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etoilesdesecrins

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Messages posté(e)s par etoilesdesecrins

  1. Merci Dédé !

     

    j'aime bien cette constellation à visage "humain" (pas trop d'objets, on peut en faire le tour assez rapidement)

     

    il y a 3 amas que je ne connais pas, ainsi que la NP Méduse. Les amas semblent à priori accessibles aux J10x50. Faudra que j'aille voir dans le Ferrero d'hiver (le dernier qui me manque) quand je l'aurai s'il en parle ...

  2. D'accord avec les mises en gardes concernant le filtre solaire ! Attention ! il vaut encore mieux projeter sur un écran, tu peux bien voir ainsi les tâches solaires avec des détails.

    Sinon, pour les planètes il vaut mieux une longue focale car pour un oculaire donné on grossit plus, mais attention, le grossissement est limité par le diamètre de l'objectif. Surtout sur une lunette d'initiation où la qualité n'est pas optimale. J'ai une 60 / 800 et à 133 X c'est déjà un peu trop, l'image est floue et empatée.

    Par contre pour le ciel profond (galaxies, nébuleuses ...) il vaut mieux une focale plus courte, le champ sera plus important et plus esthétique, et le grossissement moindre. En outre l'instrument sera souvent moins encombrant.

    C'est intéressant si tu as un bon ciel en montagne. Je pense qu'avec la 80/400 tu verras pas mal de trucs.

    Un rapport F/D (focale sur objectif) faible correspond en général à un instrument lumineux.

    Sinon comme le dit Leimury compare avec des télescopes ayant un plus gros diamètre.

    Voilà.

  3. Hello,

     

    lundi j'étais à Paris pour déplacement professionnel :cry: et la nuit était bien claire. En remontant les Champs balayés par un vent glacial, mon regard était attiré inexorablement par les astres. Jupiter et notre voisine Lune brillaient auprès de l'Arc de Triomphe, lui aussi illuminé mais de façon artificielle.

    Passé la frénésie des Champs, j'ai tenté un peu de ciel profond à l'oeil nu (ah ah ah !) : Cassiopée s'est presque dévoilée en entier. Quand à Orion, j'étais content de quand même voir au moins 2 ou 3 des étoiles de l'Epée, mais faibles !!

    Ah ! quel bonheur de revenir ensuite à la campagne, pour un passionné d'étoiles !

  4. Bonjour à tous,

     

    J’ai récupéré parmi mes notes d’observations ces effets de lumière surgis d’un autre temps.

     

    Saint-Véran, 4 et 5 février 1989.

     

    Avec mes parents, nous rendons visite à leurs amis habitant un chalet de ce magnifique village de montagne, tellement haut qu’il est au plus près des étoiles !

     

    Adolescent déjà passionné d’astronomie, je demande à notre hôte si je peux sortir un moment regarder les étoiles avec sa lunette terrestre sur trépied, destinée à l’observation des aigles et des chamois.

    Il s’agit d’un objectif de 80 mm ayant une focale de 420 mm, grossissant 25 fois, donc avec un F/D idéal pour le ciel profond.

    En tous cas, elle est bien mieux adaptée que l’instrument que j’utilise à l’époque, une L60/800 grossissant 40 X !

     

    L’observation a lieu dans le village, avec des lumières parasites légèrement gênantes, mais l’altitude de 2040 m offrant un ciel d’une grande qualité compense quelque peu cela.

     

    Premier soir : bonne transparence, voiles nuageux légers.

     

    NGC 1788 : vague voile légèrement lumineux, faible et diffus, mal défini, aux limites indécises, assez fugitif. Dimensions faibles, un peu mieux vu qu’avec L60X40.

     

    NGC 2261 : petite lueur bien visible, grisâtre, peu faible, contrastée, bien définie (voile étendu). La facilité avec laquelle j’ai vu cet objet me ferait presque douter de son identité (trop large et facile, bien plus qu’avec L60 !)

     

    NGC 2023 : soupçonné comme un très faible voile extrêmement indéfini.

     

    NGC 2841 : fuseau étendu, fin, de dimensions faibles, relativement brillant et contrasté, très facile.

     

    M81 – M82 : très contrastées et brillantes, peu détaillées, dimensions faibles par rapport à L60 X 40 mais plus lumineuses. Noyau de M81 évident.

     

    Second soir : transparence excellente

     

    NGC 772 : petite tâche ovale assez faible mais bien vue => à noter pour le sujet « l’objet du mois ». En outre, je mentionnais récemment ne pas avoir vu NGC 772 aux J10X50. Je confirme : nouvelle tentative le 25/12/2010 (village isolé dans le Sud-Ouest, pas de ville proche, bon ciel mais lampadaire un peu gênant), NGC 772 n’est absolument pas vu ni soupçonné.

     

    M33 : large tâche quasi-circulaire, bien définie, non uniforme : centre plus condensé et brillant que les bords flous. Très évidente, brillante, énormément mieux vue qu’avec L60 en petit village.

     

    NGC 2976 : petite tâche nette et précise, assez facile, brillante, ovale. Mieux qu’avec L60.

     

    NGC 2903 : tâche nettement ovale, claire, brillante, bien définie. Le noyau est apparent.

     

    Et enfin les classiques pour finir :

     

    M65 – M66 – NGC 3628 : les deux Messier brillantes, ovales, allongées, bien définies (noyaux faciles), l’une est beaucoup plus brillante que l’autre. NGC 3628 est dans le même champ, assez faible mais bien visible comme un long fuseau étroit assez flou (légèrement plus faible que M65). De loin beaucoup plus faciles qu’avez L60.

     

    M42 : très joli champ, nébuleuse éblouissante, éclat jaune-verdâtre particulier, plus petite mais plus contrastée qu’avec L60X40. Baie sombre bien définie, extensions latérales très bien visibles, étendues. M43 très brillant, pratiquement collé à M42, séparation étroite.

    L’ensemble est plus joli, contrasté et brillant qu’à la L60.

     

    M31 : splendide image avec M32 (grosse étoile floue), NGC 205 (large tâche ovale floue, facile) et M31. Cette dernière a un noyau quasi ponctuel et très brillant, noyé dans le disque relativement lumineux, peu à peu prolongé par les extensions latérales, de plus en plus faibles vers l’extérieur, très étendues sous forme de bandes diffuses pâles se perdant dans le ciel. Aspect différent d’avec la L60, plus étendu et magnifique.

