Il faut avoir à l'esprit qu'une caméra couleur ou un APN restent des compromis en astrophoto. Tout sera meilleur en caméra mono et c'est assez simple à démontrer.
Mais l'arrivée des capteurs CMOS couleurs de dernière génération vont quand-même améliorer les choses.
Aussi, en nomade "couleur", il ne faut pas être gourmand en pixels : J'ai eu une ASI6200MC puis une ASI2400MC : theorie et pratique m'ont permis de voir que sur le même instruments, la 2400MC est 2.5x plus sensible que la 6200MC et ceci uniquement grâce à la surface de chaque pixel (5.94µm vs 3.76µm). Déjà c'est un point à ne pas négliger. Une remise à l'échelle en post-traitement (passer de 61Mp à 24Mp) ne redonnera pas le même S/B.
Pour ton idée de dualband sur un capteur mon et un Ha derrière, non, ça ne peut pas être meilleur (ni pareil) que lu Ha et du OIII indépendants.
"Dualband - Ha" ne donne pas OIII car les temps de pose sont différents (9h dual + 1h Ha ) donc tu ne supprimeras jamais le Ha du dualband (L) même en y appliquant un coefficient 8 ou 9.
Et d'ailleurs, quel intérêt ? Puisque tu fais obligatoirement mieux en 5h Ha + 5h OIII. Après, tu peux bidouiller du synthétique mais ce n'est pas ouf.
En narrowband, le OIII est bien plus sensible à la pollution lumineuse que le Ha (au Chili, ciel d'excellente qualité) on ne fait que du Ha les jours autour de la pleine lune. Le reste (OIII, SII, L, R, G, B ) c'est 1 semaine avant et après.
En France, c'est encore pire car la lumière de la lune diffuse encore plus dans le ciel et encore plus dans le bleu et vert que le rouge.
Pour le traitement, il y a des techniques simples pour booster le signal OIII en fonction du Ha (sous pix, ça se fait en 1 équation "pixelmath")