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Phoenix Mars Lander


quetzalcoatl

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Bonsoir,

Je pense que si la présence de perchlorate est confirmée ,les possibilités du site à abriter la vie seraient plutôt amoindries :confused:

mais cette surface dans le passé lointain de la planète n'a peut être pas toujours été aussi oxydée ,si la vie existe encore sur Mars elle doit se trouver en profondeur là ou du méthane et de la vapeur d'eau émergent:)

Je n'ignore pas que beaucoup soupçonnent une serpentinisation ou du volcanisme encore actif pour expliquer le méthane ,mais là un doute pour moi subsiste:confused: il faut d'avantage

repérer et analyser les zones ou ces éléments sont libérés des profondeurs

un peu comme Cassini fait pour Encelade, pour décanter le problème une mission devrait y être d'après moi consacrée:)

Cela nous éloigne un peu de Phoenix dont le grand mérite est de nous faire douter d'une vie en surface sur MARS du moins une vie comme nous l'entendons;)

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Bonjour,

 

Toutes les questions que vous posez ont, pour moi, du sens.

 

Les tentatives de réponses que vous proposez sont certes, intéressantes, mais ne conduisent qu'à d'autres points d'interrogation (comme presque toujours en science).

Si je tente une comparaison audaçieuse, nous sommes, un peu, comme dans le cadre des expériences du LHC.

Nous cherchons des choses que nous pensons possibles et que nous ne definissons qu'en fonction de modèles théoriques imparfaits, incomplets.

Ce que nous pourrions découvrir, ou pas, pourrait nous conduire à confirmer nos savoirs, à les faire évoluer, ou à les révolutionner.

 

Mais pour reprendre mon leitmotiv, restons dans le strict cadre de cette mission Phoenix, les scientifiques se contentent modestement d'examiner les conditions d'habitabilité de Mars, et fatalement en fonction de nos connaissances partielles.

Pour le domaine étudié, la surface d'une région polaire de cette planète, les chercheurs se proposent de fournir déjà quelques réponses motivées dans le courrant du mois de décembre.

 

Pour ma part, si nous devions en rester au point où nous sommes des analyses de la glace d'eau, je me déclarerais insatisfait, par rapport aux objectifs initiaux de la mission.

 

Et si je dois finir en regardant l'avenir de notre quête d'une vie étrangère, je dirai que l'horizon ne s'arrête pas à Mars ou au système solaire.

L'Univers est assez vaste pour que nous ne découvrions jammais une des centaines de millions de formes de vie qui peuplent notre galaxie, peut-être...

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Loin de moi de penser que Phoenix est inutile. Ce que je voulais dire, c'est que la découverte de perchlorates remet juste en question la possibilité de vie telle qu'on la connait (H2O, lumière, carbone et autres), pas la possibilité d'une vie complètement différent de ce qu'on imagine...

 

Erwan

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Tiens d'ailleurs! Pendant qu'on y est, évoquons le prochain rover de la NASA, MSL, qui aura lui, pour objectif, de découvrir une trace présente ou ancienne d'activité biologique.

 

Eberswalde Delta et les cratères Gale et Holden sont les trois sites élus par la communauté scientifique pour servir de terrain de jeu au futur jouet de la NASA.

En tout, sept sites sont retenus, mais les trois précédemment cités ont les faveurs des chercheurs.

Le choix définitif du site d'atterrissage de MSL reste cependant ouvert dans le cadre de cette liste, puisque les sondes en orbite autour de Mars continuent d'alimenter les chercheurs en infos, susceptibles de faire évoluer leurs jugements.

 

http://www.planetary.org/blog/article/00001650/

Modifié par quetzalcoatl
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Loin de moi de penser que Phoenix est inutile. Ce que je voulais dire, c'est que la découverte de perchlorates remet juste en question la possibilité de vie telle qu'on la connait (H2O, lumière, carbone et autres), pas la possibilité d'une vie complètement différent de ce qu'on imagine...

