôle de l’adhérence. Cette force est sollicitée en inclinant la machine, elle est inversement proportionnelle au rayon de sa trajectoire, elle augmente comme sa masse et comme le carré de sa vitesse.

 

 

 

PERMIS GROUPE LOURD

 

 

- Livret d’apprentissage

 

Le contenu des livrets diffère selon que le candidat choisit la filière ‘‘permis sec’’ ou ‘‘titre professionnel’’. Aucune référence à la force centrifuge n’est faite dans ce dernier.

 

 

- Thèmes de l’interrogation orale (Annexe 4 à l’arrêté du 8 février 1999),

 

Fiche n° 8 ‘‘Centre de gravité – Force centrifuge – Ballant.’’

 

Contenu*: ‘‘Le centre de gravité est déterminé par construction.’’

 

Proposition*: Le centre de gravité est un centre d’équilibre dont l’emplacement dépend la répartition des masses. La difficulté du rôle du conducteur consiste à maintenir l’équilibre du véhicule tout en sollicitant les différentes forces qui conditionnent son mouvement et qui s’exercent au contact du sol (forces de traction, retenue, freinage, guidage).

 

Contenu*: ‘‘La force centrifuge*: c’est la force qui, dans un virage, entraîne le véhicule vers l’extérieur de la courbe.’’

 

Proposition*: La trajectoire naturelle du véhicule est une ligne droite. Pour prendre un virage, le véhicule doit être dévié de cette trajectoire par une force qui s’exerce sur les roues directrices au contact du sol, c’est la force de guidage. Les roues arrière empêchent le véhicule de partir en tête-à-queue. S’il s’agit d’un véhicule articulé, la force de guidage qui s’exerce sur la semi-remorque provient des roues arrière du tracteur. La force totale qui s’exerce sur un véhicule en déplacement circulaire est inversement proportionnelle au rayon de sa trajectoire, elle augmente comme sa masse et comme le carré de sa vitesse.

 

 

Fiche n° 11 ‘‘La vitesse.’’

 

Contenu*: ‘‘L’énergie cinétique est la force qui s’oppose à l’arrêt du véhicule.’’

 

[ Remarque*: là se trouve sans doute l’origine du barbarisme si souvent employé par les conducteurs qui parlent de ‘‘force cinétique’’… ]

 

Proposition*: L’énergie cinétique est l’élan acquis par une masse. L’énergie cinétique varie comme la masse et comme le carré de la vitesse, c’est une traduction concrète de l’énergie consommée sous forme de carburant pour mettre le véhicule en mouvement. Pour arrêter le véhicule, l’énergie cinétique est transformée en chaleur au niveau des freins grâce au travail de la force de freinage.

 

 

 

EXAMEN DU BEPECASER

 

(BREVET POUR L’EXERCICE DE LA PROFESSION D’ENSEIGNANT

DE LA CONDUITE AUTOMOBILE ET DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE)

 

 

- Epreuve de pédagogie en salle,

 

Sujet n° 54 ‘‘La force centrifuge. Le freinage en virage.’’

 

 

 

 

 

 

Document officiel du ministère des transports.

Depuis 1986, tous les candidats aux examens ont eu ou auront,

à un moment ou à un autre, ce document entre les mains*!

 

 

[ Remarque*: l’intitulé de ce sujet est une contradiction à lui tout seul, la force centrifuge supposant une description statique, le freinage en virage une description dynamique. Rappelons que ces deux descriptions sont totalement incompatibles (voir dossier ADILCA ‘‘statique et dynamique’’). ]

 

Ce sujet serait idéalement remplacé par celui-ci*:

 

Sujet n° 54*: Les forces qui s’exercent sur une voiture.

