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ursus

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Tout ce qui a été posté par ursus

  1. Par moment, je trouve le débat ENR / Nucléaire particulièrement futile... ce sont toutes les deux des énergies fortement décarbonées L'énergie en France, c'est : - avant tout, majoritairement (57% des énergies fossiles). Ce sont ces énergies qu'il faut supprimer avant tout pour y arriver à limiter l'impact carbone - C'est utilisé avant tous dans les transports ou comme chauffage (résidentiel, tertiaire, industrie) il est évident qu'il faut changer nos modes de vies comme l'a dit @22Ney44. Cibler les 57% d'énergie fossile implique cela. Souce : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/chiffres-cles-de-lenergie-edition-2023
  2. J'ai vu cette semaine une conférence de Catherine Jeandel du LEGOS - OMP sur l'océen et le réchauffement climatique. Elle parlait, notamment, de la montée des eaux en France : - les 40 cm minimum sont sûrs --> https://sealevelrise.brgm.fr/slr/#lng=0.26000;lat=46.60430;zoom=6;level=1.0;layer=0 Les zones en rouge sont les zones submergées par 50 cm d'élévation. Tout en haut, dans le nord, la source des inondations observées récemment! terres basses par rapport à la mer, les eaux s’écoulent très mal. - elle nous disait que les habitants de la Faute sur mer qui avait été submergés lors de la tempête xynthia avait une très bonne conscience du réchauffement climatique et des risques de submersion; et pour cause. Leursmaisons sont invendables et intransmissibles à leur héritier. --> les zones en rouge sont des zones où il ne faut pas acheter. A l'inverse, A Montpellier, les personnes s'en foutaient. ...
  3. C'est l'été !!! 😀 Enfin, les chaleurs douces espagnoles... pas si loin de chez moi, 1000 - 1500 km (je n'ai pas mesuré). 30° C . Plus proche, la région de Perpignan et ses 25°C. WE à la plage?
  4. Amusez vous pour voir quand le VE a plus propre du point de vue des émissions de CO2 : https://climobil.connecting-project.lu/?batteryLifetime=240000&batteryCapacity=30&greenhouseGas=65&electricCarRange=250&carbonElectricityMix=300&greenhouseBattery=30&greenhouseWTT=25&greenhouseTTW=150&batteryPenalty=0.9&annualMileage=20000&ICECurb=1551&ECurb=1977&NEDCpenalty=0.39&decarbonization=0 Il y a aussi ces imbéciles de Yale qui montrent que même dans un pays très carboné, que la VE est équivalent ou plus propre que la voiture thermique. Très sobre énergétiquement parlant les VE: La voiture thermique : 75 à 84% de pertes d'énergie La voiture thermique : 31 à 35% de perte mais 22% est récupéré Comparaison globale ... sont nuls, ils ont pas pris le mix énergétique français. Autocentré ces amerloques! bon, en attendant, j'ai toujours pas vu une analyse de cycle de vie des voitures thermiques ... je suis preneur d'un article scientifique!
