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encore une table équatoriale


jmr

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Bonjour,

A mon tour je voudrais apporter ma petite contribution a ces fameuses tables équatoriales pour Dobson. Ce sera plus un témoignage avec quelques remarques que de l’innovation.

J’avais relancé le sujet en octobre sur la nature géométrique des secteurs nord verticaux et il s’avérait que ceux-ci pouvaient être elliptiques, paraboliques ou hyperboliques suivant la latitude du lieu. Mais comme le disait Moebius9 il y a d’autres paramètres qui entrent en jeu…Étant en latitude 43°, j’ai calculé et dessiné l’ellipse qui génère ces deux secteurs et je me suis rendu compte que leur dessin était très proche de celui généré par la parabole que proposait Moebius9 pour une latitude de 45°.:o

J’ai donc entrepris de construire ma table durant les vacances de la Toussaint et je viens seulement de la finir…:confused:Ou plutôt de finir et tester sa troisième version !

Première version.

La facilité de découper le secteur sud circulaire avec ma défonceuse m’a entrainé a laisser tomber l’idée de secteurs nord verticaux elliptiques pour un seul secteur circulaire incliné à 43°. D'autre part cette configuration permet de conserver une vitesse de suivit linéaire. Après construction, j’ai trouvé le résultat malheureusement instable:( dû certainement au fait que le secteur était probablement trop court et par conséquent les roulements pas assez espacés. D’autre part la motorisation m’apparaissait plus complexe a réaliser.:?:

Deuxième version.

Démontage du secteur circulaire nord remplacé par deux secteurs elliptiques verticaux, espacés au maximum de ce que me permettait la base. Pour l’entraînement et la motorisation je me suis beaucoup inspiré du site de Vincent Becker :). Le galet d’entraînement repose sur deux galets libres. Cette solution me semble excellente tant pour son fonctionnement que pour sa construction. J’ai choisi un galet en caoutchouc dur provenant d’une roulette pour meuble achetée 0.90€ chez « leR-Merl ». Son chemin de roulement est une bande de caoutchouc provenant d’une chambre à air peu épaisse, collée sur la tranche du secteur. Dans cette configuration il n’y a strictement aucun patinage ;). Le moteur est celui pour Eq1 acheté 40€ chez l’Astrono., j’ai rajouté une démultiplication avec un engrenage de deux roues dentées. Je les ai trouvées dans une vieille imprimante, mais on en trouve autant que l’on veut chez Conrad . La table fonctionnait et une étoile centrée dans l’oculaire, avec un grossissement de 150 mettait environ 8 minutes a quitter le champ au lieu de trente secondes sans la motorisation. Mais je constatais une dérive, apparemment en déclinaison. Il y avait donc un défaut :cry:. A corriger…

Troisième version.

Comme je venais de recevoir de chez Conrad le régulateur de tension et le potentiomètre 10 tours recommandé par Vincent Becker, je profitai du démontage de mon matériel pour vérifier l’alignement de mes secteurs par la méthode préconisée par Serge Vieillard et Vincent Becker pour la mise en forme des secteurs. Je m’aperçu que mes secteurs nord n’étaient pas assez hauts, j’avais fait une erreur :confused: non pas dans le tracé de l’ellipse, mais probablement au niveau de mon plan qui devenait un peu surchargé et j’avais dû mal les positionner... J’ai donc utilisé cette méthode empirique mais efficace, non pas pour donner la forme aux secteurs, mais pour tracer un gabarit en carton. En effet, lors de la construction j’avais bien pensé a utiliser cette méthode pour donner leur forme aux secteurs, mais j’avais été rebuté par sa mise en place, la nécessité de trouver de solides points d’appui, et la difficulté à aligner la perceuse verticale ou la ponceuse à bande. Par contre s’il ne s’agit que de vérifier l’alignement des secteurs ou de tracer leur gabarit, la méthode s’avère très facile :p à mettre en œuvre car, comme il n’y a pas de découpe, il n’y a pas d’efforts ni de vibrations et les outils électriques sont remplacés par un simple « style » vertical constitué par une règle en alu ou autre… Il faut simplement être très rigoureux dans l’inclinaison de l’axe de rotation qui doit faire avec le plan de travail un angle complémentaire à celui de la latitude et le style doit faire un angle de 90° avec le plan de travail et être par conséquent exactement parallèle avec la table. Le gabarit obtenu correspondait parfaitement au tracé de l’ellipse, mais avec 1 cm de plus dans sa hauteur maximale…:b:Il est a remarquer que si le profil des secteurs varie très peu entre un dessin a partir d'une parabole ou celui d'une ellipse, il diffère nettement de celui obtenu a partir d'un cercle.

