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  • protection de l'aluminium

       (1 avis)

    TOUBIB33

    Bonjour,

    Quelqu'un a t il essayé le procedé MBV (Modifié de Bauer et Vogel) a la place de l'anodisation cathodique ?

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    Retour utilisateur

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    Bonjour,

     

    Je travaille dans la métallurgie, et nous avons un traitement de surface là où je travaille. Nous pratiquons l'oxydation anodique noire ou incolore, l'alodine 1200 (plus pour longtemps) ou le SURTEC 650. Il y a aussi de la passivation, mais sur inox. Je connais aussi un sous traitant en TTS qui fait des traitements pour les particuliers. Voudriez-vous que je me renseigne ? Je ne trouve pas d'info sur le procédé que vous citez, si vous pouvez m'en dire plus je devrais pouvoir vous renseigner rapidement. Il me faudrait, en tout cas, si possible, la nuance d'aluminium concernée.

     

    Cordialement,

     

    OD

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    bonjour,

    il suffit de taper dans google :" procedé Bauer et Vojel" ,

    on trouve a l'adresse https:www.e-periodica.ch/Cntmng , un article sur la protection de l'aluminium par oxidation d'Herrmman,E, du  bulletin technique de la suisse romande

    ce procede semble uniquement chimique .

    cordialement

    MR

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    Bonjour.

     

    Votre lien n'aboutit pas au document mais ce n'est pas grave, j'ai trouvé le doc. Le procédé décrit ressemble beaucoup à une oxydation anodique (OA). Ce procédé est assez courant. Il crée une couche résistante sur la surface de l'aluminium, et la rigidifie. Il existe une OA noire de très bel aspect, une OA dite incolore grisâtre, et aussi tout un tas de coloris. Cependant, sur les OA colorées, l'épaisseur du traitement est plus forte. En dessous de 0.1 mm cependant. Je suis technicien Qualité, et je sais d'expérience que l'OA noire est couramment utilisée sur les pièces spatiales. L'entreprise pour laquelle je travaille a, par exemple, fourni un grand support connecteur pour le satellite GAIA traité en OA noire. 

     

    Afin de lever tout doute, je vais faire confirmer ça par notre responsable traitement, et je reviens vers vous dans le journée.

     

    Cordialement,

     

    OD

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    Re bonjour,

     

    J'ai montré le document à notre responsable TTS, et il me confirme que le traitement ressemble beaucoup par la chimie évoquée au procédé d'oxydation anodique.

     

    Comme je vous le disais plus haut, si vous désirez faire procéder à ce traitement, il vous faudra connaître la nuance de l'aluminium. Si elle vous est inconnue, il faudra procéder à un Sigma-Test, qui déterminera la nuance par comparaison de conductivité électrique par rapport à une éprouvette étalon. Ensuite, il faut savoir si la pièce à traiter nécessitera des épargnes de traitement. Si oui, attention, le temps nécessaire au cachage des épargnes peut prendre plus de temps que le traitement lui-même, ce qui se ressent sur la facture.

     

    Il existe également des procédés de chromatation hexavalente (SURTEC) qui protègent des oxydations, mais qui n'offrent qu'une résistance très faible aux agressions chimiques, et nulle aux agressions mécaniques. 

     

    En espérant avoir pu vous renseigner,

     

    Cdlt,

     

    OD

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    Je suis limite hors sujet mais voilà, quand on tient un spécialiste, on ne le lâche pas ! Peux-tu nous en dire plus sur le Sigma test ? Je m'approvisionne parfois en achetant des lots de chûtes aussi les identifier m'importe ...

    Merci.

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    Actuellement les douilles que j'ai tournée (en AG5 5056 ou AU4G 2017) sont peintes avec du noir mat pour alu de chez 'JULIEN' ou marker permanent.

    pour les filetages c'est pas terrible!

    je pense utiliser le procedé MBV pour noircir les elements d'optique , pour cela je pense ajouter au bain de la teinture pour tissu , ou des restes de cartouche d'imprimante je ne suis pas tenu par le temps..

    les bains pour oxydation anodique nécessite une paillasse clean et mon atelier n'est pas bien adapté pour cela, néanmoins j'ai tout le matos pour le faire (eau distillée, soude, acide sulfurique, cathode en plomb, et une alim de labo 24V /2A) ,il me manque des pinces en titane, que je peux changer par les fils d'alu.

    je sais qu'il faut en tout 1H1/2 et 10mA/cm² sous 14V.

