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La Cruauté Des Hommes


Athéna

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S'il y a quelque chose qui me préoccupe et occupe mes pensées quotidiennement, c'est la cruauté de l'Homme et pas de chance pour moi, même quand j'essaye de détourner mon regard de cet aspect, pour le moins négatif, des signes incessants et patents attérissent dans mon champs de vision...

Je pourrais vous sortir des banalités comme la guerre, le réchauffement de la planète, la pauvreté, etc...

Mais il y a quelque chose de plus important à mes yeux parce que faisant partie de mon paradigme de vie : ce sont les animaux!

C'est bel et bien en se penchant sur les situations que les animaux vivent (situations vécues en interaction avec l'homme) que l'on peut au mieux observer la cruauté de l'homme...

Notamment qd il se sert de l'animal pour arriver à ses fins personnels. Si on analyse bien la manière dont il le fait et le peu de remords qui s'en suit, on peut peut-être ressentir ce qu'est la cruauté..

J'ai dit ressentir mais en aucun cas, imaginer. En effet, pour l'être sensible et normal, imaginer la cruauté est impossible parce que trop inacceptable et irréaliste.

Pourquoi me pencher spécialement sur les animaux?Et pas sur l'homme en interaction avec l'homme, par exemple?Parce que l'homme ne le mérite pas dans la mesure où il est conscient de ce qu'il fait...

Sartre parlait de liberté qui confère à l'homme une possibilité de choix et donc, de responsabilité de ses choix et il évoquait notamment "l'essence" car l'homme contrairement à l'animal n'est pas déterminé par une manière de faire. Il peut choisir!

Dès lors, j'en arrive à ceci :"La cruauté traduit pour moi la bestialité de l'homme et sa monstruausité. Peut-on dire comme Sartre que c'est un choix puisqu'il n'est pas déterminé et alors en tirer la conclusion qu'il est un mal en puissance ou doit-on penser qu'il est réellement et biologiquement déterminé?

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  • Réponses 63
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Ce post aurait plutôt sa place dans le forum hors sujet...

 

Moi je ne peux pas en vouloir à ceux qui sont cruels. Car les gens cruels sont ignorant ou alors ce sont des gens victimes d'une grande souffrance , parfois les deux. Et je ne peux pas en vouloir à quelqu'un qui n'a pas de connaissance ou bien à quelqu'un qui souffre.

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Je comprends ton point de vue et je suis d'accord...

Mais ma question est justement de savoir s'il on peut leur en vouloir parce qu'ils choisissent de l'être ou si au contraire, c'est inné et dès lors, p-e essayer de l'envisager autrement..

Cela dit, je crois qu'il faut différencier les pathologies mentales de la cruauté...

J'explique : qd tu dis " je ne peux pas leur en vouloir parce qu'ils ont souffet"

Il existe énormément de personnes cruelles et qui le sont non pas par souffrance mais parce que ça leur plait..

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C'est toi qui a déplacé mon sujet?

C'est gentil de te donner autant de peines mais mon sujet est bel et bien d'actualité..Non seulement, c'est une réaction par rapport à tout ce qu'il y a de plus quotidiens dans la vie et en plus, c'est très concret... :?:

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Message écrit par Athéna@Feb 6 2005, 12:24 AM

Je comprends ton point de vue et je suis d'accord...

Mais ma question est justement de savoir s'il on peut leur en vouloir parce qu'ils choisissent de l'être ou si au contraire, c'est inné et dès lors, p-e essayer de l'envisager autrement..

Cela dit, je crois qu'il faut différencier les pathologies mentales de la cruauté...

J'explique : qd tu dis " je ne peux pas leur en vouloir parce qu'ils ont souffet"

Il existe énormément de personnes cruelles et qui le sont non pas par souffrance mais parce que ça leur plait..

 

je suis d'accord: ces personnes sont cruels car cela leurs donnent du plaisir.

Mais la question que je me pose: est pourquoi éprouve-t-il du plaisir à faire souffrir les autres ?

 

Premièrement cela peut être pour assouvir une sorte de besoin de domination. Lorsqu'un personne est frusté par quelque chose, par quelqu'un, elle se rabat sur quelqu'un d'autre qui lui sert de bouc emmissaire. Je pense que tu seras d'accord avec ça.

Ce qui est interressant ici c'est de voir que c'est parceque la personne est frustré qu'elle se rabat sur quelqu'un de plus "faible" pour se défouler dessus et passer sa frustration.