 

Erwan

 

Ben la vie tel qu'on la connait va en prendre un sacré coup, vue que par plus de 300 mètres de fond des organismes vivants font la fête tout les jours.

 

Extrait d'un article trouvé sur le net :

 

Près des cheminées de sulfure, la vie

 

La vie à proximité des sources d'eau chaude est un phénomène complexe, assez mal connu : « Les zones que nous étudions correspondent à des zones d'accrétion, où le plancher océanique se fissure, explique Pierre-Marie Sarradin. De l'eau de mer pénètre et rentre en contact avec des roches chaudes, à proximité des chambres magmatiques. Il se produit alors des réactions chimiques très importantes, à haute température et à pression élevée. Le fluide très chaud va progressivement se charger en hydrogène sulfuré, en métaux et en radioéléments. En étant expulsé au niveau du plancher océanique, ce fluide chaud va se décharger de ses composants au contact de l'eau de mer froide et c'est la lente accumulation des minéraux qui donnera naissance à de grandes cheminées de sulfure. Autour de ces sources d'énergie, chargées en composés réduits, se développe toute une vie complètement dépendante de ces réacteurs ».

 

Sans énergie solaire et donc sans apport photosynthétique, des microorganismes (bactéries et archées) vont utiliser l'énergie chimique produite par cette source hydrothermale pour se développer. Ils deviennent la base de la chaîne alimentaire et une faune spécifique, colonise ces zones situées entre 800 et 2 300 mètres de profondeur. « La principale particularité de ces écosystèmes est de posséder de nombreux organismes sur une surface très réduite, mais avec un petit nombre d'espèce, alors qu'au contraire, dans le reste de l'océan profond, il y a peu de biomasse, mais une diversité animale élevée ».

 

 

 

__________________________________________________________

 

Article publié en Janvier 2006

dans Sciences Ouest n°228

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Quetz, je n'ai pas ton optimisme, j'attens aussi le prochain Rover... Je pense que les deux MERs ont fait prendre un coup de vieux aux sondes fixes.

 

Ortog

 

Pour les centaines de millions de formes de vie, ce n'était qu'une option teintée d'un brin d'ironie.

Si je pense qu'effectivement la vie existe ailleurs, cela ne reste qu'une intuition construite sur des prémices généraux. J'en ai pleinement conscience.

La fréquence de son apparition aura été au moins d'une fois.

Nous sommes là pour en témoigner.:)

Modifié par quetzalcoatl
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Ben la vie tel qu'on la connait va en prendre un sacré coup, vue que par plus de 300 mètres de fond des organismes vivants font la fête tout les jours. (...)

des microorganismes (bactéries et archées) vont utiliser l'énergie chimique produite par cette source hydrothermale pour se développer. Ils deviennent la base de la chaîne alimentaire et une faune spécifique, colonise ces zones situées entre 800 et 2 300 mètres de profondeur. « La

 

Bah, ça c'est de la vie qu'on connait bien. Echanges avec le milieu extérieur, fonction métabolique, fonction inductrice (reproduction)...

 

C'est très familier (même si il fait un peu chaud)

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Bah, ça c'est de la vie qu'on connait bien. Echanges avec le milieu extérieur, fonction métabolique, fonction inductrice (reproduction)...

 

C'est très familier (même si il fait un peu chaud)

 

Bien vrai Jeff! :)

Si tu peux la caractériser aussi précisément.

Il y a fort à parier que si nous trouvons la vie ailleurs, on puisse lui attribuer les même fonctions.

Sinon, il faudrat peut-être appeler ça autrement. :pou:

 

Bonsoir,

 

Peut-être vous rapellez-vous de cette amusante expérience qui était prévue initialement, dans la mission.

Il s’agissait d’enregister les sons de la planète rouge par l’intermédiaire d’un micro couplé à la caméra MARDI.

