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yapo

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  1. J'ai un 200/1200 et pas mal d'oculaires (hérités pour la plupart d'un instrument plus grand), je fais bien plus de ciel profond que de planétaire encore que ce télescope-ci m'y incite davantage. Juste pour planter le contexte de mes conseils. L'intérêt du grand champ sur les courtes focales : -plus facile de suivre manuellement les cibles, -mieux grossir les petites cibles du ciel profond, -pour le planétaire pas de réel avantage hormis le côté pratique du suivi, mais si ton 9mm planetary te convient tu peux poursuivre dans les oculaires "planétaires" avec moins de lentilles (donc potentiellement moins de sources de diffusion). Donc j'aurais tendance à conseiller un Explore Scientific (ou APM HDC ou autres équivalents) 82° ou 100 ° dans cette gamme focale dans un premier temps. Si il te convient, il n'y a pas de réel intérêt à le changer ou le compléter : entre 20mm et 30mm, hormis si tu mises là encore sur un plus grand champ, la différence ne sera pas marquante. Sauf à vouloir absolument les Pléiades avec du ciel autour ou d'autres grands cibles dans un champ généreux.
  2. J'ai commandé ledit réducteur chez Mr Kasai directement au Japon (règlement paypal le 18/04 et livraison le 30/04), c'est passé au travers des taxes, peut-être vu la taille du paquet ou bien vu le coût global (46€). Bien sûr il fonctionne sur la bino Bresser que je possède qui n'est qu'un rebadgage du même produit binoculaire que chez Kasai. Je l'ai essayé de jour cet après midi sur un petit maksutov de 100mm (MTO) à F/10= il multiplie le champ par environ 1.3 ou 1.4 sans déformation très notable sur les bords (distorsion en coussinet un peu amplifiée, certes). A vérifier sur un champ stellaire nocturne et bien sûr avec un instrument plus ouvert.
  3. Un grand diamètre ! Partant d'un C8, au moins un C14 si tu aimes le schmidt-cassegrain, mais si tu sais déjà que la photo c'est pas ton truc, un Dobson s'impose : 300 ou 400mm (ou 500-600mm si tu peux, je ne connais pas tes limites). Certains te diront de moduler en fonction de la qualité de ton site usuel (et je suis mal placé pour les contredire, opérant habituellement depuis un très bon site), mais je sais qu'on voit mieux (et plus) même en ville avec 400mm qu'avec 200mm. Reste le choix du diamètre, du modèle (main stream ou artisan), etc. mais je laisse la place aux spécialistes du marché, bien plus scrutateurs que moi des offres variées qui existent dans ce domaine. PS: Note que tu n'obtiendras pas beaucoup plus de champ avec un tel instrument qu'avec un pentax 40mm sur ton C8.
  4. Pour la photo, un réducteur de focale est certes utile, mais pour de l'observation visuelle, aucun intérêt. Si c'est pour gagner du champ autour de grands objets (soleil, lune, les pléiades, etc.), autant chercher son bonheur du côté des oculaires grands champs grandes focales. Dans le temps, j'avais testé un réducteur sur un Meade 8" (analogue au C8), et hormis un fond de ciel bien laiteux, il n'y avait aucun gain de "qualité".
  5. J'en oublie que j'ai une page sur la collimation et le centrage d'une optique Newton sur le site (traduction d'un spécialiste en la matière) sur mon site web. Elle permet de comprendre la théorie de ce que l'on cherche à faire, même si certaines étapes sont superfétatoires pour le 115/900. http://astrosurf.com/cielextreme/collimation-du-newton.html
  6. C'est parce que j'ai progressé très lentement 😉 : j'ai observé quelques années avant ma première collimation... 😳 Pour les vidéos, il y en a pas mal sur youtube (pas forcément sur le même instrument que le tien, mais ça illustre les principes). La première difficulté, c'est d'identifier ce que tu vois dans le porte-oculaire. Ensuite, relier les réglages sur les effets observables (faut pas hésiter à cette étape à ne pas faire dans la dentelles pour apprécier directement sans aucun doute les effets).
