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loulou7331

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À propos de loulou7331

  • Date de naissance 09/30/1984

A propos

  • Résidence
    Argovie
  • Intérêts
    Observation, construction d'instruments, astrophotographie argentique, vtt, nature
  • Occupation
    Chercheur
  • Matériel
    T250 et T300 faits maison, lunette 120/800
  • Site Web

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  1. Le problème des 5 et 3.8, c'est la barlow intégrée qui génère de la diffusion. Je ne m'en n'étais jamais rendu compte, jusqu'au jour où je les avais comparés avec les 10 et 7.5 munis d'une barlow Celestron Ultima. Sur la Lune la différence était édifiente!
  2. Pour répondre à la question, une GP ne conviendra pas. J'utilise occasionnellement une Takahashi TSA 120 (9 kg avec accessoires) sur une SP (l'ancêtre de la GP) avec un trépied de SPDX, çà fonctionne en visuel mais c'est limite. Un C8 de 6 kg "charge" autant la monture que ma TSA 120 (effet bras de levier en raison du diamètre du tube), et pour preuve les 2 contrepoids se situent exactement au même endroit (presque au bout de la barre!). Alors pour un C9 c'est la version DX au moins, et avec un trépied renforcé. Un C9 c'est "seulement" 10 kg mais combiné au diamètre important du tube ça fait un sacré bras de levier sur la monture. Sinon, les anciens se souviennent d'anciennes pub Medas dans lesquelles ont voyait un C11 sur une monture de type CG5?
  3. Oui, on trouve de temps en temps des GPDX ou SPDX dans les petites annonces, à des prix dérisoires puisque presque plus personne n'en veut. De superbes montures, utilisables en manuel et qui ont les cercles de coordonnées que presque toutes les montures modernes hors de prix n'ont plus (et en plus elles sont moches!)! De plus, on peut les démonter et les régler assez facilement. Changer le trépied d'origine c'est le choix le plus rationnel, ça permet d'augmenter significativement la stabilité sans avoir à changer de monture. J'utilise ma SP avec un trépied de SPDX (le trépied de la SP n'est plus de ce monde😀), et ma SPDX avec un trépied massif en bois que j'ai construit.
  4. Bonsoir, Je me suis finalement décidé pour celui dont personne ne parle: le Panoptic 27, bien moins lourd et bien moins cher que les autres. Je ne l’ai pas encore beaucoup utilisé mais j’en suis déjà très content. Le placement de l’œil est facile, je le trouve confortable et immersif. Je ne constate pas de courbure de champ, il y a juste un léger astigmatisme en bord de champ. Avec la 120/900, je vois autant de détails dans les Dentelles avec ce 27 mm qu‘avec le Takahashi Abbé 32. Le champ en plus! Sur la 85/600 c‘est bien aussi et le champ est tel que je vois presque toutes les Dentelles dans le champ, il en manque juste un petit peu!
  5. Tout dépends de ce que tu attends d'un tel filtre. Pour ma part, je n'en n'utilise qu'un depuis plus de 20 ans, c'est le OIII Astronomik. Il transcende littéralement l'image de quelques nébuleuses telles que les Dentelles du Cygne ou Hélix (au prix d'un assombrissement des étoiles et d'une dérive chromatique vert le vert). Il s'utilise sur tous les instruments, testé de 85 à 500 mm! Il faut le combiner à un oculaire donnant une pupille de sortie de 4 à 5 mm environ.
  6. J'ai pu comparer le Takahashi à prisme (31.75) ainsi que les 2 Televue en 50.8 (Enhanced et Everbrite), et je n'ai pas vu de différence de qualité d'image, et même sans renvoi-coudé. Peut-être qu'un observateur plus affuté que moi ou avec un ciel plus stable permettant d'utiliser de plus forts grossissements aurait vu quelque chose. Peut-être...
  7. Televue Everbrite si tu envisages de remplacer la sortie du PO à vis par du serrage annulaire. Sinon, le RC Takahashi en 50.8.