Si la personne n'avait pas été frustré, jamais elle n'aurait déchargé sa souffrance sur une autre personne, le bouc emmissaire.

Donc en fin de compte, c'est parceque la personne a souffert qu'elle fait souffrir quelqu'un d'autre, c'est parcequ'elle est frustré ou en colère qu'elle devient cruel vis à vis d'une autre personne.

A partir de la on ne peut pas en vouloir au bourreau, parcequ'à l'origine c'est quelqu'un qui souffre et qui reporte sa souffrance sur un autre.

Mais ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas lutter contre la cruauté.

Il faut lutter, mais sans haine.

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Message écrit par Athéna@Feb 6 2005, 12:35 AM

C'est toi qui a déplacé mon sujet?

C'est gentil de te donner autant de peines mais mon sujet est bel et bien d'actualité..Non seulement, c'est une réaction par rapport à tout ce qu'il y a de plus quotidiens dans la vie et en plus, c'est très concret... :?:

Aurais-je des pouvoirs cachés ?? :lol:

Non je n'ai pas le pouvoir de faire une tel chose, ceci est l'apanage des Dieux, qu'on appelle "admin", dans ce beau langage qu'est le langage informatique....

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J'applaudis de toutes mes mains (j'en ai que deux malheureusement :D), quand je vois un sujet et une intro pareille !! (même sur un forum d'astro, voir même surtout...) Pour résumer tes préoccupations, Athéna, je dirais, sauf plantage de ma part, que ta question revient à demander si l'homme est bon ou mauvais par nature ?

Pour moi l'homme n'est ni bon ni mauvais, l'homme, l'individu n'est rien par nature, c'est la société, le groupement humain dont il fait parti qui le façonne. Et depuis la nuit des temps (de mémoire d'homme) jusqu'à nos jours, le maître mot des groupements sociaux victorieux, plus ou moins volontairement, et sur la distance, c'est la facilité, aujourd'hui synonymes de pognon.

Le seul moyen, pour moi, de sortir de ce cercle vicieux est de donner aux """masses""" la possiblité de se cultiver, et donc de choisir autre chose que la voie tte tracée de la facilité... mais ce serait donner la possibilité du choix à la majorité silencieuse qui se contente pour l'instant de suivre, ou/et de subir.

Pour moi (encore :laughing:), les animaux ne sont pas plus déterminés que les humains si ce n'est de par leur intelligences de groupe plus ou moins limitées.

Les humains font malgré tt vraisemblablement partie de la seule espèce à même d'échapper aux contraintes terre à terre liées à leur existence et à leur prolifération, mais sans pour autant jouir de leur libre arbitre et tout ça par facilité. Car la possibilité de choisir pr bcp d'entre nous ne semble être que fatiguante... et du cp nous laissons ces choix par faiblesse, fatalisme, résignation, facilité,(...) aux âmes "fortes" avides de pouvoir et de puissance qui gouvernent nos mondes...

 

D'où,(encore pr moi), la merde dans la quelle on est, qui n'est ni fatale, ni déterminée, mais suffisement avancée pour qu'on en flippe... avant qu'il ne soit trop tard... sachant que pr moi (encore, encore :D) il ne sera probablement presque jamais trop tard, les seules variables seront probablement le nbre de victimes... :blase: et le recul techno et social...

 

PS: la frustration, comme la plupart des pathologies d'ordre psychologique naît probablement tjrs de l'inadaptation sociale de l'individu en question, et de l'absence de réponses sociales adéquates, donc de l'inadaptation de la société à ce type de pb et à ce genre d'individu... Ex. caricatural mais plus ou moins vrai: le boulot du psychologue est d'écouter pas d'apporter de réponses, celui du psychiatre n'est pas d'écouter mais de guérir, rien que ça je suis mort de rire (jaune)... Et la foi, et l'"espoir" que ces professions peuvent porter dans les soluces médicamenteuses, est pathétique et... pathologique... :...:

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Je suis contente de constater une réponse aussi critique que la tienne...

ça fait plaisir...D'autant plus que ta réponse laisse réflexion... ;-)

Je n'avais pas pensé à lier cet aspect de l'homme au phénomène de société...Pourtant, j'aurai du lol...

