Aller au contenu

Classement

  1. sebseacteam

    sebseacteam

    Membre


    • Points

      8

    • Compteur de contenus

      16359


  2. Adrien44

    Adrien44

    Membre


    • Points

      3

    • Compteur de contenus

      221


  3. Skywatcher707

    Skywatcher707

    Membre


    • Points

      2

    • Compteur de contenus

      6820


  4. Colmic

    Colmic

    Animateur


    • Points

      2

    • Compteur de contenus

      9377


Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 02/05/23 dans Messages

  1. Bonjour à tous, Après avoir passé des mois à scruter tous les postes et les sites que j’ai pu trouver parlant de la construction de dobson, je viens à mon tour vous présenter le mien. Il n'est autre que la copie de plusieurs télescopes rencontré sur le web et en particulier le 400 Uc-Ul de Serge Vieillard. Les sources d'inspiration ont aussi été le T300 de Juan Lucas, les différents Strock qui ont été présentés ici mais aussi sur le forum d'en face. Mais aussi les télescopes de Pierre Desvaux, le T600 Calédonien et bien d'autres... Je ne compte plus les heures de lectures et de croquage de cervelle pour comprendre le fonctionnement de tels appareils. Pour le cahier des charges, je voulais un télescope le plus léger possible (qui puisse être transporté en montagne pour un bivouac), ou en vacances avec les bagages et la famille. D'où le côté compact. D'un point de vue esthétique un flex rocker s'est vite imposé et le côté minimaliste du T400 de Serge Vieillard a été plus qu'une source d'inspiration. Pour ce faire le choix d'un miroir de chez Astro Reflect s'est vite imposé : 3,5kg pour 300mm de diamètre. Le secondaire est en cours de réalisation en Bourgogne chez M Grière. Aujourd'hui le télescope est presque terminé. La caisse de transport ainsi que quelques finitions d'ordre esthétiques sont encore à apporter. Pour ce qui est des calculs le site de Serge Bertorello à été d'une aide immense Je remet ici les pages qui m'ont permis de dimensionner cet instrument : http://serge.bertorello.free.fr/ Pour les différentes formules : http://www.astrosurf.com/agerard/quesako/formules_optiques.html Pour le barillet : Logiciel Plop La page de Serge Vieillard : http://www.astrosurf.com/magnitude78/telescopes/T400/index.html L'incontournable Magnitude 78 : https://magnitude78.astrosurf.com/ Et plein d'autres que j’oublie mais sans qui l'aventure ne serait pas possible. Merci à tous pour vos publications, postes, réactions et commentaires qui font avancer les néophytes comme moi. La structure à été réalisée en contre plaqué de bouleau 9mm stratifiée carbone sergé 245gr/m² En collant plusieurs épaisseurs (deux ou trois suivant les besoins), j'arrive aux épaisseurs finales voulues : 18mm pour la cage secondaire et les tourillons et 27 mm pour la base. le rocker fait 6mm d'épaisseur (un anneau de 9mm passé à la défonceuse). Pour un gain de poids, l'anneau secondaire a été évidé et rempli de polystyrène extrudé avant stratification. Quelques bulles persistent mais après de longues heures de ponçage re résinage (avec les temps de séchages qui s'imposent), re ponçage, tant pis... Le résultat global est quand même bien satisfaisant L’anneau seul pèse 570g, L’araignée est une trois branche pyramidale désaxée permettant d’aligner le point du secondaire avec l’axe optique, Cf Magnitude 78 Les branches ont été faites avec deux plats de carbone de 25x1,4 mm collés à l’époxy. Les équerres faites avec 4 plis de tissus carbone 245gr/m² stratifiés sur cornières alu. La réalisation a été faite en suivant les recommandations du T400, Les molettes des vis de collimation sont faites avec des inserts laiton M4 pour impression 3D collés sur une tige filetée M4 en laiton. Les inserts dans l’araignée sont réalisés avec des chevilles laiton qui ont été repercées en bout et taraudées en M4 donnant une longueur de 15mm. Le barillet est un 18 points en aluminium