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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 01/18/21 dans Messages
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Pourquoi l’échantillonnage est égal à 206 p /f ? Des colistiers se demandent parfois d’où sort ce chiffre de 206 dans la formule qui donne l’échantillonnage d’un capteur en fonction de la taille des pixels et de la focale de l’optique. La réponse est simple : parce que la 206 était une bagnole vraiment cool. C’est bon, vous êtes satisfait ? Non… En fait il y a une explication mathématique mais elle est bien moins cool. La voilà quand même. C'est juste de la trigonométrie de base et un peu de conversion d'unités. Tout d'abord voici le schéma qui montre le principe : L’angle e que voit un pixel de dimension p derrière une optique de focale f est : Ici e est exprimé en radian, p et f dans la même unité de longueur (normalement en mètre) et atan est la fonction arc tangente. Comme p est généralement très petit devant f, le ratio p/2f est proche de zéro. On peut alors simplifier l’expression car atan x est quasiment égal à x quand x tend vers zéro. Il reste alors l’expression : Mais ici, e est toujours exprimé en radian et p et f en mètres. Or on a plutôt l'habitude d'exprimer e en seconde d’arc, p en micron et f en millimètre. Il faut convertir : On a donc : d'où : que l’on s'empresse d'arrondir parce que les décimales ici n’ont aucun sens pratique et on trouve la bagnole très cool : CQFD Gamme de tramage dans la Console SAM/SA L'application qui permet de piloter la Star Adventurer Mini et la Star Adventurer 2i permet la saisie d'un paramètre appelé 'Gamme de tramage'. C'est ce paramètre qui permet de faire du dithering. Il est vraiment IMPORTANT de l'activer. Mais quelle valeur faut-il saisir car le manuel n'en parle pas du tout ? La pratique montre qu'il faut largement exagérer le dithering pour qu'il soit efficace sur ces montures. On estime que 30 pixels de décalage est suffisant. La valeur à saisir dans l'application est en minutes d'arc : Finalement il suffit de retenir la formule simple, valable uniquement pour la SAM et la SA 2i dans l'application Console SAM/SA : (j'ai pas mis 103 parce que la Peugeot 103 n'était pas cool comme mob).2 points
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Prolégomènes : Pointer au dobson relève d'une démarche qui de prime abord apparait comme instinctive, que l'on pourrait presque qualifier de "naturelle" au même titre que marcher ou faire du vélo. En fait, comme pour pour ces deux dernière activités, cela passe par un apprentissage concret, en situation (pas dans les livres, les cartes, les docs...). Il s'agit d'abord de pouvoir s'y retrouver en regardant là-haut, comme ça, simplement : Identifier les différentes zones, voir comment elles s'agencent les unes par rapport aux autres, comment elles bougent, délimiter des territoires....Ensuite de savoir repérer les étoiles qui sont les points de départ des chemins conduisant aux astérismes (petits motifs d'étoiles) balisant fréquemment les objets convoités. Utiliser un dobson suppose, selon moi, un goût pour une connaissance globale du ciel à l'oeil nu. La première étape donc, pour commencer à pointer avec un dobson, c'est de le laisser de côté (ça tombe bien il y a des délais de livraison...), observer à l'oeil nu (on dira par la suite "à l'oeil", simplement, par allusion à la beauté gratuite du monde céleste) et creuser un peu aux jumelles. Oui, il faut des jumelles quand on a un dobson (et aussi quand on n'en a pas). Une bonne vieille paire de 10X50 (50 est un diamètre OK pour la luminosité qui garde l'instrument léger, maniable pour être tenu à main levée - oui, en astronomie visuelle et désinvolte, les jumelles s'utilisent à main levée, en liberté. Les grosses jumelles sur pied, c'est autre chose, je n'en traite pas ici - et 10 X est un grossissement idéal pour combiner champ important et capacité à voir pas mal de choses du ciel profond.) Introduction : Je présente ici mon approche. Je ne la prétends ni universelle, ni optimale, ni même particulièrement intelligente ou astucieuse. Bien au contraire, elle est