     

    En conclusion :

     

    Souvent, où que l’on soit, il y a toujours un moyen d’observer, ou du moins, de regarder le ciel.

    Et, aujourd’hui je me rappelle encore du plaisir ressenti avec cet instrument plus gros et performant que le mien, du confort d’observation et de la meilleure visibilité de ces quelques merveilles observées.

    Même si l’instrument fit la différence, forcément, je reste persuadé que l’excellence de ce ciel d’altitude a contribué fortement aussi à la belle luminosité de ces objets. Le ciel du Queyras est reconnu, un observatoire est d’ailleurs construit au-dessus de Saint-Véran, au pic de Châteaurenard, vers 3000 m. De façon plus générale, le ciel des Alpes du sud est d’une pureté exceptionnelle, et souvent assez clair et dégagé.

    Ainsi, on devrait toujours mentionner en plus de son instrument son lieu d’observation et décrire un minimum son site. Je suis persuadé que la qualité de ce dernier peut augmenter virtuellement l’ouverture de l’instrument de dizaines de mm, et inversément !

  5. Ahhh! Terrible le dessin !

    Et le compte-rendu aussi !

    Avec mes J50, ça donne vraiment envie de passer à plus gros, même si je n'ai pas assez de ciels clairs pour exploiter mes jumelles à fond !

    Ce week-end temps exceptionnel et transparence de folie dans la cambrousse lyonnaise mais dame lune était là ...

  6. Hello,

     

    pour ma part je suis toujours impressionné par les ciels de montagne. Je fais pas mal de rando l'été surtout dans les Ecrins, en dormant à la belle, parfois même sans tente à plus de 2500 quand c'est favorable. Quand tu te réveilles la nuit pour un besoin naturel la voûte étoilée t'écrase ...C'est indescriptible ! Je me souviens notamment de cette fin d'été, au-dessus de Saint-Christophe-en-Oisans, vers 1800, c'était énorme ! Je n'avais que des J16x32 de rando mais c'était déjà hallucinant, notamment le Scorpion et le Sagittaire où en vallée il y a souvent des diffusions urbaines près de l'horizon. Là, non, ça brillait de mille feux, moult tâches étaient visibles dans la Voie Lactée ...

    Sinon plus en plaine, je connais de bons ciels dans les Monts du Lyonnais, entre Sisteron et Gap, et aussi dans un petit village du Gers, loin de toute grande ville.

     

    A plus et bons ciels !!

  7. Etonnant tout ce que tu arrives à voir aux 10X50. En tout cas pour moi, mais je n'ai pas une vue extraordinaire. Faudra quand même que j'essaye plus, je n'utilise les 10x50 que comme instrument annexe de repérage.

     

    Où trouves tu un site préservé dans les Monts du Lyonnais, si ce n'est pas indiscret?

    Je connais pas mal le secteur et j'aurais plutôt tendance à me plaindre du syndicat d'éclairage local qui transforme chaque village en arbre de Noël, avec des luminaires les moins adaptés qu'il soit (imitation de lanternes anciennes par exemple).

     

    Cordialement,

    Claude

     

    Salut !

     

    en fait je me rends souvent sur ce site mais ce n'est pas chez moi, je resterai donc discret sur le lieu. Il n'y a pas de lumières parasites car ce n'est pas dans un village, et il y a déjà une certaine altitude. Cela permet d'avoir parfois des ciels très noirs, notamment au zénith. Il y a quand même près de l'horizon de légères lueurs côté Lyon et vallée du Gier / Saint Etienne. Mais je pense que tu peux trouver ce type de condition un peu n'importe où dans les Monts, si tu montes en hauteur et si tu t'éloignes des villages. L'idéal serait dans un vallon cachant les diffusions de Lyon et Saint-Etienne. Mais bon, cela implique du transport si tu as un gros instrument.

    Dans ces conditions de ciel, c'est vrai que les 10X50 envoient du tonnerre !

  8. Salut,

     

    je viens aussi d'assister au coucher de la lune avec mes J50, certes moins puissantes que les 80. Seule cette portion était dégagée. Le croissant horizontal et jauni près de l'horizon s'est posé petit à petit sur les forêts, s'en enfoncé, on voyait les arbres se découper dessus, puis uniquement les 2 pointes du croissant, puis juste une lueur ...On voyait quelques portions de mers, et de rares cratères, même avec la petite taille du croissant. Mais sur du "planétaire" comme ça les J50 à bout de bras, même un peu calées, tremblent légèrement et empêchent une vision stable, que l'on devine pourtant très nette et comme en relief, ainsi que tu le décris !

    Par contre sur le ciel profond, bien affalé sur une chaise, ce bougé ne gêne guère.

    En tous cas, même à 10X, la taille de la lune est peut-être guère plus grande qu'à l'oeil nu mais son aspect change complètement !

  9. Et bien voilà une bien belle brochette d'amas ouverts :p

     

     

    Il n'est pas si petit que ça, il fait 16' d'arc (comparé par exemple à M103 qui fait que 6' d'arc), mais disons qu'il est constitué d'une multitude d'étoiles très faible car cet amas est très éloigné ;)

     

     

    Tu étais toujours aux jumelles ?

    Car c'est une sacré performance :o, à noter qu'elle se situe dans la constellation de Persée :)

     

    Au plaisir de te lire

     

    Salut,

    oui toujours aux J50. Ca m'a étonné moi aussi, mais de mémoire c'est l'objet que j'ai pointé dès que le fin croissant de lune s'est couché ce soir-là, rendant un ciel très noir et transparent.

    En outre, je crois que la magnitude est 9.5, un point en-dessus de la limite théorique des J50.

    Il me semble que dans la Revue des constellations ils la mentionnent dans un triangle d'étoiles de m 8 à 9, mais je n'ai pas bien perçu cette configuration. C'est pour cela que je mets "à confirmer". Toutefois, j'ai retenté 2 autres fois je crois, dont l'une est contée dans mon "Croa de Noel" : j'ai revu assez nettement une petite tâche floue faible mais évidente, dans la zone concernée, mais toujours pas de triangle d'étoiles ...Sinon, pour M52, OK, il n'est pas très petit, mais le grossissement n'est que de 10 X.

