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Définition de la vie


Invité shf

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Invité Julie Charland
Conceptuellement, ce qui est intéressant avec cette considération sur des individidus incontestablement vivants, mais dans l'incapacité de se reproduire (que ce soit par hybridité, ou malformation ou trop jeune ou vieil âge, mutilation, peu importe...), alors que le vivant se détermine, entre autres, par cette aptitude à se prolonger, c'est que cela indique bien que la vie n'est pas réductible à l'ensemble des individus vivants (comme cela a pu être affirmé plus haut, beaucoup plus haut, dans ce fil). Les organismes vivants n'en sont que l'actualisation.

 

Conceptuellement, le vivant transcende la simple collection des êtres vivants (alors que, par exemple, la "stellarité", c'est un concept formé sur le simple ensemble des étoiles, dans leur diversité).

 

La capacité de se reproduire ne se limite pas à la capacité de transmettre ses gènes d'une génération à l'autre. Elle se définit aussi par la possibilité de remplacer, réparer, développer ou multiplier nos cellules. Par exemple, nos cellules cutanées se reproduisent. Que j'aie ou que je n'aie pas d'enfants ne change rien au fait que je me reproduis. C'est un besoin vital!

 

Julie

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La capacité de se reproduire ne se limite pas à la capacité de transmettre ses gènes d'une génération à l'autre. Elle se définit aussi par la possibilité de remplacer, réparer, développer ou multiplier nos cellules.

 

Oui mais ça, stricto sensu, ce n'est pas la capacité à se reproduire, mais à se construire et à se reconstruire, c'est une autre fonction du vivant, qui dans l'exemple que tu cites s'appuie sur la fonction de reproduction d'autres individus (plus petits...:p).

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La capacité de se reproduire ne se limite pas à la capacité de transmettre ses gènes d'une génération à l'autre. Elle se définit aussi par la possibilité de remplacer, réparer, développer ou multiplier nos cellules. Par exemple, nos cellules cutanées se reproduisent. Que j'aie ou que je n'aie pas d'enfants ne change rien au fait que je me reproduis. C'est un besoin vital!

 

Julie

 

La, je suis parfaitement d'accord avec toi Julie, ce que tu dis est très vrai, à mon sens, tu cites un fait assez intéressant, mais il y a deux choses, comme tu le dis : d'une part le besoin de reproduction au niveau cellulaire (par exemple) et qui conditionne la survie de l'individu, et puis à un second échelon, on dirait qu'il y a une règle qui ne permet pas de continuer à l'infini, cette survivance de l'individu, et qui veut qu'il soit nécessaire qu'il se reproduise, en quittant la totalité de cette survivance de son être, et en l'obligeant à mettre en commun un certain patrimoine personnel avec d'autres....Ah, la différence entre mitose et méose, aussi entre reproduction sexuée ou assexuée, déjà visible dans le monde du végétal...

 

Autrement dit, dans la notion de vie à un certain niveau relativement évolué, on voit intervenir une notion claire de survivance de l'espèce, de croisements possibles, et une définition de la vie sortant de l'individualisme et conditionnée par la survivance d'une colonie d'individus, une société ou quelque chose de similaire, donc une survivance de l'espèce, ou d'une société etc....

 

A lire, Barjavel, si tu connais....J'aime beaucoup, mais celà ne fait que traduire ce que je dis...Et le mythe de l'immortalité individuelle , en apparence mal placé, mais bien tributaire d'une société, avec certains dégats...est bien développé dans ses écrits, et il ne fait que traduire, si on va un peu au delà du rêve individualiste, la disparité des systèmes sociaux que nous vivons ou que nous aurions pû connaître , et la nécessité d'une survie globale de l'espèce...et il ya deux romans dans lesquels il le fait, de façon merveilleuse et très poignantes, et rêveuse aussi :rolleyes:

 

Mais (pourquoi pas au fait ? )(et là la je déconne peut-être), la vie d'une entité beaucoup plus grande, une société, une religion, un courant philosophique, une raison d'état ou autre chose : bref la survie d'un ensemble d'individualités répond à certains critères, fort proches de ce qui a été dit à propos de la vie individuelle..., n'interférerait-elle pas dans la survie individualiste (là on sort de l''aspect cellulaire) ?