  8. En fait, ce phénomène de "flare" est aussi appelé "glare", voir sur Cloudynights et les forums d'ornithologie. C'est curieux que les SLC soient affublées du même problème, d'après les informations glanées, c'était spécifique aux NL pure. C'est aussi curieux que personne ne l'ai mentionné avant. Cà laisse un sacré doute sur la qualité ou l'honnêteté des tests disponibles sur Internet! Le vignettage sur les NL pure saute aux yeux, c'est impossible qu'un observateur expérimenté soit passé à côté. Donc soit les reviewers sont des branquignoles, soit ils reçoivent quelque chose des marques... Ce qui est certain, c'est que le réglage de l'écartement des fûts est très critique avec ce genre de jumelles. Cà nous ramène à la réalité. Comme pour Takahashi ou Televue, cà a beau être du très haut de gamme, avec une très belle qualité optique et mécanique, il y a quand même des défauts. Cà reste un instrument d'optique, l'instrument parfait qui donne la sensation qu'il n'y a rien entre l'œil et le ciel, c'est un mythe, entretenu par des reviews biaisées et/ou des personnes qui passent plus de temps à fantasmer sur l'instrument qu'à regarder dedans.
  9. Observant régulièrement le Soleil avec différents réfracteurs, je voulais remplacer mes filtres Astrosolar par un hélioscope de Herschel. Mon choix s’est porté sur le Lunt en version 50.8 mm, qui en Suisse est moins cher que le Baader. La construction est superbe, mis à part la mallette fournie fait vraiment « cheap », surtout la mousse de protection qui s’effrite dès les premières manipulations. La mallette est très bien pour protéger le matériel lors de l’envoi, mais pour une utilisation dans le temps on repassera. Je l’ai encore mais il ne fait aucun doute que dans un futur plus ou moins proche elle finira à la déchetterie. Le filtre ND 3, indispensable, est fixé au porte-oculaire 50.8 mm. Si on veut utiliser un autre filtre, il faut changer le porte-oculaire (il est dévissable). En Suisse l’hélioscope est fourni avec un filtre neutre supplémentaire (ND 0.6) ainsi qu’un filtre polarisant. A l’usage (avec mes lunettes de 85 et 120 mm de diamètre) je n’en trouve pas l’utilité, l’image du Soleil n’est pas trop lumineuse sans ces 2 filtres supplémentaires. Par contre j’ai des doutes quand aux rayons IR, sachant que le prisme ne dévie que 96% de la lumière arrivant au foyer, et que les filtres neutres n’ont pas la réputation de bloquer les IR. N’ayant trouvé aucune information fiable sur Internet, et, le comble du comble, le fabriquant n’en sachant pas davantage (ou ne voulant pas dire ce qu’il sait !), j’en ai rajouté par précaution, le Beloptik KG3. Ce filtre en 50.8 se visse sous le réducteur 50.8/31.75. Il faut faire attention avec certains accessoires, bien vérifier qu’ils ne vont pas toucher le filtre lorsqu’on les insère dans le PO en 31.75. Avec la plupart du matériel courant il n’y a pas de soucis. Le prisme est assez lourd (environ 700g), ce qui peut représenter un inconvénient pour certaines configurations. Les PO sont à serrage annulaire, comme il le faut. Rien à redire à l’usage, que ce soit du point de vue mécanique ou optique. En comparant avec l’Astrosolar, la différence de piqué ne saute pas aux yeux. L’image est légèrement plus piquée avec l’hélioscope, et un peu plus neutre (l’Astrosolar, du moins le lot que j’ai, tire un peu sur le bleu/violet). Mais récemment, j’ai constaté que la superbe vis moletée servant à serrer le PO en 31.75 était voilée. Impossible que ce soit d’origine, je l’aurais constaté il y a longtemps. Peut-être en fin d’observation, lorsque je pose le matériel dans ma caisse en bois pour le stocker et le transporter du balcon jusqu’au salon, c’est des fois mal rangé, il a le couvercle de la lunette, les caches des oculaires et quelques autres bricoles, peut-être qu’en fermant le couvercle, la fois d’avant, çà a forcé sur la vis qui s’est alors tordue ? Une bien