Mais du fait d’anomalies dans le fonctionnement de certains logiciels, il avait été décidé de ne pas se servir de cet instrument lors de l’atterrissage. On pouvait craindre, même si le risque était minime, que les défauts détectés nuisent à la capacité de Phoenix à se poser en toute sécurité.

En conséquence, le micro n’avait pu être activé ce qui nous avait privé de la douce musique de la descente de la sonde dans l’atmosphère martienne.

C’est le genre de chose qui ne revêt pas un intérêt scientifique majeur mais une expérience similaire pendant la descente de Huygens sur Titan avait rencontré un certain succès auprès du public.

Phoenix est depuis longtemps tranquillement installé dans Green Valley, et, si jusqu’à présent les priorités des techniçiens allaient à l’exécution du programme scientifique, la NASA a considéré le moment venu pour tenter

d’obtenir quelques effets sonores.

Une façon simple pour relancer l’émotion succitée par une mission qui semble s’essouffler quelque peu, diront les mauvaises langues.

 

Comme nous en avions fait l’observation précédemment, l’atmosphère ténue de Mars ne porte pas les sons comme le ferait l’atmosphère terrestre.

La propagation des vibrations à basse fréquence sera favorisée par la faible densité atmosphérique.

En conséquence, il n’est pas certain que nous puissions entendre la douce brise martienne et seuls les evènements les plus bruyants pourront probablement être enregistrés par ce micro aux modestes performances.

On pense naturellement, aux activités du bras robotique sur le sol et aux dust devils s’ils venaient à s’approcher très près du lander.

 

Sinon il est à noter que l’annonce d’un nouveau prolongement de mission à été faite.

Cela pourrait nous conduire à voir les changements qu’apportera l’hiver dans le paysage alentours…:)

Modifié par quetzalcoatl
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Bonjour,

http://www.jpl.nasa.gov/news/phoenix/images.php?fileID=16156

Cette image de Phoenix, montrant le fond de la tranchée Blanche Neige, a été prise à 9 H du matin, temps solaire, au 113 ème Sol de la mission (soit le 18 septembre). On y voit en blanc la couche de glace d’eau largement exposé, mais on distingue aussi assez clairement, surtout dans le bas de l’image, des traces du givre matinal s’étant déposé au cours de la nuit.

Voici donc, en gros plan, la manifestation la plus visible, du changement de saison. :)

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Merci pour les informations à propos du microphone Quetzalcoatl, j'attendais ceci depuis quelques temps.

 

Je suis présentement en vacances et je dois (en général) me contenter du peu que l'on trouve dans dans les journaux.

 

Je reviendrai en ligne 2 ou 3 jours après le survol de mercure par messenger.

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des news de la Dernière mission? le caillou surnommé "Headless" qui ressemble a une cassette vhs ? j'ai un peut de mal à trouver de l'info :rolleyes:

 

je n'ai aucune information à ce sujet et j'en suis navré..

 

j'ai profité du post de Quetzacoalt, pour en faire un copier coller

à l'usage de mon club d'astronomie locale,afin que tout le monde puisse

regarderle travail de cet engin,qui est plutôt de l'ordre d'une pelleteuse de ville,de la taille d'un petit insecte comme on le pense.)(son brasfait dans les deux mètres 50)

 

je suis en train de réaliser une lame à contraste de phase pour l'examen des optiques, et un densimetre amateur(ça coûte un prix astronomique)

 

ça n'a aucun rapport avec le sujet de la discussion

mais je suis un peu taquin,et même parfois beaucoup:):)

 

je viens de dénicher une vulgarisation sur les procédés

des capteurs astronomiques depuis l'époque de Flammarion jusqu'à maintenant si cela intéresse je transmettrai l'adresse.

 

Flammarion découvrait les premières photos en très longue pose de M. 31

il s'extasiait de sa beauté, il en parlait comme d'une nébuleuse et

distinguait des formations,mais comme d'autres à son époque il n'avait pas compris, qu'il s'agissait surtout d'un 'grand nuage d'étoiles"avec quelques gazs par-ci par-là...