    A plus

  10. Bonjour,

     

    Comme prévu, voici la suite du CROA « Valse des amas dans Cassiopée ».

    Le 13/11/2010, j’ai eu la chance de tester mes J10X50 sur de nombreux amas vers Cassiopée et Persée, allant de découverte en découverte, avec un plaisir immense.

    Le PSA sur Cassiopée fait déjà rêver de par la quantité de cercles jaunes (amas ouverts) !

    L’observation a eu lieu dans un site préservé des Monts du Lyonnais, avec une très bonne transparence, une demi-lune se couchant peu gênante puis rapidement disparue. Les conditions étaient alors optimales, avec un ciel très noir au zénith !

    Il s’agit de notes d’observation, le style laisse donc à désirer. Je ne conterai pas systématiquement toutes mes soirées d’observation, je voulais juste relater cette soirée qui fut une des plus riches et émouvantes des observations d’automne.

     

    M52 :

     

    Très bel objet bien que petit, mais net et bien défini, petite tâche avec une étoile brillante résolue. L’amas semble en deux parties.

     

     

    NGC 129

     

    La m : 9.8 sur la Revue des Constellations semble exagérée, car cet amas est facile. La m : 6.5 trouvée sur internet est probablement plus proche de la réalité.

    NGC129 est assez brillant, facile, joli, à peu près circulaire et légèrement granuleux. Le champ est très riche.

     

    NGC 457

     

    Très facile à repérer, frappant et très esthétique : tâche diffuse assez petite, allongée entre 2 étoiles doubles, l’une (la « tête ») beaucoup plus brillante. On voit même nettement dans cette double une différence d’éclat entre les 2 composantes. L’objet a un aspect de comète dont la double brillante serait le noyau, avec une queue diffuse.

    L’aspect « chouette » est un peu retrouvé, bien que le corps soit assez diffus.

    Très intéressant.

     

    NGC 436

     

    Très facile à repérer, dans le même champ que NGC 457. Plus petit et circulaire à ovale, légèrement plus faible mais assez facile, soupçon de granularité. Le couple offre un joli champ aux J50.

     

    NGC 225

     

    Encore un très bel amas dans Cassiopée !

    Dans un champ riche, objet facile à repérer, évident. Belle tâche floue allongée, faiblement résolue autour de quelques étoiles plus brillantes. Présence de condensations faibles dans le même champ.

    Assez caractéristique des nombreux amas observés ce soir-là dans Cassiopée.

     

    NGC 637

     

    Facile à repérer, dans le même champ que NGC 559.

    Objet petit, peu spectaculaire, groupe d’étoiles pauvre. Ensemble des deux amas intéressant.

    NGC 559

     

    Facile à repérer, dans le même champ que NGC 637.

    En haut à gauche d’un quadrilatère d’étoiles de m : 7 env, évident mais peu brillant, petite tâche floue diffuse.

    Ensemble des deux amas intéressant.

     

    NGC 654

     

    La m : 9.8 donnée par la Revue des Constellations est peut-être surdimensionnée.

    Cet amas apparaît comme une vague nébulosité autour d’une étoile de m :7 et à côté de NGC663, beaucoup plus faible et peu visible, diffus. On note la présence d’une autre petite tâche à côté.

     

    NGC 1023 (Galaxie !)

     

    Assez facile (trop ? confondue avec une double faible ?), tâche allongée et petite.

    Peu de détails, champ assez riche.

    D’autres observations par la suite toujours dans de bons ciels semblent confirmer l’accessibilité assez facile de cette petite galaxie assez brillante.

     

    NGC 1245

     

    Très faible lueur sans forme, peu spectaculaire, large et diffuse, centrée sur une étoile de m: 7 environ. Toutefois facile à repérer dans un champ riche. L’intérêt en fait est la proximité de Mirfak, et son groupe d’étoiles très brillantes et esthétiques aux J10X50.

     

    NGC 1342

     

    Beaucoup plus facile à repérer que prévu, sous 3 étoiles alignées de m : 7 environ.

    Petite tâche nette légèrement en arc de cercle, centré sur 3-4 étoiles résolues plus brillantes dont une double. Joli et facile.

    Caractéristique des nombreux amas ouvert de Cassiopée-Persée observés le 13/11/2010, de m : 7 à 8 environ, facilement accessibles aux J10X50 bien que petits et non résolus (flous).

     

    NGC 1502

     

    Amas assez pauvre mais étendu.

    Groupe d’étoiles brillantes mais peu nombreuses autour d’une étoile très brillante, prolongé de part et d’autre de cette étoile par deux bandes d’étoiles sur fond légèrement flou, le tout formant en V très ouvert. Long alignement dans le prolongement des 4 étoiles jalon en arc de cercle. Ces alignements remarquables constituent peut-être la Cascade de Kemble ?

    Objet peu distinct mais champ remarquable. On a du mal à distinguer réellement l’amas (assez pauvre) des bandes d’étoiles voisines

     

    NGC 1528

     

    Facile à repérer, au–dessus de 3 étoiles brillantes rapprochées. Large tâche floue bien définie, bien visible, assez brillante. Forme de comète: l’amas part d’une ou 2 étoiles résolues au N/E, il est de forme triangulaire à partir de ces étoiles. Il apparaît légèrement granuleux. La structure est hétérogène.

     

    On note un faible groupe d’étoiles à côté (comme un double amas).

    Le champ est très riche et très beau.

    NGC 7790

     

    Objet très facile à repérer, flagrant du 1er coup. Sous un alignement de 5 étoiles, jolie tâche ovale allongée N/S bien définie et granuleuse, légèrement résolue. Champ riche avec petit amas semblable à l’Est et large condensation d’étoiles à l’Ouest (face au N). Facile.

    En comparaison avec le proche NGC7789, facile ce soir comme une large tâche à peu près ronde très floue : plus petit, mieux résolu et légèrement plus brillant.

     

    Stock2 (le 26/11)

     

    Observation rapide avant arrivée de nuages. Peu accoutumé à l’obscurité encore.