calculé par Plop. Un plan à l’echelle 1:1 a été réalisé et a été suivi tout au long du montage. Les tourillons ont un rayon de 300 mm et sont en deux plis de cp bouleau stratifié sur les deux faces ce qui donne une épaisseur finale de 19mm. Un contreventement est installé avec des tubes carbone diamètre 15, les mêmes que pour le serrurier. Un rattrapage du diamètre à été fait avec un tube aluminium D12/10 mm et un insert fileté M6 permet la liaison des tourillons. Les liaisons structure / serrurier sont faites à l’aide de chapes réalisées avec du plat de 4mm et du tube alu D12/10 mm qui s’adaptent aux tubes carbone. Pour qu’il n’y ait pas de jeu dans les assemblage un guidage en tube D8 mm permet la bonne tenue des chapes sur la structure sans que le serrage ne se face sur les filets des vis. Cf T600 ACA, La gestion des jeux sur les chapes articulées : http://www.astrosurf.com/magnitude78/telescopes/T600-ACA/principes.html Le porte oculaire est de type Crayford réalisé en aluminium 4mm et tube alu D60/57mm rattrapé grâce à des bagues imprimées en 3d par la société Addtech à Nantes. Quatre roulements D13mm ont été installés par deux formant un angle de 90° avec l’axe du tube. Le bouton de manœuvre est en époxy teintée et coulée dans un moule fait avec de la terre de potier et un bouchon de brique de lait pour l’empreinte. La terre à été mise à sécher et a reçue une couche de cire d’abeille en prévision du démoulage. Les boutons de manœuvre des tiges de collimation du primaire ont été fait sur le même procédé. Le tout réuni donne un bel ensemble de 10 kg qui a vu sa première lumière hier pour mon plus grand bonheur. Bien sûr encore quelques finitions sont à apporter, notamment sur la base, les bandes de frottements (Alu, ou formica…). Et aussi un équilibrage par élastique sera à prévoir car avec un miroir aussi léger le télescope a tendance à piquer un peu du nez. Bon ciel à tous.
    3 points
  2. Salut la foule, Salut les amateurs de lunettes achro, J'ai toujours en ligne de mire mon projet d'accouplement de 2 lunettes SW Evostar 150 ED pour en faire des "super-jumelles". Mais avant de me lancer, et après quelques cogitations, j'ai choisi de jouer la prudence et de me "faire la main" sur un ensemble un peu plus modeste (quoique..) et surtout sensiblement moins onéreux. Le diamètre devant se situer entre plus de 100 mm et moins de 150 mm. J'ai déjà des jumelles Kepler de 100 mm (achromatiques) donc il me faut un saut qualitatif sensible. Idéalement viser les diamètres de 120/130 mm et bien sûr disponible sur le marché. J'ai écarté d'office le couplage de Newtons, c'est pour du visuel, donc pas d'aigrettes, nein ! Coupler 2 Maksutovs, mon idée originale, impose 3 contraintes : d'abord de l'obstruction centrale qui réduit luminosité et contraste; en 2e point négatif je n'étais pas sûr que le backfocus soit suffisant et enfin restait le point d'interrogation sur le shifting qui risquait de limiter sensiblement les grossissements. Donc ne reste plus que les lunettes... L'Écrémage est ensuite très rapide, exit toutes les ED et Apo, trop onéreuses. Reste donc les lunettes achromatiques. Pour les achros courtes (F/D 5 à 6), on oublie, le chromatisme monte bien trop vite et limite vite les grossissements. Donc reste les achros de focale intermédiaire sachant qu'il n'y a pas sur le marche d'achromatique longue focale en diamètre 120 à 130 mm (la Bresser AR102L/1350 est limitée à 100 mm). Sans compter de toute façon l'encombrement énorme d'une bino a base de 2 achros longues... Et ne me reste au final plus que 2 candidates possibles : la Skywatcher AC 120/1000 et la Bresser Messier AR 127L / 1200. Après lecture comparative sur différents forums, il apparait au travers de plusieurs avis différents que la Bresser soit un peu meilleure que la Skywatcher sur le plan du chromatisme, et donne des images plus contrastées, ce qui est assez logique (F/D 8.3 vs 9.5). La