  5. Pour ceux qui ne connaissent pas ce grand journal qu'est devenu Francesoir; connu pour la qualité de ses articles: "Relance de France-Soir en version numérique et départ des derniers journalistes Article détaillé : FranceSoir. Après la liquidation judiciaire de France-Soir prononcée le 23 juillet 2012, l'offre de Cards Off SA, présidée par Philippe Mendil, est retenue : la société devient propriétaire de la marque, du site, des applications et de la base de données. En 2013, FranceSoir.fr est relancé en version tablette numérique payante mais rencontre un succès mitigé. En 2014, à la suite d'une nouvelle capitalisation et nouvelle gouvernance, la société Cards Off devient Mutualize corporation SA, présidée par Xavier Azalbert. Hugues Perrier, alors directeur général de Mutualize Corporation, devient président-directeur général de la filiale France Soir et est chargé du lancement de francesoir.fr, un site web d'information entièrement gratuit alimenté principalement par des dépêches de l'Agence France-Presse59. Fin 2016 et à la suite du départ de Hugues Perrier, Xavier Azalbert reprend la présidence de francesoir.fr. Fin août 2019, le personnel de la rédaction du site, qui ne compte plus que quatre employés, est en grève en raison d'une forte dégradation des conditions de travail et de la menace qui pèse sur leur mission de diffusion de l'information60,61 ; les journalistes craignent notamment un mélange des genres entre journalisme et communication62. Le 19 octobre 2019, il est annoncé que les quatre journalistes de la rédaction seront licenciés pour motif économique63,64. Malgré ces licenciements, le site web FranceSoir ambitionne de poursuivre la publication de contenus59. Le 21 octobre 2019, les licenciements sont confirmés et l'appellation « site d'information » de France-Soir est désormais publiquement dénoncée comme fallacieuse par la journaliste Sonia Devillers sur France Inter65. Le site poursuit ses publications après 2019 sous le titre FranceSoir ; il fait dans les mois suivants l'objet de critiques pour avoir diffusé des fausses informations ou relayé des contenus complotistes66,67,68. Le Canard enchaîné relève par exemple que la personnalité de l'année 2020 de FranceSoir, André Bercoff, a partagé les thèses complotistes de Donald Trump sur la fraude électorale lors de l'élection présidentielle américaine de 2020, ou encore des titres comme « Anticovidisme, la nouvelle secte mondiale » ou un article suggérant que le covid est utilisé pour « tuer dans l’œuf toute velléité de penser librement »69. En janvier 2021, un collectif d'anciens journalistes de France-Soir et le Syndicat national des journalistes (SNJ) lancent une pétition pour exiger que Xavier Azalbert cesse ses publications sous le titre et le logo de « France-Soir » et réclamer une loi imposant le contrôle de journalistes professionnels pour la parution ou la reparution de titres de presse rachetés70. Le 30 novembre 2022, le site perd l'agrément de la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP)71 avant de retrouver son agrément à la suite d’une décision du juge des référés du tribunal administratif de Paris 72." https://fr.wikipedia.org/wiki/France-Soir Bref, c'est un grand journal scientifique et technique avec des journalistes très compétents en la matière.
  6. Oui le captage du CO2 est vieux comme l'industrie pétrolifère. Le hic, c'est que, quelque soit la technologie, il faut beaucoup d'énergie pour capter du CO2 (ie avec toute la chaine de recyclage). Ce beaucoup d'énergie est sous apportée via la combustion des énergies fossiles...qui émettent du CO2. Capter une tonne de CO2 c'est souvent en capter 2 Tonnes. Beaucoup d'énergie, c'est fatalement des couts très importants pour une molécule qui ne vaut rien dont on ne sait que faire. Même si il y a des cas d'usage du CO2, ses usages sont ridicules par rapport aux quantités émises. Et pour le cout du CO2 personne ne veut payer...alors les sociétés se lancent comme les états dans la recherche pour faire mieux... forme de fuite en avant. Alors oui on sais capter du CO2 mais personne n'imagine ce que cela coutera en argent et en énergie. Capter le CO2 c'est la voie technologique des scénarios du GiEC qui s'accompagne d'une explosion de la consommation d'énergie.
  7. Quel problème as tu?
  8. “Discourses of Climate Delay” published by Cambridge University Press in “Global Sustainability” : Lamb, W., Mattioli, G., Levi, S., Roberts, J., Capstick, S., Creutzig, F., . . . Steinberger, J. (2020). Discourses of climate delay. Global Sustainability, 3, E17. doi:10.1017/sus.2020.13 ( https://bit.ly/3rjoDK1 ) “Discourses of Climate Delay” published by Cambridge University Press in “Global Sustainability” : Lamb, W., Mattioli, G., Levi, S., Roberts, J., Capstick, S., Creutzig, F., . . . Steinberger, J. (2020). Discourses of climate delay. Global Sustainability, 3, E17. doi:10.1017/sus.2020.13 ( https://bit.ly/3rjoDK1 )