Cepandant, tu as sans doute raison...Ce qui m'amène à penser que l'homme est bel et bien enlisé car comme tu le disais,il serait pertinent d'amener l'homme à développer son esprit par la culture, la science, etc...

Chose qui a aujour'hui n'est pas du tout accessible dans toutes les situations...Je pense par exemple à l'éducation (point de départ de l'identité de l'enfant) qui est souvent mal entreprise ou pas du tout...

Et je pense aussi à la misère que la société fait naître...Il y aura toujours des pauvres et des riches, il y aura toujours le bien et le mal et comme tu l'as bien souligné, cela est présent depuis toujours...

Dès lors, avec tristesse, j'en conclu que nous ne risquons pas vraiment d'évoluer...

Ou alors, il faudra sans doute que nous disparissions pour laisser la naissance à une forme d'intelligence plus grande...lol

peut-être aussi que si nous n'étions pas passé d'une société solidaire (du temps des corporations) à une société individuelle, nous serions moins dangereux...qui sait lol...

p-e aussi que ce qu'ils nous manquent, ce sont les valeurs de vie qui se perdent de plus en plus...

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Dès lors, avec tristesse, j'en conclu que nous ne risquons pas vraiment d'évoluer...

Pour moi, je pense que l'humanité ds son ensemble progresse même si cette évolution est très très lente (et pas à l'échelle d'une vie) et que celle-ci se fait au dépens de pas mal d'individus et de pas mal de choses, et qu'elle n'est que globalement linéaire. Il suffit de voir les sociétés primitives dont notre histoire se souvient, et le niveau de culture moyen des individus au fil du tps. Le risque, pr moi, est que cette évolution soit trop lente, que l'on connaisse de méchantes phases de recul ou plus probablement de longues périodes de stagnation évitables, mais nous avons encore ttes nos chances et pr encore pas mal de tps. Nous sommes maitres de notre destin, c'est d'ailleurs ce qui pr moi nous distingue des animaux, encore faut il qu'on en ai conscience et qu'on ne baisse pas les bras trop tôt... ;)

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Message écrit par mmm@Feb 7 2005, 01:01 AM

Pour moi, je pense que l'humanité ds son ensemble progresse même si cette évolution est très très lente (et pas à l'échelle d'une vie) et que celle-ci se fait au dépens de pas mal d'individus et de pas mal de choses, et qu'elle n'est que globalement linéaire.

 

Mon avis est mitigé...

 

Si d'une part il est agréable de voir que l'homme possède de plus en plus d'emprise sur la nature, sur son environement, d'autres part, il ne faut pas négliger le revers de la médaille de toute augmentation de pouvoir non accompagnée d'une plus-value de sagesse et, en particulier, le risque croissant d'auto destruction.

 

Exception faite de la présence d'une forme de vie intelligente, notre Terre est un écosystème stable bien huilé qui ne devrait pas connaître de problème majeur à l'échelle de quelques vies. Bien sûr, des catastrophes arrivent. Des volcans se réveillent, des tsunamis dévastent des rivages, des cyclones frappent régulièrement,... mais, même si tous ces événement sont dramatiques pour certaiens personnes, ils n'inquiètent en rien la survie et le bien être de l'humanité dans son ensemble. Evidemment, il y a toujours le risque qu'une météorite gigantesque nous tombe sur la tête. Mais, ce risque est faible.

 

Hélas pour sa propre stabilité, la Terre n'est pas dépourvue de forme de vie intelligente. L'homme est bel et bien présent, et il détruit la nature: il pollue, il défraiche les forêts, il gaspie toutes les resources naturelles, il martirise les autres espèces vivantes...

On dira que l'homme produit, en contre partie. Ce n'est pas faux, mais batir des villes n'a jamais ni justifié de martiriser un animal ni compenser le fait de faire bientôt de la Terre un désert... presque invivable... ou pire...

 

Certains diront sans doute que rien ne prouve qu'on va vers ça, que la situation n'est pas allarmante. Il est marrant de constater que ceux là n'ont généralement pas de formation scientifique et ne connaissent rien au sujet. Mais, le plus graves est que certains d'entre-eux sont d'imminants biologistes. En réalité, ils n'en savent rien, non plus. Persdonne n'en sait rien actuellement, et en l'absence de connaissance, l'homme ferait mieux de se tenir à carreau et de ne pas toucher au mécanisme fragile de son cadre de vie.