simple, voire simpliste, facile à mettre en oeuvre (ce qui ne veut pas dire que le ciel se livre sans résistance), progressive, lente, détendue, bref elle me convient. C'est celle que j'ai adoptée spontanément (en pillant - "Le plagiat est nécessaire, le progrès l'implique" (Lautréamont, Poésies)" - allègrement toutes les infos, idées et méthodes dans des bouquins, des posts, des sites où on parlait de ciel profond, de visuel et de star hopping, d'alignements et de constellations...). Deux yeux, une paire de jumelles, un dobson, des cartes élémentaires qu'on trouve un peu partout pour rien (C&E, Astromag, Sky and Telescope, site Dibonsmith, le parcellaire réalisé par LittleSoket, le site indiqué par Takaya sur les constellations...tout peut faire l'affaire pour le "travail" préparatoire de jour), quelques infos sur les constellations au fur et à mesure. Tout ça à étudier un peu avant, à reconsulter après. Mais rien sur le terrain, on n'ouvre pas un bouquin (encore moins un micro!). Les yeux dans le noir, bâtonnets à leur maximum d'efficacité, juste une frontale complètement masquée de ruban rouge, de quoi distinguer quelque obstacle à 50 cm, point barre. Tout dans le regard. Bien sûr, on peut se délecter à la consultation d'ouvrages tels que le Sky Atlas 2000, Night Sky Observer's guide, tout ça...mais rien n'est indispensble pour entamer le voyage et aller déjà assez loin. Donc dans l'explication de mon approche, pas de dessins, pas de croquis, pas de cartes...pour au moins trois bonnes raisons : 1 On trouve tout ça un peu partout . 2 On peut toujours raconter les chemins d'étoiles avec des mots, n'en déplaise aux adeptes du laser vert. 3 La nuit sur le terrain, on n'a pas de doc. Juste les yeux et le cerveau - qui enregistre tout, se souvient de tout, pas seulement des schémas célestes, mais aussi des mouvements musculaires qu'on fait avec les jumelles pour pointer une galaxie ou un amas...- et bien sûr les extensions optiques simples que sont les jumelles et le dobson. Les balades dans l'ordre (à suivre scrupuleusement bien sûr, la désinvolture n'est pas l'anarchie... ) La Grande Ourse Cassiopée La Vierge Le Bouvier Ciel d'été Le Sagittaire Le Scorpion Ophiuchus Pegase-Andromède-Persée Le Lion1 point
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Salut, après m'être fait la main avec mon newton 200/800 en astrophoto du ciel profond, et connaissant en détail les limites de ce tube je souhaitais passer à un instrument plus performant, pour un usage 100% astrographe. Première chose, le choix du diamètre et du rapport f/d : le format d'un 200/800 me convient bien, sa taille raisonnable permet d'être emmené partout (même avec la famille dans la voiture) et de se satisfaire d'une monture de taille raisonnable. La focale de 800mm donne 1" d'échantillonnage avec mon ASI 1600MM, suffisant pour mon site d'observation habituel. Le rapport f/d de 4 est spécialement utile car mon jardin est situé en IdF, et je dois donc poser beaucoup (en cumulé) pour obtenir un rapport signal/bruit satisfaisant. Et finalement je reste en terrain connu 😉 Le choix du diamètre et de la focale étant acté, reste donc à établir un cahier des charges : composants d'origine européenne dans la mesure du possible mécanique bien conçue tenant la collimation et ne contraignant pas les optiques optique de qualité tube carbone pour la stabilité de la mise au point budget raisonnable (disons 2000€ max). Les solutions "clefs en main" sont peu nombreuses. Du moins cher au plus cher : l'UNC de Télescope Service, mais tout est fabriqué à Taïwan (GSO), c'est essentiellement le même instrument que j'ai déjà avec un tube carbone l'OTNC du même fournisseur, c'est un peu mieux mais les optiques restent d'origine GSO, et je ne suis pas entièrement convaincu par la conception mécanique de leur barillet (points et touches latérales en liège, etc...) Le Photo-Newton Lacerta un peu intermédiaire entre les deux En beaucoup plus haut de gamme, l'astrographe Skyvision est certainement à la hauteur mais hors-budget (et j'ai eu du mal à avoir des infos sur la conception de leur part) Évidemment, le "Newthom" présenté sur AS fait rêver, mais