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ursus

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Tout ce qui a été posté par ursus

  1. Ben des sociétés comme Veolia ont prévu de l'exploiter dans leur station d'épuration.
  2. Une interview concernant l'historique des connaissances sur l'effet de serre et le réchauffement climatique. Premier élément au début du 19éme siècle puis au début du 20éme siècle les premiers éléments envisageant le réchauffement généré par l'humain. https://www.linkedin.com/posts/cnrs_entretien-avec-hélène-guillemot-chercheuse-activity-7047503746578153473-tG3v?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
  3. Comme tout les cycles moteurs thermodynamiques : centrales thermiques quelles soient nucléaire, au fioul, au charbon, au gaz (ces deux dernières permettent de compenser l'intermitence des ENR en Allemagne) tout comme les moteurs de voiture (essence, diesel, ...) La conversion d'une énergie chimique (combustible) ou physique (nucléaire) en énergie thermique puis mécanique se fait mal. L'énergie thermique perdue est une énergie fatale. Si on ne l'utilise pas, elle est perdue. La cogénération permet d'en profiter un peu et d'avoir moins de perte. Il y a plein d'études où les énergies fatales peuvent être réutilisées. Par exemple, celle perdu par une usine et récupérée par une autre usine pour des besoins de chauffage. Cela implique une interdépendance qui est peu probable dans un monde libéral où le moins disant est recherché. un exemple d'utilisation d'énergie fatale était la ferme au crocodile: le chauffage de la ferme était assurée par l'énergie fatale (eau de refroidissement) issue de l'usine d'à coté. Quand celle ci a fermé, la ferme s'est chauffé avec une centrale au bois. De la réutilisation d'une énergie fatale (recyclée donc), on est passé à une consommation d'énergie primaire. Bon, il y a d'autres exemples industriels.
  4. Une simulation du BRGM: https://sealevelrise.brgm.fr/slr/#lng=1.21356;lat=49.97262;zoom=14;level=2.0;layer=0 ça tiens jusqu'à 4 m a prioiri d’après la simulation
  5. Ben oui, il n'y a pas que l'électricité dans la transition énergétique et l'important c'est d'utiliser une énergie bas carbone pour limiter au maximum les énergies carbonées. Trop souvent, dans les discours, c'est faire une transition vers les ENR alors que la transition doit conduire à l'élimination des énergies fossiles. Les scénarios impliquent : - une augmentation de l’efficacité énergétique : industries, chauffage, etc... Curieusement ou plutôt logiquement, ce n'est souvent pas fait. Dans un monde libéral, la prime est au rendement financier, au moins disant: quand l'énergie n'est pas chère, elle est gaspillée comme la matière première. J’ai travaillé sur des projets où 60% de la matière première était brulée parce qu'utilisé pour fabriquer une pièce...