 

je suis admiratif des efforts des astronomes de l'époque,dont les plaques photographiques étaient extrêmement lentes...et qui parvenaient quand même au prix de très longues pauses,à obtenir des photographies intéressantes du ciel.

 

la bonne journée

un bon ciel pour la nouvelle lune

 

astro amicalement

 

Jean Christian

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Bonjour,

 

Lors de la conférence de presse d’hier, quelques nouvelles communications ont été faites par les équipes scientifiques de Phoenix.

 

Grace au LIDAR (Sondeur atmosphérique laser) les exo-météorologues de la NASA ont détecté de la neige tomber entre 4 Km et 2,5 Km d’altitude au dessus du lander.

On suppose qu’elle ait même pû descendre encore plus bas, puis s’être sublimée avant de toucher le sol.

Plus tard, lorsque l’hiver sera plus avançé, ces averses neigeuses trouveront des conditions physico-climatiques qui leurs permettent de persister et de blanchir durablement le paysage.

 

Conjointement, les équipes de TEGA & de MECA ont confirmé la présence de carbonate de calcium dans les différents échantillons analysés.

Cete présence minérale n’est pas anodine en relation avec l’histoire de l’eau sur la planète.

Je pense qu’il s’agît d’une des découvertes les plus interressantes sur le plan géologique (minéralogique, d’ailleurs, pour ne pas être côté de la plaque.)

 

Pour ce qui est de l’argile, elle apparaîtrait clairement dans les échantillons de TEGA mais resterait indétecté par MECA.

Cela est parfaitement explicable par le fait que MECA n’identifie que les minéraux se disolvant dans l’eau. Facile donc pour le carbonate de calcium mais bien plus ardu pour l’argile qui, lui, ne se dissoud guère aisément.

Par le biais de ce même instrument MECA, la valeur moyenne du pH des sols est confirmée à 8,3.

 

L’équipe de TEGA n’a pas encore découvert de matière organique mais il n’est pas exclu, que dans la masse des données transmises à Terre, leur analyse ultérieure ne révèle une heureuse surprise…

Quatre des fours de l’instrument TEGA n’ont toujours pas été approvisionnés.

La tentative d’intro de glace à partir d’un prélèvement dans Snow White est demeurée infructueuse et semble même abandonnée…

Toutes ces opérations présentent naturellement un caractère assez urgent, car elles ne restent possibles qu’en fonction de l’alimentation déclinante en énergie des panneaux solaires.

A partir des dernières données, il est envisagé que Phoenix puisse survivre jusqu’en fin novembre et, si par miracle l’hiver martien ne le tuait pas, un programme informatique déclencherait un signal,au printemps, dès que les panneaux solaires auraient rechargé suffisemment les batteries (on en avait déjà parlé avec Benoît ;)).

 

Depuis quelques Sols, les nuits durent près de 4 H, les T° continuent de chuter et, bientôt, vers le mois de décembre, le gaz carbonique gêlera et enveloppera inexorablement Phoenix dans un cocon de glace.

 

Petite allusion au projet d’enregistrement de sons par le microphone de MARDI qui pourrait être prochainement réalisé…:)

 

http://www.planetary.org/blog/article/00001666/

 

PS: J'ignorais que mes posts pouvaient servir à quelque chose.

Modifié par quetzalcoatl
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Si une forte épaisseur de glace recouvre Phoenix, ne risque-t-elle pas de l'écraser sous le poid ? la pression ? Les deux ? Je dis une connerie là ?

...

 

 

Enfin, un mois de gagné, c'est déjà ça...

 

 

Quetz... Met un copyright sur tes posts ;)

 

Ortog

 

Une connerie ?...

Pas à mon avis !

Je crois avoir lu quelque part que la quantité de glace, d'eau, d'abord, puis carbonique ensuite, pourrait atteindre une épaisseur entre cinquante cm et deux mètres, dans Green Valley.