largement hors-budget (et Emmanuel Mallart ne fabrique pas de tubes en diamètre 200). Donc reste l'assemblage "maison" d'un tube en sélectionnant les éléments les plus adaptés. Aux critères suivants j'ai rajouté: la disponibilité, certains artisans étant assez débordés, surtout pour se pencher sur un projet relativement modeste comme celui-ci réutiliser dans la mesure du possible les composants qui ne posaient pas de problème sur mon tube actuel. En fait pas grand-chose http://www.astrosurf.com/uploads/emoticons/wink.png Les viroles avant/arrière, la plaque de support du Crayford et le Crayford lui-même, un "V-Power" tout à fait correct que je vais garder en tout cas dans un premier temps. J'ai donc commencé à faire mon marché ... Pour les optiques j'ai choisi de faire appel à Romano Zen, ses prix sont extrêmement raisonnables, la communication se passe très bien (même si je ne parle pas un mot d'italien !) et il a fourni de belles optiques dans un temps plus court que je l'aurais pensé : Ensuite pour le tube carbone, j'ai demandé à Klaus Helmerichs en Allemagne mais il est complètement surbooké (il fournit tous les tubes carbone de TS et Lacerta) j'ai donc choisi un tube "sur étagère" chez TS, du même type que les UNC et les Lacerta : Certes un tube sandwich type ONTC est a priori plus rigide mais ce choix me permettait de recycler certains éléments de mon tube précédent, et est a priori suffisant sur un 200. J'ai en plus demandé à Skymeca une plaque de renfort sous le porte-oculaire : Sur la photo on voit aussi l'araignée carbone d'origine italienne (Tecnosky), a première vue suffisamment rigide mais j'ai du changer toute la visserie pour obtenir une bonne qualité de réglage. Pour le support du secondaire, celui fourni ne convenait pas aussi j'ai commandé un support carbone à Sud Dobson, seul élément qui me manque encore avec le velours Protostar, actuellement quelque part entre l'Ohio et Paris... la seule chose qui n'est pas "Made in Europe" 😉 Évidemment il fallait un barillet à la hauteur pour héberger ce beau miroir... les seules modèles disponibles "sur étagère" ne me convenaient pas : l'ONTC me semble de conception assez rustique (peut-être à tord, n'en ayant jamais vu en vrai) et n'est pas adapté au diamètre de mon tube, aux USA on peut trouver les barillets "Aurora precision" mais assez chers sans que ce soit forcément justifié. J'ai donc choisi de me lancer dans la conception personnelle, à défaut de l'usinage lui-même car mon outillage se résume à une perceuse, une scie sauteuse et quelques tournevis 🙂 L'idée est de faire un barillet qui peut s'adapter à la virole du tube GSO sans changer la position du plan focal (donc un upgrade "plug-and-play" pour tous les tubes GSO, TS UNC, Kepler, etc... de ce type 😉) Un problème commun à beaucoup de barillets commerciaux est le jeu latéral engendré par le mouvement de l'étage supérieur du barillet (tenu par les vis de collimation) par rapport à l'étage inférieur. J'ai donc choisi de concevoir un barillet sur rotule, inspiré par certaines belles réalisations vues sur ce forum et sur AS (merci au passage à JM Béraud pour ses conseils avisés !) et les superbes mécaniques d'Axis instruments. Un autre avantage est d'éviter de bouger le centre optique lors de la collimation. Concernant la rotule elle-même, j'ai réalisé qu'un jeu de rondelles sphérique concave/convexe de grand diamètre convenait très bien, et permettait d'avoir en calculant bien le centre de courbure au centre optique du miroir (à 1mm près). D'autres points à soigner sont les points de contact avec le dos (qui doivent être bien glissants), les appuis latéraux (idéalement, ponctuels au centre de gravité) et les pattes anti-retournement qui ne doivent pas contraindre le miroir. N'ayant jamais fait de CAO (ni de conception mécanique en général) j'ai mis un peu de temps pour domestiquer Freecad, finalement ce n'est pas si compliqué et, après avoir envoyé les fichiers à un usineur trouvé sur LbC, j'ai reçu par la poste de belles pièces usinées CNC en AU4G : Un rapide assemblage avant anodisation sur le tube avec le vieux miroir GSO permet de valider les choix techniques : très