 

Il serait très intéressant que des sociologues s'intéressent aussi à ce qui est et a été dit sur ce post, à vos plumes, Messieurs !!

 

Et en conclusion, mon but est aussi d'être aussi éclairé sur ce genre de question: il est clair qu'il existe des individualités vivantes, il est clair aussi qu'il existe des sociétés (regroupement etc...) d'individus qui survivent...et qu'on peut considérer comme vivantes aussi, why not ?

 

Quels sont les critères communs :

 

Pour moi, ils sont fort proches et du même ordre, une société d'individus (abeilles, état etc...) procèdent sans doute de mêmes définitions de la vie qu'un individu isolé ! --Là, j'y vais, na !;)

 

Coment pouvons-nous aussi définir ces critères ???

 

Ou alors, vous n'êtes pas d'accord ...:cry::D

 

A bientôt, et joyeux Noêl, pour tous,

 

:rolleyes:

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Invité Julie Charland
Oui mais ça, stricto sensu, ce n'est pas la capacité à se reproduire, mais à se construire et à se reconstruire, c'est une autre fonction du vivant, qui dans l'exemple que tu cites s'appuie sur la fonction de reproduction d'autres individus (plus petits...:p).

 

Jeff,

 

Nous ne sommes pas allés à la même école;) Tu confonds la reproduction avec la procréation. La reproduction est vitale pour chaque individu du monde vivant. La procréation, elle, assure la survie du vivant d'une génération à l'autre. Et même pas pour tout ce qui est vivant!

 

Je pars à la recherche d'un lien pour te prouver mes dires...

 

Julie

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Invité Julie Charland

Hey Jeff!

 

T'as raison. Je viens de lire que la procréation est une forme de reproduction, comme la croissance et la réparation.

 

Regarde ce lien sur la reproduction asexuée (intéressant)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Reproduction_asexu%C3%A9e

 

Bon, je pars lire les autres rubriques...

 

Julie

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Hey Jeff!

 

T'as raison. Je viens de lire que la procréation est une forme de reproduction, comme la croissance et la réparation.

 

Regarde ce lien sur la reproduction asexuée (intéressant)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Reproduction_asexu%C3%A9e

 

Bon, je pars lire les autres rubriques...

 

Julie

 

D'accord Julie, mais alors pourquoi y-a-t- il cette différence évolutive remarquable, qui fait que des espèces évoluées se reproduisent par reproduction sexuée, ceci a aussi démarré dans le domaine des plantes, eh oui, (d'où l'importance des abeilles, eh oui), pourquoi es-tu une femme, et moi un homme :) ???

 

Eh, ça commence à fondre chez nous, la neige....

 

A +, et puis, tous mes meilleurs voeux en astro, et pour tout aussi !!!:rolleyes::rolleyes:

 

 

A+

Modifié par shf
correction orthographe
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décryptage de l'ADN : une formidable avancée

 

A partir de ces données, à terme, il sera également possible de décrypter le génome humain, si ce n’est que celui-ci est dix fois plus long.

 

Ce décryptage permettrait par exemple de prédire à l’avance la taille, la forme et le fonctionnement entier d’un organisme, uniquement à partir de ses données ADN. "Je ne sais pas si ce sera possible un jour, mais dans un futur proche on devrait déjà arriver à déterminer à quels moments certains gènes vont s'activer, sous quelles conditions et avec quels effets, simplement en regardant le code génétique", conclut le scientifique.

 

http://www.maxisciences.com/g%e9n%e9tique/decryptage-de-l-adn-une-formidable-avancee_art11485.html

Modifié par ecliptic
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Invité Julie Charland
D'accord Julie, ... (d'où l'importance des abeilles, eh oui), pourquoi es-tu une femme, et moi un homme :) ???