économiquement rentable. L'utilisation de la chaleur fatale est aussi largement sous utilisée mais cela suppose l'intégration des parcs industriels (i.e. faire travailler les usines ensemble pour recycler les énergies fatales). Cela intègre également l'isolation des bâtiments ou le chauffage par pompe à chaleur. - réduire la consommation d'énergie. Ici, c'est la sobriété qu'il faut prendre en compte et non l'efficacité énergétique... moins consommer de produits fini pour moins consommer d'énergie. Moins produits signifie également moins consommer de km... se déplacer moins loin. La consommation d'énergie est toujours au final le produit d'une efficacité énergétique multiplié par une consommation d'unité. Par exemple, litre d'essence au km x km parcourus/an. Il en est de même pour les émissions de CO2. Une petite voiture émettant 100g de CO2/km et parcourant 20000km/an émets 2tonne de CO2/an (ie objectif pour 2050. - transformer les sources d'énergie dans nos différents usages vers des énergies décarbonées (typiquement l'électricité) : A lire dans https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/ipcc_wg3_ar5_full.pdf ou cliquer sur l'image pour la version bonpote. Sur linkedin, un allemand vantait la part des ENR dans le mix allemand et conjointement avec les baisses. Il s'est fait tombé dessus avec des constats simples: Carte des émissions carbone par kWh électrique en euro sur les 12 derniers mois (on peut faire sur 5 ans) : https://app.electricitymaps.com/map Pour l'Allemagne : 50% d'énergie renouvelables compensées par du gaz et du charbon (très largement émetteur de CO2) donne 504g de CO2/kwh. L'Islande arrive en tête (100% ENR, 100% Décarbonnée) : peu de population, peu d'industrie... beaucoup d'eau (il pleut, il pleut--> hydraulique) et de la géothermie à ne plus savoir qu'en faire (piscine naturelle d'eau chaude à ciel ouvert été comme hivers). Cas très particulier. La Norvège, la Suède : il pleut, il pleut, il vente également : 100% ENR (hydraulique, eolien). Très particulier également. Je vous invite à parcourir les autres pays comme l'Espagne ou l'Angleterre. Dés qu'il y a consommation d'énergie fossile les impacts carbones s’envolent bien que les ENR les limites par rapport un pays très carboné (ex Pologne). http://asri2022-toulouse.fr/fr/le-programme/les-seances-plenieres.html Pour en revenir à l'Allemand de linkedin, remplacer une énergie très peu carbonée, pilotable par des ENR reviendra à utiliser plus d'énergie carboné et à augmenter les impacts carbones. La logique de la transition énergétique nécessaire pour luter contre le réchauffement climatique n'est pas respecté!
  6. En restant bloqué sur l'électricité oui. Pour mémoire , la transition énergétique concerne toutes les énergies . C'est à dire apprendre à se passer des énergies fossiles qui sont notre principale source d'énergie (de tête 80%). Tous les scènarios tablent sur l'électrification bas carbone (et de fait le nucléaire l'est avec les ENR) ET avec une baisse de la consommation (de mémoire 50%) d'énergie .
  7. "Je suis scientifique. Mon rôle a été de produire des connaissances, de les évaluer et de les transmettre de la manière la plus rigoureuse possible. Ce n'est pas aux scientifiques de porter la responsabilité de l'action pour le climat dans le monde. C'est à chacun de le faire. Et plus on a des capacités d'agir élevées, plus on a un niveau de responsabilité élevé, plus cette charge mentale devrait être forte." Valérie Masson-Delmotte
  8. Ce matin, j'ai vu plein d'arbres en fleur dans les coteaux Toulousains... mi mars...
  9. Un marqueur fleuri du réchauffement climatique: la date de floraison de cerisier Japonais depuis 812: ... bon on dois avoir la même chose avec les vignes et le vin!