    Facile à repérer, juste l’ouest du double amas de Persée selon la configuration de ce soir. Presque dans le même champ aux jumelles. Objet méconnu mais impressionnant : très vaste, multitude d’étoiles assez faibles mais piquées, offrant l’aspect d’une vaste condensation stellaire facile à observer.

    Il faut privilégier certainement les instruments à grand champ.

    Il contraste avec le double amas, moins brillant et structure très différente.

    La m: 4.4 est à vérifier car il semble moins brillant (entre 6 et 7 environ).

     

    Ré-observé un peu plus tard en soirée, plus de nuages mais lune prête à se lever (peu gênant encore) : dans même champ que le Double Amas, contraste car différence de forme. Moins brillant mais facile, étendu. On note une forme de « bonhomme » avec une zone ovale en haut, prolongée par deux alignements en V renversé formant les jambes.

     

    Et pour ouvrir le débat :

    Les jumelles ont l’avantage de permettre une observation immédiate et pratique, sans inertie (montage du télescope, mise en station, etc …). Cela permet comme ce soir-là de balayer une assez grande quantité d’objets en peu de temps, sans pour autant sacrifier la qualité.

    Cela amène le débat suivant : pour ou contre des observations systématiques où l’on « déroule une liste » établie à l’avance chez soi ? Dans quelles conditions cela peut-il être intéressant ?

  11. Salut etoilesdesecrins:),

    et merci de nous faire partager tes observations !

     

    Moi aussi, j'avais une lunette 60/800,

    puis une 90/1000 !

    J'ai ensuite vite opté pour un télescope...:cool:

    mais je n'ai jamais eu de jumelles astronomiques :b:!

     

    Quelle impression ça fait

    d'observer avec des jumelles :o?

     

    Encore merci !

    A plus, et bon ciel à toi;) !

     

    MEADE.

     

    Salut !

    c'est très pratique, pour l'astro il faut des 50 mm au moins je pense. Je souhaitais du très maniable, portable et léger, donc je me suis limité à ce modèle (950 g) car des 60 ou 70 faisaient déjà entre 1 et 2 kg (pied souhaitable).

    Dès accoutumance au noir (env 20 min) dans un bon site, la luminosité des J10X50 est intéressante voire bluffante par rapport à une L60 très fermée, surtout sur des objets étendus comme Helix, M101 ou M33 !

    Les amas même faibles restent accessibles et intéressants. Les galaxies brillantes sont aussi faciles (couple M81 / M82 par ex).

    Second avantage, le grand champ qui permet de repérer facilement, de voir des rapprochements très esthétiques d'objets dans le même champ, et de se ballader dans les riches régions de la Voie Lactée (ah ! le Cygne au zénith !!! Impressionnant !)

    Enfin, ce qui m'intéresse aussi actuellement c'est comme je le disais la maniabilité, la mise en oeuvre immédiate et la transportabilité sur divers sites, ou vacances, voire randos ...

    Par contre, les galaxies sont plus difficiles et petites (sauf les classiques), et il ne faut pas compte observer petites planétaires et planètes.

     

    Voilà Voilà

  12. Et bien dis donc, elle chôme pas tes jumelles :b:

     

    En tout cas merci :)

     

    Quand on a du ciel, qu'on est motivé et qu'on a de bonnes docs, c'est fou ce qu'on peut voir même avec des J10x50, effectivement !

    Mais bon, ça reste quand même dans l'absolu faible et petit. Mais pour moi qui étais habitué à traquer les objets faibles à la L60, c'est encore en relatif très intéressant. En attendant plus gros diamètre un jour ...

  13. merci pour ta réponse et oui je connais ce sentiment ^^

     

    Pour m81/m82 oui en effet je me suis un peu brouté je vais corriger ça, merci !

     

    Alien

     

    Salut !

     

    Et autre petit détail, si je puis me permettre : tu parles des bras spiraux de M82, c'est plutôt M81 si je ne m'abuse. M82 est assez "irrégulière".

     

    Merci pour ton compte-rendu !

  14. Saluts astronomiques à toutes et à tous !

     

    Après l’examen minutieux du Cygne cet été suite à l’acquisition de jumelles 10X50 d’astronomie (j’ai repris cet été cette passion ancienne), je me suis naturellement intéressé à d’autres régions cet automne : Cassiopée, Persée …En effet, Pégase et Andromède et leur lot de galaxies faibles ne m’ont pas montré grand-chose aux jumelles, mis à part un soupçon de M74 et de NGC 7331 ! Les classiques M31 et M33 sont par contre magnifiques et contrastées sous un bon ciel.

     

    J’ai eu la chance d’avoir eu quelques ciels très noirs dans les Monts du Lyonnais en novembre et décembre. Mais vu le mauvais temps général, il n’a pas fallu être difficile quand aux températures glaciales, une fois même les pieds dans la neige.

    Le site est localement préservé de lumières parasites, vers 600 m d’altitude, très bon à partir de 45° de hauteur environ. Toutefois il est à 30 km de Lyon et Saint-Etienne (légères diffusions à l’horizon).

     

    Voici donc une synthèse de ces observations « zénithales ». Désolé, c’est un peu « systématique », je ne me souviens plus de l’enchaînement dans les objets observés, si ce n’est que c’est du plus brillant au plus faible (pas toujours judicieux pour les fins de séance avec la fatigue !). Parfois j’ai comparé avec ma vieille lunette 60/800.

     

    06/10 : transparence TB, bonne hauteur sur l’horizon

     

    M103 :

    Aux J10X50 : très pauvre, faible, mal défini, assez lâche et peu lumineux. Caractéristique car touche une double ou triple étoile brillante, ce qui donne un aspect un peu flou. Dans le même joli champ que NGC 663.

     

    A la L60 : linéaire entre les 2 étoiles vues aux J50, flou mais assez brillant. On voit 2 ou 3 étoiles brillantes, le reste est flou.

     

    NGC 663 :

    J10X50 : visible du premier coup, frappant, groupe d’étoiles très serrées et compact sur fond un peu flou, objet brillant. Assez circulaire.