fragile vis en tout cas ! Si elle s’est tordue aussi facilement, dans un sens, il devrait logiquement être facile de la redresser en la tordant dans l’autre sens ? Allez hop, une descente à la cave pour redresser cette vis à l’aide de l’étau et du maillet. Le premier coup de maillet a échoué. Au deuxième on y est presque. Puis le troisième, clac ! Horreur, la vis s’est cassée net en 2 morceaux ! Et là, je découvre une technique de fabrication qui m’était encore inconnue : la vis n’est que partiellement constituée de métal. Simplement la partie extérieure l’est, et l’intérieur est constitué d’une espèce de poudre solide. C’est donc tout à fait normal que ce genre de vis soit aussi fragile. Voilà ce qui arrive lorsqu’on travaille avec des fournisseurs douteux. La bonne nouvelle, c’est qu’il ne s’agit pas d’une vis au pas américain, mais tout simplement d’une vis M4. Comme il me restait une vis moletée en laiton dans ma cave, j’en ai arrondi la pointe au papier de verre humide (pour avoir une surface bien lisse comme la vis d’origine, afin de ne pas percer l’anneau de serrage du PO). Voilà mon hélioscope réparé. Entre temps j’écris un email à Lunt pour leur faire remarquer le problème, photo à l’appui. Une semaine après je reçois la réponse, ils me disent que c’est la première fois qu’on leur reporte un tel problème (bien évidemment !) mais ils prennent quand même leurs responsabilités au sérieux puisqu’ils vont m’envoyer une vis de rechange ! Pour conclure, je suis donc très content de cet accessoire, qui, moyennant le surcout d’un filtre bloquant les IR, permet d’observer le Soleil en lumière blanche avec une très bonne qualité d’image et en toute sécurité, avec quasiment toutes les lunettes astronomiques. Pour du matériel à ce prix-là, il est dommage que la qualité de certaines pièces soit tirée vers le bas (mallette, mousse, vis), mais le SAV de Lunt fonctionne.
  10. Sur une monture non-Goto, les cercles peuvent être très utiles. Personnellement je les utilise de temps en temps, pour pointer Uranus ou Neptune, ou pour des faibles galaxies sans étoiles repère à proximité. Même si on ne les utilise pas, c’est beau et ça donne du charme à la monture. Pourquoi des fabricants comme Vixen les ont supprimés? Simplement pour augmenter leurs marges car le prix des montures n’a pas baissé! Même combat pour les mouvements lents manuels. Et maintenant ils abandonnent aussi les raquettes de commande, histoire de passer encore davantage de temps sur son smartphone🤢 Voilà pourquoi je reste fidèle à ma vieille Vixen SP-DX. Démontable et réglable à souhait, simple et fiable. La soirée d’observation ne s’achève pas en cas de panne de batterie!
  11. J'ai pu utiliser quelques jours et quelques nuits ces jumelles dans les alpes bavaroises. J'ai eu de la chance avec la météo, et malgré quelques lumières parasites la ciel était plus que correct à 600m d'altitude. Je confirme une fois de plus l'excellent piqué en observation diurne, mais également le phénomène de "flare", qui ne nuit pas aux détails visibles mais c'est quand même un peu énervant connaissant le prix! En observation nocturne je me suis fait plaisir, M36, 37 et 38 sont dans le même champ, M42 montre 3 étoiles et en vision décalée les extensions sont impressionnantes. Le vignettage n'est pas gênant, par contre au bout de 20 minutes d'observation le poids commence à se faire sentir mais je n'ai pas essayé l'accessoire mentionné par Sylvain. Les 10X56 sont sans doutes mieux adaptées à notre pratique, mais n'ayant pas pu les essayer en astronomie, je ne m'avancerai pas plus.
  12. Une nouvelle étude scientifique indique un probable lien entre la pollution lumineuse et la maladie d'Alzheimer : https://www.frontiersin.org/news/2024/09/06/light-pollution-increase-risk-alzheimers A l'heure où la vieille idée reçue lumière = sécurité a encore la vie dure, c'est un argument de plus qu'il faut exploiter!