Les nouveaux secteurs mis en place et parfaitement alignés avec le secteur sud, je complétai la motorisation. Une alimentation 12v constituée de huit piles de 1.5volt en série, reliée à un boitier comprenant : une fiche de branchement de l’alimentation, un interrupteur, le régulateur de tension réglé sur 9V (il me semble être primordial si on veut un fonctionnement régulier du moteur), et un potentiomètre de 1 kohm plus précis que celui fournit avec le moteur.

Curieusement, moi qui n’y connaît quasiment rien en électronique, j’ai eu plus de facilité a réaliser la motorisation que la construction en bois. Les informations et références données par Vincent Becker sur son site, concernant cette partie là étant très précises :be:.

Concernant le XT12, pour adoucir son mouvement en azimut (sujet souvent évoqué) j’utilise deux chemins de roulement concentriques : six roulettes à 0.95€ pièce achetées chez «LeR-Merl », trois à l’emplacement des anciens patins en téflon et trois autres aux centres des trois cotés de la base de forme triangulaire du XT 12. Cette configuration procure un mouvement en azimut parfait :rolleyes: . C’est ma méthode, il en existe d’autres…

Résultats.

Avec un Nagler grand champ de 12mm qui me procure un grossissement de 125 fois, Castor, une fois centrée(s), met 35 minutes pour quitter le champ…J’ai essayé aussi avec le plössel de 10 mm fourni avec le télescope et une barlow x2 soit un grossissement de 300 fois et cette fois-ci il ne lui faut plus qu’une dizaine de minute pour disparaître. Enfin c’est quand même mieux que quelques secondes dès que j’arrête la motorisation…Finalement le résultat me semble assez satisfaisant, mais il me reste a vérifier la conservation du Go to manuel du XT 12 sur table équatoriale, et vu le temps qu’il fait ce n’est pas pour demain…:cry:Si quelqu'un a des info la-dessus, je suis preneur.

En définitive, si je devais en refaire une autre je crois que je reprendrais une construction avec deux secteurs circulaires inclinés et espacés au maximum, quitte a déborder de la base du rocker et ceci pour ne pas introduire d'erreur dans la vitesse de suivi. Je conserverais le même type d'entraînement, la motorisation ne posant finalement pas de difficulté.

En espérant que tout ceci pourra servir au futur constructeurs.

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salut,

un travail et une analyse trés interessante

et en plus, c'est bien fait, ce qui ne gate rien.

 

CE que je note,

ce sont les nombreux errements - ce qui est par ailleurs une excellente approche pour bien cerner les problèmes- de conception/fabrication des secteurs (quelque soit leut forme) parce que tu n'as pas cru ou senti le principe de les usiner avec celui que tu as employer pour les vérfier....

 

Je crois que le fondamental de ce genre de travail est très exactement LA !!!!

Car comme je le dit sur notre site, quelque soit la formule, les calculs et l'age du capitaine, sa compréhension ou non du concept, le montage d'usinage permet sans se poser de question d'OBTENIR PARFAITEMENT les formes recherchées, et cerise sur le gateau, parfaitement concentriques entres elles, allignées, pile-poil.

EN ce sens, la fabrication des secteurs est quasiment anecdotique et on consacrera son temps pour bien résoudre l'entrainement, la rigidité, la stabilité, etc....

Je regrette de n'avoir pas pris en photo le montage proposé par un trop simple croquis. On y aurait vu qu'avec 3 fois rien, on arrive à quelque chose d'absolument fiable.

pl_18.jpg

 

CE qu'il y a de bien, c'est ta démarche pour décortiquer le probème et ça, c'est vachte positif, d'avoir fait plusiseurs essai, testé, comparé. La qualité de fabrication est elle aussi remarquable.

 

Serge

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Bonjour,

 

L'essentiel est que le résultat soit satisfaisant.