  7. Pour placer un oeillet de collimation, c'est très bien expliqué ici : https://www.pierro-astro.com/images/fichiers/Collimation.pdf Pour un 114/900, c'est assez tolérant et avant le laser (qui ne servira qu'à fignoler et n'apportera certainement aucun gain de précision supplémentaire), un centrage des miroirs est facile et utile à faire : http://www.astrosurf.com/topic/31172-collimation/?do=findComment&comment=350082
  8. 11mm/82°, 16mm/82° (depuis remplacés par un 13mm/100° qui fait les deux) et 40mm/68° Souvent la turbulence est le juge de paix entre 7mm/5.5mm/3.5mm.
  9. Allez, quelques images pour ne pas persister dans le HS. Ici, la malette (oculaires sortis) pour la lunette de Messier (maximum 3 lentilles si possibles pour ce projet de s'approcher des conditions d'observation de notre célèbre furet français : type Huygens préféré mais quelques kellners et autres y figurent: de gauche à droite, Amazon Huygens 5x 50mm/20°, Neewer SW 38mm/52°, Datyson Huygens 25mm/25°, Siebert Huygens 27.5mm/36°, Amazon Huygens 10x 25mm/30°, Datyson Super Ramsden 15mm/49°, Hayear Huygens 16x 15.6mm/38°, Skywatcher Reversed Kellner 10mm/53°, Dörr Huygens 12.5mm/30°, Datyson Plossl 9mm/50°, SV Bony Kellner 9mm/45°, Agnici Kellner 8mm/58°, ENS Optical Huygens 8mm/30°, Dörr Kellner 6.3mm/50°, ENS Optical Huygens 6mm/35°. La malette coulant 24.5 d'un 115/900 du siècle précédent (nostalgie du premier instrument). De gauche à droite en commençant par le haut : Orthoscopique 25mm/41°, Kellner 22mm/35°, Huygens 20mm/29°, Orthoscopique 9mm/43°, Perl Orthoscopique 12.5mm/47°, Orthoscopique 12.5mm/??°, Orthoscopique 6mm/42°, super Ramsden 4mm/33°, Huygens Mittenzwei 9mm/36°, Perl Orthoscopique 5mm/46°, Huygens 6mm/32°. Et la tablette (la malette existe ailleurs bien sûr) du T445 pour lequel le grand champ est à l'honneur. De gauche à droite, explore scientific 82°/Ar 24mm/83°, Nagler II 16mm/77°, explore scientific maxvision 40mm/68°, explore scientific 100°/Ar 9mm/100°, explore scientific 82°/Ar 11mm/82° (un peu caché), explore scientific100°/Ar 5.5mm/98°, APM HDC 7mm/101° et Perl XWA 3.5mm/109°. Voilà, je suis pardonné j'espère (mais c'est la faute à étoiles des écrins 😇).
  10. J'ai toujours trouvé l'excuse "je peux pas, j'ai astro" bougrement efficace pour couper court à toute mondanité subie, même si elle peut te valoir une réputation d' "associal" à assumer. En plus, tu peux arguer du fait que la météo ne se décide pas : moi, quand c'est beau, c'est astro...
  11. Ah d'accord, des trucs assez ouverts donc… Comme y a pas trop de retours (je parle pas bien le japonais) sur ce réducteur de focale low cost -qui ressemble à ceux plus classiques de 0.5x pour l'imagerie-, pas sûr que a fonctionne efficacement. Par contre , je ne l'ai pas trouvé à la vente chez un détaillant européen.
  12. Ce serait pour quel type d'instrument ? Sur une lunette ou un SC avec des rapports F/D entre 8 et 13, l'usage du réducteur de focale se conçoit certainement, mais je ne l'envisagerai pas derrière un Newton, si ?
  13. J'ai la Bresser avec des plossl de 20mm/52° et pas de soucis d'écartement (63mm semblent adaptés me concernant). Le minimum c'est 58mm (sans doute pareil sur la Triton). La maxbright II semble un peu plus serrée (55mm minimum). à vérifier ton écart interpupillaire personnel.
  14. Aucun dédoublement avec des 9mm sur bino compensée Bresser, alors un avec zoom 8-24mm, ça devrait le faire (mais je suis pas fan de ces zooms). Je jouerais plus sur une barlow en faisant varier le tirage (si tant faire se peut) pour faire varier le grossissement dans une petite marge.