  13. 20 à 30 minutes si c'est en continu c'est long pour des jumelles de 1 kg utilisées à main levée. A voir en function de l'utilisation, si tu fais des pauses en observant à l'oeil du (c'est ce que je fais), ou alors il y a des fois la possibilité de s'appuyer sur une barrière ou une cloture ou tout autre support. Tout dépends de tes attentes et de ce que tu veux observer avec. Si c'est pour observer exactement les mêmes objets qu'avec un télescope, il y a le risque d'être déçu. Si les jumelles t'attirent, mon conseil c'est de prendre des jumelles moyen de gamme, et tu verras à l'usage si çà te convient ou pas. Et si vraiment çà te convient et que tu veux gagner encore en qualité, alors des jumelles haut de gamme prennent tout leur sens et tu les apprécieras.
  14. Ca fait 24 années que j’utilise des jumelles Perl de Nuit 8X56 (optiques multi-traitées, prismes de Porro, 6,5° de champ, 800g environ) pour le repérage dans le ciel, mais aussi pour observer en vacances, pas seulement le ciel mais aussi le reste. C’était mes premières jumelles « de qualité », j’avais 16 ans et j’avais bossé l’été pour me les payer. Sinon, j’ai depuis quelques années trouvé d’occasion pour vraiment pas cher, de vieilles jumelles Perl 11X80 au traitement bleuté qui donnent des images bien piquées mais il y a beaucoup de reflets internes, ainsi que de vieilles Zeiss 8X30 qui sont sympas pour la randonnée et la Lune, même si je lui préfère les 8X56. Depuis quelques temps je constate qu’une partie du revêtement des 8X56, là où les caractéristiques techniques sont inscrites, devient collant et dégueulasse. Pas de quoi nuire aux fonctionnalités mais c’est énervant et ça n’augure pas le meilleur pour la suite. Deuxième déconvenue, l’été dernier avec un ciel pure de montagne je regarde les galaxies M81-82, M51 et M101, et là c’était la déception. M82 était difficile à voir. Certes un peu basse, mais je m’attendais à mieux car dans les années 2000 je me rappelle d’une nuit d’hiver dans les alpes autrichiennes, M81 et M82 étaient brillantes et clairement bien définies. Là, elles ont pris un sacré coup de mou. J’ai mis ça sur le compte de leur faible hauteur par rapport à l’hiver, mais la suite n’a pas été meilleure. J’ai le souvenir d’une M51 très bien visible en plaine en 1999 (jardin sombre en banlieue éclairée), juste après une averse…avec des jumelles 7X50 bas de gamme. Mais là, elle était à peine visible. Encore une fois, c’était pas la même saison. Et puis M101 pour finir, à peine visible également alors qu’à la même saison avec le même instrument elle me semblait plus brillante il y a 20 ans. Par contre, cet été, la Grande Dentelle du Cygne était magnifique. Que s’est t-il passé ? Suis-je simplement devenu trop exigeant, ou alors je n’ai plus la pupille de mes 20 ans ? Troisième point, et ce n’est pas nouveau, ces jumelles donnent une superbe image de la Lune, mais la netteté est difficile à obtenir, j’en suis toujours à peaufiner la mise au point. Albireo est résolue mais vraiment de justesse et nécessite une mise au point précise. Serait-ce dû à la qualité des optiques ou à l’astigmatisme de mes yeux ? Peut-être les 2. Ces 3 points m’ont donné envie de remplacer ces 8X56, mais par quoi ? Si c’est pour remplacer quelque chose qui ne fonctionne pas trop mal, alors autant prendre le meilleur une fois pour toutes. Et puis j’ai déjà vécu la moitié de ma vie à peu près, alors autant foncer et se faire plaisir, ce sera Swarovski ou rien ! Avec un tel achat, mon budget astronomie (mais pas que) est cramé pour un bon bout de temps, mais c’est un choix. Le prix fait peur mais il faut relativiser quand on voit tous ces zozos prêts à dépenser des sommes faramineuses pour des télés hyper grandes (pour au final regarder de la merde) et des smartphones haut de gamme (pour au final aller