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À quoi ressemble l'Univers ? A ça :


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Cher ArthurDent, j'aime bien ton explication : l'énergie n'est pas conservée en RG parce qu'on sait pas trop comment faire avec les équations : alors, en RG, les pommes elles tombent plus ? :be:

 

Juste un truc, tu m'expliques comment les braves cosmologistes calculent la température à laquelle notre univers est devenu "transparent", c'est-à-dire passent de 2,7K á 3000K. Y aurait-y pas un petit soupçon de conservation d'énergie ? ;)

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

alors, en RG, les pommes elles tombent plus ? :be:

Ben y' a au moins un truc de sûr, c' est que le scalaire Energie, il n' est déjà plus conservé en RG ;)

 

Si on étends le concept à "Energie-impulsion", les affaires reprennent, mais le hic, c' est que c' est plus un scalaire, c' est un tenseur ...

Je suis nul en calcul tensoriel*, je te laisses donc m' expliquer comment on fait dans ce cas là.

 

*mais je sais quand même qu' un scalaire est un cas particulier de tenseur.

 

Juste un truc, tu m'expliques comment les braves cosmologistes calculent la température à laquelle notre univers est devenu "transparent", c'est-à-dire passent de 2,7K á 3000K. Y aurait-y pas un petit soupçon de conservation d'énergie ? ;)

Peut-être ! Développe, c' est intéressant ... Comment passes-tu de 2,7K à 3000K en conservant l' énergie ?

Et comment exprimes-tu l' énergie (il est clair que ça ne peut pas être le E=h.nu de "d' habitude", cette quantité là n' est clairement pas conservée).

 

A+

--

Pascal

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Simplement en écrivant que le nombre de photons est conservé ! :be:

ahem ... Je suis pas bien sûr de comprendre. Le nombre de photons est proportionnel à l' énergie ?

 

Il me semble qu' historiquement, la température de 3000K se déduit d' un raisonnement thermodynamique "local" ,i.e. en considérant ce qui se passe dans un petit volume, sans faire intervenir directement la conservation de l' énergie (quoique, elle est peut-être cachée dans le raisonnement, faut voir. En tout cas si elle intervient le moins que je puisse dire c' est que ça me saute pas aux yeux) :

 

http://nobelprize.org/nobel_prizes/physics/laureates/1978/penzias-lecture.pdf

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Troisième remarque : bel effort de Bruno pour représenter un espace courbe, mais comme on observe un espace quasi-plat et que la théorie du big bang conduit á une quasi-platitude depuis la fin de l'inflation, on pouvait en rester á la figure 1 !

Non : l'espace de la figure 1 n'est pas en expansion ! :) Pour décrire un espace plat en expansion, il faut en fait une figure comme on en trouve ici : http://www-cosmosaf.iap.fr/Cours-cosmo-3.htm .

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En tout cas si elle intervient le moins que je puisse dire c'est que ça me saute pas aux yeux
Moi qui croyais que le thermodynamique c'était : "rien ne se perd, rien ne se crée" :?: faudra que je passe au calcul tensoriel, je comprendrai sûrement ... :D

 

Bruno, si on veut faire un schéma à peu près réaliste quel est le rayon de courbure de l'univers aujourdhui et celui de l'univers âgé de 300 000 ans ? Quel est l'expansion de l'univers entre ces deux dates ? A partir de ces données, quel est le schéma le plus "à l'échelle" ?

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Moi qui croyais que le thermodynamique c'était : "rien ne se perd, rien ne se crée" :?: faudra que je passe au calcul tensoriel, je comprendrai sûrement ... :D

Je suis sûr que tu peux mieux faire que cette pirouette.

 

Tu semble tenir pour évident que l' énergie totale de l' Univers se conserve, il m' a semblé comprendre le contraire (ce qui n' empêche pas que la loi de conservation de l' énergie continue d' être vraie localement). Je serais sincèrement intéressé par tes arguments (ou tes sources).

Peut-être qu' il est possible de définir une forme d' "énergie d' espace" en RG pour tenir compte de la gravitation et de l' expansion, mais ça ne semble pas trivial de mettre tout ça sous forme scalaire (si c' est une équation faisant intervenir des vecteurs ou des tenseurs ou d' autres bestioles on ne peut plus appeler ça de "l' énergie").

