maire

Je ne serai malheureusement pas présent aux Raques-seau Neuf à cause de contraintes professionnelles...

Les panneaux de bois c'est lourd et cela peut contribuer à modifier le cendre de gravité de l'instrument. Ou alors on peut utiliser un seul pan de bois pour une face du baflage montée sur charnière et qui sert de fermeture de la caisse du primaire lors des transports (solution que j'ai adopté pour mon monobras). Certains mettent des jupes en lycra ou autre, perso je trouve que ce n'est pas la bonne solution même si pourtant bcp de fabricants en proposent. Des baflages amovibles (plaques polypropylènes alvéolées...) qui tiennent via velcro (coller les velcros avec de la résine pour + de durabilité), c'est très rapide au montage, ne provoque pas de turbulence par effet cheminée, on peut saisir plus facilement le dobson par un tube, on voit directement la reflexion du laser sur le mirroir secondaire lors de la précollimation, etc. On peut aussi utiliser du plaquage en CTP bouleau qu'on roule pour le ranger. Certains objectent (comme seul avantage de la jupe...) que l'oculaire ne va pas tomber dans le primaire. Franchement c'est quand même assez difficile de jeter l'oculaire sur le miroir primaire quand on ne trouve pas l’orifice du porte-oculaires dans le noir

La réciproque est vraie chez Monsieur Lego : les supers modèles sophistiqués sont aujourd'hui probablement tous issus de plans.....

Oui c'est issus de plans... mais cela relève à bien des égards d'un fonctionnement professionnel que d'une construction artisanale ... Pour ma part je sépare bien les deux conceptions, et si je n'ignore rien de l'un et de l'autre mais je préfère garder un peu de poésie dans la fabrication Ce qui ne veut pas dire que techniquement et sur les concepts de construction que je ne suis pas intransigeant... voire dogmatique

Lego??! C'est quoi? M'aurait-on oublier de me dire dans mon enfance qu'il y avait des jeux de construction plus sérieux que le Meccano ? :be:

Attends, je ne suis pas sûr de piger ton point de vue : tu colles des batteries un peu partout au plus près du truc à alimenter, c'est ça ? (parce que t'aime pas les câbles, c'est ça ?)

C'est un peu ça... ceci étant cela reste raisonnable. Je ne vais pas au delà de 2. Une batterie pour le ventilateur (sur la caisse du primaire) et une autre pour le désembuage/dégivrage du secondaire et de l'oculaire.

Très bel engin! Même si le principe du flex rocker n'est pas ma tasse de thé

En tout cas superbe cage secondaire octogonale (donc belle rigidité) et araignée pyramidale extra (un concept qui a fait ses preuves).

Zéro transfo: lu et approuvé

Une alim. universelle ne se préserve pas de la filasse pour tricoter

-> Uniquement des batteries légères au Lithium aux endroits stratégiques d'un instrument (en prenant garde aux modifications d'équilibres pour un dobson) fixé avec cinture velcro. Le genre 12v 1800mA/h avec le même chargeur et en avant... Reste une tâche très très lourde à ne pas oublier: charger les batteries avant d'observer :D

Je m'interroge aussi sur la solidité à long terme du PLA. L’histoire repasse les PLA? Trêves de plaisanteries, les questions:

- trempage dans la résine possible (avec emballage tissu carbone le cas échéant?) pour éviter la vulnérabilité à l'humidité?

- à quand l'impression 3D directe personnel pour du carbone ou assimilé?

Les plans c'est bien ... mais conceptuellement ce qui me gêne (enfin pas bcp car la réalisation est belle! ) c'est que la genèse d'un télescope se fait désormais en escamotant la phase de prototypage "de l'idée vers la construction"... ce que je veux dire est que si l'impression 3D s'impose, l'étape obligée est forcément de passer par un plan aux petits oignons... alors qu'avant le plan était une chose (en général pour ma part c'est juste un service minimum càd l'implantation de la cage secondaire et de la cage du primaire/barillet) et la réalisation pouvait laisser libre court à des adaptations de construction... Bien sur on peut revenir sur le plan et imprimer autant qu'on veut mais bon....

+1 pour l'idée de sixela

le truc à tout faire n'existe pas

+ 2

On peut choisir le système de baffles amovibles (avec velcro) plutôt que la jupe. C'est l'assurance de zéro problème coté équilibre de température, un accès facile à l'araignée, une préhension plus facile par les tubes, facilité de mise en œuvre, etc

La colle néoprène c'est la merde... Comme dise les anglophone, c'est "one shot"! Faut vraiment être certain de ne pas se louper. Alors que les résines epoxy se trouvent à différentes vitesses de prises ce qui permet de jouer sur les facilités d'assemblage. Le collage associé aux vis c'est toujours mieux que le collage seule, faut juste que les vis (à tête fraisée) ne dépassent pas, voir enfoncées de manière à ce qu'une usure normale n'atteigne jamais les dites vis

Bonjour Eric,

Effectivement, j'ai utilisé une plaque alu sur la base du rocker, en contact avec les roulements à billes présentés. Certes, après un peu plus d'1 an d'utilisation, ils créent une bande d'usure au niveau de la plaque alu, mais ce n'est pas du tout gênant.(usure difficilement mesurable car très faible).

Les contacts des roulements sont des plats (et non des billes comme dans l'image présentée par Sirius49), ce qui "creuse" pas autant que cela la plaque alu. L'usure se voit, se sent au touché mais c'est faible, et surtout sans aucune gêne.

Avec 6 roulements (plats) sur un même chemin de roulement, cela réparti bien la charge du (lourd) dobson au-dessus.

Au final, c'est que du plaisir puisqu'effectivement la mouvement est très doux (et réglable en +).