     

    L60 : magnifique, comme souvent aspect différent des J50, plus vaste, mieux résolu. En forme de triangle, on voit nombre d’étoiles sur fond très nébuleux (rappelle un peu NGC7789). Forme un triangle avec 2 étoiles de m :8 environ.

     

    L’observation de M103, NGC663 et de la comète 103 P/Hartley fut très intéressante ce soir-là, dans le même champ ou presque aux J10X50. Le déplacement de la comète est évident en 3 h environ (même beaucoup moins). Elle est étendue et assez faible, quasi-transparente, très diffuse et peu contrastée.

     

    Et un grand classique aux J10X50 qui me sert souvent à jauger l’état du ciel :

    NGC 7789 :

    Splendide champ, large nuage très bien visible, assez brillant, au milieu d’un quadrilatère caractéristique d’étoiles brillantes. Flou et uniforme, rond avec comme des irrégularités sur les côtés. Non résolu. Facile pour cette magnitude (9.5 d’après S. Brunier).

     

    10/12 : transparence excellente, voire conditions parfaites, ciel d’hiver très noir. Bonne hauteur sur l’horizon. Très froid !!! Uniquement aux J10X50.

    NGC 185 :

    Très faible, petite tâche floue ronde ou ovale seulement soupçonnée par moments, très fugace, extrêmement difficile car non positionnée sur un endroit précis.

     

    NGC 188 :

    Au centre d’un groupe d’étoiles de m 7 à 8, très vague lueur assez large, sans forme, très diffuse mais vue sûrement du premier coup. Cette clarté pâle remplit le groupe d’étoiles, dont 2 doubles brillantes disposées en V. L’ensemble est ainsi très esthétique.

     

    La luminosité par unité de surface semble faible, donnant un aspect très peu contrasté. A étudier avec plus grosse ouverture et rapport F/D faible.

     

    NGC 7380 :

    Assez facile à repérer dans Céphée, très bonnes conditions d’observation.

    Très bel objet, évident, entre 2 étoiles de m7 environ, quasiment circulaire, large en vision périphérique (est-ce la nébuleuse ?). On voit une étoile brillante en bas à gauche dans la configuration de ce soir-là.

    Dans le même champ, on note 2 autres tâches floues alignées, assez semblables. Elles paraissent granuleuses, comme en début de résolution. Elles sont un peu moins brillantes mais mieux résolues que NGC7380.

    Très joli champ.

     

    NGC 7538 :

    Facile à repérer, proche de M52. Forme un triangle équilatéral avec 2 étoiles de m 8 environ.

    Nécessite apparemment un ciel parfait : soupçonné de prime abord, très faible, puis mieux vu 1h après dans des conditions optimales. Apparaît de façon évidente en oblique comme une petite tâche floue, circulaire, peu spectaculaire par rapport à la brillante voisine M52.

     

    NGC 7635 :

    Très facile à repérer, dans le même champ et à côté de M52. Vue avec certitude, juste à côté d’une étoile de m 8 environ, ressemble à une étoile floue de m 9 environ, pas très lumineuse, sans détail. Peu spectaculaire.

    A tester avec plus fort grossissement.

     

     

    Pour ne pas « surcharger » ce compte-rendu, je posterai sous peu la suite : une autre série d’objets vers Cassiopée et Persée encore…

  15. Salut !

     

    comment préparez-vous vos observations ?

     

    Pour ma part (jumelles 10X50 et rarement lunette 60), il y a en gros 2 types de schémas :

     

    si le ciel n'est pas trop bon, un peu nuageux, ou si j'ai peu de temps, je me ballade d'astre en astre, au gré de l'envie, sans objectif précis. Les petits instruments que j'utilise se prêtent bien à cela. Surtout dans les jumelles au grand champ, les environs de la Voie Lactée (Cygne, Scorpion ...) sont un régal !

     

    Si par contre les conditions optimales sont réunies, je ne peux m'empêcher d'optimiser en utilisant des listes d'objets préparées à l'avance. En effet, les soirées vraiment exploitables sont trop rares et il faut en profiter !

    Par constellation ou région, je recherche les objets du plus brillant au plus faible. En général je fixe la limite de magnitude à celle théorique de mes instruments (10.5 pour les jumelles, 11 pour la lunette).

    Ces listes sont des compilations de 3 sources : la base que j'utilisais à l'origine "Nébuleuses et galaxies" de Brunier, je complète avec la "Revue des Constellations" et enfin je vérifie et complète encore avec les excellents ouvrages de L. Ferrero "Splendeurs du ciel profond". Pour le repérage sur le terrain, le Pocket Sky Atlas me donne entière satisfaction, la plupart des objets recensés au préalable y figurant.

    Cette préparation assez rigoureuse me permet avec un bon site, un très bon ciel et de la ténacité de voir aux J10X50 nombre d'objets assez faibles, me donnant ainsi beaucoup de plaisir et de satisfaction !!

     

    Auparavant avec la lunette je dessinais systématiquement chaque objet, maintenant aux jumelles je me contente de décrire l'objet le plus précisément possible. Puis je consigne cela au propre, un document par objet ; je peux ainsi observer et décrire plusieurs fois le même objet dans le même document (conditions différentes, instruments différents ...)

  16. Bonjour !

     

    hier soir j'étais sur mon site des Monts du Lyonnais, mais à la nuit tombante c'était tout bouché. Craignant pour la neige, j'appelle la météo qui rassure mais confirme les nuages, ainsi qu'une levée de vent de sud dans la nuit. C'était donc mort, car à Lyon ce vent amène à 100% des perturbations. Toutefois, vers 19-20h, je guette un peu, de trop rares et petites trouées ne donnent pas d'espoir ! Vers 22 h, il fait -2°, mais pas de vent, nous sortons faire un petit tour dans la campagne profonde. Et petit-à-petit, une trouée vers Persée s'agrandit, se confirme, ça s'étend à Cassiopée, le voile devant Orion s'allège, et, sous le chant lointain d'une chouette transie, les étoiles sortent des nuages ! Certains constellations deviennent brillantes, majestueuses, très haut, le Cocher, les Gémeaux ...Déjà, je ne fais plus attention aux coulées gelées traversant la petite route, au verglas, je marche le nez vers les étoiles ! Tout se dégage, seul un petit voile diffuse autour des étoiles les plus brillantes. Fatigué, me levant tôt ce matin, je décide quand même de saisir les J10X50 pour une rapide ballade stellaire, sans plan ni objectif précis. Le site est très noir, mais j'ai été un peu ébloui dans la maison en revenant prendre les jumelles. Au bout d'une rapide réadaptation au noir, je me régale enfin sur M31 et sa faible voisine, bien que décevante un peu par rapport à son aspect brillant quasi à l'oeil nu. Quelques brillants amas de Cassiopée, rapidement, toujours aussi beaux, mais M1, toujours aussi timide !