Skywatcher est aussi un peu plus chère mais par contre un peu mieux équipée de base. Sachant que l'équipement de base, perso je m'en moque, le choix définitif s'est donc porté sans hésiter sur la Messier 127 L. En plus il y a déjà pas mal d'avis positifs postés sur les forums sur ce modèle : Anciene version : http://www.astrosurf.com/topic/58735-la-1271200-bresser-est-arrivée-first-lights/ Nouvelle version, avec porte-oculaire Hexafoc : http://www.astrosurf.com/topic/155671-lunette-bresser-messier-ar-127l1200-la-meilleure-lunette-achromatique-du-marché/ http://www.astrosurf.com/topic/137022-bresser-lunette-1271200-que-vaut-elle/ https://ngc7000.wordpress.com/2015/08/18/lunette-bresser-arl-127-partie-i/ https://ngc7000.wordpress.com/2016/07/05/demontage-pare-buee-bresser-127ar/ https://ngc7000.wordpress.com/2017/05/15/modification-pare-buee-retractable-sur-bresser-1271200/ http://www.astrosurf.com/topic/132177-visuel-cp-achro-vs-apo/ Au début je pensais trouver 2 tubes optiques d'occasion (dans les 250 Euros modèle récent Hexafoc), toujours avec le risque de mauvaises surprises, mais mon pote Jeff Bezos a tout de suite compris ce que j'attendais de lui : https://www.amazon.fr/Bresser-Messier-AR-127L-Hexafoc-optique/dp/B002SY9JNU Le tarif le plus haut de la Bresser AR 127L/1200 sur Amazon est de 365 Euros, ce qui est déjà bien meilleur que les autres magasins où le prix plafonne à 430 Euros ! Mais ce qui est encore plus intéressant c'est que ce prix varie fortement, parfois d'un jour à l'autre. Apparemment l’algorithme prends en compte le jour de la semaine (oublier le dimanche), le nombre de commandes en cours et le stock. Il faut bien sûr être patient et attentif et ça redescend parfois à 323 Euros, le minimum que j'ai constaté et... raté ! J'avais donc attendu que le tarif retombe et à 333 Euros le tube optique j'ai décidé de passer commande, un mercredi. Pour une livraison à la maison le samedi suivant. Nickel ! A réception après déballage, l'impression générale ressentie est un excellent niveau de qualité du tube optique, surtout rapporté au prix Amazon. Du métal lourd comme j'aime. Seul le barillet de l'objectif est en plastique. Est-ce vraiment grave ? Bah je ne vois pas pourquoi (sauf en solaire ???), tant que la collim tient dans le temps et qu'il n'y a pas besoin de toucher au barillet... Le porte-oculaire (PO) Hexafoc, bien réglé, est lui vraiment excellent. Le bafflage interne est lui constitué de 3 baffles, donc basique mais suffisant de mon point de vue. Côté accessoires, L'oculaire Plossl de base de 26 mm fait son boulot. Le renvoi coudé de 31.75 mm en plastique est lui vraiment trop "cheap", à oublier et remplacer. Il y a aussi un filtre solaire à placer devant l'objectif, les rallonges pour le porte-oculaire, un support parallèle et le chercheur 8x50. Mais je ne les ai pas testé pour l'instant. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Ajout du 9 Mai 2023 : ------------------------------- Le chercheur 8x50 est dans le standard des chercheurs chinois, les images en terrestre sont très correctes. A noter le réticule est lui très fin donc très peu visible de nuit. Le support est bien foutu et, soucis du détail, chacune des 6 vis de serrage est munie de pointes en plastique pour ne pas rayer la peinture. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ A noter, j'ai reçu le premier tube optique réglé nickel mais par contre le second avait lui le porte-oculaire mal serré dans le tube et la crémaillère du porte-oculaire (PO) insuffisamment serrée (donc avec du jeu). Au final rien de très méchant. J'ai juste tourné le PO pour faire coïncider la petite flèche dessinée (flèche jaune) avec la vis moletée (flèche verte), puis resserré les 3 petites vis-pointeau (flèche bleue) et la vis moletée. Sur le PO, la crémaillère est maintenue par 2 vis tirantes (flèches vertes) et 2 vis poussantes (flèches bleues). Elles sont bloquées avec du frein-fillet. Si