 

Eh, ça commence à fondre chez nous, la neige....

 

A +, et puis, tous mes meilleurs voeux en astro, et pour tout aussi !!!:rolleyes::rolleyes:

 

 

A+

 

Grand séducteur va!:wub:

 

Si la neige commenca à fondre chez vous, c'est qu'elle commence à fondre chez Ortog aussi:p Et lui, il a publié sa photo;) Je suis encore en attente de la tienne...

 

Julie

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  • 2 semaines plus tard...
  • 3 semaines plus tard...

Bonjour,

 

Passionnant ce fil !

J'aimerai y apporter mon grain de sel, mais je n'ai pas eu le courage de lire tout ce qui a été dit précédemment... je n'ai lu qu'une dizaine de pages sur les 33 (!), donc j'espère que mon apport à cette discussion ne sera pas que du déjà vu. N'ayant que peu de connaissances en biologie ou en chimie, je n'aborderai que des points de logique et de philosophie.

 

Tout d'abord en ce qui concerne directement une définition de la vie, il me semble peu probable qu'une telle définition puisse vraiment exister. Je m'explique. Lorsque l'on développe des concepts tels que celui de "vie" ou de "planète" par exemple, ils ne nous viennent jamais "à partir de rien", par une définition (précise ou approximative).

Nous apprenons d'abord à connaître ces objets ou concepts que l'on désigne, puis nous en développons progressivement une "définition".

Ce processus est long, et même si la méthode scientifique est la plus efficace pour "faire coller" nos concepts à ce que nous observons, il est probable que celui-ci nécessite d'éternels réajustements, de la même façon que la définition des planètes à été réajustée récemment (Pluton est maintenant une planète naine).

 

En effet, personne n'a besoin d'une définition de la vie pour affirmer qu'une pierre est inanimée et qu'un animal est vivant. En revanche, une définition devient nécessaire lorsque l'on rencontre des "objets" de constitution plus subtile (virus, ou micro-organismes inconnus, etc.).

Donc nous décidons, en quelque sorte, à l'avance, par l'exemple, ce qui est vivant et ne l'est pas, et nous ajustons notre définition pour que tout soit cohérent.

Attention ! Je ne prétend pas que ces définitions sont arbitraires ! En revanche, elles sont limitées par notre impuissance à prendre du recul : observer sur des millions d'années ne nous est pas impossible, malgré notre courte vie, mais demande beaucoup de travail; observer l'infiniment petit ou l'infiniment grand est de même assez difficile, etc.

Toute tentative de définition qui se base sur nos observations est très limitée, et la science s'évertue justement à élargir notre horizon, mais ne sera jamais qu'un processus "en cours".

 

Je me souviens du cours de biologie de Lycée dans lequel notre professeur de SVT nous a définit un être vivant : un système limité dans l'espace, qui échange avec son environnement et "organise" sa propre survie (ex: nutrition, reproduction, défenses, etc...). Je cite de mémoire donc je ne garantis pas la précision des propos.

 

Mais ce que nous appelons matière vivante n'est pas la seule à posséder une complexité et des propriétés surprenantes d'échange avec l'environnement ! La matière minérale, en fait toute la matière (les êtres vivants et la matière inerte sont tous constitués des mêmes nucléons, etc.) a une structure extrêmement complexe, des plus petites échelles aux plus grandes...

L'univers est stable et il produit ses propres éléments, les atomes, dans les réactions nucléaires des étoiles, éléments qui sont ensuite dispersés lorsque celles-ci meurent et explosent...

Pourquoi ne pas les inclure dans une définition de la vie ? Les étoiles naissent, meurent, sont de véritables usines et les sources de tous les éléments chimiques...

 

Donc c'est mon avis de considérer la vie comme quelque chose de plus vaste que les seules plantes, animaux et organismes. Ce n'est pas affirmer que les rochers, l'air, les planètes et les étoiles sont "vivantes" dans le sens que l'on attribue généralement aux organismes vivants, c'est au contraire affirmer que ce que notre définition des êtres vivants est un cas particuliers de quelque chose de plus général et de plus vaste.