    M33 d'un joli gris cendré, évident, mais pas localisé à l'oeil. Un amas ouvert du Taureau (1746 ou 1647 ?), large, ovale sur fond nébuleux, mais encore léger par rapport à la trilogie du Cocher (et M35), au mieux de sa forme au zénith. Je crois ne pas avoir vu encore de tels détails aux J10X50 sur M35, M36, M37 et M38. M37 ressemble à un globulaire granuleux, M36 est petit et brillant avec quelques étoiles et M38 montre clairement une forme de flèche trapue orientée vers l'ouest. En vision oblique la flèche se transforme en croix. L'amas voisin (NGC 1907 ?) est très apparent mais flou. M35 est magnifique, triangulaire, en forme de tête de souris avec 2 étoiles brillantes pour les yeux et une pour le museau ! NGC 2158 est facile à côté, comme une petite tâche floue grisâtre.

    Enfin, direction la Grande Ourse qui se lève. Je cherche M97, en vain car encore trop basse. Idem pour NGC 2841, les 20 ans d'inactivité m'empêchent de mémoire de localiser exactement, mais je n'étais pas loin (dans le grand triangle à côté de la Grande Ourse). Pour finir, direction rapidos vers le couple M81, M82. Et là, je suis dupé !! Le duo est déjà magnifique mais petit, on soupçonne un centre plus brillant sur M81 et on voit une différence de taille entre les deux, mais surtout ...dans le champ des jumelles, au N/E du duo, je vois assez nettement une troisième tâche floue, à peine plus faible que M82, de taille voisine ...Je ne sais pas ce que c'est ! Sur le PSA, il y a NGC2985 je crois et une autre à cette place, mais elle serait de m 10.4 donc trop faible pour être si bien vue ! Aurais-je fait une erreur ? Je me promets d'y revenir bientôt vérifier.

    Et ce matin, à la nuit toujours, dans le silence total, la Grande Ourse était née, immense et majestueuse au zénith, impressionnante même dans les abyssales profondeurs d'encre galactiques ! Ici, point ou peu d'amas de la "proche" Voie lactée, de nuages d'étoiles lumineux comme dans le Cygne mais l'espace immense, le noir vertigineux du vide entre des galaxies perdues.

  17. Bonsoir ouibonjour suivant l'heure à laquelle tu vas me lire :be:

     

    C'est certain que Jupiter nous à bien gaté cet été avec son éternelle ronde de satellites :wub:

     

     

    Oui, je le dis souvent à ceux qui débutent, lorsque l'on a de la turbulence, il faut rester l'oeil à l'oculaire pour attendre un trou, parfois ce trou dure moins d'une minute, mais là, on se régale............. :rolleyes:

     

     

    C'est quoi cette vieille lunette de 60 ?

    Il faut aussi compter avec les oculaires ;)

     

    Merci de ce retour en arrière :)

     

    Salut,

     

    c'est une Paralux 60/800 classique d'initiation comme il se faisait dans les années 80, comme une Ganymède je crois. Je l'ai depuis 86 mais elle a passé de nombreuses années dans le carton après 1990.

    Par contre, entre 86 et 90 elle m'a montré quasi tous les objets référencés dans le Nébuleuses et Galaxies de Brunier dont la magnitude est inférieure à 11 (limite théorique et souvent pratique dans mon cas).

    Les oculaires sont des 24.5 forcément bas de gamme sur ce type de produit :

    20 mm => 40X

    12.5 mm => 64 X

    6 mm => 133 X (abimé)

    plus Barlow 2X que je n'utilise quasi pas.

  18. Salut !

     

    une fois n'est pas coutume, laissons un peu amas et nébuleuses pour rendre hommage aux belles du système Solaire !

     

    cet été j'ai ressorti ma vieille L60/800. J'en ai profité bien sûr pour observer, entre autres, Saturne et Jupiter. Saturne était sur le déclin, vers l'ouest, je n'ai pas beaucoup de souvenirs ni de notes, si ce n'est toujours l'émotion, même 25 ans après l'avoir observée par hasard pour la première fois, avec la même lunette.

    Jupiter, en revanche, était la star de l'été, vue et revue chaque fois que le ciel le permettait, à l'envie. Si proche de nous, jamais je n'avais vu son disque apparent aussi large. Même avec cet instrument fort modeste, j'ai pu percevoir quelques détails. Le globe est ovale nettement, sombre aux pôles, crème brillant ailleurs.

    A 40 X, l'image est très lumineuse et piquée, mais trop petite, elle est plus confortable à 64 X. Une bande équatoriale était nette, de couleur brique assez pâle. Vers les pôles , on distinguait au moins 2 autres bandes plus pâles, mais bien vues. Et parfois on pouvait soupçonner 1 ou 2 autres traces de bandes très furtives.

    La région équatoriale semblait plus blanchâtre. Ce qui est frappant, c'est que certains détails apparaissaient quelques secondes et disparaissaient (selon les trous de turbulence ?).

    En poussant à 133 X, le disque devenait vraiment gros mais les détails s'empâtaient, on ne gagne rien, l'optique n'est pas d'assez bonne qualité.

    Par contre, pas de Grande Tâche Rouge. Peut-être à partir de 100 - 115 mm ?

    Au final, j'ai été content de refaire vivre ma vieille lunette en cette occasion favorable, et de voir Jupiter dans un aspect plus riche qu'un habituel globe uni juste flanqué de 2 bandes équatoriales.