La structure globale du lander pourrait sans doute supporter la valeur minimum envisagée.

Mais il est certain que les parties mobiles, et, en particuliers, les panneaux solaires ne résisteraient pas à un tel fardeau.

L'hiver lui sera fatal.

Paix à son ordinateur.:mort:

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PS: J'ignorais que mes posts pouvaient servir à quelque chose.

 

Mais que de modestie! Ils servent d'abord à nous informer, ensuite à nous faire réfléchir et à nous enrichir intellectuellement. Rien que ça!

 

Et en plus il nous font bien plaisir.

 

Continue ton excellent travail.

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Sauf que quelques éléments de neige on pu subsister sur le corps de la sonde. A moins que ce ne soit pas lié et qu'effectivement, ce givre ce soit formé sur place.

Le machin blanc c'est le Organic Free Blank (merci Quetzi ;)).

En tout cas, une vue en couleur :

sol126-tega-tecp-co2snow-150x300.jpg

(où ça de la pub, j'en vois pas moi… hum!)

Modifié par Fourmi103
erreur d'interprétation et de lecture
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Phoenix détecte des carbonates :

http://orbitmars.futura-sciences.com/mars-actu-suite.php?id_news=319

 

Grande nouvelle !

 

ah là je suis sans voix...fabuleux résultat.

 

(en 1965(la sonde mariner et surtout en 71-72 avec Viking on se doutait que de l'eau avait coulé malgré les interpretations tordues effectuées a l'epouque

;"de la boue d'eau sans etre de l'eau avait du couler")

 

mais cette fois on en est sur.

 

Phoenix a fait coup double!

 

(de l'eau et des carbonates de calcium)

 

Jean Christian

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Bonjour,

 

D’abord, je remercie Benoît pour ses compliments légèrement dythirambiques.:)

Sans fausse modestie, je n’effectue que des compilations d’infos sur des sujets qui me passionnent depuis des années.

Je souhaiterais être plus efficient dans certaines analyses mais, les connaissances scientifiques suffisantes me font souvent défauts.

Heureusement l’intérêt d’un forum tel que le nôtre est de pouvoir bénéficier de l’aide de toute une communauté et, tu n’es pas le moins actif pour apporter d’utiles contributions.;)

 

A ce sujet, on pourra féliciter Space pour l’excellent article qu’il nous a proposé sur le Ca CO3.

Cela restera indiscutablement une découverte majeure de cette mission.

Tout le détail de la quête historique des carbonates à la surface de Mars est vraiment bien retracé dans cet article.

S’il ne faut pas, non plus, exagérer la détection d’un simple minéral, celui-ci revêt quand même une importance très particulière dans l’histoire hydrique de la planète rouge.

 

Mais surtout, je souhaiterais apporter un "petit" (mais important) correctif à l’interprétation de l’image du post 713.

 

http://www.db-prods.net/blog/wp-content/uploads/2008/10/sol126-tega-tecp-co2snow-150x300.jpg

 

Le matériau d’un blanc éclatant observé sur les portes de TEGA n’est ni de la neige, ni du givre, qui se serait massivement et soudainement déposé à cet endroit.

Ce n’est d’ailleurs pas davantage de la glace que le bras robotique aurait été recueillir au fond d’une nouvelle tranchée.

 

Nous voyons là le résultat d’un test prévu bien avant le lançement de Phoenix, pour valider l’exactitude des analyses de TEGA.

 

http://www.lpi.usra.edu/meetings/lpsc2008/pdf/1067.pdf

 

 

Organic Free Blank (OFB), c’est le nom exact de de ce matériau que la sonde a amené de la Terre pour réaliser sur Mars, le calibrage de TEGA et, de s’assurer qu’aucunes pollutions terrestres ne viennent fausser les mesures faites par cet instrument.