 

C'est peut-être un peu tordu comme raisonnement... :p

 

Johann.

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Nous apprenons d'abord à connaître ces objets ou concepts que l'on désigne, puis nous en développons progressivement une "définition".

Ce processus est long, et même si la méthode scientifique est la plus efficace pour "faire coller" nos concepts à ce que nous observons, il est probable que celui-ci nécessite d'éternels réajustements, de la même façon que la définition des planètes à été réajustée récemment (Pluton est maintenant une planète naine).

 

Le hic, c'est que les êtres vivants ne sont pas des objets, et qu'à la différence des planètes ou des cailloux, ils se connaissant directement eux-mêmes comme vivants. Ce qui change déjà un peu l'approche. :cool:

 

Pourquoi ne pas les inclure dans une définition de la vie ? Les étoiles naissent, meurent, sont de véritables usines et les sources de tous les éléments chimiques...

 

Très précisément pour ça, je pense, que ces objets ne sont pas des sujets... Les définitions "objectives" de vivants qu'on donne (comme celles que tu mentionnes plus haut) ont ceci comme inconvénient qu'elles ne sont qu'objectives, et omettent donc une partie de ce qui constitue un être vivant.

 

Et la difficulté, c'est que la science étudie des objets, et n'a pas (encore ?) de prise sur la dimension subjective. Soit elle la nie tout simplement, soit elle ne sait pas par quel bout prendre le problème.

 

La vie résiste...:be:

 

 

PS : Tu devrais lire l'ensemble du fil...;)

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Faudrait définir la Mort et je n'ai vraiment pas envie qu'un fil se crée sur ce sujet si triste...

 

La mort est un paradoxe, pour le sujet vivant. "Elle n'est pas une expérience de la vie", comme le dit judicieusement Wittgenstein. Ce qui veut dire qu'on ne peut rien en savoir, on ne peut que constater la mort des autres, qui les raméne à la condition d'objets, mais notre propre mort, en tant que sujet, nous est impensable.

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Le hic, c'est que les êtres vivants ne sont pas des objets et qu'à la différence des planètes ou des cailloux, [...]

 

D'une part, je précise objet ou concept, pour rappeler que je parle de manière très générale de signifiés et non d'objets au sens matériel... ce que rappellent aussi les guillemets.

D'autre part, tu fais précisément une distinction objet/sujet qui est basée sur la définition de la vie que tu utilise : "vivant" différent de "caillou".

Je répète que je n'affirme pas qu'un être vivant n'est qu'un caillou un peu plus structuré, il y a bien sûr des différences fondamentales qui dépassent largement le "un peu" entre ces deux types de "substances" (peut-être le terme substance est-il mieux adapté qu'"objet", mais je n'aime pas sa connotation mystique héritée de l'alchimie...), et l'on ne peut réduire l'un à l'autre.

Mais je vois le caillou comme un élément d'un complexe beaucoup plus grand (la planète par exemple, mais on pourrait aussi bien considérer le système solaire ou notre galaxie) tout comme on peut voir un atome comme élément d'un complexe plus grand, s'il est un constituant d'une paroi d'une cellule d'un être vivant comme un humain...

 

Sur quoi se base-t-on pour déterminer ce qui est matière inerte ou vivante ? sur ce que l'on est habitué à voir le caillou comme immobile et "inutile" ou ne faisant partie de rien (en simplifiant). Je pense que ce n'est pas le cas.

 

Pour clarifier les choses, on peut par exemple définir deux concepts de "vie" : celui de vie animée "Va" (ce qu'on considère par la plupart des définitions du vivant) et celui de vie inanimée "Vi" (qui est celui que j'ai décrit plus haut).

Alors je ne fais que rappeler que "Va" n'est qu'un cas particulier de "Vi" et c'est ce dernier qui est le concept le plus général et le plus fondamental à mon goût et sur lequel devraient se baser les considérations philosophiques et morales (éthiques) sur la vie.