  10. Oui c'est évident qu'il y a des hommes et des femmes derrière dans l'agriculture comme ailleurs. Je n'oublie pas que l'agriculture permet de nourrir la population. Certaines méthodes me paraissent plus raisonnables que d'autres pour la protestation de la biodiversité. J'avais échangé avec un agriculteur, visible producteur de viande. Il était visible prêt à en découdre sur l'alimentation en viande rouge sur un sujet où on parlait des quantités d'eau nécessaire pour produire un kg de viande (boeuf, poulet, etc..) J’espère que j'ai réussi à lui faire comprendre une chose seule chose: La nécessité de changer sa production. Le réchauffement climatique, c'est ce qu'on a vécu l'été dernier , ce que l'on vit cet hiver: des sécheresses récurrentes. Nourrir des bœufs nécessites de l'eau, beaucoup d'eau. De l'eau pour avoir de l'herbe l'été, du foin l’hiver et des récoltes de mais ou de colza pour nourrir les bêtes l'hiver. En période de sécheresse, la punition est double: pas de nourriture l'été, pas de récolte l'été, pas de nourriture l'hiver. Les agriculteurs ne pourront que diminuer leur cheptel pour se caller aux quantités de végétaux produits. Le réchauffement climatique, c'est cela en perspective. Ne pas le comprendre et ne pas changer la maniére de faire, c'est aller à de gros problèmes à coup sur. ça vaut le coup de s'intéresser au cycle de l'eau et à la production d'eau potable en France. On passe doucement mais surement d'un pays où le stress hydrique n'était pas important à un pays où se sera très important. Ce n'est pas pour rien si les vaches sont en Normandie et les moutons dans les Pyrénées. Tiens à ce sujet, une tribune dans le monde à propos de la réutilisation de l'eau. Un bel article sur les enjeux et l'utilisation. https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/03/07/secheresse-la-reutilisation-des-eaux-usees-ne-peut-pas-resoudre-a-elle-seule-le-probleme_6164506_3232.html
  11. La réponse en deux infographies L'alimentation est un poste d'impact carbone des Français aussi important que les autres. Ce n'est certes pas le premier (le transport...) mais c'est un poste important sur lequel il faut agir. Le deuxiéme (sous deux formes). Les impacts carbones de différentes formes d'alimentation. La viande rouge (boeuf puis agneau /mouton) explose les scores! Un facteur 10 avec le poulet par exemple. Un facteur 59 pour les protéines par rapport aux légumineuses. Pourquoi encore se poser la question? Pour la vitamine B12, les besoins se situent autours de 3 µg/jour. On en trouve beaucoup dans les abats d'animaux (rognon, foie, cervelle) qui sont peu consommées par la plus part des personnes. 100g de bœuf ou de veau par jour apportent ces 3 µg. Juste 100g 100g de foies de dinde (volaille en apporte 40 à 80 µg ! 100g de sardine, 9µg deux / trois œufs, 3µg Bref, la viande rouge n'est pas un impératif du point de vue de la B12. Il y a mieux à faire. Il est évident que ce système ne marche pas. Le problème est global. Il ne marche déjà pas bien actuellement avec des agriculteurs qui peinent à gagner leur vie. Maintenant, quelque soit le cas, que ce passera t il lorsque les consommateurs changeront leur consommation parce qu'ils auront compris leurs impacts?* Que se passera t il si les personnes perdurent dans ce mode de travail? Tu peux faire cela pour d'autres secteurs industriels.
  12. J'aime bien ce dessin : Le rapport à lire : https://gpclimat-info.ch/gpclimat/fribourg/livre_blanc_gpclimat-fribourg.pdf Le commentaire de Marc Muller : "Pour ceux qui pensent que les vieux ne font rien pour le climat, je vous suggère l'excellente lecture de ce rapport des Grands-Parents pour le climat concernant la (non)-politique climatique fribourgeoise. Les Conseils d'Etat de certains cantons sont aujourd'hui coincés dans une sorte de promesse d'ivrogne climatique. Il s'agit de promettre des objectifs ambitieux soit -50% d'émissions pour 2030 afin de faire genre (c'est promis demain j'arrête), tout en ne réussissant pas à s'enlever la bouteille de la main (= aucune mesure concrète sérieuse pour tenir la promesse). Cette situation est particulièrement caricaturale en matière de politique agricole climatique. Au sein de notre belle campagne fribourgeoise, réduire de 50% nos émissions bovines est assez simple. A quelques ajustements de rots de vaches près, il faut réduire de 50% le cheptel bovin. Cela signifie réduire de 50% notre consommation de viande/fromage et augmenter la production de protéines végétales pour éviter les effets rebonds par les importations. Logique simple et implacable, chap.5 page 21 du rapport. L'année 2030 a l'avantage d'être assez stablement placée entre l'année 2029 et l'année 2031. Le temps défilant, il se trouve qu'il nous reste moins de 7 années - à nous autres comme aux politiques - pour réduire de 50% notre consommation de viande et de frometon. Or, pour développer une politique agricole alternative sérieuse de protéine végétale, c'est 10 ans d'efforts à marche forcée. Cela donne un petit air de last-minute, non ? Ce rapport ne peut pas être plus clair à ce propos et se lit - contrairement aux publications lissées des administrations - comme un roman. Je ne peux que vous le recommander. Merci à nos ainés pour le travail à la fois critique et de vulgarisation réalisé."