LES CANDIDATS AU PERMIS DE CONDUIRE

 

 

Vraisemblablement, les apprentis conducteurs se répartissent en trois groupes*:

 

1. Aux dires des professionnels de la formation, les plus nombreux sont ceux qui considèrent l’examen du permis de conduire comme une simple tracasserie administrative et sont prêts à tout pour obtenir le précieux carton rose. À leurs yeux, force centrifuge, force de guidage ou poudre de perlimpinpin, c’est du pareil au même. Aussitôt appris, aussitôt oublié, ils ne garderont en mémoire que le terme.

 

2. D’autres plus consciencieux vont chercher à visualiser cette fameuse force pour s’en faire une idée plus précise. Mais comment se représenter quelque chose qui n’existe pas*? L’expérience de la conduite aidant, cette recherche sans espoir se traduira forcément par un conflit entre concepts théoriques et sensations réelles…

 

3. Et que dire de ceux qui vont creuser la question*? Discrédit assuré pour tout le système ‘‘formation sécurité routière’’ une fois le mystère élucidé*!

 

 

 

LES ENSEIGNANTS DE LA CONDUITE AUTOMOBILE

 

 

Trois échantillons de populations aux caractéristiques bien différentes*:

 

1. D’après les professionnels de la formation, la plupart des enseignants de la conduite mettent l’accent sur la pratique, délaissant l’aspect théorique de l’apprentissage. Il faut parer au plus pressé*: démarrage en côte, demi-tour ou créneau plutôt que force centrifuge*!

 

2. À l’opposé, les plus zélés insistent sur la force centrifuge sans se poser de questions, croyant tenir là l’absolu concept sécuritaire. Hors la force centrifuge, point de salut*!

 

3. Les plus curieux ou les plus courageux vont s’atteler à la tâche pour démêler le vrai du faux. Une fois le pot aux roses découvert, ils seront ultérieurement condamnés au silence pour ne pas interférer avec le dogme obligatoire. Un comble*!

 

 

 

LES CONCEPTEURS DE PRODUITS PÉDAGOGIQUES

 

 

Les techniques modernes et en particulier l’informatique permettent de faire des miracles en matière de représentations graphiques, d’illustrations en tous genres et de toutes les couleurs.

 

Les concepteurs de produits pédagogiques s’en donnent à cœur joie et c’est tant mieux car, la plupart du temps, leurs ouvrages sont excellents et rendent un réel service, aussi bien aux élèves qu’aux enseignants…

 

Néanmoins parfois ça dérape, surtout quand il est question de physique ou de force centrifuge…

 

Comme exemple caricatural de cette dérive, voici ce dessin tiré d’un ouvrage destiné à des élèves conducteurs et diffusé depuis des années à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires*:

 

 

 

 

L’exemple caricatural de ce qu’il ne faut pas faire*!

(Reproduction fidèle d’un dessin tiré d’un ouvrage destiné à des apprentis conducteurs.

Seuls les numéros ont été rajoutés pour faciliter la ‘‘compréhension’’ du dessin.)

 

 

Que faut-il penser de ce dessin*?

 

- La flèche 1 représente de toute évidence la trajectoire circulaire que va suivre le véhicule. On en déduit que le dessin propose une description dynamique, précision essentielle pour la suite car, dans une telle description, la force centrifuge n’existe pas.

 

- Que représente la flèche 2*? Mystère*! Il ne peut s’agir que de la force de traction, mais que vient-elle faire ici, sinon compliquer la description*?

 

- La flèche 3 est désignée par l’auteur du dessin comme étant la force centrifuge mais en réalité, il s’agit d’une trajectoire, celle que le véhicule aurait suivie si la force de guidage n’existait pas…

- La flèche 4 est désignée comme étant la force centripète, mais cette force n’existe pas non plus et en plus, dessinée de cette manière, elle annule la force 3*!…

 

- La flèche 5 ne porte pas de nom. Si le dessin proposait une description statique, cette flèche représenterait la force centrifuge mais attention, cette force serait alors la seule et unique à devoir figurer sur le dessin (voir dossier ADILCA ‘‘statique et dynamique’’). Malheureusement, s’agissant d’une description dynamique, cette force n’existe pas, elle n’a donc rien à faire ici. L’auteur l’utilise néanmoins dans une improbable addition vectorielle avec la flèche 2, addition de laquelle résulte ce qu’il nomme force centrifuge*(flèche 3) !…

 

- Soulignons que la seule et unique force correcte qui permettrait de tout expliquer ne figure nulle part… À vouloir trop bien faire*!