  9. Les climatologues ne disent pas qu'il n'y aurait plus de jours sans neige. Ils disent que il n'y aura plus d'hiver totalement enneigé (à une altitude donnée) et que les périodes enneigées dureraient moins longtemps. C'est du reste ce qui est déjà constaté depuis les années 80... les professionnels de la neige s'en plaignent et, les plus sensés développent des nouvelles activités sans neige. Tu pourras également voir, en cherchant les articles, que c'est accompagné d'incertitudes qui sont, comme tu le sais, l'expression d'une forme de prudence scientifique. Il conviendrait également de ne pas comparer ce que l'on vit actuellement avec ce que l'on vivra en 2050 ou 2100. Bref, témoigner d'une erreur possible d'une prévision pour 2050 ou 2100 avec une constatation d'avant l’amplification du phénomène, d'avant la prévision. C'est assez basique comme erreur. Une courbe croissante (ie la hausse de la température terrestre) verra ses records battus dans le futur, peut être pas chaque année à cause des aspects chaotiques de la météo. On peux très bien avoir des incertitudes sur la trajectoire du concorde ou l'altitude qu'il atteindra mais on est sûr qu'au décollage, il allait voler, tôt ou tard, vite et haut... ce qu'il a fait... malgré cela il n'a pas été à l’abri d'un accident de parcours. Tu peux avoir de grosses incertitudes sur un écoulement d'air à cause de la turbulence mais être sûr du comportement moyen d'un air turbulent. Enfin, j'en ai déjà parlé, je vous invite à lire cet article qui dit que les climatologues ont toujours mis en avant les conclusions les moins pires; conclusions que les non spécialistes disent alarmistes! Ils ont déjà été prudents depuis plus de 30 ans! Climate change prediction: Erring on the side of least drama? https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0959378012001215 " Abstract Over the past two decades, skeptics of the reality and significance of anthropogenic climate change have frequently accused climate scientists of “alarmism”: of over-interpreting or overreacting to evidence of human impacts on the climate system. However, the available evidence suggests that scientists have in fact been conservative in their projections of the impacts of climate change. In particular, we discuss recent studies showing that at least some of the key attributes of global warming from increased atmospheric greenhouse gases have been under-predicted, particularly in IPCC assessments of the physical science, by Working Group I. We also note the less frequent manifestation of over-prediction of key characteristics of climate in such assessments. We suggest, therefore, that scientists are biased not toward alarmism but rather the reverse: toward cautious estimates, where we define caution as erring on the side of less rather than more alarming predictions. We call this tendency “erring on the side of least drama (ESLD).” We explore some cases of ESLD at work, including predictions of Arctic ozone depletion and the possible disintegration of the West Antarctic ice sheet, and suggest some possible causes of this directional bias, including adherence to the scientific norms of restraint, objectivity, skepticism, rationality, dispassion, and moderation. We conclude with suggestions for further work to identify and explore ESLD." Traduction deepl: " Résumé Au cours des deux dernières décennies, les sceptiques de la réalité et de l'importance du changement climatique anthropique ont souvent accusé les scientifiques du climat d'"alarmisme", c'est-à-dire de surinterpréter ou de surréagir aux preuves de l'impact de l'homme sur le système climatique. Cependant, les preuves disponibles suggèrent que les scientifiques ont en fait été conservateurs dans leurs projections des impacts du changement climatique. En particulier, nous examinons des études récentes montrant qu'au moins certaines des principales caractéristiques du réchauffement climatique dû à l'augmentation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont été sous-estimées, notamment dans les évaluations de la science physique du GIEC, par le groupe de travail I. Nous notons également la manifestation moins fréquente d'une surestimation des principales caractéristiques du climat dans ces évaluations. Nous suggérons donc que les scientifiques ne sont pas enclins à l'alarmisme, mais plutôt à l'inverse : à des estimations prudentes, où nous définissons la prudence comme le fait d'errer du côté de prévisions moins alarmantes plutôt que plus alarmantes. Nous appelons cette tendance "errer du côté du moindre drame (ESLD)". Nous explorons quelques cas de ESLD à l'œuvre, notamment les prévisions concernant l'appauvrissement de la couche d'ozone dans l'Arctique et la désintégration possible de la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental, et suggérons quelques causes possibles de ce biais directionnel, notamment l'adhésion aux normes scientifiques de retenue, d'objectivité, de scepticisme, de rationalité, de sérénité et de modération. Nous concluons en suggérant d'autres travaux visant à identifier et à explorer l'ESLD." mais qui est aussi de moins en moins protecteur. La redistribution se fait de moins en moins vers le citoyen et de plus en plus vers les entreprises. C'est aussi une orientation de plus en plus prégnante.