 

D'autres diront que si l'homme ne fait pas de bêtise, il n'apprendra pas. La méthode des "essaies et erreurs" est peut-être un moyen d'apprentissage très efficace dans la plus part des cas, mais lorsque l'enjeu est la Planète entière, une erreur ne permettra pas un second essai... pas à l'homme du moins...

 

Il est grand temps que l'homme devienne un peu plus sage, un peu moins égoïste et qu'il arrête de sauter sans réfléchir sur tout ce qui brille... Il est temps de prévoir un dévelopement à long terme et de stoper la recherche du bénéfice à court terme.

 

J'ai l'impression d'avoir très légérement ( !pomoi! ) dévié du sujet... :be:

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Message écrit par Lolo@Feb 7 2005, 12:57 PM

Certains diront sans doute que rien ne prouve qu'on va vers ça, que la situation n'est pas allarmante. Il est marrant de constater que ceux là n'ont généralement pas de formation scientifique et ne connaissent rien au sujet.

 

 

C’est de moi qu’on parle, vous m’appelez, hein ! :D:D

J’ai lu vos postes, mais dite moi ! C’est quoi ce pessimisme les enfants ! En pleine terre des lumières et de l’humanismes ! :b:

Mais ça ce comprend, vu l’allure ou vont les choses pour notre chère planète, qu’apparemment on adore tous. Je suis d’accord pour la constatation et l’évaluation de la situation ; mais pas pour les solutions.

Il faut voire la chose du bon coté : quant la nature nous a crée, elle ne la pas fait par erreur ; et l’intelligence n’est une malédiction ni pour cette dernière, ni même pour nous ; au contraire ça nous a ouvert de grande perspective.

Certes ! L’intelligence est, ces dernier temps, mal utilisée, mais ce n’ai pas trop tard pour renverser la vapeur, non d’une pipe !

Pour moi, le premier problème est le fait que nos sociétés ce sont développées en dehors de la nature, alors que nous en sommes une partie intégrante ; de ce fait notre empathie à l’égard de cette dernière reste limitée, et qui explique nombre de problème . J’ai quand même confiance en notre espèce, nous pouvons encore faire beaucoup (pour preuve, votre inquiétude, que semble partagé une bonne partie de la planète!), ce sera dure, ce sera long, et il faudra beaucoup d’énergie et de réflexion, pour trouver une sortie de crise, dans la quelle on c’est plongé tête baissé !

Pour conclure, gardons espoirs, jouons notre rôle de citoyens responsable, et surtout remplissons notre devoir d’êtres humains envers la nature ; « sauvons la planète et nous nous sauveront nous même, Amen » ;)

Ma pensée peut être résumé par la citation d’un grand homme : « Ce qui reste vraie à travers toutes nos misères, à travers toutes les injustices commises ou subies, c’est qu’il faut faire un large crédit à la nature humaine, c’est qu’on se condamne soi même à ne pas comprendre l’Humanité, si l’on n’a pas le sens de sa grandeur et le pressentiment de ses destinées incomparable. »-Jean Jaurès-:barbe:

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Interessant de prendre la phrase d'un politique qui parlait en terme sociologique et de la mettre à son gré, en terme d'écologie.

 

La nature à peut-etre créé l'intelligence, mais ce dont il s'agit ici tient plus de la connerie que de l'intelligence.

 

La nature se fout de l'homme. S'il flingue des millions d'espèces et lui pour finir, la nature s'en fout, elle a l'univers et l'éternité pour recommencer. Le seul qui sera à pleindre sera l'homme lui même. si l'on a le destin des dinosaures, accidentellement ou pas, la nature repartira avec autre chose.

 

Mais la souffrance des enfants et des innocents plus largement, tout ceux qui crevent de faim, du choléra, de la dyphtérie, du tétanos, bref, de choses qu'on sait soigner, mais qu'on ne donne pas par j'en foutisme, par radinisme, par incompétence, ce genre de chose me fout la gerbe, surtout parce que des cons pensent que c'est la nature qui veut ça ! et ils appellent cela de 'l'intelligence" !

 

 

Paul Harris

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Paradoxalement, lorsque je pense aux sociétés primitives, j'ai tendance à penser qu'elles étaient bien plus "organisées" que nous...

Notamment parce que les valeurs et les interdits étaient guidés par des enjeux importants comme la survie du groupe mais surtout parce qu'il y avait bcp de solidarité...La famille aussi était large et se respectait...