un réglage est nécessaire, il vaut mieux d'abord les dévisser pour éliminer en parti le frein filet et avoir un meilleur "feeling" lors du réglage. En y allant doucement on arrive a un mouvement bien fluide avec suffisamment de résistance pour garder la mise au point avec un renvoi coudé et un oculaire lourd. Il y a aussi une molette noire (flêche rouge) pour bloquer le mouvement. Perso j'aime beaucoup ce porte-oculaire très précis doté d'une crémaillère à dents fines, je ne l'échangerais surement pas contre un crayford.... Et maintenant Mesdames et Messieurs, tadam... La première lumière ! C'est pratique, une seule description suffira, n'ayant pas pu départager les deux tubes optique qui ont des performances vraiment très similaires. Ce qui est bien sûr une bonne nouvelle, signe d'une qualité de fabrication à priori constante. Voici les sékectionnés pour les tests : - Omegon 32 mm Super Plossl, 38x (0.3 x D), - Baader Hyperion 21 mm, 57x (0.45 x D), - Antares Speer Walers 9.4 mm, 80°, 128x (1 x D), - Takahashi LE 5 mm, 240x (1.9 x D), - Renvoi coudé Kepler 50.8 mm traitement standard, - En ajout : filtre L3 et filtre jaune léger , - En ajout : Explore Scientific 8.8 mm 82° (1,1 x D) D'abord sa majesté la Lune, la cible la plus adaptée pour juger du contraste des images et de la présence de chromatisme. Ce jour-là on était quasiment au premier quartier. Avec le 32 mm, puis le 21 mm c'est vraiment vraiment magnifique. Excellent contraste, une très belle image, riche, fine et détaillée et aussi très (et même trop) lumineuse... Côté chromatisme, il y en a un peu mais il reste vraiment très contenu et on l'oublie vite. Le limbe lunaire présente un petit liséré changeant de vert à bleu, voir neutre, c'est très lié au placement de l’œil derrière l'oculaire. Avec le Speer Walers 9.4, le champ de 80° se rempli d'une Lune énorme qui rentre un peu au chausse-pied. On en "prends plein les mirettes", embrasser toute la Lune à 128x, franchement on ne s'en lasse pas ! Je parcours avec délectation le terminateur au grossissement résolvant. Le contraste des plus fins détail reste toujours excellent. Le chromatisme à lui augmenté d'un cran sensible, le limbe présente un halo bleu/violacé bien visible et qui ne disparait pas, même en déplaçant un peu l'oeil. Les ombres des cratères se remplissent d'une légère dominante rouge violacée. Et pour finir le voyage Sélène, avec le Tak 5 mm. Côté chromatisme, mêmes remarques qu"avec le Speer Walers 9.4 mm, mais avec une présence encore plus marquée. Il y a certes une perte de contraste mais je m'attendais à pire avec une image manquant de peps, peu contratée, 'noyée dans le brouillard chromatique". Ce n'est pas le cas et rien à redire, la Bresser "tient encore bien le parquet", pas de perte de fin détails et le contraste reste d'un bon niveau. J'en ai été le premier surpris. Ils ont assuré chez Bresser.... Ensuite j'ai vérifié la collimation avec le Tak 5 mm sur Antares si je me rappelle bien. Bon la monture azimutale bricolée n'est pas très pratique mais je n'ai pas vu de défaut évident, la figure d'Airy m'a semblé bien ronde et propre pour les deux tubes. Pas non plus de diffusion anormale donc je pense que j'ai là 2 bons objectifs industriels correctement collimatés. Maintenant passage du côté de Jupiter et de ses satellites. Avec le 32 mm Omegon puis l'Hypérion 21 mm, toute la famille se ballade dans son champ d'étoiles. Comme pour le lunaire, du chromatisme, oui, mais qui reste discret. On l'oublie facilement. Avec le Speer Wallers 9.4 mm, là le chromatisme grimpe vraiment. Les images sont fines, avec un bon contraste mais on retrouve les couleurs typique des achromatiques avec des bandes équatoriales, normalement marron, et tirant sur le rose/magenta. La planète est entourée d'un halo bleu-violet et les satellites se voient déjà comme de petites figures d'Airy. Passer au Tak 9.4 mm renforce encore le chromatisme et on perd