  15. c'est vrai qu'il y a plus de choix sur le modèle, mais l'avantage du télescope sur l'être humain (de type féminin ou masculin), c'est la constance de son comportement (qui d'un autre côté peut s'avérer un sacré défaut). 😉
  16. J'ai installé ça sur le T450 tube plein (facile de percer du sonotube), faut juste vérifier le dépassement interne du tube interne du porte-oculaire pour la mise au point de ton oculaire le plus "rentré" afin de conserver le dégagement (la distance) impératif entre la plaque support du PO sur la cage et la plaque support du porte-filtre coulissant.
  17. En fonction de ton ciel, il peut y avoir un effet de seuil avec seulement un peu de diamètre supplémentaire : par exemple les filaments des dentelles du Cygne qui s'individualisent, les bras spiraux d'une galaxie qui se séparent nettement plutôt qu'une vague impression indécise. Sans que ce soit véritablement un palier révolutionnaire, ça peut être décisif et une grande source de plaisir. En ciel profond où c'est la quantité de lumière qui compte et sans doute vaut-il mieux raisonner en surface collectrice qu'en diamètre pur, surtout lorsque c'est théorique. Le raccourci du diamètre ne parle bien qu'à ceux qui ont expérimenté les différentes possibilités sur le terrain et pas qu'un peu. Mais un 300mm peut tout à fait s'avérer extraordinaire sur certains objets. Comme tu l'as remarqué, j'ai décidé de pas t'aider dans ton choix ! 😉
  18. Pour la couleur des objets du ciel profond, le diamètre instrumental est aussi fondamental que la sensibilité personnelle (variable selon les individus, on a tous des rétines analogues mais différentes), sans compter la qualité du site. Il y a des différences entre 300 et 400mm, mais ce n'est pas forcément cet écart qui t'apportera la couleur (même si ça peut). Une visite à un rassemblement d'observateurs (NAT, RAP, etc.) t'apporterait sans doute des indices sur le gain apporté. A titre personnel, je préfère un télescope qui m'apporte des images extraordinaires même s'il sort rarement, qu'un télescope ordinaire qui sort souvent mais qui donne des images ordinaires. Mais je conçois que certains préfèrent la quantité à la rareté. Pas sûr que ça t'aide, mais fallait que je le dise.
  19. Une dernière contribution, pour vous remercier de tous vos conseils avec les premiers résultats obtenus dernièrement. Finalement, c'est l'option T150+EQ3.2+canon350D non-défiltré que j'avais retenu suite à trouvaille de monture et moteurs en solde pour faire du LCI (low-cost imaging -comprendre "imagerie merdique"-) différé plutôt que de l'imagerie en direct. Je vous passe les déboires du photographe débutant (poses avec moteur arrêté, mise au point bâclée, etc.) de l'été dernier, mais le protocole a été un poil plus sérieux cet hiver. Comme mon gros dobson est en réfection, ça m'a permis de m'y consacrer davantage. J'ai essayé le prétraitement DSS mais je ne suis pas sûr d'avoir des DOFs de compétition (en quantité et qualité). Des objets un peu bateau dans un premier temps, histoire de prendre mes marques et d'avoir des repères sur les limites du système, et parfois avec la Lune dans le ciel. Rosette, 72x30sec. M81/M82, 73x30sec. M42, 20x30sec. M35 & NGC 2158, 15x30sec. NGC 4565, 33x30sec. Mais j'ai une fâcheuse tendance à plonger vite dans l'extrême alors j'ai tenté des trucs juste pour voir… B33 (tête de cheval), 66x30sec. IC 443, 70x30sec. Leo I, galaxie naine du Lion (en vision décalée un peu en dessous du centre), 45x30sec. C'est pas très glorieux, mais c'est sympa et il est très facile de laisser tourner les poses pendant l'apéro, un vrai loisirs de flemme comparé à l'observation visuelle qui demande un engagement bien plus entier (en tout cas, dans la manière pratiquée ici). Si vous avez des pistes d'amélioration, n'hésitez pas. J'ai en projet d'imager avec filtre OIII et Hß (j'ai toujours rêvé d'un atlas topographique des nébuleuses à destination des visuelleux). Est-ce qu'il y a un avantage à défiltrer vis à vis de ce côté bleu-vert du spectre ? J'imagine que non, mais…
  20. Peut-être aussi mesurer ta pupille nocturne (celle de ton œil directeur) pour savoir quelle sera ta pupille de sortie maximale avant de diaphragmer l'instrument ?