Quelques remarques néanmoins:

- sur mes 2 tables, pas besoin de démultiplication, le variateur du moteur pour EQ1 est dans la bonne plage

- j'avais essayé la chambre à air sur les secteurs; ça finit par se déformer et avec un galet qui a du grip, c'est suffisant

- même la table de David que Serge cite souvent, est construite pour une latitude de 45°; il place une cale au Sud pour baisser l'axe polaire à 44° (notre latitude ici).

 

Bravo en tous cas pour ton travail et ton analyse.

 

Michel

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Jmr>, tu sembles adapte de la précision :be:, alors n'oublie pas la déclinaison magnétique quand tu mets ta table en station avec une boussole.

 

Elle dépend du lieu d'observation, mais elle tourne actuellement autour de 2°W.

 

Michel

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Jmr>, tu sembles adapte de la précision :be:, alors n'oublie pas la déclinaison magnétique quand tu mets ta table en station avec une boussole.

 

Elle dépend du lieu d'observation, mais elle tourne actuellement autour de 2°W.

 

Michel

 

Bonjour,

en effet j'en tiens compte, mais j'en parlerai un peu plus loin.

Pour Serge d'abord,

en ce qui concerne les deux méthodes pour la mise en forme des secteurs, je me suis trompé de photo, je joins celle-ci, elle est assez parlante ;). En fait, je suis d'accord, quelque soit la méthode, l'essentiel est le résultat et la compréhension de ce que l'on fait.

Moebius 9, pour ce qui est de la vitesse, j'avais calculé qu'en prise directe, je serais obligé de faire tourner le moteur dans une plage de vitesse lente et il me semble que l'on introduit moins d'erreurs moteur en vitesse rapide qu'en vitesse lente. D'autre part l'effort a fournir par le moteur est plus réduit en démultipliant qu'en prise directe. Voilà les raisons de cette démultiplication, mais si ça marche aussi sans, tant mieux, cela peut simplifier la construction :).

Concernant la déclinaison magnétique, alors là ! attention !!! :hm: j'y ai évidemment pensé et plus précisément à la déviation de l'aiguille de la boussole. Je présenterai à ce sujet une nouvelle discussion ;). Cela rejoint globalement la mise en station des tables et le fait aussi que même si on oriente l'axe polaire sur une latitude de 44° pour une table construite pour 45°, l'axe sera bien orienté, mais la table tournera toujours autour de 45°. l'idéal serait d'avoir des secteurs réglables en latitude. Qui les réalisera ? Mais cela joue-t-il vraiment ?:?:

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...Cela rejoint globalement la mise en station des tables et le fait aussi que même si on oriente l'axe polaire sur une latitude de 44° pour une table construite pour 45°, l'axe sera bien orienté, mais la table tournera toujours autour de 45°. l'idéal serait d'avoir des secteurs réglables en latitude. Qui les réalisera ? Mais cela joue-t-il vraiment ?:?:

 

pour le callage en fonction de la latitude, il suffit d'incliner de ce qu'il faut le système pour que ça marche, que la table soit conçu à 45° ou n'importe quel autre angle. Restera un moment où les appuis ne seront plus tip-top (si on va sous l'aquateur par exemple...) et que ça déraillera. Mais il y a de la marge !!!!!

c'est pour cela qu'il est absolumpent inutile d'avoir un niveau à bulle pour mettre en station ces engins comme on le voit parfois, bien au contraire !!!! Il faut ajuster la planche en latitude soit avec un clinometre, soit avec un viseur polaire adaptable, soit ajuster et affiner avec un p'tit coup de Birgourdan.

Pour l'orientation Est/Ouest, en effet, une boussole dégrossit très bien la mise en station, à affiner au besoin avec la déclinaison magnétique et tout les principes énoncés ci-dessus

 

Serge

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Bonjour jmr :)

tu dis "Cela rejoint globalement la mise en station des tables et le fait aussi que même si on oriente l'axe polaire sur une latitude de 44° pour une table construite pour 45°, l'axe sera bien orienté, mais la table tournera toujours autour de 45°. l'idéal serait d'avoir des secteurs réglables en latitude. Qui les réalisera ? Mais cela joue-t-il vraiment ?"

 

Il me semble qu'il suffit de caler l'embase de la table dans le sens nord-sud (elle ne sera plus horizontale, bof..) puisque la seule condition est que l'axe de rotation, virtuel dans le cas des secteurs, soit paralléle à l'axe terrestre, donc incliné à la latitude du lieu.