  10. J'ai fait des études à Paris et à Nancy: A Paris, J'habitais chez une vieille dame que je décrirais comme catholique pratiquant d'une grande bonté. Elle logeait deux étudiants pour 500 francs le mois. C'était un loyer qu'elle pratiquait pour aider "ses étudiants" par bonté, loyer en dessous du prix du marché J'y ai habité 6 ans. La 7éme année, je ne sais pourquoi sa famille a "repris en main" ses ressources. Sans doute ne pouvait elle plus vivre seule. Le loyer a été multiplié par 2: retour à minima au prix du marché.... Question de revenu et plus de bonté. Les deux étudiants sont partis. A Nancy, j'habitais au dernier étage de la maison de propriétaire. Le deuxième étage et le dernier était habité par des étudiants (3 au total). Nancy a un climat continental: il fait chaud l'été et froid (très) l’hiver. En trois ans, il y a toujours eu de la neige et le canal, sur lequel je passais tout les matins, était régulièrement gelé. Ce logement était une passoire thermique: en étant au dernière étage le radiateur était au mieux tiède et l'eau gelait dans les bouteilles au petit matin. Les propriétaires avaient installés un chauffage d'appoint au gaz. La flamme brulait directement dans la pièce. J'ai eu souvent des mals de tête. Si je n'avais pas été un peu chimiste, je crois que je serais décédé d'intoxication au monoxyde de carbone: j'éteignais mon seul chauffage et j'ouvrais les fenêtres pour avoir de l’air frais. Voilà ce que c'est vivre dans une passoire thermique. Le propriétaire faisait le minimum pour que son logement soit loué.
  11. Franchement, je ne crois pas un mot que si il y avait moins de contrainte sur les propriétaires, il y aurait moins de problèmes de logement. Le gain d'un location en airbnb est nettement plus grand qu'une location au mois / à l'année. Quelqu'un ou une société qui loue en logement immobilier ne le fait pas pour des questions sociales mais parce que c'est un placement financier dont la rentabilité est d'autant plus grande que les investissements sont faibles (ex DPE). C'est typiquement ce qui m'a amené à louer des logements. Maintenant vivre dans une passoire thermique n'est pas décent. J'ai pu visiter des taudis alors que je cherchais un logement pour mes enfants étudiants. Les propriétaires faisaient le choix de louer des taudis plutôt que d'investir pour louer un logement décent. D'ailleurs si beaucoup d'étudiants font le choix de la colocation, c'est pour accéder à des logements décent à des coûts bien plus raisonnables. Derrière le zéro artificialisation des terres, il y a aussi la nécessité de rénover des bâtiments et logements existants. Parfois, ces bâtiments sont vides parce que destinés pour des bureaux dans centre économique et poussent ainsi les personnes hors des villes. C'est toute l'organisation de notre société qui conduit à cela.
  12. Peut-être qu'entre un libéralisme totalitaire et une dictature communiste, il y a un chemin moyen plus optimum, social et plus équitable ? Il y a des travaux de sociologues / d'economistes qui montrent que c'est possible. Une chose est sûr : avoir le beurre et l'argent du beurre n'est pas possible pour tous. Le libéralisme le fait croire mais il creuse les inégalités. Une dictature communisme le fait croire aussi mais d'une manière différente. Bref dans le fond, c'est chacun pour soit et aucun (ou très, trop, peu ) se dit que pourrais je faire pour que le société (ie mon prochain ) aille mieux. Cela est le cas dans les périodes très malheureuses comme les guerres ou les grandes crises économiques. En cela, l'homme n'est pas très différent de beaucoup d'animaux qui coopèrent en cas de danger mais deviennent individualistes en cas de prospérité oubliant le danger. Si l'homme était au dessus des animaux, il anticeperait les périodes difficiles. Ce n'est pas encore le cas.