  13. Je ne suis pas particulièrement optimiste sur les solutions technos. De toute evidence, le bilan de matière et d'énergie ne boucle pas dans nos sociétés: nous consommons plus que la "nature" peut nous donner. Le problème systemique est bien decrit par Arthur Keller dans ses vidéos . L'homme ne sait pas percevoir les grandes quantités. Elles sont perçu comme infini alors qu'elles ne le sont pas. Même l'énergie solaire (et l'éolien venant du solaire) sont finis (et même si le soleil nous survivra): le flux d'énergie est limité à environ 1000W/m2 (la puissance d'un fer à repasser). Il est clair que nous aurons à reduire nos consommations de manière subit ou voulue. Les solutions technos sont aussi un leurre pour espérer que nous n'aurons pas à changer: il y a des principes physiques qui sont des faits têtus. Par exemple, produire des carburants de synthéses à partir de CO2 est possible mais demandera beaucoup beaucoup plus d'énergie (facteur 2?) qu'en fourniront ces mêmes carburants... pourtant tu vois des personnes (comme ceux de Porche) qui veulent le développer .
  14. C'est une courbe qualitative du moral d'une personne, de son sentiment , de son bien être. La limiter à un indicateur économique me semble absurde. Si l'argent (ie lié à la prospérité économique) facilite les choses, ce n'est pas un indicateur du bonheur ou de la qualité de vie (peut être juste du confort) sinon il n'y aurait pas de suicide chez des personnes riches et les suicidés seraient majoritairement pauvre. Cette courbe indique qualitativement ce que les personnes vivent au cours d'un changement, plutôt subit d’ailleurs: mutation dans une entreprise qui ferme une usine, perte de quelqu'un (amour ou mort), évolution normative/légale, ... Donc croissance du moral et non du PIB. Assez symptomatique que croissance = PIB
  15. Oui les services publiques se doivent de décarboner leur pratique MAIS je ne crois pas que le mécanisme de résistance au changement soit spécifique au service publique : inutile de détourner l'attention sur un bouc émissaire en particulier. Sur les 10 tonnes d'impact moyen d'un français, il y a 8,6 tonnes qui ne sont pas dû au service public mais à des choix personnels ou collectifs (par exemple, privilégier la voiture plutôt que les transports en commun - qui peuvent être privés d'ailleurs-). Par contre, oui pour arriver à 2tonnes, il faudra que les services publics (police, justice, enseignement, hôpitaux, soins,...) se décarbone en même temps que les 8.6 tonnes. N'oublions pas également la demande de services publics peut venir des citoyens eux mêmes. Services publiques ou pas, les mécanismes de résistances au changement sont les mêmes: 1) méconnaissance (ou ignorance volontaire) de ce qu'est le réchauffement climatique en terme de conséquences et d'origine anthropique 2) méconnaissance des impacts carbone de nos actions et de nos choix. C'est valable pour toutes les personnes, a fortiori pour les élus, les citoyens, les personnels administratifs. 