Il faut que ton équation de conservation marche dans tous les systèmes de références équivalents, et en RG tous les systèmes de références, même les plus tordus, sont équivalents ...

Mais j' ai pu rater un truc.

 

A+

--

Pascal.

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Je suis sûr que tu peux mieux faire que cette pirouette.
Tu as toujours beaucoup de certitudes ... :p

 

Je trouve que tu as tendance à oublier que l'astrophysique, c'est pas de l'astromathématique ! ;) Je crois que la physique c'est tout simplement l'application de la formule de Lavoisier, "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme", on écrit des lois de conservation ensuite, et ensuite seulement, pour tenter de résoudre le système d'équations, on utilise les maths, ou (maintenant de plus en plus) on simule.

 

C'est le cas en thermodynamique qui ne traite finalement que de transformation d'énergie mécanique en énergie calorifique : vraiment au coeur de la thermodynamique il y a la conservation de l'énergie.

 

C'est le cas aussi dans la théorie du big bang, de toutes façons, si j'ose dire, les physiciens ne savent faire que ça ! :)

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Tu as toujours beaucoup de certitudes ... :p

 

Je trouve que tu as tendance à oublier que l'astrophysique, c'est pas de l'astromathématique ! ;) Je crois que la physique c'est tout simplement l'application de la formule de Lavoisier, "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme", on écrit des lois de conservation ensuite, et ensuite seulement, pour tenter de résoudre le système d'équations, on utilise les maths, ou (maintenant de plus en plus) on simule.

ça me semble un peu simpliste. "on écrit des lois de conservation" , oui, d' accord, à condition de pouvoir définir ce qu' on conserve. Bref, je vois que je ne suis pas le seul à avoir des certitudes ;)

 

 

C'est le cas en thermodynamique qui ne traite finalement que de transformation d'énergie mécanique en énergie calorifique : vraiment au coeur de la thermodynamique il y a la conservation de l'énergie.

Pas que. Indice : Avec seulement la conservation de l' énergie, tous les phénomènes seraient réversibles ;)

 

C'est le cas aussi dans la théorie du big bang, de toutes façons, si j'ose dire, les physiciens ne savent faire que ça ! :)

Ben oui, c' est sûr, si tu réduits la physique à la conservation de l' énergie, tu ne peux plus qu' appliquer la conservation de l' énergie à tous les problèmes :D

"if all you have is a hammer, everything looks like a nail"

 

A+

--

Pascal.

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Tiens, je me demande: la loi de conservation de l'énergie est elle la même en relativité générale et restreinte? Je pourrais chercher, c'est sur, mais ça recadre un peu votre débat. :p

J'ai aussi d'autres questions de "bleu", auxquelles vous répondrez si vous avez le temps :

-Puisque on parle d'onde pour un photon: a t'il une direction, ou s'etend il comme "un rond dans l'eau" quand on y jette une pierre?

-Le photon va t'il tout droit quand il approche d'une étoile, ou prend il une courbe qu'il lui est ordonné par les lois de la gravité? Est ce le même phénomène que pour un éléctron qui va d'un potentiel à un autre?

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Invité akira
Le photon va t'il tout droit quand il approche d'une étoile, ou prend il une courbe qu'il lui est ordonné par les lois de la gravité?

 

Il prend une trajectoire rectiligne sur un espace courbe. Donc oui la trajectoire se courbe. C est le phenomene de lentille gravitationnelle.

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Pourtant, il ne pese rien? Comme l'électron dont la masse est négligeable par rapport à la gravité. Va t'il vers un potentiel qui l'attire?

 

Et mon autre question : (car j'ai peur qu'elle ne se perde dans les méandres de ce post fleuve) le photon s'etend il comme "un rond dans l'eau" ou a t'il une direction?

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si tu réduits la physique à la conservation de l'énergie
Jamais dit ça :rolleyes:

 

la loi de conservation de l'énergie est elle la même en relativité générale et restreinte?
C'est plutôt un principe (de conservation de l'énergie) : il transcende les théories particulières et il s'exprime différemment en mécanique newtonienne, en chimie, en physique nucléaire, ...

 

Pourtant, il ne pese rien? Comme l'électron dont la masse est négligeable par rapport à la gravité. Va t'il vers un potentiel qui l'attire?
Se représenter un photon comme une particule qui parcourt une trajectoire, qu'on pourrait ralentir ou détourner, qui subit des forces et qui est attiré par sa cible ne me paraît pas pertinent.