Aujourd'hui, ça n'est plus le cas...Le respect, qu'est-ce que c'est?Quel nom faut-il véritablement lui donner?

La notion de mensonge n'existait pas..Dès lors, j'ai envie de dire que l'évolution nous a conduit à prendre conscience de toutes les possibilités de l'homme..et possibilités qui sont de mentir, de détruire, de tricher et bien plus encore...

Bien sûr, tu me dirais aussi les possibilités d'imagination, de création, etc...Mais je pense que les dégats sont bien plus considérables quand on se met faire le mal que lorsque l'on crée de belles choses...

La société porte en elle des tas de fléaux qui n'existaient pas dans les sociétés primitives...

Tout cela me laisse perplexe..et je suis sûre que tu le ressentiras aussi...

pense à la drogue, à la violence gratuite, au meurtre, au désarroi de gens qui survivent alors que d'autres vivent sans y penser...

La société primitive était une société solidaire. La société contemporaine est une horte de loups où les brebis n'ont que très peu de places...Tout cela est bien triste quand on sait qu'il y a 80% de brebis et 20% de loups sur terre...

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Ce n'est pas grave, je suis contente de voir que mon sujet amène de vastes polémiques...

Oui, tout ce que tu dis n'est pas négligeable et je suis tout à fait d'accord quand tu dis qu'il serait opportun ne pas prendre de risque sachant que ça entraîne la planète entière...

:-/

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je suis contente de voir que mon sujet amène de vastes polémiques...

Tu m'étonnes ! :laughing:;)

 

Ce n'est pas grave

Mais si c'est grave ! :be:

 

Bon jsors moi j'en ai déjà dis trop comme d'hab et sur ce sujet !

Mais je pense que tu as une vision trop idylique de notre passé, et moi j'ai du mal à trouver un juste milieu entre mon côté alarmiste style fin du monde, et celui optimiste, style on peut et on doit faire qq chose !! :-/:p

 

Pr le côté idylique: pas confondre par ex fraternité de galère et véritable solidarité, ..., le mensonge est probablement aussi vieux que l'homme, ..., la criminalité ultra dvlp, les gamins maltraités, dont les géniteurs on légitimement le droit de vie ou de mort, qui bossent pour rapporter de l'oseille à la ptite famille, les mariages arrangés, les journées monopolisées à se procurer de quoi becter, ... les guerres et les pillages incessants, les ptits seigneurs, le servage, ... et si on va voir du côté des sociétés tribales, c'est pas forcément tt rose non plus, mais là le pb c'est plutôt l'impasse évolutive, bon on a tjrs bcp de ces vieux restes faut aussi le reconnaitre et on a pas mal de nouveaux travers, et on est bcp plus nombreux... mais...

 

PS: Histoire de continuer ds le hors sujet ;) et ds les trucs qui fâchent, je viens tt juste de lire un article ds nature, au sujet d'un rapport qui vient d'être publié où 34 points de la planête sont répertoriés pour leur caractéristique commune, à savoir: très grde biodiversité, et habitat naturel des espèces réduit d'au moins 70%... (il manque le "depuis qd", au niveau surface ça représenterai l'équiv de l'australie + la russie, "Nine more crisis areas for biodiversity") ... :(:malade:

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Pour revenir au sujet de base, et à la question que tu te posais Athena:

A savoir: L'homme est-il déterminé à être cruel ou bien a-t-il le choix ?

 

J'aimerai bien te dire il est déterminé parce que...

ou bien il a le choix parce que...

 

mais je te ferai une réponse un peu différente.

Je tiens à préciser que je n'aime pas trop les notions de bien et mal, les gens ont tendances je trouvent à les simplifier, et donc à se tromper sur leur sens. Mais bon je vais essayer quand même de m'exprimer.

 

Globalement je dirai quand même que l'homme est déterminé à être cruel. L'homme est pour moi cruel par nature.

Ca semble déprimant ce que je dis, et pourtant moi je ne trouve rien de déprimant à ça.

 

Pourquoi ?

 

Tout d'abord, d'après moi, tous les hommes sont potentiellement cruels, je dis bien tout les hommes, sans l'ombre d'une execption. Tout le monde, absolument tout le monde, les 6 milliards d'invidus qui peuplent cette planète (excepté moi bien sûr :p , les 5 milliards 999 999 diront nous...)