un peu de contraste. Les couleurs de Jupiter sont clairement dénaturées. Bon on mesure là les limites des choix de conception de la lunette. Pour mieux évaluer le potentiel en planétaire j'ai fait un test supplémentaire en diaphragmant les objectifs à 100 mm : image sensiblement moins lumineuse mais chromatisme très sensiblement atténué, le halo violet/bleu sur le terminateur lunaire et atour de Jupiter est alors beaucoup plus réduit et se fait même oublier. Pourtant, comme on aurait pu s'y attendre, le gain en contraste n'est lui pas évident. Je n'ai pas pu faire d'essais de filtrage avec un filtre "Minus violet" ou un filtre de luminance (le L3 d'Astronomik). Mais j'ai la conviction qu'en diaphragmant à environ 115 mm et en ajoutant un filtre réduisant les halos violacés, les aptitudes en planétaire de cette lunette à moyen (à partir de 1xD) puis fort grossissement (2xD) seront alors à leur optimum. Dernière observation sur M45, les Pléiades. Test avec l'Omegon 32 mm pour vérifier visuellement le "grand champ". Sachant que cet oculaire offre un champ de 52°, sur le ciel on arrive à un champ réel de 1,4°. On peut embrasser le gros des pléiades. .Observation importante, très peu de coma, même en toute bordure de champ. Pas besoin de correcteur, parfait, comme j'aime. CONCLUSION : Alors est-ce la meilleure lunette achromatique du marché ? Au prix de 320/330 Euros, franchement c'est un grand OUI, sans aucune hésitation. Si on prends en compte tous les paramètres, le rapport ouverture/prix/performances/potentiel, elle est loin devant la concurrence... Pour moi la bonne surprise a été du même ordre de grandeur que la découverte de la 150 ED Evostar. Elle partage d'ailleurs avec la 150 ED sa focale et un poids assez proche... Après, sur la base du prix, de l'ouverture et de la correction chromatique, là on ne joue plus dans la même cours... Mais pour mon projet de prototypage de super-jumelles, ces Bresser Messier AR 127 L feront parfaitement l'affaire ! J'aurais rêvé de débuter l'astronomie avec une telle lunette... Albéric AJOUT du 19/02/2023 - test filtre L3 et jaune léger : Test de filtrage à fort grossissement sur Jupiter : Jupiter commence à être bien basse sur l'horizon mais j'ai eu le temps de tester 2 moyens de filtrer le chromatisme : - Un filtre L3 Astronomik (le plus étroit de la série ), https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/marques/astronomik/filtres-astronomik-luminance-l3-uv-ir-block_detail - filtre jaune léger basique : https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/soldes/filtres-colores-pour-observation-visuelle_detail Avec l'oculaire Taka LE 5 mm, 240x, le L3 est décevant, pratiquement aucune atténuation du halo violacé autour de Jupiter. C'est clair, ca n'est donc pas un bon choix dans ce cas. J'ai de toute façon prévu de l'utiliser en imagerie du CP, en monochrome pour réduire l'étalement dû à la dispersion atmosphérique. Cette fois ,muni du filtre jaune c'est autrement mieux !! Le halo a presque totalement disparu et l'image est bien plus "propre". Le très ténu résidu est à peine visible et c'est surtout le chromatisme induit par la dispersion atmosphérique qui "choque". Petite perte de luminosité et le globe de Jupiter prend une légère dominante jaune (logique...). Pas gênant je trouve, la couleur est un peu plus chaude, et c'est de toute façon bien plus agréable que le très moche halo violacé ! A 16 Euros le filtre, franchement c'est parfait pour moi ! Restera a essayer sur la lune... AJOUT du 04/03/2023 - Test filtre jaune léger sur la Lune: Lune gibbeuse, proche de la Pleine Lune il est temps de faire un test lunaire avec filtre. J'ai laissé tomber le L3, pas adapté. Donc test du filtre jaune léger (Kepler n°8). D'abord le Speers Waler 9.4 mm. Le filtre jaune réduit très fortement le liseré bleu-violet au limbe. Il en reste un petit peu. En fait c'est le placement de l'oeil, très sensible avec cet