3) la résistance au changement avec des évolutions classiques comme celle ci: Beaucoup sont encore dans le déni (même si cela évolue tout doucement). On trouve de la colère qui se retourne contre des solutions (ex bashing de la voiture électrique). On trouve de la peur : "changer est impossible !" Cette résistance au changement, je la rencontre partout: dans les services publiques, dans les entreprises, chez les cadres comme chez les ouvriers, chez des décideurs comme chez des électeurs. Elle existe parce que cela remets en cause une manière de vie. Le changement met en cause nos valeurs ne serait que le prestige d'avoir une belle voiture/maison (symbole de réussite) ou le fait de faire un nouveau bâtiment, symbole d'une ville prospère ou d'une entreprise florissante. Parfois, c'est aussi simple que "c'est ma vie, je ne la changerai pas..." Ces mécanismes ne sont pas spécifiques aux services publiques. Par contre, il y a une vrai question systémique: Les discussions le montrent bien. Changer une chose dans la société implique de changer d'autres choses. S'attaquer aux émissions liées aux transports implique de: - développer l'électrification des usages --> réseaux électriques, production électrique, ... - développer les transports en commun parce que tous le parc de voiture ne pourra être transformé en électrique - modifier les lieux de travail/logement pour raccourcir les distances. - développer le télétravail mais sans pour autant rallonger les distances travail/logement. -... Les impacts carbone de nos sociétés sont profondément interdépendants. Il en est de même pour le logement, l'alimentation, les services publiques. N'hésitez pas à vous situer dans la courbe du changement si ce message suscite l'envie de répondre! Personnellement, je suis passé par là en partie grâce à ce forum. Le déni du réchauffement climatique de personnes (relire depuis le début) m'a amené à chercher la réponse à leurs contradictions. Comme dans toutes recherches, chercher des réponses m'a amené à les trouver mais aussi à tirer le fil ou les fils du réchauffement climatique. Du déni, je suis passé rapidement à la colère et la peur avant d'en déprimer. L'acceptation des faits permet de passer à l'action, d'effectuer les changements que je peux faire et d'aller vers un futur possible. Je ne peux que vous inviter à faire ce chemin parce qu'une chose est sûre : le futur ne sera pas sympa à vivre AVEC un réchauffement climatique important. On pourra avoir une technologie développée mais dans un climat plus chaud et sec (prévision pour la France), sans eau, il n'y aura pas de belles cultures et l'alimentation (y compris l'eau potable) sera une préoccupation majeure.
  16. Tout dépends quand tu te places dans le temps. En 2050, l'objectif est d'atteindre 2tonnes du CO2 par personne. Avec tes 22h d'ULM, tu consommeras 1/4 de ton budget... tu pourras manger des salades pour compenser! En ce moment, tes impacts sont ailleurs: voiture, alimentation, logement. Les chiffres sont des chiffres moyens. Celui qui ne prends pas l'avion commercial n'as pas d'impact lié à l'avion. Celui qui fait ses AR sur Paris en Avion ou par en WE en avion en Europe ou en vacance à l'autre bout du monde vois son impact carbone exploser. 1 AR Paris NY, c'est 2 tonnes de CO2. A avoir en tête!
  17. Bon, encore du déminage à faire. Croyance croyance, Une batterie de VE tiens entre 1000 et 1500 cycles. Un cycle, pour une VE, correspond à l'autonomie de la batterie. Sur une petite 208, c'est 300 km par charge... la durée de vie de la batterie, c'est 300 000 km... pas beaucoup de monde conserve sa voiture (thermique) aussi longtemps. Il y aura pleins d'autres pièces de la voiture à changer. Tesla a annoncé sur ses batteries de première génération, une perte de 10% de l'autonomie de la batterie sur 300000 miles (480 000 km). Après, ça peut tomber en panne, tout comme j'ai du changer le moteur de ma voiture qui n'était ni vieille ni neuve...