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Bon, c'est amusant de faire la table idéale sur le papier, mais dans la réalité, toute cette précision n'a pas grande importance.

Une table EQ, c'est avant tout une aide à l'observation, sur une durée qui dépasse rarement une dizaine de minutes.

 

D'expérience, il est plus important de faire une bonne mise en station: horizontalité et axe NS.

Perso, je règle la table pour que l'axe NS de mon plateau supérieur soit bien horizontal, puis je place la cale qui va bien là où il faut; le plateau n'est alors plus tout à fait horizontal, c'est clair.

L'épaisseur de la cale est calculée que l'angle de la droite polaire corresponde à la latitude du lieu.

 

Et ça marche :rolleyes:.

 

Michel

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Bien sur que ça marche et tout cela ne sera de toute façon pas aussi précis qu'une monture équatoriale allemande ou autre.

Mais si une table est faite pour une latitude "a"et qu'on la fait fonctionner à une latitude "b", il me semble qu'on introduit obligatoirement une erreur (voir le petit schéma en pièce jointe ), même si cette erreur est négligeable en visuel. Et c'est pour cela que ça marche quand même...D'ailleurs, Il me semble que l'on risque plus de faire des erreurs lors de la mise en station en azimut (plusieurs degrés) qu'en latitude (1 ou 2°).

Jean-Marie

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heu.... alors là, il me semble que tu démontre parfaitement que quelque soit l'inclinaison de la table et de son angle de construction, l'important est que sont axe de rotation soit paralelle à celui de la Terre....

Imagine le même truc poussé à l'extrème : une table équatoriale pour l'équateur, avec 2 portions circulaires, indentiques.... si tu l'inclines à la latitude du lieu, ça marche non ? d'ailleur ça s'appelle une monture équatoriale (dont on aurait coupé les parties trop encombrantes...)

enfin, il me semble....

Sinon,

déjà vu des tables d'une précision redoutable, toujours celle de David Vernet ou même avec des grossissements d'ogre (2000x) l'objet reste dans le champ. Pour cela 2 conditions : une sacrée mécanique et une sacrée mise en station. ON n'atteind pas la précision réquise pour de la pose longue, mais très largement pour le reste.

 

Serge

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jmr, tu t'en fiche de la base, ou de l'angle de l'axe virtuel avec la base.

Tu peux construire une table eq sur un plan incliné, ou meme fixée sur un mur vertical.

d'ailleurs c'est quoi une horizontale ? la terre étant en forme de patatoide, seul le parallélisme avec l'axe de rotation de la terre compte.

Une autre façon de réfléchir: imagine que tu sois au pole, et que l'axe de rotation de la terre soit un gros axe en acier bien réel qui sort du sol et file vers le ciel. Si tu devais faire tourner un télescope pour qu'il suive les étoiles, tu le ferais bien tourner autour de cet axe, sans t'occuper de la pente du sol ou de l'horizontale ou de la vertical...

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Bonjour,

OK, je suis d’accord avec vous :). Je me suis toujours désintéressé de l’horizontalité de mes montures allemandes, ce qui importait étant l’orientation de l’axe en AD par le viseur polaire. Je disais même que l’on pouvait mettre le trépied sur un mur :D, qu’importe ce qui compte c’est l’alignement de l’axe polaire. Pour une table, ce qui m’a trompé c’est que la mise en station du XT 12 nécessite l’horizontalité du rocker et la verticalité du tube pour initialiser les encodeurs et j’ai inconsciemment répercuté cela sur la table Eq. D’autre part j’ai construit pas mal de cadrans solaires et une table Eq est un peu une extrapolation de cadran solaire et le fonctionnement de ces derniers dépend essentiellement de la latitude du lieu. Je comprends maintenant ma confusion :confused:.

En définitive, la forme des secteurs et la figure géométrique qui les génère dépend de l’angle choisit pour la construction de la table, mais cet angle indiffère pour la mise en station, seul compte l’alignement de l’axe polaire. Toutefois, l’avantage d’avoir un angle de construction identique à celui de la latitude c’est que lors de la mise en station on ne devrait plus avoir qu’à se préoccuper de l’orientation en azimut. OK tout est clair, merci d’avoir insisté précédemment sur ce point ;).