oculaire, qui le fait apparaitre / disparaitre / puis remplacer par un petit liseré vert. A noter, ce filtre n'influe pas de manière évidente sur le contraste avec l'oculaire de 9.4 mm,. Par contre l'atténuation, même modérée (17%), de la luminosité du disque lunaire (en entier dans le champ de 82°),est bienvenue, c'est moins fatiguant pour l’Veil. Les "fantômes" de couleur rouge violacé dans les cratères au terminateur sont là aussi quasiment disparus. Certes la teinte globale prend une dominante un peu jaune, mais c'est un plaisir de pouvoir embrasser en une fois tout le disque lunaire avec une image bien "propre". On passe maintenant au Taka LE 5 mm. Là par contre en filtrant on gagne en contraste sur les cratères au terminateur, c'est sensible. Et là encore, un petit résidu de chromatisme encore présent mais la vue est magnifique, ca croustille de petits cratères, c'est fin et ça se parcoure sans fin ! AJOUT du 23/07/2023 - Test d'un oculaire ES 8,8 mm 82° sur la Lune: J'ai eu l'occasion de tester un oculaire Explore Scientiific hier soir. Sans filtre. La Lune en croissant était basse avec une turbulence par vagues. Mais dans les trous de turbulence, j'ai retrouvé le rendu visuel que j'avais déjà eu avec le Speers Wller 9.,4 mm. Grossissement et champ sont quasi-identiques. En tout cas en lunaire cette focale de 9 mm associé à un champ de 80 ° est vraiment l'idéal. On atteint le grossissement résolvant et la Lune tient en entier dans le champ à 1200 mm de focale, le tout avec un excellent piqué sur tout le champ. A noter (à ma vue, sans luettes) il faut laisser repliée la petite bonnette en caoutchouc de l' ES 8,8 mm pour embrasser tout le champ. Là j'ai testé sans filtre et bien évidemment le chromatisme est bien présent mais il s'oublie vite devant le spectacle ! Albéric
    0 point
  3. Salut à tous, Ca fait 2 ans quasi jour pour jour que j'ai mon dobson. Voici un petit compte-rendu sans prétention de ce matériel. Déjà, un peu de contexte. C'est mon 3ème instrument et 2ème télescope. Je suis passé par une petite lunette (60mm je pense) quand j'étais très jeune, optique plutôt bonne mais monture déglinguée, et par un Meade 130/1000 GoTo quand j'avais 13 ans, en 2008. Le tout avec les oculaires de base (un Plössl 10 et 25 dans le cas du télescope, pour la lunette je ne sais plus). La lunette était correcte mais le Meade vraiment bof : incapable de se mettre en station tout seul correctement, optique pas très bonne (la barlow intégrée y étant pour quelque chose), je n'utilisais même plus le moteur et me contentais de pointer sans chercheur (le point rouge n'a jamais fonctionné correctement). Je me souviens aussi avoir été bluffé par les GSO 200 et 250 de mon club d'astro : le champ était large, lumineux, le tube très facile à manier. Ca m'avait fait réaliser que mon Meade GoTo n'était pas un bon choix, et que j'aurais dû m'orienter vers un Dobson. Mais bon, à 13 ans et malgré les conseils de mon club d'astro, j'étais parti là dessus. Mes loisirs fonctionnant par cycle et le Meade m'ayant un peu dégouté, j'ai fait une longue pause astronomique. Jusqu'à Neowise. Là, regain d'intérêt pour la discipline, je me rends compte que j'ai encore des connaissances, que l'astrophysique est toujours aussi passionnante, que je sais toujours pointer pas trop mal, et je me retrouve vite limité avec mon matériel. J'ai envie d'aller plus loin, et je savais qu'un Dobson répondrait à mes attentes : du visuel aucunement assisté, du diamètre, et de la simplicité d'utilisation. Mon choix s'est arrêté sur le Sky-Watcher Classic 250P (254/1200) : Il est dans mon budget Le diamètre permet des observation correctes du ciel profond La marque est plutôt reconnue L'encombrement et la transportabilité sont acceptables Matériel commandé en juillet 2020 sur Optique Unterlinden. Par rapport à mon Meade c'est le jour et la nuit : les oculaires de base sont de bonne qualité, le champ est riche. Et