bonne tenue de la collimation, pas de déviation à l'autocollimateur Catseye entre le zénith et l'horizon... en revanche j'avais laissé un peu trop de jeu latéral pour le retournement de méridien, j'y penserai lors de l'assemblage final. Le réglage des vis de collimation est plutôt agréable, mais demande un peu d'habitude en raison de la rotule : pour serrer une des vis il faut déserrer légèrement les 2 autres, et à la fin de la collimation reserrage léger des 3 vis. On s'y fait vite et après ça ne bouge plus c'est extrêmement rigide ! Trouver un prestataire pour l'anodisation n'a pas été chose facile, la plupart proposant des coûts prohibitifs pour les particuliers. Aussi j'étais très content d'avoir trouvé l'entreprise Eloxal Plus (https://www.eloxalplus.com/) à Gap, le gérant, très sympathique, m'a proposé un tarif extrêmement raisonnable pour un microbillage+anodisation noire réalisé très rapidement. Je vous le recommande vivement ! J'ai donc pu procéder à l'assemblage du barillet : On peut voir les différents choix techniques, outre la rotule : j'ai choisi un barillet à 3 points, suffisant pour un 200 de 25mm d'épaisseur, et un 6 points aurait inévitablement remonté le miroir primaire ce que je voulais éviter le 3 points sont des cylindres en Teflon encastrés pour les touches latérales, il s'agit de vis en inox terminées par une bille en POM, agissant comme un roulement multidirectionnel, situés au centre de gravité du miroir, que je réglerai finement pour ajuster le jeu latéral au lieu de pattes anti-retournement, j'ai préféré un diaphragme (POM noir découpé laser) pour éviter les aigrettes et autres reflets disgracieux visserie intégralement en inox, sauf les vis tenant le diaphragme en acier noir pour éviter les reflets Une vue latérale pour mieux voir la rotule, ainsi que les 3 vis de réglage de la collimation largement dimensionnées (et montées sur rondelles sphériques, j'y ai pris goût..) Enfin une vue en cours d'assemblage sur la virole GSO (ça rentre au millimètre) J'attends d'avoir fait le flocage du tube pour y mettre le miroir et finir l'assemblage... je vous tiendrai au courant ! Enfin je tiens à remercier tout spécialement Fred (Zeubeu) pour ses conseils et encouragements tout au long de ce projet 🙂0 point
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Cela faisait un petit moment que je recherchais une source d’alimentation nomade délivrant suffisamment de puissance pour mon setup. En me documentant ici et là, j’ai opté pour l’option batterie lithium LifePo4. Le contexte sanitaire ayant favorisé le temps que je pouvais y consacrer, je me suis donc lancé dans cette petite aventure. Au final, la puissance délivrée est d’environ 105Ah. Son environnement de fonctionnement est dédié à la haute montagne, donc en milieu un peu plus hostile que le plancher des cache en milieu tempéré http://www.astrosurf.com/uploads/emoticons/wink.png Caractéristiques de la valise : - 4 cellules de 3,2v / 105Ah chacune montées en série - données pour 4000 cycles. - 3 sorties allume-cigare 12v dont une dédiée à un convertisseur 12v/220v - 4 sorties USB 5v/2,4A - Un afficheur m’indiquant la puissance consommée en temps réels ainsi que l’autonomie restante. - Poids total 13kg Viendront se greffer prochainement un chargeur/convertisseur MPPT ainsi que deux panneaux solaires souples de 150W chacun. Les premiers tests d’autonomie sont prometteurs. Je reviendrai ici pour témoigner des véritables tests « in situ »! Adaptez votre montage en rapport avec la puissance désirée. Le cout global de ce montage en incluant tous les outils nécessaires pour l'assemblage s'élève à 700€ environ. Batterie / Matériel lié : - 4 pièces 3.2v 100Ah 105Ah Lifepo4 batterie Lithium grande capacité 3C décharge pour 12V 24V énergie solaire Etorage RV livraison rapide - BMS 100A port séparé - Voltmètre - Boitier / Valise - Coupe Circuit 100A - Porte Fusibles - Fusibles - Chargeur Connectique : - Prise allume cigare - Port USB façade - Interrupteurs Accastillage : - Cosses électriques - Foret conique - Cables 2,5 - Cables 0,5 - Visserie/siliconne/gaine thermo...0 point
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