 

Et mon autre question : (car j'ai peur qu'elle ne se perde dans les méandres de ce post fleuve) le photon s'etend il comme "un rond dans l'eau" ou a t'il une direction?
Le photon individuel a la direction qui joint son lieu d'émission à son lieu d'absorption : il ne "s'étend" pas. Les photons issus d'une étoile, vue de loin, seront répartis dans toutes les directions depuis l'étoile, on peut dire alors qu'ils "s'éparpillent" un peu comme une onde s'élargit dqans l'eau. Plus précisément le nombre de photons reçus sur une surface donnée sera inversement proportionnel au carré de la distance à la source parce que sur toute la hauteur d'un cone pointant sur l'étoile le nombre de photons reste constant.

 

Mea culpa :o : j'ai l'impression d'avoir "pollué" la discussion de Bruno. Je voulais simplement dire que derrière la géométrie, il y a de la physique et que cette physique était plus présente dans sa 1ère partie que dans sa 2ème et que cette première partie à quelques correctifs près ne me paraissait pas absurde.

 

Je repose ma question à Bruno : as-tu essayé de faire un schéma plus proche de la réalité, ou au moins de celle de la théorie du big bang ?

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Invité akira
Pourtant, il ne pese rien? Comme l'électron dont la masse est négligeable par rapport à la gravité. Va t'il vers un potentiel qui l'attire?

 

Et mon autre question : (car j'ai peur qu'elle ne se perde dans les méandres de ce post fleuve) le photon s'etend il comme "un rond dans l'eau" ou a t'il une direction?

 

C est bien pour ca qu il va en ligne droite ... dans un espace courbe par la masse de l objet.

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Bruno, si on veut faire un schéma à peu près réaliste quel est le rayon de courbure de l'univers aujourdhui et celui de l'univers âgé de 300 000 ans ? Quel est l'expansion de l'univers entre ces deux dates ? A partir de ces données, quel est le schéma le plus "à l'échelle" ?

Le rayon de courbure de l'Univers, c'est l'inverse du rayon de l'Univers (si l'Univers est fini, alors à tout instant c'est une hypersphère, il a donc un rayon), lequel est très très très grand (vu que le rayon de courbure est très très très proche de 0). Ça se trouve, l'Univers est infini. Le site dont je donnais l'adresse plus haut indique un diagramme d'espace-temps où la courbure est nulle.

 

L'expansion de l'Univers entre 300.000 ans (0,0003 Ga) et aujourd'hui (3,7 Ga), je ne sais pas la calculer. Mais je peux te donner un ordre de grandeur. En effet, depuis cette époque le taux d'expansion n'a pas trop varié (une légère décélaration, puis une légère accélération aujourd'hui). S'il était resté constant, alors l'Univers serait 13,7/0,0003 = 46.000 fois plus grand. Bon, c'est juste un ordre de grandeur, mais du fait que le taux d'expansion n'a pas varié du simple ou double, ça donne une idée : de l'ordre de 50.000 fois plus grand, disons.

 

Évidemment, cette approximation n'est plus valable pour traiter la phase d'inflation...

 

Le schéma le plus "à l'échelle", c'est celui du site dont j'ai donné l'adresse plus haut. Les miens étaient des schémas qualitatifs, disons, ils servaient juste à illustrer ce qu'est l'expansion, pourquoi le Big Bang n'est pas un endroit de l'espace où il y a eu un explosion, d'où vient le fond diffus cosmologique, etc.

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(si l'Univers est fini' date=' alors à tout instant c'est une hypersphère, il a donc un rayon)[/quote']

 

Pourquoi spécialement une hypersphère, cela peut très bien être un espace projectif ou un espace hyperbolique fini.

 

Il me semble bien que l'on parle également de "rayon de courbure" pour une courbure négative.

 

Vous parliez de photon, existe t-il des modèles qui fassent varier la vitesse de la lumière dans le vide ? Vous allez me tomber dessus en disant que c'est une constante fondamentale, que l'on ne peut pas y toucher car c'est la base des transformations de Lorentz. Mais est ce que des gens se sont penchés sur la question au delà de toute expérimentation ?