 

 

[ Note à caractère juridique*: la reproduction de ce dessin ne constitue pas une contrefaçon au sens où l’entend la loi, elle est uniquement destinée à alerter les lecteurs de cet ouvrage sur le caractère fantaisiste de la description proposée. Néanmoins, si l’éditeur concerné souhaite faire cesser cette diffusion, qu’il nous contacte. Note du webmaster ADILCA ]

 

 

 

LES RESPONSABLES DU DÉSASTRE

 

 

Qui est responsable de ce Tchernobyl pédagogique et culturel*? Un peu tout le monde, sans doute…

 

L’éducation nationale*? Oui, car beaucoup de manuels scolaires officiels confondent les descriptions réelles et les descriptions fictives (voir dossier ADILCA ‘‘CESSAC & TRÉHERNE’’). Beaucoup trop de professeurs ne distinguent pas les forces réelles des forces fictives. L’origine du désastre se trouve là ! Dès lors, faut-il s’étonner si la plupart des lycéens et étudiants en sciences mélangent la dynamique et la statique ou la réalité et la fiction ?

 

Le bureau de la pédagogie du ministère des transports*? Oui, car il a été officiellement informé de l’existence de concepts indésirables dans les programmes du permis de conduire et du BEPECASER pour la première fois par lettre en date du 27 août 1998…

 

Les concepteurs de produits pédagogiques*? Oui, car au nom du principe de précaution, ils sont supposés vérifier leurs sources et faire contrôler leurs écrits ou leurs dessins, par exemple par un conseil scientifique indépendant (ça existe*!). De toutes manières, ils n’ont plus aucune excuse car ils sont systématiquement avisés par courrier dès qu’une erreur est détectée…

 

Les enseignants de la conduite automobile*? Ce sont les derniers maillons de la chaîne. Coincés entre le marteau et l’enclume, ils font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. Malgré tout, ils sont de plus en plus nombreux à prendre leurs distances avec les théories officielles, de plus en plus nombreux à se renseigner, à s’informer et à s’instruire, ainsi qu’en témoigne le succès croissant de ce site qui leur est dédié.

 

Une chose est sûre : tant que des concepts erronés parsèmeront les programmes officiels, l’enseignement de la conduite automobile restera ce sous-produit de l’éducation et de la culture qu’il est actuellement.

 

 

 

association ADILCA

 

 

http://www.ifrance.com/adilca

 

 

* * *

 

Z'êtes pas sympa quand même! Vous vous rendez compte ce qu'il va falloir

se coltiner à cause de vous. Et le pauvre Conquête-Espace...Vous y pensez à

Conquête-Espace....:rolleyes::D:D

Modifié par R V
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Allez Gglagreg, à ton tour!

 

tous les 3 mois en moyenne ça revient sur le tapis .....

 

on devrait écrire un petit article sur tout cela une fois pour toute ....

 

pas le courage ce soir .....

 

bahh puis ça à l'air correct sur wikipedia

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Force_centrifuge

 

(survolage rapide hein , il y a peut être des truc faux ....toujours se méfier ! )

 

bon conquète , tu as quel age et qu'est ce que tu ne comprends pas dans cet article de wikipédia ?

 

c'est du programme de Sup pour des élèves ayant déja bien compris le programme de TS ....

 

bizzz

 

Gg

Modifié par gglagreg
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là je reconnais qu'on fait fort, des champions du pilotage; on ne pourra plus dire qu'on ne savait pas!

 

J'ai trouvé cela en cherchant un truc intéressant pour ce post et j'ai oublié de

dire qu'à la base c'était une réponse à une fille qui avait raté son permit moto

ne sachant pas répondre à ce qu'était la force centrifuge... Elle a raté le coche!