 

Mais à l'inverse, tout le monde est potentiellement bon, tout le monde peut devenir devenir comme l'abbé pierre, comme soeur emmanuelle, comme le dalaï lama, comme jésus ou comme bouddha, et comme tous ces inconnus qui ont inondés du bonheur partout où ils sont passés.

 

Donc l'homme est déterminé à être cruel, mais également déterminé à être bon, c'est sa nature.

l'homme est cruel quand il torture, se venge, prend du plaisir à la souffrance des autres...

L'homme est bon quand il partage, quand il s'interesse, quand il soigne....

 

En fait je rejoins un peu mmm qui disait que l'homme n'est ni bon, ni mauvais.

Sauf que pour moi l'homme a les deux en lui, mais le bien et le mal ne sont pas séparés de ses actes.

 

Maintenant l'erreur a ne pas commettre c'est de croire qu'il les a en même "quantités".

Un homme peut continuellement faire des actes mauvais et très peu de bon ou bien l'inverse: bcp de bien et peu d'acte mauvais, ou encore ariver à une sorte de milieu 1 BA, 1 mauvaise action, 1 BA, 1 mauvaise action....

 

Mais comme un homme est bon ou mauvais en fonction de ses actes, il peut changer, il n'est pas figé à tout jamais. Un homme "mauvais" peut tout à fait devenir la personne la plus aimante du monde, rien ne s'y oppose. C'est une question de temps , de volonté, de patience, d'éducation, d'environnement, de réflexion personnel, d'amour qu'on lui donne, de respect....

 

Ce qu'il faut retenir ici: l'homme a des racines du mal en lui, tout comme il a les racines du bien.

On ne peut supprimer aucunes de ces racines.

Mais on peut empêcher que les racines du mal ne poussent, tout en favorisant la croissance de celles du bien.

 

Conclusion: l'homme est déterminé à être cruel, c'est dans sa nature, tout comme c'est dans sa nature d'être bon. Mais un homme en particulier peut vivre et faire le bien même s'il a des racines de cruauté: il suffit juste qu'il les empêche de pousser...

 

:)

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Bonjour Athena!

 

Je te reçois 5/5. Je ne sais plus quel ancien affirmait que l'on peut juger du degré d'une civilisation à la façon dont elle traite ses animaux.

L'homme prétend ne pas être un animal. Mais, outre que ses comportement montrent que c'est un animal (lire Henri Laborit : Eloge de la fuite), c'est peut être le pire animal, puisqu'il a conscience de sa crauté. C'est pourquoi je ne suis pas fier d'être un homme, et je pense sincèrement que la création aurait pu faire l'économie de cet animal là. C'est aussi pourquoi je m'enfuis dans la contemplation des étoiles...

Nous avons au XXI siècle deux défis à relever : le partage des richesses sur la planète, et la protection cette planète, biodiversité incluse, évidemment. Sinon, sans doute l'homme lui-même finira-t-il par disparaître et, comme le dit une fois encore si bien Hubert Reeves, le problème ne sera pas de savoir si la vie continuera, mais de savoir si ce sera avec ou sans l'homme. Cette position est réconfortante, quelque part... non?

Je trouve effarant de bêtise que nous nous extasions sur l'éventuelle trace d'un misérable lichen sur Mars ou Titan, alors que exterminons industriellement les bêtes et les plantes de nos mers et de nos terres.

J'ai une consolation à ce mal être si profond que j'en ressens : il existe des personnes comme toi, qui en souffrent et le disent. Sois fière, Athena, et merci d'exister. Tu ne peux savoir la bouffée de chaleur que tu m'as mise au coeur à te lire. Qui sait, peut être un jour les comme toi seront-ils majoritaires, alors s'il n'est pas trop tard...

En attendant, aide les gens du ROC (Rassemblement des Opposants à la Chasse), du WWF, de la Ligue de Protection des Animaux etc... et contemple les étoiles, tu es leur fille, petite fille.

Tu es belle, toi.

 

Merci, merci, merci!

 

Gerard

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Message écrit par gerard sirven+Feb 8 2005, 09:44 AM-->
QUOTE(gerard sirven @ Feb 8 2005, 09:44 AM)Je ne sais plus quel ancien affirmait que l'on peut juger du degré d'une civilisation à la façon dont elle traite ses animaux.

 

C'est Gandhi qui a dit ça.