  19. Bonjour Etoiledesécrins :)

     

     

     

    Oui, tout à fait ça, c'est une véritable "Ode aux jumelles" que tu nous raconte si bien :1010:

     

    Mis à part M42, tu t'es lancé dans des objets bien difficiles pour un observateur qui utilise juste une simple paire de jumelles, ça prouve qu'avec un petit intrument, il y a pas mal d'objets accessibles pour un amateur :p

     

     

    Oui, je confirme, La Nébuleuse du Crabe est difficilement observable avec un instrument qui fait moins que 80mm de diamètre :confused:

     

     

     

    Oui, je confirme, les 4 groupes d'étoiles de haut en bas sont :

    1)> NGC1981

    2)> NGC1977

    3)> M42 + Trapèze

    4)> le groupe d'étoiles autour de Iota Orionis et NGC1980

     

    J'ai bien aimé la façon assez précise que tu fais pour détailler tous ces objets ;)

     

    Merci bien et au plaisir de te lire :)

     

    Bonsoir,

     

    effectivement c'est un peu détaillé, mais rien par rapport à ce que je me prépare à poster bientôt, la Valse des amas dans Cassiopée (comme promis il y a quelques semaines). J'ai conscience de cet aspect un peu systématique qui peut être rébarbatif, mais j'ai envie de faire partager quelques unes des plus belles soirées d'observation faites aux Juju cet automne. En fait j'inaugure depuis cette fin d'été mes J10X50, donc forcément il m'arrive de voir jusqu'à 15 à 20 nouveaux objets par soir sur une région du ciel que je n'avais encore pas observée. Ensuite, par contre, il reste 3 ou 4 objets très difficiles que je peux mettre 1 mois à voir ! En fait, les jumelles sont très faciles d'utilisation et rapidement maniables, ce qui fait qu'avec un bon ciel, un bon site, un bon atlas et le PSA il est facile de voir rapidement ce qui est accessible, et cela sans faire la "course". Mais je dois avouer qu'avec la météo de cet automne, dès que je peux sortir, je mets effectivement le paquet, sans pour autant négliger le plaisir d'observer. En effet, chaque fois, je cherche l'objet, je le scrute, je le décris sur papier, puis je le contemple à nouveau. C'est vrai que j'ai toujours aimé persévérer sur des objets faibles et hors des sentiers battus, leur découverte (si possible en nombre important) me comble grandement ! J'aime bien exploiter toutes les capacités d'un instrument, même petit ici comme les J50. J'ai fait de même avec ma L60 / 800, je pense avoir vu la majorité des objets accessibles jusqu'à la magnitude 11 environ, certes souvent dans des conditions excellentes. En outre, mon choix actuel pour de simples jumelles n'est pas dû au hasard, et j'espère passer d'ici 1 an ou 2 (si possible) à bien plus gros diamètre. Voilà aussi pourquoi je suis pressé de bien explorer avec les J50 !!

  20. Et bien une fois de plus, c est la preuve qu une simple paire de jumelles rend bien service a qui c est vers ou les pointer :cool:

     

    Et Jupiter tu ne l a pas pointer ?

     

    Merci de nous avoir fais vivre ce moment :)

     

    Salut !

     

    je réserve les jumelles au ciel profond, ce n'est pas assez puissant pour les planètes. J'ai dû quand même m'amuser à pointer Jupiter, mais à 10X je ne me rappelle plus si je vois le disque ou pas. Par contre je crois que 2 ou 3 des satellites galiléens les plus extérieurs à la planète sont visibles.

  21. Bonjour,

    Je suis bleuffé par ce croa ! J'ai eu un peu de mal à voir ces draperies avec une gamelle de 250... Bon c'était sous un ciel péri-urbain.

    Bravo pour la persévérance !

     

    Salut !

    je rappelle que les conditions de cette observation étaient excellentes : objet au zénith, ciel très noir et transparent, aucune lumière parasite et près de 600 m d'altitude. Et aux J10X50, je n'ai vu que les grandes dentelles (très faibles et diffuses), les autres sont absolument invisibles ...

  22. Pour les vacances de Noel, je me suis déplacé chez ma famille dans un petit village du sud-ouest de la France, loin de toute grande ville.

    Dans la valise j’ai facilement glissé ma paire de Jumelles 10X50. En plus de la luminosité relative de cet instrument, de son absence d’inertie à mettre en œuvre, du grand champ offert, voilà encore un avantage majeur qui me convient pour le moment, vue ma mobilité : la transportabilité très aisée.

     

    Un footing à la nuit tombante le 25/12 m’a permis de mesurer l’immense clarté d’un ciel azur sombre, aux derniers reflets solaires sur l’horizon ouest. Jupiter tel un précurseur commençait à envoyer ses mille feux. Aussi, malgré le froid mordant et la douceur de la cheminée familiale, l’appel de la voûte étoilée était trop forte, au vu de semaines de disette.

    Un coup d’œil avant le repas m’a dévoilé un Cygne éclatant dans la Voie Lactée …Prometteur ! Assez fébrile durant le repas, je me suis couvert de nombreuses couches avant d’aller fouler l’herbe déjà craquante de givre dans le petit jardin. Hélas quelques lampadaires dans la rue illuminent l’horizon sud et est assez haut, mais le zénith est très correct. M31 est évidente à l’œil nu.

     

    Après quelques mises en bouche, j’attaque direct par un amas ouvert que j’ai déjà essayé de voir en vain quelques fois dans un site privilégié des Monts du Lyonnais, mais certes sous l’influence quand même de Lyon et Saint-Etienne : NGC 744, dans Persée, de m 9.5. C’est un des derniers théoriquement accessible aux J 10 X 50 que je n’avais pas encore vus dans cette région céleste.

    Et là voici ce que je vois :

    facile à repérer, joli champ. A l’est de 2 étoiles assez brillantes, très faible luminosité diffuse, sans forme, juste une « présence » en oblique, petite. Rien vu d’autre dans le champ qui semblerait plus brillant. Très peu spectaculaire, assez furtif.

     

    M76 fait aussi partie des objets non encore tentés aux J50. Avec l’aide du PSA et après moult vérifications sur l’emplacement, je perçois une étoile faible et légèrement floue en oblique. Elle semble « double » très serrée, cet aspect étant très difficile à percevoir.