Mais ce n'est pas pour autant une description infalsifiable scientifiquement : il est possible que la science rejoigne cette hypothèse, par exemple si elle devient un jour capable d'expliquer la formation de la vie par des processus physico-chimiques qui n'ont rien de différents avec ceux qui font marcher les étoiles. Le chemin est encore long...

Par contre je ne défend pas un réductionnisme systématique, ni son antagoniste (le holisme), que l'on soit bien clair.

 

Jeff, je ne comprends pas ce que tu veux dire par <<ils se connaissent directement eux-mêmes comme vivants>>. Fais-tu référence aux êtres vivants qui ont conscience d'eux-même, aux "sujets pensant" ? Ce serait très restrictif comme définition...

 

Johann

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Tiger,

 

une petite précision intéressante: à la différence des objets de la nature inerte, les êtres vivants se distinguent essentiellement par leur dynamisme interne, c'est-à-dire la faculté de se développer à partir d'un principe intérieur. Les corps bruts peuvent s'accroître mais seulement sous l'effet d'une cause nécessairement externe. Les êtres vivants sont dotés de la capacité de se développer par eux-mêmes, suivant un plan intériorisé.

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Invité Julie Charland

Je vous l'ai déjà dit ce que c'est que la vie avec des explications très scientifiques. Comme vous revenez encore sur ce sujet, je me dis que vous avez sans doute besoin d'un autre type d'explications!

 

Alors, voici ce qu'est la vie:

 

Julie

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La mort est un paradoxe, pour le sujet vivant. "Elle n'est pas une expérience de la vie", comme le dit judicieusement Wittgenstein. Ce qui veut dire qu'on ne peut rien en savoir, on ne peut que constater la mort des autres, qui les raméne à la condition d'objets, mais notre propre mort, en tant que sujet, nous est impensable.

 

Bonsoir:

 

Ultimement en relisant le fil de ce sujet, tu me fais penser au paradox de Schrödinger.

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D'une part, je précise objet ou concept, pour rappeler que je parle de manière très générale de signifiés et non d'objets au sens matériel... ce que rappellent aussi les guillemets.

 

J'entendais "objet" au sens de quelque chose d'objectif (donc pas nécessairement matériel), par opposition à sujet/subjectif. Un chat que j'observe peut être considéré, de mon point de vue comme un objet animé. Selon son point de vue, il est lui-même, un sujet.

 

tu fais précisément une distinction objet/sujet qui est basée sur la définition de la vie que tu utilise : "vivant" différent de "caillou".

 

Non, je n'ai pas besoin de définition. Du moins pour les êtres vivants suffisamment grands pour m'apparaitre... Pour les bactéries, c'est plus délicat, c'est vrai.

 

Sur quoi se base-t-on pour déterminer ce qui est matière inerte ou vivante ? sur ce que l'on est habitué à voir le caillou comme immobile et "inutile" ou ne faisant partie de rien (en simplifiant).

 

Non, c'est plutôt, vu de l'extérieur, sur le comportement "finaliste" du vivant.

 

Pour clarifier les choses, on peut par exemple définir deux concepts de "vie" : celui de vie animée "Va" (ce qu'on considère par la plupart des définitions du vivant) et celui de vie inanimée "Vi" (qui est celui que j'ai décrit plus haut).

 

Je ne comprends trop où cela peut nous mener. La "vie inanimée", c'est l'inerte. On a déjà une définition.

 

Alors je ne fais que rappeler que "Va" n'est qu'un cas particulier de "Vi" et c'est ce dernier qui est le concept le plus général et le plus fondamental à mon goût et sur lequel devraient se baser les considérations philosophiques et morales (éthiques) sur la vie.

 

La vie est un cas particulier de matière, ça revient à ce que tu dis.

 

(sauf que je ne suis pas certain que ce soit vrai, mais c'est un autre débat).

 

il est possible que la science rejoigne cette hypothèse, par exemple si elle devient un jour capable d'expliquer la formation de la vie par des processus physico-chimiques qui n'ont rien de différents avec ceux qui font marcher les étoiles.