 

J'ai aussi trouvé ceci sur le net:

 

Tant qu'il aura des abattoirs, il y aura des champs de batailles...

... La souffrance est grande, parmi le peuple des animaux .

 

«Celui qui sait et se tait se fait complice des faussaires et des menteurs»

 

"Vous devez incarner le changement que vous souhaitez voir se produire dans

le monde." Gandhi

 

"Le monde est dangereux ,non seulement par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent et les laissent faire.",

d'ALBERT EINSTEIN

 

<!--QuoteBegin-gerard sirven@Feb 8 2005, 09:44 AM

Bonjour Athena!

Tu es belle, toi.

Merci, merci, merci!

 

Je pense pareil. Merci aussi. :)

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Message écrit par Athéna@Feb 7 2005, 08:17 PM

La notion de mensonge n'existait pas..Dès lors, j'ai envie de dire que l'évolution nous a conduit à prendre conscience de toutes les possibilités de l'homme..et possibilités qui sont de mentir, de détruire, de tricher et bien plus encore...

 

 

Oh que si, le mensonge existait ; en fait il existe même chez nos cousins les singes, et les chercheurs estime même que le mensonge et un facteur d’évaluation de l’intelligence chez nos amis les primates ; incroyable, non ! En fait ils ont conclue que la tromperie est un facteur essentiel chez les chimpanzés par exemple, ça leur permet d’avoir une meilleure position sociale, ou de monopoliser une ressource, ou encore de subtiliser de la nourriture (des parents vole a leur propre enfants de la nourriture, de vrai blaireau !), bref la ruse suppose une certaine intelligence. Un étudiant belge en zoologie ma raconté, il y longtemps, une histoire horrible sur des chimpanzés d’un zoo : deux singes prennent en embuscade un troisième singe (je ne me rappelle pas trop bien du non, je crois que c’était kiki ou kikou, ou un truc comme ça ; en tout cas il y tenait, mon amis), il l’immobilise, le pauvre ce débat, mais un autre arrive, mais cette fois avec une grosse pierre, et lui casse la tête ; c’était un meurtre, et prémédité en plus( ils avaient remarqué un rapprochement des trois assassins)……….disons que la tromperie comme je l’ai dis précédemment demande un certain dégrée d’intelligence, mais cette même intelligence serre aussi a déjouer le mensonge, et notre espèce a une éxéptionelle faculté a mentir et a déjouer les mensonges ; en tout cas c’est l’une des theories actuelle sur l’origine de l’intelligence.

Je sais que je m’éloigne un peu du sujet, mais le fait de parler de société primitive et de mensonge et d’intelligence, ma rappelé l’histoire dont j’ai parlé précédemment.

 

Mais personnellement, la citation de Jaurès, s’applique parfaitement a l’écologie, qui par la force des choses est devenu un problème nous concernant tous, donc c’est par corollaire, un problème d’ordre social ; et ce n’ai pas parce que la citation date de presque un siècle quelle n’est pas d’actualité, d’ailleurs Jaurès était contre la cruauté à l’encontre des animaux, tout comme toute une classe politique et intellectuelle qui pensaient que le animaux avait non seulement une âme, mais aussi une conscience (rappelez moi le nom du type au 18 ou17éme siècle qui a planché sur le sujet, je crois que c’était un biologiste, et un philosophe)

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Message écrit par Athéna@Feb 5 2005, 11:55 PM

S'il y a quelque chose qui me préoccupe et occupe mes pensées quotidiennement, c'est la cruauté de l'Homme et pas de chance pour moi, même quand j'essaye de détourner mon regard de cet aspect, pour le moins négatif, des signes incessants et patents attérissent dans mon champs de vision...

Je pourrais vous sortir des banalités comme la guerre, le réchauffement de la planète, la pauvreté, etc...

Mais il y a quelque chose de plus important à mes yeux parce que faisant partie de mon paradigme de vie : ce sont les animaux!

C'est bel et bien en se penchant sur les situations que les animaux vivent (situations vécues en interaction avec l'homme) que l'on peut au mieux observer la cruauté de l'homme...

Notamment qd il se sert de l'animal pour arriver à ses fins personnels. Si on analyse bien la manière dont il le fait et le peu de remords qui s'en suit, on peut peut-être ressentir ce qu'est la cruauté..

J'ai dit ressentir mais en aucun cas, imaginer. En effet, pour l'être sensible et normal, imaginer la cruauté est impossible parce que trop inacceptable et irréaliste.