     MR

     

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    Alors, je ne sais pas si l'appareil se trouve dans le commerce, mais ça peut peut-être se bricoler si on est compétent dans le domaine. En gros, chaque nuance d'aluminium (2024, 5754 H111...) possède une conductivité propre. Si on peut séparer des aciers par résistance mécanique (dureté), ça ne fonctionne pas avec l'alu : trop tendre. Donc, l'idée est d'avoir toute une série d'étalons dont on connaît la nuance avec certitude, puis de comparer la nuance recherchée par mesure de la conductivité. Bon, il y a des subtilités à l'usage, mais en gros c'est ça. Néanmoins, des nuances très proches en composition chimique seront difficiles à départager. A l'usage, cependant, elles sont souvent considérées comme équivalentes. Ce n'est pas une opération que j'effectue souvent, c'est même très rare puisqu'en milieu pro, en aéro surtout, la traçabilité des matériaux est cruciale. Donc les lots de matière sont livrés avec un CCPU 3.1 EN10204, c'est à dire un certificat matière normalisé. Il comporte la nuance,  le N° de coulée, le N° de lot, la composition chimique et les propriétés mécaniques de ladite coulée. Très peu de chance de l'obtenir sur des chutes, évidemment. Il est possible de l'obtenir en achetant de la matière neuve, sur demande, mais attention, la plupart des fournisseurs le facturent. Et ils se font bien plaisir parfois, à tel point que le CC peut être plus cher que le lopin acheté !

    Mais bon, il y a quand même moyen de s'y retrouver. Il y a un ensemble de nuances pour l'usinage (3XXX) *, un autre pour la tôlerie (5XXX) *, une pour la fonderie (oublié laquelle, pas assez utilisé). Les alu 2XXX sont généralement dits "cuivreux", et sont réservés à des usages spécifiques comme l'aéronautique, plus rares, plus chers, et plus difficiles à mettre en œuvre. Les 7XXX * sont vraiment réservés à des usages spéciaux, j'en ai très peu vu, et c'est très cher. Donc si c'est du rond, ou du lopin, c'est certainement du 3XXX, si c'est de la tôle c'est certainement du 5XXX.

     

    * Bon, pour les nuances j'écris ça à la volée sur mon lieu de travail, je revérifierai ça au calme tout à l'heure, mais je ne dois pas être loin du vrai.

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    @TOUBIB33

     

    Attention, il faut vérifier si le 2017 supporte l'OAS, j'ai de gros doutes. Pour le 5056 normalement ça doit le faire. Il faudra penser à décaper la matière car l'opération de tournage a dû durcir la croûte et la rendre difficile à traiter. Par contre pas d'OAS dans les taraudages ! Il sera très difficile de dévisser après, voire impossible sans endommager les hauts de filet. Il vaut mieux les épargner avant traitement, voire monter un filet rapporté type helicoïl si c'est possible après traitement. Là oui, malheureusement il faut un outillage spécial... Je joins le lien d'un sous traitant que nous connaissons bien, qui accepte de travailler pour des particuliers et qui sont de vrais spécialistes. Un petit mail ou un coup de fil chez eux ça ne coûte rien ! 🙂 Le traitement de surface serait dans le cas cité sans doute la meilleure solution, mais au besoin je dois pouvoir trouver des infos sur les peintures à très faible réflexivité. Bon courage en tout cas, et n'hésitez pas à donner des nouvelles !

     

    https://bst-traitement.fr/oxydation-anodique-sulfurique/

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    Normalement avant anodisation les pieces sont passée a la soude.

     

     En optique astro les filetage sont fait avec 2/10 de jeu par exemple pour le M48/0.75 l'alesage femelle avant taraudage est 48-0.75=47.25, le filetage male est a 48-0.25=47.75 avant filetage.

    ainsi l'assemblage supporte l'epaississement de 13um de l'anodisation.