Je repose aussi ma question, quelqu’un a-t-il fait fonctionner le GoTo manuel d’un Orion XT sur une table Eq ? :?:Je sais qu’il existe dans la raquette de commande une fonction cachée qui doit permettre ce type de fonctionnement, mais je ne l’ai pas encore essayée.

Jean-Marie

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Bonjour,

 

Je repose aussi ma question, quelqu’un a-t-il fait fonctionner le GoTo manuel d’un Orion XT sur une table Eq ? :?:Je sais qu’il existe dans la raquette de commande une fonction cachée qui doit permettre ce type de fonctionnement, mais je ne l’ai pas encore essayée.

Jean-Marie

 

Bonsoir.

Oui lis le mode d'emploi au démarrage des options peuvent apparaitre.

Je l'avais regardé pour la plateforme du 625.

On en parle quelque part sur WA. Fais une recherche.

Bonne soirée.

Luc.;)

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Bonsoir.

Oui lis le mode d'emploi au démarrage des options peuvent apparaitre.

Je l'avais regardé pour la plateforme du 625.

On en parle quelque part sur WA. Fais une recherche.

Bonne soirée.

Luc.;)

 

Bonjour,

merci, je vais rechercher ce qui a déjà été écrit la dessus.

Jean-Marie

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...Je repose aussi ma question, quelqu’un a-t-il fait fonctionner le GoTo manuel d’un Orion XT sur une table Eq ? :?:Je sais qu’il existe dans la raquette de commande une fonction cachée qui doit permettre ce type de fonctionnement, mais je ne l’ai pas encore essayée.

Jean-Marie

 

Bonsoir à tous,

 

J'ai fait l'essai il y a deux ans environ avec mon XT12 sur la table que j'ai construite pour lui. Ca marche assez bien, l'horloge se désactive et le nouvel objet pointé est généralement dans le champ si on ne monte pas trop en grossissement. A vrai dire, je n'y ai guère trouvé d'intérêt : après 10 à 15 minutes d'observation visuelle sur un objet, je recale ma table à l'horizontale, je redonne deux étoiles guides (les mêmes, ce qui prend deux minutes) et je cherche mon nouvel objet dans cette confortable position avant de relancer un suivi.

Dans le cas où on cherche plusieurs objets de suite sans remettre la table à zéro, certes on évite de recaler sur les deux étoiles à chaque fois, mais on finit vite par avoir le tube qui penche dangeureusement et je préfère repartir de la position "Tube vertical" pour chercher un nouvel objet... D'autant que manipuler l'altaz du dob en position inclinée n'est pas chose aisée et qu'on multiplie les risques de le pousser par terre...

Il y a donc deux ans, je ne chargeais pas encore ma table avec un disque d'altère de 20 Kg en plus en bas de la monture dob. Nous observions quand après 50 minutes de suivi sans RAZ de la table, nous discutions un petit moment sans personne à l'oculaire : j'ai tout à coup entendu un bruit anormal :?: et j'ai vu se produire un magnifique mouvement uniformément accéléré de mon dob vers le sol :o... Un plongeon magistral me l'a mis dans les bras et l'a sauvé, je saignais du genou et mon coeur battait la chamade... Depuis, j'ai abaissé le CDG avec un disque d'altère en fonte posé sur le fond de la monture (plus aucun problème de stabilité même après une heure de suivi) ET je n'utilise plus le désengagement de l'horloge de l'intelliscope ;) ...

 

Pinocchio

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Bonsoir à tous,

 

J'ai fait l'essai il y a deux ans environ avec mon XT12 sur la table que j'ai construite pour lui. Ca marche assez bien, l'horloge se désactive et le nouvel objet pointé est généralement dans le champ si on ne monte pas trop en grossissement. A vrai dire, je n'y ai guère trouvé d'intérêt : après 10 à 15 minutes d'observation visuelle sur un objet, je recale ma table à l'horizontale, je redonne deux étoiles guides (les mêmes, ce qui prend deux minutes) et je cherche mon nouvel objet dans cette confortable position avant de relancer un suivi.

Dans le cas où on cherche plusieurs objets de suite sans remettre la table à zéro, certes on évite de recaler sur les deux étoiles à chaque fois, mais on finit vite par avoir le tube qui penche dangeureusement et je préfère repartir de la position "Tube vertical" pour chercher un nouvel objet...