    Assez brillante pour cette magnitude, évidente mais difficilement détaillée. Champ assez pauvre, aucun autre astre ne pourrait à priori être M76.

    Toutefois, il faudrait que je vérifie à la L60 ce champ pour confirmation, car ça demande plus de puissance et notamment de grossissement.

     

    Après un coup d’œil toujours extatique sur la trilogie du Cocher, je tente 2 amas du PSA que je n’avais pas recensé par avance sur mes listes, toujours dans le Cocher, et dont j’ignore l’éclat :

     

    NGC 1893 :

    même champ que M36 et M38. Très beau, brillant, mais éclat un peu moindre que les 2 autres amas. Assez large, vaguement en 2 parties : une partie en arc de cercle au-dessus d’une autre partie plus faible et moins bien définie, assez circulaire.

    L’amas apparaît granuleux sur un fond nébuleux, relativement détaillé et large en vision oblique.

    On peut se demander pourquoi Messier n’a pas référencé des objets de ce type, facilement accessibles. Est-il passé à côté ?

     

    NGC 1778 :

    Amas assez petit avec ce grossissement, mais assez brillant, facile et évident au premier abord. C’est une tâche nébuleuse légèrement granuleuse et ovale, dans un joli champ, facile à repérer, mais assez peu détaillé. Même remarque que ci-dessus concernant Messier.

     

    Voici deux bien belles surprises !

    Puis je poursuis avec des objectifs prévus :

     

    NGC 1807- 1817, un double amas ouvert toujours dans la région Cocher – Gémeaux – Taureau :

    Facile à repérer, un des rares objets du Taureau.

    Joli champ mais peu brillants, pas très haut sur l’horizon, un peu ébloui par un lampadaire.

    Amas assez rapprochés, en oblique : structure semblable, verticaux, centrés sur 2 ou 3 étoiles plus brillantes, granuleux.

    A revoir en meilleures conditions.

     

    NGC 2281, dans le Cocher :

    Facile à repérer, brillant, proche d’une étoile d’éclat semblable, concentré, petit.

    On devine une structure en 2 parties, l’ensemble étant allongé et vertical.

    Bel objet.

     

    M1 :

    Objet très décevant aux J10X50 : très faible, petite tâche floue furtive sans forme, surprenant de difficulté ! Sans savoir précisément où se trouve M1, il n’est pas sûr de le voir : n’apparaît pas du premier coup d’œil.

    A revoir sans lampadaires, mais il semble que sur un autre site la difficulté ait été la même.

    De mémoire, beaucoup plus facile à la L60. A confirmer.

     

    Déçu par ce faible objet, je recherche NGC 2392, la nébuleuse planétaire Clown Nebula très brillante :

    Facile à repérer et à identifier avec le PSA.

    Aspect quasi stellaire, assez brillant, très légèrement flou ( ?). Pas de détail.

    Champ pauvre, quelques étoiles d’éclat semblable servant au repérage dans le champ.

     

    C’est typiquement l’objet pour lequel les jumelles sont inadaptées, à observer à la L60X40 ou X64 minimum : ne pas hésiter à grossir sur ce type de petit objet contrasté.

     

    Et pour finir, M42, malgré des lumières parasites un peu gênantes :

    Champ magnifique et large : baudrier en entier constitué de 4 groupes verticaux d’étoiles, M42 occupant le 3ème à partir du haut.

    M42 est centrée sur 3-4 étoiles brillantes et fines, c’est un voile nébuleux s’étendant à l’ouest de ces étoiles, en forme d’éventail, large et brillant en vision oblique.

    Elle est déjà bien vue et frappante en vision directe, comme une nuage brillant et cantonné autour des étoiles centrales lumineuses.

    Les étoiles centrales voient ainsi leur lumière diffusée, rendant un aspect très brillant.

    Toutefois, on perçoit une coloration générale assez « terne », gris- verdâtre.

    En oblique, le golfe à l’est des étoiles centrales est bien deviné.

    M43 apparaît comme une étoile brillante et un peu floue, au N/E de M42.

    L’ensemble est très esthétique, toutefois peut-être moins étendu que depuis un site plus noir.

    A revoir enfin en conditions optimales, pour faire une observation de référence.

     

    Pour finir, je savais ce site intéressant pour y avoir mené de nombreuses observations du ciel profond à la L60 durant mon adolescence. L’avantage provient d’un isolement de ce village en campagne loin de toute ville, l’inconvénient réside dans la présence ponctuelle de lumières parasites près de l’horizon. Mon site d’observation plus habituel présente l’inverse, pas de lumières parasites du tout mais à environ 30 km de Lyon et Saint-Etienne, donc lumières diffuses près de l’horizon. Aussi, je me demande ce qu’il vaut mieux ? Mais cela dépent aussi de la position de l’objet dans le ciel et de son type ...

     

    A bientôt !!

  23. Salut !

     

    j'ai eu la chance d'avoir une soirée très claire le 25/12. J'étais en congés dans un petit village du Sud-Ouest sans ville alentour, mais quelques lampadaires gênants. J'avais amené mes jumelles 10X50 et je confirme : NGC772 n'est pas visible du tout, même en oblique, et avec repérage exact grâce à la référence ...le PSA. Peut-être avec un ciel de montagne ?

    Par contre, j'ai retrouvé mes notes : en octobre 1988 avec la L60, transparente TB, turbulence assez forte, dans les Hautes-Alpes du sud, aucune lumière parasite : vue comme une tâche floue, faible et mal définie, mais de façon sûre.

     

    Voilà Voilà.

  24. Bonjour,:)

     

    D'après Astronomie magazine de décembre, cette galaxie est visible avec une L60 mais très faiblement (comme tu l'indiques), au 10x50 cela doit être compliqué. Ils donnent une magnitude de 10.5. Pour info aux jumelles, ils indiquent que dans le bélier on peut distinguer M74.

     

    C'est intéressant cette idée de l'objet du mois. Merci.

     

     

    Salut,

     

    le même soir que NGC772 j'ai effectivement testé M74 aux J10x50 : pas vue de façon sûre, mais à peine soupçonné une très vague zone un peu plus claire que le fond du ciel, à l'extrême limite de ma visibilité. Par contre facile à repérer avec le PSA, ou même sans.

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