sur les réseaux sociaux, pauvre Monde !), objets qui seront morts en quelques années, de la pure perte. Et ne parlons pas du bilan environnemental désastreux. Au contraire, des jumelles Swarovski c’est un investissement pour la vie, car elles sont faites pour durer et pourront toujours être révisées ou réparées si nécessaire. Donc oui c’est très cher, mais çà l’est beaucoup moins si on considère l’excellence et la durée de vie du produit. Et l’argent va vraiment servir à l’innovation et au maintien de la production d’excellence au niveau régional, et à payer dignement les employés (voir l’excellent livre de Jean-Luc d’Auvergne). Je pense que le terme « luxe » n’est pas adapté car le luxe, bien souvent c’est soit un produit bas de gamme vendu 100 fois son prix de revient aux gogos qui sont prêts à l’acheter (par exemple un pull Dolce & Gabani de moins bonne qualité qu’un pull Kiabi, vu sur la radio television Suisse), soit des fioritures sans intérêt technique (par exemple un placage or sur une montre). Donc oui, et plutôt deux fois qu’une, je choisis Swarovski, tout comme des dizaines de milliers d’observateurs de la nature l’ont fait avant moi. Une fois la marque choisie, choisissons le modèle. J’ai hésité à reprendre des 8X56, car j’ai souvent des difficultés à fusionner les images, que j’observe presque exclusivement à main levée. Mais n’ayant plus 20 ans et vu que le ciel est de plus en plus délavé, les 10X56 me semblaient mieux adaptées. Un rapide essai en magasin m’a conforté dans ce choix, les 10X56 me conviennent parfaitement. Mais à côté il y avait les toutes nouvelles Pure NL 10X52, présentées comme le fleuron de la marque. Plus compactes, plus légère, plus de champ, mais bien plus chères aussi. Au final, même si je trouvais que les 10X56 avaient un peu plus de « peps », je me suis décidé pour les 10X52, mieux adaptées à une utilisation familiale et pour la randonnée et l’observation de la nature. Maintenant place au test! Je n’ai rien à redire quant à la finition, si ce n’est que les caches des objectifs, qui ont tendance à se décrocher trop facilement, avec le risque de les perdre ! C’est un peu couillon comme truc, et le fait que ce soit facilement remplaçable n’est pas une excuse. Les bonnettes des oculaires sont réglables, et grâce au grand relief d’œil les sourcils ne touchent pas les oculaires. La première impression, c’est que le réglage de l’écartement des fûts doit se faire très précisément, bien plus qu’avec les autres jumelles que j’ai essayées. C’est sans doute lié au grand champ apparent, de même que le phénomène de « flare » dont certains utilisateurs de plaignent. En effet, dans certaines conditions il y a comme un peu de brouillard en bord de champ. Je pense que c’est la lumière qui pénètre par les oculaires. Je pense que çà dépends beaucoup de la qualité du réglage de l’écartement et de la position des yeux, car avec l’habitude, ce phénomène revient moins fréquemment. Sinon la qualité de l’image en bord de champ est vraiment très bonne. Il y a une très légère courbure de champ à l’extrême bord, sans commune mesure avec ce qu’on voit dans d’autres jumelles. En fait, l’image parait juste naturelle et normale ainsi, c’est seulement lorsqu’on repasse à des jumelles moins bonne qu’on s’en aperçoit ! Il en va de même pour l’aberration chromatique, qui ne m’a jamais gênée dans les Perl, mais qui saute aux yeux d’un coup ! Elles sont quand même un peu lourdes pour une observation prolongée à main levée, surtout par rapport à mes Perl 8X56 qui pèsent 200g de moins. Le champ réel annoncé me paraît un peu optimiste, il est à peine plus grand que celui des Perl 8X56. A moins qu’il faille se « tordre les yeux » pour chercher l’extrême bord. La nuit, en regardant un objet éclairé en le déplaçant dans le champ, du centre vers le bord, je