  13. https://www.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_comprendre-le-nouveau-clivage-écologique-activity-7131212623773097985-p9F4?utm_source=share&utm_medium=member_android " 41% des françaises et des Français sont tout à fait d'accord avec la proposition "La crise climatique est un prétexte utilisé par les gouvernements mondiaux pour limiter les libertés des individus", selon un sondage réalisé par la société Cluster17 et relayé/analysé dans la revue Grand Continent (Merci à Jean-Marc Vittori qui l'a signalé dans Les Echos : https://t.ly/LZfv4 ). Ce même sondage indique que 76% de nos compatriotes pensent que "La sobriété énergétique est imposée seulement au peuple, mais pas aux élites", et 68% que "la voiture électrique est une arnaque". Seul un tiers est d'accord pour limiter la vitesse à 110 sur autoroute, et un petit quart d'accord pour renoncer à se loger dans une maison individuelle. Incidemment - ô surprise - l'idée de se limiter à 4 vols dans une vie l'emporte d'une courte tête, avec 55% des gens qui y sont prêts (les eurosceptiques sont parmi les plus favorables !). Que déduire de répartition des réponses en fonction des "clusters" ? Que, pour le moment, la transition écologique est surtout comprise et acceptée par la population "protégée" : par ses revenus, par son statut (fonction publique), ou par son lieu de résidence (les habitants des grandes villes qui ont une alternative à la voiture par exemple). Inversement, elle suscite du rejet pour la fraction "symétrique" de la population, pour qui elle représente probablement une source d'efforts supplémentaires sans contrepartie (la question n'est pas posée, mais ça semble logique). Et le rejet de l'écologie va largement avec le rejet des "élites", ce qui est cohérent avec 42% d'adhésion à la proposition "les élites ont pour projet d’instaurer une dictature climatique". Cela fait longtemps que je suis persuadé que le "climatoscepticisme" n'est pas avant tout une affaire de compréhension des enjeux, mais une affaire de désarroi. Ce courant de pensée parle surtout à des gens qui ne voient pas leur place dans un monde qui s'occuperait sérieusement du problème, parce que dernier remet en question l'utilité perçue d'une activité, un système de croyances, une rente, un espoir, un acquis social... La conclusion logique est que l'adhésion à la transition ne peut se faire qu'avec des mesures qui font aussi gagner quelque chose à court terme à l'essentiel de la population, en particulier aux gens "peu protégés" : de l'emploi, du confort de vie, du confort budgétaire, la facilité à se loger, du plaisir, de la valorisation sociale... La défiance envers le monde politique, très forte parmi les personnes hostiles à la transition écologique, confère aussi un rôle particulièrement important aux acteurs "de terrain". Seuls ces derniers, via des projets pensés pour concilier baisse de la pression environnementale et gain "ailleurs" dans des contextes précis et sur des sujets précis, peuvent "embarquer" cette frange de la population. Il appartient au pouvoir politique de s'appuyer sur ces acteurs, sinon le risque de capotage sur l'écueil du populisme sera majeur"
  14. C'est assez étonnant de dire que la pauvreté actuelle est la faute des écolos. Ils n'ont jamais été au pouvoir! Le résultat de l'inégalité actuelle avec des riches de plus en plus riches et des pauvres de plus en plus pauvre est le résultat d'une économie libérale non régulée. On retrouve la même chose dans des pays très libéraux comme les USA ou la Grande Bretagne: Les richesses s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent sans retour des plus riches vers les plus pauvres. Dans un pays libéral où la libre concurrence existe, les prix des logements augmentent en flèche là où l'activité économique ou touristique monte en flèche: Par exemple, un pauvre (ouvrier par exemple, serveur, ..." ne peuvent plus se loger dans des zones touristiques parce que l'immobilier n'est plus à leur portée location comprise. C'est typiquement ce qu'il se passe à Paris. L'activité non réglementé des airbnb conduit les propriétaires (ie. pas les pauvres) à louer à la semaine ou au jour PARCE QUE c'est plus rentable que de louer au mois ou à l'année. Les pauvres sont alors rejettés. Ce mécanisme N'EST PAS celui de l'écologie mais bien celui de riches qui souhaitent gagner plus (riche du fait de leur patrimoine). Le mécanisme d'une économie libérale conduit (et a conduit) à chercher à produire à un cout de plus en plus faible, avec leurre le fait que les plus pauvres en bénéficierait. Cela conduit à des délocalisations et des emplois de moins en moins rémunérateur et des salariés de plus en plus pauvre. Ce mécanisme n'a rien à voir avec l'écologie.