Elle aurait du répondre que la force centrifuge existait pas. :rolleyes::D:D

 

C'est bien beau tout ça! Mais comment trouvé une formule sympathique pour

remplacer: force centrifuge... Si pas sympathique! au moins pratique et

compréhensible. Ben perso...:?: C'est que cette expression est bien ancré dans

notre crane quand même.

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L'article de Wiki est non moins intéressant par sa page de discussion, qui lui taille un beau costume ; car s'il se veut corrigeant les erreurs communes, il n'est pas exempt de maladresses.

Non relevé dans les discussions, l'exemple de l'article concernant les avions en virage en vol est, en outre, un exemple fallacieux. Les vitesses de plus de 2000 km/h sont invoquées pour justifier d'énormes accélérations centripètes rencontrées en virage serré (8 à 9 g, ou pour les puristes 80 à 90 m/s², ou pour les plus que puristes, 80 à 90 mètres.secondes à l'exposant moins deux) au motif que ce qu'on appelle force centrifuge croît au carré de la vitesse.

C'est oublier qu'elle croît aussi en proportion de la réduction du rayon de virage, lequel décroît précisément avec la vitesse, si bien que les avions sportifs de voltige prennent aussi en évolution 8 ou 9 g en volant autour de 300 km/h.

Bref, on veut faire pédagogique en invoquant les très hautes vitesses pour stimuler l'intuition, et on fait de la bouillie pour les chats.

 

Que les usagers de la route se rassurent avec leur force centrifuge ; ceux du ciel n'ont pas été mieux servis des décennies durant. Il y a un certain temps que je n'ai pas mis le nez dans les manuels et les questions d'examen des pilotaillons du dimanche, mais durant des décennies j'y ai lu les mêmes médiocrités sur la "force centrifuge", médiocrités qu'il fallait naturellement régurgiter à l'examen.

En particulier, des foules et des foules de pilotes ont été formées avec des schémas étranges des forces appliquées à un avion en virage. On y voyait six vecteurs dont la force centrifuge, tous opposés deux à deux et présentant donc une résultante nulle. On pouvait en déduire que l'avion en virage décrivait une trajectoire rectiligne uniforme ! Question de référentiel, dira-t-on ; oui, mais le beau référentiel pour un avion - mobilis in mobile - que le référentiel lié à lui-même, et dans lequel il ne se meut pas.

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yaplusdenuit (et Lasilla ;)), tu dis :

 

"La force centrifuge n'est qu'une réaction d'inertie lorsqu'on veut détourner un objet de sa trajectoire normale qui est la ligne droite (en l'absence d'autres forces).

C'est pour cela qu'il peut étre logique de dire qu'elle n'existe pas puisqu'en fait elle ne fait sentir son action que lorsqu'on lui applique la force dite centripéte qui elle, est bien réelle (force dans la corde)."

 

Ce n'est pas exact. La force centrifuge existe bel et bien. Il suffit de s'asseoir, excentré, sur un plateau tournant pour s'apercevoir qu'on est vite éjecté à l'extérieur à partir d'une certaine vitesse de rotation !

 

Cette force est due à l'accélération centripète appliquée au corps posé sur le plateau (et non pas la force centripète).

 

Pour retenir un corps soumis à une accélération centripète, et donc soumis à une force centrifuge, il faut compenser cette force en exerçant sur ce corps une force centripète. Par exemple, en se craponnant à l'axe du plateau tournant, dans l'exemple ci-dessus.

 

C'est aussi la force centripète, exexcée par la ficelle sur une boule tournant en fronde, qui compense la force centrifuge appliquée à celle-ci, et sans laquelle la boule ne serait pas maintenue en mouvement circulaire.

Modifié par Toutiet
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Toutiet, Alors là, j'avoue que tu me troubles!

 

Mais peut-être est ce que ce n'est pas sur le mot force que l'on "tergiverserait"

non?