 

Il est aussi possible que non. Si la vie n'est pas qu'une somme de processus physico-chimiques.

 

Par contre je ne défend pas un réductionnisme systématique, ni son antagoniste (le holisme), que l'on soit bien clair.

 

Le holisme n'est pas l'antagonisme du réductionnisme, du moins en biologie.

 

Jeff, je ne comprends pas ce que tu veux dire par <<ils se connaissent directement eux-mêmes comme vivants>>. Fais-tu référence aux êtres vivants qui ont conscience d'eux-même, aux "sujets pensant" ? Ce serait très restrictif comme définition...

 

Non, ça concerne tous les êtres vivants (*), qui à des degrés divers bien entendu, se connaissent comme vivants, et agissent en conséquence pour survivre, se développer, se reproduire,... :cool:

 

 

(*) et seulement les êtres vivants...(d'où notamment, la question ardue de savoir si les virus sont vivants :refl:).

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La mort est un paradoxe, pour le sujet vivant. "Elle n'est pas une expérience de la vie", comme le dit judicieusement Wittgenstein. Ce qui veut dire qu'on ne peut rien en savoir, on ne peut que constater la mort des autres, qui les ramène à la condition d'objets, mais notre propre mort, en tant que sujet, nous est impensable.

Je ne suis pas tout à fait d'accord, car on a déjà "pas été", avant le moment in utéro où se situe l'apparition de la conscience (ce qui serait très intéressant de discuter dans le fil "Définition de la conscience"), nous ne sommes pas.

Quand on meurt on ne fait que retourner là d'où on vient. On a déjà l'expérience du non-être.

 

La vieille maison de famille existait bien avant notre naissance et elle nous a aussi survécu.

Ce qui prouve bien que cet Univers que nous percevons nous est totalement étranger, le fil de notre vie ne concerne que nous-même, et à un degré d'intimité absolu. Mais bien sûr le déchirement par rapport à l'attachement aux choses et aux êtres de ce monde sera terrible et pour s'y préparer on peut lire par exemple "Mourir pour vivre" de Rimpoché.

 

---------------

 

Pour parler d'autre chose, et pour revenir au matérialisme, on pourrait aussi définir comme constituant essentiel des êtres vivants un code génétique supporté par une ou plusieurs molécules d'acide nucléique.

Une molécule d'ARN pour certains virus et une ou plusieurs molécules d'ADN pour les être plus complexes.

 

Est vivant ce qui possède un code génétique supporté par de l'ARN ou de l'ADN.

 

Et ne me bassinez pas avec les "prions" !!! :D

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Quand on meurt on ne fait que retourner là d'où on vient. On a déjà l'expérience du non-être.

 

Faudra que tu m'expliques comment un sujet peut avoir l'expérience de son non-être... Réfléchis à la phrase "je ne suis pas".

 

Que l'on puisse concevoir un monde sans nous, certes, mais ce n'est pas du tout la même chose.

 

Est vivant ce qui possède un code génétique supporté par de l'ARN ou de l'ADN.

 

On peut toujours décider ça, mais la vie, elle, ne se plie pas à nos définitions. Posséder du code ADN ne suffit pas à l'avoir... ;)

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Mais bien sûr le déchirement par rapport à l'attachement aux choses et aux êtres de ce monde sera terrible et pour s'y préparer on peut lire par exemple "Mourir pour vivre" de Rimpoché.

 

Ou tout simplement "l'étranger":pou: D'Albert Camus, prix nobel de littérature

1957 (si ma mémoire est bonne). Pas très bien reçu en France d'ailleurs?:?:

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Bonjour RV,

 

et pour toi la vie rime toujours avec plaisir?

 

Bonjour Ecliptic, N'y l'un n'y l'autre... Par contre si on m'avait demandé avant

ma naissance si j'aurais voulu vivre? J'aurais refusé catégoriquement!

 

Et toi? ;):D:D

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