  15. C'est un classement que tu fais selon tes critères. Comment pourrais tu inclure dans ce classement les déchets issus de la production d'électricité via la combustion des combustibles fossiles ou nucléaires par exemple? Dans ces deux cas auxquels tu peux associer les énergies renouvelables, le problème de la production de déchets est systémique propre aux fonctionnements de nos sociétés. Nous utilisons massivement de l’énergie qui génère des déchets. Le déchets ménagers "endémique (par définition, qui affecte une population de manière habituelle en parlant de certaines maladies, de certains fléaux) est aussi systémique: Consommer et produire des déchets implique de consommer de l'énergie. L'un résulte de l'autre Bref, les déchets ménagers sont liées à notre mode de vie et la consommation d'énergie. Moins (ou mieux) consommer entraine mécaniquement moins de déchets ménager et moins de demande d'énergie. C'est donc issu de choix sociétaux systémiques, choix à la fois individuels et collectifs. Bref, cibler un déchet en particulier, c'est oublier complétement ces aspects systémiques dont les déchets que sont les GES conduisent au réchauffement climatique et dont les conséquences retomberont sur les individus et les sociétés. Que l'on reste immobile ou pas, les changements de société auront lieu. Vu les freins actuels, les changements seront brutaux.
  16. Oui c'est con d'enterrer les pales d'éolienne (elles sont recyclables maintenant, cherchez bien!) Puisque c'est con d'enterrer des déchets, QUE FAITES VOUS DES VÔTRES ??? ça, c'est ce que l'on fait des déchets de vos poubelles ! est ce moins con que les pales d’éolienne? Pourtant, ces déchets que vous produisez par votre consommation sont nettement plus nombreux en quantité que les pales d’éolienne. ET quand vous aurez l'obligation de séparer les déchets compostables (restes d'aliments par exemple), ralerez vous de cette situation qui permet de limiter les déchets enfouis. Peut-être tenter un semi hybride : une bouteille plastique, un plan de maïs, un emballage, un plan de maïs, un produit électronique... C'est profondément manquer d'ouverture d'esprit et regarder par le petit bout de la lorgnette. Quelle connerie! regarde la paille dans l’œil du voisin et pas la poutre que tu as dans ton œil! Pour finir, les problèmes que tu relates, on les a vu sur le marché automobiles (y compris thermique) quand les délais d'attentes d'une voiture étaient aléatoirement long pour des problèmes de logistiques alors que les puces électroniques n'étaient plus disponibles. C'est aussi le fait de la construction du marché de l'électricité souhaité via la libéralisation du secteur en promettant des prix plus bas pour le consommateur. Je serais également curieux de voir si les Agriculteurs de France traitent du problème des micropolluants dans l'eau qui sont particulièrement difficile à éliminer (ie le consommateur paie pour cela). Parmi les micropolluants de l'eau, figurent les pesticides épandus dans les champs par les agriculteurs. Bref, de ce point de vue, ils polluent de la même manière que les pales enfouies ET ce seront les consommateurs qui paieront la facture.
  17. Le replay a regarder tranquillement ici : https://www.france.tv/france-5/la-fabrique-du-mensonge/la-fabrique-du-mensonge-saison-3/5359662-au-coeur-du-deni-climatique.html
  18. A regarder sur France 5 ce soir. https://www.coulisses-tv.fr/index.php/documentaires/item/32535-la-fabrique-du-mensonge-au-coeur-du-déni-climatique-sur-france-5-dimanche-5-novembre-2023
  19. La France est dans les 20 premiers émetteurs pour les émissions faites sur le sol de chaque Pays. N'oublions pas que, via la délocalisation, nous avons exporté nos émissions (scope 2 et 3). Par exemple, la chine émets beaucoup pour alimenter des consommateurs de pays occidentaux et ce, bien que nous n'avons pas les moyens directs de leur faire changer leur émission. N'oublions pas que la France a souvent été un exemple bien que minoritaire par exemple sur les droits de l'homme ou la démocratie. Le fait qu'un pays comme la France (ou l'Europe) s'engage dans la réduction de ces émissions de GES a aussi valeur d'exemple et d'influence. N'oublions pas que les émissions sont toujours le produit d'une efficacité par une utilisation.