 

Ou je me fais trop vieux, ou je suis fatigué! Ou plus surement je n'ai pas assez

de neurones... Oui, c'est ça! un manque de neurones! :D:D:D

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La force centrifuge existe bel et bien. Il suffit de s'asseoir, excentré, sur un plateau tournant pour s'apercevoir qu'on est vite éjecté à l'extérieur à partir d'une certaine vitesse de rotation !

 

 

La force centrifuge n'existe toujours pas, parce que ce n'est pas elle qui t'éjecte du plateau. Tu n'es en fait pas éjecté. Tu poursuis tout droit selon ta vitesse tangentielle à l'instant où tu lâches prise. Un pilote est éjecté par son siège : la cartouche du siège exerce une force bien réelle. Dans le cas du plateau ou de la fronde il n'y a rien, nada. C'est l'endroit du plateau où tu étais cramponné qui se dérobe en s'écartant de ta trajectoire inertielle. La même explication vaut pour la tête du marteau mal fixée qui se détache. Elle n'est pas éjectée ; c'est le manche qui se dérobe d'elle.

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La force centrifuge n'existe toujours pas, parce que ce n'est pas elle qui t'éjecte du plateau. Tu n'es en fait pas éjecté. Tu poursuis tout droit selon ta vitesse tangentielle à l'instant où tu lâches prise. Un pilote est éjecté par son siège : la cartouche du siège exerce une force bien réelle. Dans le cas du plateau ou de la fronde il n'y a rien, nada. C'est l'endroit du plateau où tu étais cramponné qui se dérobe en s'écartant de ta trajectoire inertielle. La même explication vaut pour la tête du marteau mal fixée qui se détache. Elle n'est pas éjectée ; c'est le manche qui se dérobe d'elle.

 

Haaaaaaaaa ben voilà. Là c'est bien expliqué :be:

 

Bonsoir à toutes et à tous. Je suivais cette conversation intéressante depuis son début et j'avais bien du mal à vous suivre dans l'explication de la non-existence de la "force" centrifuge. Mais là, avec l'explication de Jarnicoton ça vient de faire tilt :merci:

Eric

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La force centrifuge n'existe toujours pas, parce que ce n'est pas elle qui t'éjecte du plateau. Tu n'es en fait pas éjecté. Tu poursuis tout droit selon ta vitesse tangentielle à l'instant où tu lâches prise. Un pilote est éjecté par son siège : la cartouche du siège exerce une force bien réelle. Dans le cas du plateau ou de la fronde il n'y a rien, nada. C'est l'endroit du plateau où tu étais cramponné qui se dérobe en s'écartant de ta trajectoire inertielle. La même explication vaut pour la tête du marteau mal fixée qui se détache. Elle n'est pas éjectée ; c'est le manche qui se dérobe d'elle.

Tout à fait d'accord sur ce qui se passe "physiquement parlant" mais, en pratique, tu auras du mal à convaincre la personne assise sur le plateau tournant (sans se cramponner à quoi que ce soit) qu'il n'y a pas, au fur et à mesure que la vitesse de rotation augmente, une force croissante (qu'elle ressent) et qui finit par l'emporter sur les frottements au sol, au point de l'éjecter du plateau ! :p

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oui c'est pour cela qu'on la qualifie de "force" inertielle ....

 

on devrait dire "effet centrifuge" ou "effet d'inertie centrifuge" pour réserver le mot " force " à celles qui en sont vraiment ....

 

n'empêche que le " m x oméga ² x HM " est quand même bien pratique du coté du bilan des forces dès que l'on est en ref non galiléen ... ;)

 

en ce sens je rejoins Toutiet ...

 

:beer:

 

Gg

Modifié par gglagreg
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Disons que lorsqu'on rencontre une "force centrifuge" de module mv²/r, on a justement une force centripète de module mv²/r. Il suffit de remplacer la mauvaise notion bien chiffrée par la bonne notion bien chiffrée. Et ne pas contrarier l'examinateur du permis de conduire.

Modifié par jarnicoton
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