    D'autre part, souvent les douilles sont entierement filetées et anodisées mates pour supprimer les réflexions parasites qui reduiraient le contraste.

      

     MR

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    Le problème ne va pas être une surépaisseur, l'OA ne compte que pour quelques µm. Le problème va être une adhérence du traitement sur la vis, une adhérence mécanique. Pour avoir contrôlé des centaines de trous taraudés sur pièces anodisées, le traitement en OAS des filetages et des taraudages est strictement proscrit. Et quand malheureusement il y a du traitement dans le taraudage, même le tampon de contrôle normalisé ne visse pas ou est très difficile à dévisser. Surtout sur un M48, il y a une grande surface de contact. Si ça se visse ou se dévisse, ça va "brouter" au mieux, ou ça va serrer. 

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    Il y a 5 heures, OLDMRQ a dit :

    Les 7XXX * sont vraiment réservés à des usages spéciaux, j'en ai très peu vu, et c'est très cher.

     

    Les 7xxx ayant une résistance mécanique élevée, il sont utilisés principalement pour des pièces devant être à la fois légères et soumises à des contraintes importantes. C'est le cas notamment du 7075 qui est utilisé en aéronautique, domaine où le poids des pièces a une grande importance.

    le 7075 est effectivement 2 fois plus cher que du 2017, mais il est très agréable à usiner, au tour ou à la fraiseuse.

     

    Il y a 5 heures, TOUBIB33 a dit :

    Actuellement les douilles que j'ai tournée (en AG5 5056 ou AU4G 2017) sont peintes avec du noir mat pour alu de chez 'JULIEN' ou marker permanent.

     

    La peinture sur l'alu est effectivement une pratique délicate ..... que je pratique également pour la presque totalité des pièces que j'usine.

     

    J'ai tenté l'anodisation sulfurique mais échec ! En fait, je pense que l’anodisation était bonne (je dis ça car la couche superficielle était bien électriquement isolante contrairement à la mesure effectuée après décapage à la soude), mais c'est la coloration qui n'a jamais pris, quel que soit le colorant utilisé. Il faudra que je tente à nouveau !

     

    Donc, pour le moment, je me contente de peindre mes pièces. Par contre, je prends de la peinture noir mat haute température de la marque que tu cites, qui me semble présenter une meilleure accroche que la version standard.

     

    Après un bon décapage à la soude, mise en peinture en 2 couches légères à quelques minutes d'intervalle pour éviter les coulures. Et vu que c'est une peinture qui est censée résister à la température, après 1 à 2 heures de séchage à l'air libre, je passe mes pièces au four en montant progressivement la température de 50 à 80° et ce pendant une dizaine d'heures.

     

    Dans tous les cas, la couche de peinture reste relativement sensible aux chocs. A mon sens, rien ne vaut l'anodisation.

     

    Pour ce qui est des filetages, je considère 2 cas de figure :

    - Pour les taraudages de petit diamètre ( pour de la visserie de fixation), la peinture n'a pas trop tendance à pénétrer. Si je vois qu'une vis est dure au serrage, je repasse un coup de taraud.

    - Pour les filetages de grand diamètre à pas fin (M48 x 0,75, M90 x 1, ...), je protège systématiquement les parties filetées (mâle ou femelle) de la peinture. Je préfère avoir du métal à nu plutôt que d'avoir une couche de peinture qui empêche le vissage.

     

    Dans tous les cas, je préconise de très légèrement graisser (un film) les filetages fins (métal nu ou anodisé) de manière à éviter le grippage. Depuis que je pratique ainsi, plus de soucis de dévissage des différents raccords.

     

    J'ai des pièces que j'ai usiné en alu et qui sont restées nues pendant des années et je n'ai pas constaté de dégradation de la surface. De toute façon, l'oxydation de l'alu se fait naturellement en surface au fil du temps, et qui ne produit pas une corrosion perforante comme pour de l'acier.

     

    Dans le cadre du procédé MBV, je n'ai pas vu si une coloration est possible.

     

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