  20. encore une fois, le résultat scientifique, les faits, c'est que l'influence humaine est responsable du changement climatique actuel. C'est un fait démontré. Ce n'est pas un postulat! Va lire les rapports scientifiques qui en parlent. Entre autre la synthèse faite par le GIEC. Et si tu me sorts l’argument "complotiste" que c'est une organisation faites par les politiques "contre le peuple", je te donnerais les liens où tu pourras lire les auteurs, les différentes versions du rapport, les questions posées (et les réponses apportées) que ce soit par les critiques scientifiques ou les questions posées par les représentants des gouvernements. Le processus est "on ne peut plus transparent". Tu y trouveras également les références scientifiques des articles scientifiques publiés. Je peux même te les retrouver et te les envoyer pour lecture ( et critique)... Il y en a un paquet.
  21. C'est vraiment ce qu'il faut comprendre: Que ce soit parce que l’énergie facile va disparaitre ou à cause des conséquences climatiques (ou les deux en même temps, l'avenir est loin des trente glorieuses ou même de ces 20 dernières années. La préparation, à ces évolutions que les scientifiques annoncent, ont pour but d'amortir les conséquences. L'histoire dit aussi qu'à chaque fois où les personnes n'ont pas voulu bouger alors que des changements radicaux était annoncés, les changements de ces personnes ont été particulièrement durs. C'est la différence entre subir et s'adapter. La différence entre pauvreté et sobriété. L'un est subit l'autre est voulu.
  22. Forme toi. Il n'y a plus de doute depuis 2007. Plus aucune étude scientifique publiée dans des journaux à comité de lecture ne remets en cause l'origine humaine du réchauffement climatique actuel. Ta phrase est "encore" un forme de climato-négationisme : On est passé de "Le réchauffement climatique n'existe pas" à "Le réchauffement climatique existe mais il n'est pas causée (majoritairement) par les activités humaines" Tu aurais dit la première phrase il y a 10 ou 20 ans. Maintenant que les 1ers effets sont visibles, tu écris la second phrase. L'unique but est d'induire un doute sur les conclusions des scientifiques sans en avoir lu, et encore moins compris, une seule ligne.
  23. Tu me connaitrais tu saurais que je n'habite pas les beaux quartiers. Je n'en ai NI le costume NI la mentalité. C'est vraiment un costume qui n'est pas le mien. L'utilisation de "bobo" ou de beau quartier est juste un moyen de rejeter ce que l'autre dit et qui ne te conviens pas. C'est effectivement plein de mépris comme tu le dis plus loin. Une tribune que j'ai vraiment apprécié de lire: https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/tribune-que-vaudrait-une-democratie-qui-relativise-les-savoirs-scientifiques-2860568.html?utm_source=upday&utm_medium=referral "... Aussi, à toutes celles et ceux qui pourraient succomber à la tentation de se faire les hérauts du peuple contre les alertes scientifiques, il est utile de rappeler que la « démocratie » n’est pas la tyrannie de la majorité, mais une culture humaniste où ce qui est juste est au moins aussi légitime que ce qui est légal. Le bien commun ne se décide ni dans les tribunaux, ni dans les sondages d’opinion, mais dans un processus continu de délibération éclairée qui intègre avec lucidité les savoirs scientifiques.
  24. Tien! Tu as battu le record de la rapidité de la réponse bête. Il est indéniable que les personnes sous les bombes en Ukraine ou en Palestine/Israël ou encore ailleurs subissent un stress traumatique. il est indéniable aussi que d'autres personnes anticipent ou auront un stress lié au changement climatique. Par exemple, les agriculteurs, qui constatent d'année en année des pertes de leur revenu du fait des sécheresses récurrentes, sont éco anxieux. Hier, il y avait un reportage sur la deux où des agriculteurs craignaient de perdre leur terrain transmis de père en fils à cause de la montée du niveau de la mer (qui déjà les inonde à chaque marrée un peu haute). Coincée entre leur gagne pain et leur investissement et un futur pas terrible. Tu mets en avant les guerres pour nier des souffrances humaines de personnes non en guerre. Quand tu auras compris que le réchauffement climatique entrainera des migrations de populations et des guerres pour avoir un terrain plus favorable, tu comprendras que ce sera peut être toi qui sera sous les bombes en lien avec une guerre induite par le réchauffement climatique. Franchement, offre toi une formation à l'empathie. Tu en manque sérieusement.
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