 

Bonjour et merci pour cette réponse très rapide et complète.:)

Donc en définitive, quelque soit le méthode, RAZ de la table sans désactivation de l'horloge, ce que je faisait jusqu'ici, ou avec désactivation, ce que je vais essayer quand le temps le permettra, c'est super car le XT permet un Go to et la table le suivi !:wub:

Pour rendre le rocker solidaire de la table et éviter son dérapage, les pieds de la base du rocker s'emboitent dans ma table, mais c'est vrai je vais vérifier sa stabilité en fin de course, je ne voudrais pas qu'il m'arrive la même mésaventure.:cry:

Jean-Marie

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Pour rendre le rocker solidaire de la table et éviter son dérapage, les pieds de la base du rocker s'emboitent dans ma table, mais c'est vrai je vais vérifier sa stabilité en fin de course, je ne voudrais pas qu'il m'arrive la même mésaventure.

Jean-Marie

 

Sur ma table aussi les trois pieds de la monture du XT12 s'emboitent dans le plateau de la table équatoriale. Le problème c'est que le plateau de la table n'est que posé sur son chemin de roulement, seule la gravité maintient la cohésion de l'ensemble... Si le CDG quitte le triangle de sustentation défini par le point de rotation et les roulements, c'est la chute assurée... Quand on voit déjà comment s'incline le dob après 3/4 d'heure de suivi, on prend un peu peur la première fois ! Et même ave l'habitude, il faut bien se dire que laisser pencher largement un scope sur une table, ce n'est pas une méthode très respectueuse des principes de la physique... Une poussée malencontreuse sur l'ensemble et c'est les pleurs assurés !

De plus, une table équatoriale est faite pour le visuel : il est rare (sauf dessin à l'oculaire) de rester sur le même objet plus d'un quart d'heure. Donc je ne vois pas l'intérêt (sauf à aimer se faire peur ;) ) de laisser tourner la table et s'incliner dangeureusement le tube pour pointer un nouvel objet avec l'horloge de l'Intelliscope désengagée. Pour moi c'est un gadget qui fonctionne mais un gadget dangereux.

 

Pour ceux qui voudraient quand même faire la manip, voilà la méthode :

 

-Accéder aux fonctions cachées de l'Intelliscope à la mise sous tension de celui-ci (Appuyer sur ENTER en même temps que sur POWER),

-Dans la liste des fonctions cachées, sélectionner CLOCK puis appuyer sur ENTER,

-L'écran de l'Intelliscope montre alors soit un "ON" clignotant (par défaut si on a touché à rien pour la CLOCK) quand l'horloge est activée ce qui correspond à un fonctionnement normal sans table soit un "OFF" clignotant dans le cas contraire (fct avec table),

-Pour changer de mode, utiliser les flèches HAUT et BAS pour passer de "ON" à "OFF".

-Appuyer sur ENTER.

 

L'écran donne un message du genre "CLOCK IS OFF" quand on met sous tension ensuite et que l'horloge est désengagée.

 

Si on utilise l'Intelliscope avec CLOCK OFF et sans table équatoriale (oubli sur OFF par exemple), une fois le premier objet pointé l'affichage des coordonnées de celui-ci ne s'implémente pas avec la rotation terrestre. De plus, tout nouveau pointage d'objet est impossible car la raquette va le "chercher" là où il était par rapport à l'axe du tube au moment de l'initialisation de l'Intelliscope...

 

Voilà, c'est simple comme chou (de mettre son dob par terre en désactivant l'horloge avec une table !!!)

 

Pinocchio

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Bonjour,

 

Une table équatoriale calculée pour un instrument donné est telle que le CG de la partie mobile se trouve sur l'axe polaire. C'est bien expliqué sur le site de Magnitude 78 animé par Serge.

Quand cette condition est réalisée, le CG reste sur une même verticale au cours du suivi et ne risque donc pas de sortir du polygone de sustentation.

 

Malgré l'impression que ça donne, le tube est tout autant en équilibre en début ou fin de suivi (+/- 7,5° pour un suivi d'une heure) que lorsqu'il est vertical.

 

Il est tout de même de bonne pratique de placer des butées de fin de course, surtout pour éviter tout déraillement aux conséquences dramatiques.

 

Michel

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