  18. Pour les Bordelais : " Face à l’urgence climatique, Thomas pense que tout est foutu et se la coule douce aux Caraïbes, Louna, elle, a pris les devants et changé son mode de vie. Quant à Camille, elle se questionne sur son rôle, son impact et celui des autres et se demande quoi faire… Et vous, où en êtes-vous ? « Réchauffe l’ambiance…pas la planète ! » explore avec humour nos interrogations et blocages en la matière… et des solutions pour s’en sortir ! Plus qu’un spectacle, vivez une expérience collective à la croisée du théâtre, du cinéma et de l’atelier participatif. GaIA, conscience planétaire, mène le show et s’appuie sur les témoignages de personnalités comme Lucie Pinson François Gemenne, Cyril Dion et bien d’autres, afin de mettre le doigt sur des paradoxes dans nos comportements. Un spectacle percutant et engageant pour passer de la prise de conscience à l’action… Entrez dans le débat ! " https://www.cap-sciences.net/au-programme/spectacle/grand-public/rechauffe-lambiance-pas-la-planete/
  19. Même si elle croit rapidement, l'empreinte du numérique est assez faible comparé à l'empreinte des transports, de l'alimentation et du logement... d'assez loin. Il vaut mieux arrêter de manger de la viande et regarder des streaming que de faire l'inverse.
  20. Oui c'est sûr que le quotidien c'est autre chose mais ce jeu leur fait comprendre que, si les changements doivent être rapides et nécessaires, ces changements sont à faire progressivement. Cette progression change tout! Ce n'est plus un mur absolu mais un chemin possible même si il est difficile ET ce chemin peut être différent des uns des autres. Typiquement, les personnes passent d'une attitude "C'est impossible" ou "Je ne suis pas concerné" à "C'est possible" ou "je peux commencer par cela". Pour moi, ça change tout parce que les personnes basculent dans la bonne direction.
  21. Faut juste s'inscrire à un atelier 2tonnes en ligne ou près de chez vous. A faire connaitre également! Ce qui est sûr : sans prise de conscience (formation) de ce qu'est le réchauffement climatique et de nos empreintes carbone, les personnes ne voient cela que comme une contrainte alors qu'une fois la prise de conscience faite, les évolutions spontanées sont possibles même si il reste des freins psychologiques d'organisation de la société. J'ai parfois constaté des évolutions spectaculaires. C'est aussi ce type de formation qu'il faut faire auprès de nos décideurs (politique, chef d'entreprise, associations, ...)
  22. Pour commenter un peu plus de le graphe: En pointillé, la trajectoire pour passer d'un peu moins de 10 tonnes à 2 tonnes. La courbe en bleu épais est l'évolution de l'empreinte carbone des français. Celle en rouge, l'empreinte carbone du groupe faisant le jeu. Les autres, celles de chaque personne: le point de départ est l'empreinte carbone de celle ci faite sur leur déclaration préalable. Pour connaitre le jeu, Thomas, le 15 Tonnes de CO2, a fait deux chutes : une dans un tour où des décisions collectives ont eu lieu et l'autre dans un tour individuel. Les décisions collectives sont prises collectivement sur différentes propositions qui s'appliquent à toutes la population. Les tours individuels conduisent à des décisions personnelles concernant des propositions d'actions faites à titre individuel. Il y a une trentaine de choix à titre individuels que chacun peut faire concernant l'alimentation, le logement, le transport ou la consommation mais aussi des choix d'influence (par exemple "Je m'engage en politique!" ou "je fais du lobbying"). Ce sont les décisions collectives et les actions de sensibilisation qui permettent de faire baisser l’empreinte de la population française. Les propositions sont présentées sans chiffrage des impacts carbones. Les participants font donc leur choix avec leur connaissance mais après chaque tour ils voient comment leur empreinte carbone à évoluer ET les choix sont commentés du point de vue d'impacts carbone. Les participants apprennent également ce qui est important et ce qui ne l'est pas ou peu!