Je crois qu'il faille attendre vraiment un peu de temps pour que ces roulements "percent" la plaque alu de 2,5 mm...

 

Effectivement, avec un dobson de 300 mm, d'office moins lourd, le problème ne se pose sans doute pas du tout.

Sans doute tu utilises du duralu (ou alu aviation) parce que avec de l'alu standard cela ne passe pas. Ce que je veux dire c'est qu'avec la piste en acier inox le mouvement, je le perçois comme encore plus doux (enfin le souvenir que j'en ai).

Bonjour aux bricolo-astro,

 

Au total, il y en a 6 identiques sur la circonférence avec des U en alu et des roulements à billes et axe de roller (décathlon) sur la plaque azimut reposant au sol. Sous la plaque du rocker (le contact avec les 6 roulements), j’ai fixé une tole alu de 2,5 mm d’épaisseur. Après 1 an d’utilisation, c’est ok et le mouvement en azimut est très fin.

Bonjour Alexandre,

Sur le 600 que j'avais fabriqué j'avais mis aussi des roulements (aussi dans les 100kg). Avec les roulements je trouve que les mouvements peuvent être nettement plus doux et sans effets de collage au démarrage. (Et en cas de vent on met un frein à lame et feutre de qualité pour couper court à la critique qu'un tel système devient une girouette...). Par contre, j'ai rapidement remplacé la piste en alu par un modèle en inox pour éviter l'usure. Car à la longue, dans l'alu, cela fait aussi un sillon dans le métal...

Mais ce qui nous occupe ici c'est un 300 donc plus léger (donc pas forcément la peine de mettre du roulements) et je m'associe à ce qui a été déjà dit même si perso je ne suis pas un partisan de la solution flexrocker.

Idée simple et efficace!

Joli rayon vert Alain!

Dans un forum idéalement francophone DIY est AFSM (A faire soi-même)

Tout comme "setup" est avantageusement remplacé par "config" etc etc....

Attention, les Seigneurs Sith, toujours par deux ils vont

Ah quand la constructionnique reprend c'est toujours plus fort!

Oula, ça déchire!

.Une carte du ciel tournante avec les principaux messiers sera 100x plus ludique en famille.

Lu et approuvé

Pas de jumelles, pas assez de lumière. Par contre un télescope monobras

Les tubes sont pour le serruier? Si oui ,les tubes carbones( 8mm) Décat peuvent faire l affaire car je pense que des tubes alu 8x8 ou 6x6 seront un peu faible.

Tube carbone diamètre mini 10, voire 15. Qui peut le plus peut le moins

Par contre; il y a deux ans ils ont soldé des oculaires Nikon NAV et comme ils sont vraiment très bon c'était plus intéressant que les Delos!

Ce n'est pas la peine de penser à un truc aussi complexe... Un chapelet de résistance (comme dit den) à couches métalliques (pour la qualité et leur petite taille qui leur permette de les mettre entre les plots de silicone et le secondaire. C'est moins cher, aussi propre et prend moins de temps à réaliser. Après pour la construction plusieurs idées/considérations sont prenables:

- mouler des conducteurs dans une branche d'araignée en carbone à la fabrication si c'est un grand diamètre. J'ai eu fais cela sur des lames d'araignée de 4,2mm d'épaisseur sur mon ancien T600. Sur un T400 cela me parait encore jouable en gardant à l'esprit la contrainte de la rigidité de la dite branche

- coller un fil d'alimentation sur une branche de l'araignée avec de la résine. Si des lames alu, s'en servir comme conducteur le cas échéant.

- pour l'alimentation électrique, il existe maintenant des petite batteries au Lithium type 2000mA/h qui sont suffisamment légère pour ne pas modifier l'équilibre de l'instrument si elles sont fixées via un système scratch à un montant du tube serrurier

- pas la peine d'attaquer les résistances avec un système PWH (modulation de largeur d'impulsion) que certains fabricants vendent relativement cher... l'autonomie est largement suffisante pour deux nuits.

- faire des branchements propres avec des contacts CINCH or.

Ursus a bien résumé la chose. Après il y a d'autres considérations qui à mon sens ont leur petite importance. J’exclue le concept de flex rocker avec des connections parfois aux sommets des tourillons parfois à l'extérieur de la caisse du primaire. Ce qui conduit bien souvent à des tailles de tourillons très grandes... Donc une caisse primaire surbaissée et des tubes serruriers connectés à l'intérieur de la caisse permet d'avoir des tourillons de tailles raisonnables qui bien souvent ne dépasse pas (trop) la largeur de la dite caisse. Il n'en reste pas moins qu'il faut les surdimensionner jusqu'à la limite acceptable pour avoir une bonne fluidité et éviter le basculement à l'usage d'oculaires lourds ou de bino. Si l'on ne réalise pas un télescope ultra léger de voyage (le genre pour voyager en avion le cas échéant) ce n'est pas gênant d'avoir un barillet un peu lourd qui contribue encore à abaisser le centre de gravité. Prévoir une cage secondaire avec des matériaux légers l'idéal étant une structure nida bois et/ou composite. Ensuite, pour avoir un équilibre au poil il y a une méthodes imparable: c'est de construire le tube tout fini sans les tourillons (tout en préparant leur connectivité via des insert inox par exemple) et de le mettre monté à l'équilibre sur le sol sur un tube métallique par exemple en le maintenant à l'horizontal avec le bout du petit doigt . Cela donne le centre de gravité réel de l'instrument. On peut même fixer temporairement des tourillons provisoires (de poids très voisins des définitifs) histoire d'approcher au mieux (dichotomie) le centre de gravité réel du tube en fonctionnement. Avec cette méthode il y a zéro risque de se planter.

Superbe! Quelle persévérance.