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Invité akira
Vous parliez de photon, existe t-il des modèles qui fassent varier la vitesse de la lumière dans le vide ? Vous allez me tomber dessus en disant que c'est une constante fondamentale, que l'on ne peut pas y toucher car c'est la base des transformations de Lorentz. Mais est ce que des gens se sont penchés sur la question au delà de toute expérimentation ?

 

Dans le domaine theorique, oui. Mais ce qui est encore plus rigolo c est que certains tentent de mettre en evidence une variation des constantes fondamentales dans les spectres d absorption lyman alpha ... variation de la constante de structure fine en particulier. Mais je ne peux pas etre plus precis, j ai pas trop suivi l affaire.

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Si on admet que le z du fond cosmologique est de l'ordre de 1000, le rayon de courbure de l'univers à cette époque devait être mille fois plus petit (ce qui correspond aussi au fait que la température est inversement proportionnelle au rayon de l'univers : 3000K / 2,7K = 1000).

 

Si je comprends bien Bruno, comme le rayon de courbure actuel est quasi-infini en le divisant par mille il serait presque aussi infini ;) et la "bonne" représentation serait :

. des droites parallèles pour représenter la dimension d'espace à chaque époque,

. et des lignes convergentes pour représenter les galaxies au cours du temps.

 

Pour une distance "d'aujourd'hui" de 10 cm en haut du diagramme on aurait 1/10 mm à l'époque du rayonnement cosmologique. C'est ça ?

 

Question subsidiaire : pourrait-on visualiser la relation "taille angulaire-redshift" qui fait que la taille angulaire d'un objet varie peu entre un redshift de 0,3 et de 2, alors qu'on s'attendrait à le voir plus petit car plus loin ?

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Pourquoi spécialement une hypersphère, cela peut très bien être un espace projectif ou un espace hyperbolique fini. Il me semble bien que l'on parle également de "rayon de courbure" pour une courbure négative.

En fait, c'est plus généralement un espace de courbure constante. Mais dans le cas où il n'est pas infini (c'était le contexte de ma réponse et j'ai oublié de le signaler), c'est une hypersphère. Si la courbure est parfaitement nulle c'est un espace plat (euclidien) mais alors il est infini. De même pour le cas hyperbolique (courbure négative).

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Question subsidiaire : pourrait-on visualiser la relation "taille angulaire-redshift" qui fait que la taille angulaire d'un objet varie peu entre un redshift de 0,3 et de 2, alors qu'on s'attendrait à le voir plus petit car plus loin ?

 

Oui, il y a un graphique en bas de cette page.

On voit que jusqu'à z=1.65 la distance angulaire augmente ( l'objet parait plus petit car il est plus loin) mais qu'ensuite elle diminue. (l'objet parait plus gros car à l'époque où il a émis sa lumière vers nous, il était bien plus proche.)

Les deux phénomènes se font conccurence d'où la faible variation autour de ce point.

 

(En attendant les précisions des spécialistes :be: )

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Oui, il y a aussi ça : http://www.planck.fr/article386.html

Mais j'espère que Bruno va réussir à nous montrer graphiquement la distance angulaire ... :hm:

 

Hello Chicyg.

 

Elle apparait graphiquement ! : la distance angulaire c' est O'A' sur le schéma de Bruno. Tu as du rater le post qui explicite ce que représentent les différents arcs de cercles, segments et rapports de longueur, ce qui n' est pas étonnant vu la structure ... heu... complexe ... du post. Sauf erreur :

 

http://www.webastro.net/forum/showpost.php?p=258383&postcount=227

 

(et éventuellement http://www.webastro.net/forum/showpost.php?p=258494&postcount=244 :blush:)

 

(si tu as 5 minutes, j' aimerais bien que tu approfondisse ton histoire de conservation de l' énergie en RG , quitte à le faire dans un autre sujet, parce que je dois dire que je ne vois toujours pas ce que tu voulais dire par là)

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la distance angulaire c'est O'A' sur le schéma de Bruno.
O'A' est la distance comobile à l'époque "prime" et est donc bien la distance angulaire, contrairement à ce que je n'avais pas compris ! :( (voir plus bas)
Tu as du rater le post
Je l'avoue, je n'ai pas encore réussi à tout lire :( ... et il me semble qu'il y a des choses contradictoires.