  23. Un témoignage trouvé sur Linkedin d'un atelier 2tonnes: https://www.linkedin.com/posts/hlhuilliergravellini_2tonnes-transition-bascarbone-activity-7034202522726674432-zq5O?utm_source=share&utm_medium=member_desktop "Bonjour, c'est Thomas*, le 15 tonnes (de CO2e) 😉 Voici le début d’un mail que j’ai reçu suite à un atelier 2tonnes animé avec Georges Chammas aux Les Halles de la Transition (*j'ai juste changé le prénom). Ce mail m’a fait super plaisir. Lors de mes premières animations 2tonnes, les groupes étaient très homogènes et déjà bien engagés sur les questions écologiques. Souvent ressortait en débrief le fait qu’on restait entre personnes convaincues et qu’il fallait aller toucher au-delà de ces cercles. Récemment j’ai eu des groupes beaucoup plus hétérogènes avec notamment des personnes prenant beaucoup l’avion, pour le travail et les loisirs. Ces groupes ont super bien marché, pas de jugement, beaucoup de bienveillance et d’autodérision. Le groupe de Thomas est arrivé tout près des 2tonnes en 2050 avec beaucoup d’actions d’influence. Lui-même a eu deux moments de chute libre de son empreinte après avoir choisi certaines cartes en 2031 puis en 2042. Des moments dans le jeu qui sont valorisants pour les personnes concernées puisque grâce à leur décision c’est tout le groupe qui voit sa trajectoire infléchir. Ce participant n’a pas eu l’impression d’être forcé à prendre ces cartes. Il les a prises en conscience à un horizon de temps (10 ans) qui lui semblait réaliste. Il sait maintenant d’où il part et vers où aller. Il nous pose d'ailleurs des questions techniques dans son mail, on sent un vrai intérêt pour le sujet. Si vous vous sentez concerné.e par le dérèglement climatique mais n’osez pas participer à ce type d’atelier par peur d’être jugé.e par des personnes au mode de vie moins émetteur, sachez que la dynamique collective est d’autant plus intéressante lorsqu’on a des groupes hétérogènes et que les personnes qui partent de plus loin sont celles qui ont le plus à en retirer."
  24. Pour les liens internets : - Faire son bilan carbone: https://nosgestesclimat.fr/ https://www.myco2.fr/ https://www.2tonnes.org/ Les deux derniers sites vous proposent d'aller plus loin. L'atelier 2tonnes utilise votre bilan carbone comme point de départ d'un jeu sérieux visant à vivre la période 2023-2050. - Mieux connaitre le changement climatique et l'ampleur des conséquences environnementales et humaines: https://fresqueduclimat.org/ C'est un jeu qui a été conçu pour que les participants soient acteurs de l'apprentissage du réchauffement climatique. Très bien pour prendre conscience de ce que c'est. https://bonpote.com/les-infographies-du-6eme-rapport-du-giec/ comme le dit le titre: le derniere rapport résumé sous forme d'infographie. Vous pouvez lire le rapport complet sur le site du GIEC (au besoin, je vous guide sur les trois rapports et plus) https://skepticalscience.com/ donne des arguments pour corriger que les arguments des climatosceptiques. - Pour connaitre les leviers éviter le réchauffement climatique ou le maintenir le plus bas possible: https://en-roads.climateinteractive.org/scenario.html?v=23.2.1&p1=1&p7=3&p10=1.8&p16=-0.03&p23=-1&p30=-0.07&p39=158&p47=4.5&p50=3&p53=96&p55=100&p57=-7.3&p59=-51&p63=12.4&p235=0.9&p65=95&p67=43&lang=fr un simulateur du MIT qui permet de tester l'impact de différentes mesures. Pour être certains que les actions doivent être multiples et concordante. https://www.2tonnes.org/ pour connaitre les empreintes carbones d'actions individuelles ou collectives mais aussi faire des choix individuels et/ou collectifs permettant d'atteindre les 2tonnes en 2050. Un jeu sérieux non culpabilisant pour comprendre les leviers et les choix qu'il faut faire prioritairement. Bon, il faut éviter de mettre Charpy et Albuquerque: ils devront choisir entre nucléaire et ANR). Un jeu très apprécié par les participants qui trace un futur possible. Bon, il y en as plein d'autres!
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