constate du vignettage, sur environ 1/5 du champ total. Chose drôle, ce phénomène n’affecte pas les Perl 8X56, malgré le fait que les pupilles de sortie ne soient pas rondes. Comme quoi, il faut se méfier des certitudes. Mais à ce moment-là, c’est surtout la certitude de la perfection qui en prends un coup. Du vignettage sur une paire de jumelles à plus de 3000 balles ? Il est sans doute physiquement impossible d’éviter le vignettage sur un champ aussi large avec des jumelles aussi compactes. Que s’est-il passé dans la tête des ingénieurs de chez Swarovski ? En fait la réalité est moins sombre que ce qu’il paraît. En observation terrestre de jour, ce phénomène n’est pas perceptible. Ensuite, il s’agit de jumelles utilisées à mains levées et non d’un télescope sur pieds. L’œil ne pouvant pas performer à 100% sur un champ aussi grand, inévitablement, pour observer quelque qui se trouve en bord de champ, on le centre, comme on le ferait à l’œil nu. Avec un télescope c’est différent, on ne va pas forcément recentrer l’objet, on baladera l’œil dans le champ. En observant un champ étoilé (quel piqué !), je ne suis pas gêné par le vignettage. L’observation de la Lune est une révélation. L’image est juste parfaite ! Les Perl 8X56 sont simplement larguées, elles manquent cruellement de netteté. C’est davantage dû à leur qualité optique qu’à mon léger astigmatisme, car les 11X80 sont plus piquées. D’ailleurs les 11X80 montrent les mêmes détails que les 10X52, mais avec les reflets et le chromatisme en plus, ainsi que la dominante jaunâtre. Albireo est dédoublée mais très difficilement aux 8X56, alors que c’est net et facile aux 10X52. De même que les lunes de Jupiter, très facilement visibles aux 10X52 même lorsque situés très près de la planète. En ciel profond je n’ai pas pu bénéficier de conditions idéales, mais c’était suffisant pour tester. Outre le test du vignettage mentionné plus haut, j’ai pu voir M82 sans peine malgré sa faible hauteur. Vivement qu’elle soit haute dans le ciel ! Sinon, j’ai comparé les 10X52 aux 8X56 et 11X80 sur M15 et sur un champ étoilé contenant des étoiles à la limite de la visibilité. J’ai assez vite constaté, et c’est logique, que les étoiles très faiblement visibles dans les 10X52 ne l’étaient plus dans les 8X56, et que les étoiles très faiblement visibles dans les 8X56 étaient mieux perçues dans les 10X52. Je continue dans la comparaison entre les 10X52 et les 11X80. Je l’ai tout de suite constaté mais j’ai fait plusieurs aller-retour entre les 2 instruments pour en être sûr, je ne vois pas de différence de luminosité entre ces 2 instruments ! Je m’attendais quand même à une petite différence en faveur des 11X80, mais quand même pas à çà ! Peut-être qu’il y a une faible différence en faveur des 11X80 mais je ne l’ai pas vue ce soir-là. De plus, les 11X80 sont moins efficaces contre les lumières parasites, sont deux fois plus lourds, et ont presque deux fois moins de champ. Bref, elles ne font pas le poids. Les 10X52 ne vont donc pas uniquement remplacer les 8X56, mais également les 11X80. Pour conclure, les Swarovski Pure NL 10X52 sont exceptionnelles, que ce soit en observation terrestre ou en Astronomie. Je ne regrette pas mon choix, et je n’avais jamais pensé que le bond en qualité serait aussi énorme ! Ceci dit, ça reste un instrument d’optique, avec des défauts certes mineurs mais quand même des défauts, et qui nécessite des réglages pointus et une certaine accommodation pour en tirer le meilleur partit. Les termes « comme s’il n’y avait pas d’instrument entre le ciel et les yeux » ou « parfaites » sont selon moi usurpés. Pour une utilisation purement astronomique, les SLC 10X56 qui ont l’avantage d’être moins chères, sont certainement mieux adaptées bien que plus lourdes.
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