puis bon, voilà quoi, la taille ça compte quand même 😄 Il est livré avec : Un Super Plössl 10mm et un 25mm 2 bagues pour passer en 1,25" un chercheur 9x50 La base fait 12,5kg, le tube 15kg. La seule modification que j'y ai apporté est le collage d'un patin en bas du tube pour éviter qu'il ne cogne trop fort contre la base au zénith (cf. photos plus bas). Comme ça c'est amorti, le miroir ne subit pas de choc en cas de mauvaise manip. En 2 ans je l'ai relativement couramment utilisé, avec une longue pause suite à mon déménagement à la campagne (et tout ce que cela implique). Alors, le test ! Déjà, vu le peu d'instruments que j'ai touché, mon avis est extrêmement subjectif et ce "test" pas du tout rigoureux. Mais au bout de 2 ans, j'ai pu identifier les points positifs et négatifs qui bénéficient ou nuisent à mes observations personnelles. Les plus : Le rapport qualité/prix : acheté 575€ neuf (les prix ont bien montés depuis), y'a rien à dire. Les oculaires livrés avec sont bons, il est solide, facile à régler, stable. La collimation est très stable. J'ai déjà lu et entendu des avis contraires, mais le mien n'a que faire des déménagement, des balades en voiture dans les chemins de forêt où les racines et pierres raclent le châssis de ma voiture quand mon GPS fait n'importe quoi, ça reste aligné. Bon par contre je suis très soigneux avec, les petits chocs sont rares. J'ai juste failli me vautrer avec le tube dans les bras à l'une de ses premières sorties 😱 Fichu trottoir. L'encombrement est correct : la base prend de la place, mais elle tient dans le coffre de ma 207. Le tube quant à lui tient tout juste sur ma banquette arrière. Je n'ai plus qu'à l'attacher avec 2 ceintures de sécurité et on est partis (voir photos). La simplicité de montage et d'utilisation. Bon c'est un Dobson, tout est dit. En prenant mon temps pour être précautionneux, je le monte en 2' tout compris : je sors la base du coffre, je la pose, je sors le tube je le pose dessus, je vis les 2 manettes de serrage, je fixe le chercheur, ma bague 2"-1,25" et voilà. Les manettes de serrage sont pratiques à utiliser (roulement à bille), la petite "boule" sous le tube pour le guider aussi. Le chercheur, 9x50 réticulé, est dingue. Beaucoup ne jurent que par le Telrad, mais quand on sait manier ce chercheur on peut être vraiment efficace. Il est super lumineux. Pour donner une idée par bon ciel j'y aperçois M51. Au niveau du champ, il est un tout petit peu plus grand que l'écartement entre Beta Lyr et Gamma Lyr, les 2 étoiles qui entourent M57. Il est entièrement démontable ce qui permet d'évacuer l'humidité en fin de séance (sans le déregler d'ailleurs). J'utilise une technique consistant à ouvrir les 2 yeux pour voir à la fois où je pointe dans le ciel et à la fois une version zoomée (mais inversée) de la zone. C'est pas du tout intuitif pour un débutant mais quand on est habitué c'est efficace. Par contre par ciel très sombre la réticule est difficile à distinguer. Après, un Telrad serait un très bon complément, c'est un achat que j'envisage. Le chercheur, une fois réglé avec 2 vis, ne bouge pas. Je le démonte systématiquement à la fin de la séance, la fois d'après je le remonte, il est toujours parfaitement réglé. Je le transporte dans une caisse à mousse. La collimation du primaire est facile avec le système de double vis : une pour verrouiller et une pour pousser/tirer le miroir. Les moins : Il supporte mal les oculaires très lourds. L'ES de 40mm de @bpollet, qui fait 1,2kg, est un poil trop lourd pour la monture. Il faut serrer les manettes au maximum et c'est pas stable. Le PO est assez mauvais : il existe une vis pour verrouiller le mouvement à coulisse, mais très compliquée à doser : trop serrée ça tourne dans le vide, trop lâche il descend tout seul à la moindre pression. Avec un oculaire lourd, il s'enfonce tout seul. Il y a peut-être un réglage à faire avec un tournevis. Je vais changer