L’OFB était conditionné sous forme d’une céramique purifiée au maximum de toute trace de carbone. Ce bloc de céramique (macor) sert de témoin et permet de savoir si le cabonne que pourrait détecter TEGA, provient effectivement des prélèvements martiens et non pas d’une contamination terrestre, transportée par le lander lui-même.

Les niveaux de décontamination et de propreté requis pour cette mission ont été extraordinairement élevés, spécialement pour le bras robotique qui est en contact direct avec les échantillons manipulés.

Pourtant, la crainte de voir les résultats d’analyses faussés par des matières d’origine terrestre restait la hantise des scientifiques de la NASA.

 

La macor était fixée (collée plus précisément) sur la base de la platine du bras robotique.

Pourquoi cet emplacement particuliers, se demanderait –t’on sur « l’autre forum » ? ;):p:)

La raison en est que cette partie de la sonde, comme je l’évoquais plus haut, bénéficiait d’une stérilisation très exceptionnelle, garantie avant le lançement et pendant le voyage interplanétaire, par une poche protectrice qui ne fût enlevée qu’après l’atterrissage de Phoenix sur Mars.

Il fallait bien naturellement que le macor bénéficie des meilleures conditions de protection sur la sonde, pour se préserver au mieux d’une eventuelle, tardive, mais fatale, contamination en matière carbonée.

 

Au Sol 122, le bras robotique est venu appliquer le RASP sur le macor comme il l’avait fait pour recueillir et pulvériser la glace d’eau au fond des tranchées.

Après broyage de la céramique, le produit de cette opération a été délivré à l’entrée des fours pour permettre la suite du calibrage.

 

Tout cela peut ne pas paraître très passionnant, mais il s’agîsait, ni plus ni moins, de pouvoir valider les résultats obtenus par TEGA, qui n’a toujours pas réalisé ce qu’on attend avant tout de lui, une analyse complète et approfondie d’un échantillon de glace…

 

Le temps passe et le soleil décline…sans que pour autant le blanc manteau de l’hiver ne recouvre encore Phoenix.:)

Modifié par quetzalcoatl
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Pour info : Viking s'est posé sur Mars en 1976

 

Ne pas s'embaler sur un résultat surtout, entre détecter un composant et comprendre sa présence, y a un monde.

 

Ortog

 

décidément c'est du harcelement...ou une recherche de contact.

 

pour viking :bauf 75 ou 76? pinaillage de date ...je considere le dates de lancement ou d'arrivée, 76-75 peu importe...ça remonte à si loin

 

en outre l'opinion de ce maileur ne reflete pas exactement l'opinion du monde scientifique qui s'occupe des résultats de PHoenix.(aller lire la page qui nous a ete indiquée sur futura science.)

 

 

JC

(il y a deux "L" a emballer;): comment ressens tu ce pinaillage que j'effectue a dessein de mon coté-et ce n'est pas mon genre) pour te montrer en miroir ce que le pinaillage produit,du mail pour rien et finalement du stress pour rien):(

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Ortog;479068]Tu es ridicule un peu.. (pour pas dire plus)

 

Tu parles de 71 - 72 sur ton premier post, Viking est parti le 20 aout 1975 et arrivé le 20 juillet 1976... 4 à 5 ans d'écart, c'est pas du pinaillage et ta rigeur scientifique doit être un peu faible...

-----------------------------------------------------------------

non, il ne s'agit pas du manque de rigueur scientifique que tu penses.:)

 

 

tout simplement, j'ai parlé de trois étapes de l'historique de l'exploration de mars par des sondes américaines,dont j'ai parlé un peu brièvement,

et pas tout à fait dans l'ordre, au cours de deux Email successifs,ce qui a du semer la confusion pour ceux qui n'ont pas vécu ces années-là:

 

aussi je vais préciser(je m'excuse des dates car je parle de mémoire

,uniquement de mémoire je m'en souviens comme si c'était avant-hier

,mais les dates précises dans le courant de l'année je ne m'en souviens plus(je me souviens de photos décevantes que j'ai vues en automne et en hiverpour ce qui est du première orbiter américains autour de mars)

 

ces trois étapes étaient en fait par l'évolution de la technologie

qui au regard des sondes actuelles était primaire ou primitive

 

à chaque progrès technologique a succédé une autre variété de sonde.