Pourquoi me pencher spécialement sur les animaux?Et pas sur l'homme en interaction avec l'homme, par exemple?Parce que l'homme ne le mérite pas dans la mesure où il est conscient de ce qu'il fait...

Sartre parlait de liberté qui confère à l'homme une possibilité de choix et donc, de responsabilité de ses choix et il évoquait notamment "l'essence" car l'homme contrairement à l'animal n'est pas déterminé par une manière de faire. Il peut choisir!

Dès lors, j'en arrive à ceci :"La cruauté traduit pour moi la bestialité de l'homme et sa monstruausité. Peut-on dire comme Sartre que c'est un choix puisqu'il n'est pas déterminé et alors en tirer la conclusion qu'il est un mal en puissance ou doit-on penser qu'il est réellement et biologiquement déterminé?

 

 

Athena!

 

Je relis -pour le plaisir- encore une fois ton mail, IL FAUT que tu lises "Eloge de la fuite" d'Henri Laborit. Ce bonhomme est un toubib, et un biologiste. Dans ce bouquin, il examine brièvement les comportements des rats, il parle des "compartiments" de nos cerveaux d'hommes : la partie reptilienne, la plus vieille, qui régit les comportement essentiels à la vie : les réflexes, chercher la bouffe, combattre pour la bouffe, l'agressivité, la reproduction....

La mémoire, qui permet de reproduire ce qui est bon et d'éviter ce qui a été pas bon!

Et enfin le cortex, l'imagination, qui permet de construire des scénarios pour provoquer ce qui est bon. Et avec, la conscience. Que nous partageons avec quelques autres animaux...

Ensuite il reprend toutes les grandes valeurs humaines : l'amour, la religion, le travail, l'art etc... et les analyse sous cet aspect d'antropologiste...

 

Rassure toi, c'est pas indigeste du tout (surtout pour quelqu'un qui a lu Sartre!), et c'est iconoclaste, décapant. Certains à qui je l'ai conseillé ne l'ont jamais supporté. Depuis le temps qu'on nous répète que Dieu nous a faits à son image, c'est normal! D'autres, ont trouvé là l'un des deux ou trois livres fondateurs...

 

Lis le, Ptichoune :wub: , tu comprendras mieux tes semblables (presque semblables, tu es déjà au-dessus. Au dessus : je veux dire : plus favorable à la vie, toi pour qui les bestioles sont des cousins!)

 

Amitiés! Tu as vu l'effet que tu produits? Tout le monde t'aime! Le monde change, doucement...

 

Gerard

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Message écrit par Lolo@Feb 8 2005, 03:32 PM

Je penserai aussi à le lire. J'irai faire un tour à la FNAC vendredi. Merci pour cette référence. :)

 

Lol, je veux pas mourir un jour sans avoir compris : comment fais tu diable pour sortir trois mots en citation avant de répondre? J'ai essayé et Astrosteph m'a envoyé un MP me disant que je devais respecter les quote... j'ai rien pigé. Je croyais avoir capté, mais non...!

C'est compliqué, ce bouzin...

 

Explique moi, comme si j'avais 5 ans. Vois tu? :be:

 

Merci!

 

Gerard

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C'est en forgeant qu'on devient forgeron. :)

 

En fait, pour mettre un texte dans une bulle, il suffit d'écrire quote="Pseudo" entre accolades [ ] devant le texte, et /quote toujours entre accolades après le texte. Evidemment, tu remplaces Pseudo par le pseudo de la personne souhaitée (mais tu laisses les "")

 

Pour faire plus simple, tu peux aussi cliquer sur répondre en bas à droite du texte de la personne à laquelle tu souhaites répondre. Cela fera alors autamatiquement ce que je viens de décrire ci-dessus, en choisissant en plus le Pseudo de la personne. Techniquement rien ne t'empêche d'effacer une partie du texte (attention à ne pas trahir la pensée de l'auteur), mais tu dois laisser ce qu'il y a entre les accolades au début et à la fin.

 

Je conseille de toujours prévisualiser avant d'envoyer. Comme ça, on est sur d'envoyer ce qu'on souhaite.

 

J'édite pour dire qu'il se peut que je dise des bêtises, notament concernant les "". En fait, cela dépend d'un forum à l'autre et d'une version du forum à l'autre.

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