 

Si j'ai bien compris :

. la distance comobile est la distance des objets à un instant donné,

. il y a donc deux distances comobiles intéressantes celle d'aujourd'hui (la distance à laquelle la galaxie se trouve "réellement" aujourd'hui) et celle de la date à laquelle les photons sont partis de la galaxie,

. la distance parcourue par les photons est simplement la vitesse de la lumiére fois le temps de parcours,

 

Ceci dit, on peut observer deux choses :

 

1) l'angle sous lequel la galaxie est vue sur le ciel : elle peut être traduite en distance : c'est la distance angulaire. Comme (d'après le lien que j'ai donné) les angles sont conservés par l'expansion, c'est la distance comobile à l'époque de l'émission de la lumière,

 

2) une luminosité apparente : cette luminosité diminue avec la distance, on peut donc définir une distance de luminosité qui est différente de la distance angulaire parce qu'on reçoit moins de photons en s'éloignant de la source et que ces photons sont moins énergétiques du fait du décalage vers le rouge.

 

Pour reprendre l'exemple de Bruno, on trouve pour son quasar :

. une distance angulaire de 1230 Mpc soit 4 millliards d'année-lumière,

. une distance de luminosité de 7160 Mpc soit 23 millliards d'année-lumière,

 

Belle performance ! :hm:

 

Tout cela est bel et beau, mais suppose que le "temps cosmologique" (un temps universel) ait un sens, ce qui pose problème pour une théorie "locale" comme la relativité générale, je cause, je cause, mais c'est un peu compliqué pour moi ... :cry:

 

Et puis je suis tout traumatisé depuis que j'ai entendu Françoise Combes dire que l'expansion ne jouait pas dans les galaxies ou entre tous les objets liés gravitationnellement, si quelqu'un peut expliquer simplement ... :?:

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Invité glevesque

Salut

 

Et puis je suis tout traumatisé depuis que j'ai entendu Françoise Combes dire que l'expansion ne jouait pas dans les galaxies ou entre tous les objets liés gravitationnellement, si quelqu'un peut expliquer simplement ...
Question de l'entensité mis en cause des force gravitationnelles par rapport a l'extension du tissus de fond (la proportionnalité sur la densité de l'énergie du vide qui est relié à la localité de la constante cosmologique pour un champs de galaxie) !

 

Gilles

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Question de l'entensité mis en cause des force gravitationnelles par rapport a l'extension du tissus de fond
Je n’intends ;) rien, mais alors rien du tout à la réponse. Suis un peu « bourrin », faut faire concret avec moi ! :(
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Ben évidemment, il parle comme d'habitude en charabia avec des mots pas à leur place :/ ( énergie du vide par exemple)

 

Bon, l'idée c'est que l'augmentation de la distance entre deux objets à cause de l'expansion dépend de la distance entre ces deux objets. Pour le coup , l'analogie avec les galaxies collées sur un ballon gonflable marche pas mal : deux galaxies collées côte à côte vont s'éloigner moins vite lordsque tu gonfles que deux galaxies déjà loin.

 

Ainsi , à l'échelle d'un amas de galaxie ( et à fortiori à toutes les échelles inférieures) , ben l"augmentation de la distance entre les objets du à l'expansion est de loin négligeable devant toutes les vitesses "classiques" des objets.

Localement ( à l'échelle d'un troupeau de galaxies) , l'expansion est négligeable.

 

Bon , sinon, pour revenir sur ton avant-dernier post. Je crois que tu n'as pas bien saisi l'idée de coordonée comobile. Sur le schéma , on va prendre l'angle entre OA et 0B à un certain instant. Si A et B sont statiques dans l'espace ( à ces échelles pour le coup ça vaut le coup , A et B sont très très loin l'une de l'autre) , alors un peu plus tard l'angle OA' et OB' est toujours le même. Alors que la distance entre les deux objets a beaucoup augmenté.

La coordonée comobile n'a donc ici pas changé , c'est l'angle.

 

Bon ensuite effectivement on peut calculer la distance parcourue par la lumière entre OB et OA'... La je suis pas expert , je laisse ça aux autres, c'est un peu subtil.

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. la distance comobile est la distance des objets à un instant donné,

La distance comobile est une distance qui reste constante pour deux objets "au repos" par rapport au flot de Hubble (i.e. qui voient un univers en expansion à un taux H0 arbitraire, homogène, et isotrope). Par convention le taux de référence arbitraire est celui de l' époque actuelle.