 

 

1-il y a eu d'abord une volée de sondes Mariner ,entre les années 60 et 1970 qui ont frôlé de plus ou moins près la planète,en essayant de prendre des photos,au plus près

,pendant une période de temps relativement courte,c'etait de la transmission en direct(la technologie de l'époque ne permettait pas le stockage informatique des données)

 

s'était des missions à "fond perdu"la sonde frôlait la planète et essayait de prendre quelques dizaines de photos au vol et puis s'en allait dans le cosmos en perdition.

 

(la technologie de l'époque ne permettait pas une mise en orbite.)

 

et après trois ou quatre sondes qui ont clapot(échec des systèmes)

je me souviens que dans les années 64 ou 65,l'une des sondes mariner

a enfin réussi à envoyer je crois 17 images de la surface de mars

avec une définition qui aujourd'hui serait qualifiée de très très médiocre

,mais qui à l'époque nous a stupéfié en nous montrant des images d'aspect lunaire de mars....ces photos surprenantes ont failli décourager le monde scientifique..des voix se sont élevées pour se demander si cela va là la peine de poursuivre l'exploration de mars dans le but d'une exploration humaine,car certains scientifiques disaient:"à quoi bon se casser la tête

pour une planète qui ressemble à la lune?!!"

 

(bon, a posteriori, on n'a pas eu de chance!,il a fallu que la sonde

lors de son passage au plus près de mars,fixe effectivement une région d'aspect lunaire avec des cratères et traite de relief de type fluvial )

 

je ne me souviens plus très bien des résultats des autres sondes qui étaient plus précis au niveau photographique.

 

mais en tout cas,la vraie exploration de mars par les sondes américaines

a commencé avec viking un, qui dans les années 1971-72, a réussi à se mettre en orbite autour de la planète,et nous a fourni une quantité d'images très satisfaisantes pour l'époque et même jusqu'à maintenant au niveau de la précision photographique...mais cela n'a pas été sans mal.

 

le matériel marchait très bien mais c'était compter sans la météo.

 

après un an d'echec de la mission photographique,en raison d'une tempête qui sévissait sur mars,on ne voyait que du brouillard de poussière, maintenant cela ne nous surprend plus..

et les journalistes de parler d'un échec complet.( nous regardiond tristement les images grises et plates des photos de mars dans les journaux)

 

la sonde "viking" poursuivant son chemin orbital tranquillement

,une fois la tempête apaisée,nous a ensuite,un an après,fourni des images extraordinaires de mars.

(j'ai mis le mot viking,par simplification,du fait que certains journaux actuels le nomment viking,était personnellement bien qu'il s'agisse de mariner 9

le dernier de la mission...il était d'une tout autre conception technologique

que celle de ses prédécesseurs,et s'inscrivait dans la ligne des deux orbiters des vraies missions viking suivantes)

 

une série phénoménale d'images au moins 10 fois plus précises que celles des mariners et cette fois autant qu'on en voulait

 

Ces photos ensuite ont été coloriées par ordinateur et ont servi longtemps très longtemps jusqu'aux sondes actuelles, d'atlas photographique de la surface de mars.

 

cette première sonde "vikingou mariner9",vraiment nous a stupéfié,en nous révélant nombre de restes de tracés d'écoulement de "liquide "à sa surface

,des rivières ,des fleuves, des deltas, etc.