  21. Pour compléter plus généralement, un filtre interférentiel ne rend pas la vision "plus belle" et il n'améliore pas artificiellement l'éclat des objets et des étoiles. Cela ne joue que sur le contraste, en affaiblissant certaines couleurs "inutiles" tout en laissant passer quasi-intégralement (90-95% quand même) des rayonnements "utiles". Donc, dans tous les cas, on perd de la lumière (un peu ou beaucoup selon la couleur/raie spectrale). Si tu veux voir "davantage" dans la nébuleuse et conserver les étoiles, une seule solution : le grossissement (encore que si les étoiles plus faibles deviennent accessibles, elle n’équilibrent pas la perte induite par la diminution de champ réel sur le ciel). Il faut accepter que, visuellement, le filtre ne renforce que le contraste de la nébuleuse qu'en diminuant la brillance du fond de ciel (et dommage collatéral l'éclat des étoiles qui émettent dans tout le spectre visible) et on ne peut pas compositer deux versions comme avec l'imagerie.
  22. Le visuel assisté porte tellement bien son nom… 😉😇
  23. IC 1295 sans filtre (dans un excellent site avec 445mm de diamètre) La même avec filtre UHC (Lumicon, années 1990). La même avec OIII (au cas où on hésite, Lumicon, années 1990). Ces dessins assistés par ordinateur (établis d'après croquis de terrain) illustrent l'effet de filtration sur une nébuleuse planétaire. Bien sûr il y a des variations en fonction des objets et de leur profil spectral donc on ne peut généraliser, mais l'assombrissement du fond de ciel ou l'extinction des étoiles est analogue. Après si c'est comparer les filtres de différentes marques entre eux, tu as ce site qui est bien utile : https://searchlight.idex-hs.com/?sid=a08a1af9-84ee-49d2-959d-153d7e7c0eb8#
  24. Si ton soucis c'est la pollution lumineuse qui empêche d'avoir suffisamment d'étoiles-repères dans ton chercheur, il faut résoudre la difficile équation de l'augmentation du grossissement (ie effets physiologiques d'affaiblissement du fond de ciel et d'augmentation du contraste stellaire) sans perdre trop de champ. Un 10 ou 12x50 ne serait pas déconnant vu ton expérience avec le chercheur du pote, ou effectivement un chercheur plus grand de 70 ou 80mm, mais à 15-20x ET avec du grand champ sinon c'est plus un chercheur (ça doit exister mais c'est plus rare et on rentre dans le domaine de la petite lunette courte). Sur un vraiment gros dobson >600mm le gros chercheur se justifie sans doute mais à 400mm, ce serait vraiment une particularité spécialement urbano-dépendante rarement rencontrée. Personnellement, je suis dans un bon site avec un 450 et un 10x50 me convient tout à fait (en fait, je cherche des pétouillettes tellement fugaces que la recherche se fait plus à l'oculaire de l'instrument qu'au chercheur). Alors ça c'est une expérimentation -le chercheur filtré en milieu urbain- qui m'intéresse (si qq'un a déjà essayé ?).
  25. Je suis d'accord. J'ai testé le zoom baader 8-24 de base (pas le Mark IV à 250€), j'ai pas aimé : moins de piqué que les oculaires individuels, refaire -un peu- la mise au point à chaque changement de focale, le champ réduit à longue focale. L'étendue des plages focales est sans doute trop grande pour que la qualité demeure constante. Ce n'est pas le cas sur des zooms plus resserrés (style Nagler 3-6mm ou SV Bony 3-8mm) qui sont bons (ayant moins d'amplitude focale). Est-ce que le Mark IV est meilleur que les versions de base ?
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