 

. il y a donc deux distances comobiles intéressantes celle d'aujourd'hui (la distance à laquelle la galaxie se trouve "réellement" aujourd'hui) et celle de la date à laquelle les photons sont partis de la galaxie,

Ces deux distances comobiles sont égales , si on néglige les vitesses propres des objets (par définition).

 

1) l'angle sous lequel la galaxie est vue sur le ciel : elle peut être traduite en distance : c'est la distance angulaire. Comme (d'après le lien que j'ai donné) les angles sont conservés par l'expansion, c'est la distance comobile à l'époque de l'émission de la lumière,

Oui, sur le fond c' est ça, mais cette distance n' est pas "distance comobile" dans les papiers de cosmologie (cf. plus haut).

 

Tout cela est bel et beau, mais suppose que le "temps cosmologique" (un temps universel) ait un sens, ce qui pose problème pour une théorie "locale" comme la relativité générale, je cause, je cause, mais c'est un peu compliqué pour moi ... :cry:

C' est clair. Dès que l' Univers cesse d' être considéré comme homogène, définir le "temps cosmologique" devient, comment dire ... difficile ...

 

Et puis je suis tout traumatisé depuis que j'ai entendu Françoise Combes dire que l'expansion ne jouait pas dans les galaxies ou entre tous les objets liés gravitationnellement, si quelqu'un peut expliquer simplement ... :?:

La RG stipule que variation de la métrique locale dépends de la densité d' énergie locale. (énergie au sens R.G, c.à.d. masse, rayonnement, "énergie noire/constante cosmologique", mais pas gravitationnelle).

Le terme "constante cosmologique" a un effet "expansif" (la métrique varie de telle façon que les distances augmentent), le terme matériel un effet "de contraction" (les distances diminuent).

La solution locale dépends des conditions aux limites (disons, la métrique "globale" de l' Univers dans son ensemble, en expansion) et des conditions locales. Si localement, le volume est dominé par la matière, on peut obtenir une zone d' espace-temps stationnaire ou en contraction plongée dans un univers en expansion (la présence de matière fait "écran" vis-à-vis de l' Univers dans son ensemble, en quelque sorte).

Enfin c' est ce que j' ai compris. Les deux solutions (la globale, celle décrite par la métrique FLRW, et la locale, stationnaire) se racordent quand la densité d' énergie du volume considéré tends vers la densité moyenne.

 

C' est un phénomène similaire à la cage de faraday en électromagnétisme : potentiel constant dans tout le volume à l' intérieur de la cage, variable à l' extérieur (mouais ... tiré par les cheveux cette comparaison, je sais pas jusqu' à quel point elle est valable).

 

A+

--

Pascal.

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Question de l'entensité mis en cause des force gravitationnelles par rapport a l'extension du tissus de fond (la proportionnalité sur la densité de l'énergie du vide qui est relié à la localité de la constante cosmologique pour un champs de galaxie) !
Sors de ce corps Bogdanov!
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ArthurDent, J’avais tout juste sauf :( qu’on ne peut pas parler de la distance comobile d’hier ! C’est ça ? Alors, on dit quoi à la place ? :?:

Si localement, le volume est dominé par la matière, on peut obtenir une zone d' espace-temps stationnaire ou en contraction plongée dans un univers en expansion (la présence de matière fait "écran" vis-à-vis de l' Univers dans son ensemble, en quelque sorte).
Là, en revanche, si tu essayais de me dé-traumatiser, c’est raté ! J’ai l’impression qu’on va bientôt se faire big cruncher à cause de l’amas local et du grand méchant attracteur ! L’angoisse.

Non, sérieux, j’avais pas pensé à cela : un univers chewing-gum qui se dilate dans un coin pendant qu’il se contracte dans un autre : Bruno n’est pas au bout de ses peines pour nous représenter ça. :be:

Si j’avais l’esprit mauvais, ce qui n’est pas absolument pas le cas, tu le sais bien ;) , je me dirais que le modèle standard a encore de beaux jours devant lui, si nos braves cosmologistes peuvent dilato-contracter l’espace ça ouvre des possibilités pour coller aux observations un peu comme une tapisserie élastique sur un mur bosselé - ça va être dur à falsifier tout ça … :p

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