pour un crayford démultiplié. Les mouvements sur l'axe vertical sont doux grâce aux patins au niveau de l'axe et à la manette à roulement à billes, mais les mouvements sur l'axe horizontal sont beaucoup plus durs. On peut jouer sur une vis et un écrou (faut retourner la base c'est pas faisable en live), mais ça reste moins doux que les GSO que j'avais testé, qui lui était limite trop "glissant". Ca demande une certaine habitude pour être à l'aise. La collimation du secondaire est moins simple, il faut une clé Allen, on ne peut pas regarder dans l'oculaire et régler les 3 vis facilement. Le rack porte oculaire sur le côté de la base est difficile à fixer car le bois est très dur. En l'absence de visseuse électrique je n'ai pas pu le visser correctement. La hauteur du PO. Il n'existe aucune position convenable. Je suis systématiquement cassé en deux, ce qui rend mes séances plus qu'inconfortables. De plus, je ne suis pas très grand (1m70), j'imagine pas la galère pour les gens plus grands. Je vois 2 solutions : une chaise capable de monter et descendre, ou une base de 30 ou 50cm pour poser le socle. Mais bon, je pense que c'est un défaut que connaissent tous les Dobson... Quelques exemples d'observations "classiques" : M42 : superbe, sous ciel pollué il m'a semblé voir de la couleur, pas sûr. M57 : on peut zoomer sévèrement (x250) sans perdre de qualité. Les nébuleuses du Sagittaire sont bien brillantes, on voit du détail. M27 est très lumineuse. Toutes les planètes sont accessibles. M13 supporte très bien le grossissement (x250 là encore), c'est splendide. Quelques exemples d'observations "extrêmes" sous bon ciel : La double-double de la Lyre, sans aucun souci si bien collimaté, à x250 La naine blanche de M27 L'enroulement des bras de M51 Les dentelles du Cygne sans filtre, très ténues La bande de poussière de M31 Éclipse d'un satellite sur Jupiter Par un air très stable, des détails de fou sur Saturne à x500. En résumé, ce Sky-Watcher est de mon point de vue un excellent télescope pour se mettre un peu plus sérieusement au ciel profond. Évidemment ça reste de la grande série avec ses défauts et son miroir qui n'est pas artisanal, mais pour le prix c'est pas déconnant. Avant d'arriver au bout de ses capacité, on peut passer une sacrée poignées d'heures derrière l'oculaire. Le nombre de nébuleuses, d'amas et surtout de galaxies accessibles est dingue. Quand ma panoplie d'oculaires et de filtres sera complète, je ne serai pas prêt d'avoir fait le tour du ciel profond. 😁 2 CROA : Et quelques photos. Ici dans une C5 sur la route des vacances : Les bagues : Le chercheur : La manette de guidage : Le petit pare-choc rajouté à la base du tube : Le rack porte-oculaire : Une manette de serrage : Émile
    0 point
  4. Bonjour à tous, Les Nuits Astronomiques de Touraine 2023, se tiendront du Jeudi 18 au dimanche 21 mai prochain. Nous vous accueillerons à nouveau dans l’observatoire rénové et agrandi que vous avez découvert l’an dernier, pour tous ensemble partager dans les clairières entourant l'Observatoire; notre passion, notre amitié. Le programme des ateliers, conférences, exposés, sera communiqué dans quelques semaines dès sa finalisation, et comme lors des précédentes éditions, deux conférences, et 4 à 5 ateliers ou exposés seront proposés chaque jour. En ce qui concerne la restauration, les menus proposés par le traiteur tiendront compte des remarques exprimées lors du bilan des NAT 2022. L’ouverture officielle des NAT 2023 est fixée au jeudi midi, mais il sera possible comme les années précédentes de s’installer dans la clairière dès le début de la semaine. Vous trouverez ci-dessous le lien vers la page d’inscription: https://www.astrotouraine.fr/edition-2023/ En attendant le plaisir de vous retrouver bientôt dans la clairière, Société Astronomique de Touraine Le Ligoret, 37310 Tauxigny Pour la SAT, JLD
    0 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.