 

c'est ce que j'ai évoqué et dans un mail précédent(il n'y a pas d'erreur à ce sujet,je viens simplement de détailler ce que j'avais déjà suggéré en quelques mots)

(peut-être est tu plus jeune que moi et n'as-tu pas vécu ces années-là?

car si cela était je pense que tu aurais corrigé de toi-même sans me poser la question)

 

-ensuite dans les années 197-76: les Américains sont parvenus

à faire un atterrir ,2 énorme sondes très lourdes à partir dorbiteurs

chargé eux d'une mission photographique de repérage des lieux

d'atterrissage et de cartographie générale de la planète mars.

 

lequelles(les atterrisseurs) nous ont fourni d'excellentes photos de proximité,très intéressantes

mais à la longue on restait quand même à la longue sur sa faim parce que la sonde ne pouvait pas se déplacer,et elle n'a fourni que des vues fixes..

 

(bon, pour la petite histoire,les Américains l'ont fait décoller plusieurs fois et atterrir plusieurs fois(,ce que peu de gens savent),pour essayer de varier les angles de vue.

 

c'est-à-dire de combien j'étais attentif à ces expériences scientifiques et de combien je m'en souviens-je cite tout cela de mémoire sans consulter quoique ce soit)

 

mais le clou de cette mission etait l'analyse par des méthodes purement chimiques,du sol de mars prélevé à l'aide d'une petite pelle gratteuse,

 

le but n'était pas d'analyser finement la compositions du sol de mars

,mais était très ambitieux pour l'époque et on ne sait toujours pas le faire:c'était tout simplement de déterminer si oui ou non une vie organique existait sur mars?

 

je résume ,il y avait trois expériences de réactions chimiques simples

qui devaient mettre en évidence ou pas, un dégagement de gaz carbonique

en présence d'eau terrestre importée par la sonde.

 

la deuxième expérience a été très positive il y a eu un énorme dégagement

de gaz carbonique,ce qui laissait penser fortement à l'existence d'une vie biologique sur mars.

mais la troisième expérience,consistait à refaire la deuxième,

mais cette fois en portant à haute température l'échantillon de sable martien: car en cas de production de gaz carbonique par des microbes

,ceux ci étant détruits par la pyrolyse,ne pouvait plus produire de gaz carbonique.

 

le résultat a été l'inverse de ce qu'on attendait:il y a bien eu comme dans la deuxième expérience:un gros dégagement de gaz carbonique,lequel ne pouvait plus provenir d'organismes vivants,et doncce co2 avait une origine purement artificielle ou chimique.

 

SNIFF...:cry:(à titre de consolation,il faut savoir que des clones

de cette sonde,sur terre dans des endroits désertiques n'ont pas

trouvé trace de vie...)

 

avec hésitation on a formulé l'hypothèse suivante:le dégagement de gaz carbonique,était sans doute liée à des supers oxydes minéraux (je cite de mémoire)

ce qui concorde (je suppose)avec la découverte récente par Phoenix de perchlorates

 

(tout de même,même aujourd'hui, je reste admiratif de l'énorme exploit technique et scientifique des missions viking( on ne les égale pas même aujourd'hui en complexité, c'était l'époque des coûteuses missions lunaires, des missions "voyager pionner" où l'Amérique était riche et n'était pas chiche de son budget astronautique)

 

l'un des ingénieurs qui avaient conçu l'expérience,a toujours nié cette interprétation de la NASA, il semble à que les résultats actuels de Phoenix

lui donnent tort...c'était bien des supers oxydes.

 

comme tu vois les années 1971 1972,ne sont pas un décalage avec les sondes viking qui ont atterri en 1976 et ne contredisent pas mon propos ultérieur...simplement je l'ai tellement dit en abrégé ...que cela pouvait prêter à confusion.

 

c'est fatiguant tout cela à écrire:)

 

les lecteurs voudront bien m'excuser de la longueur de ma réponse

,mais elle était nécessaire pour clarifier le doute d'Ortog

(mais comme j'aime bien l'astronautique cela n'est pas vraiment un pensum)

 

 

bon tout le reste de ton email ou du mien n'a pas d'importance.

 

 

la bonne nuit à tous

 

Jean Christian

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