Aller au contenu

Définition de la vie


Invité shf

Messages recommandés

 

Dans les langues anciennes, et dans celles qui ont été fixées avant que la modernisation objectivante ne supprime les cas de déclinaison, un mot était modifié selon qu'il était sujet ou objet, ce qui montre bien que les gens savaient bien qu'il ne s'agissait pas de la même chose. C'était avant que l'idéologie issue de la science galiléenne ait entrepris son oeuvre d'expulsion du sujet de la réalité.

 

 

Déclinaison ?

 

我看不懂

 

En chinois (langue ancienne s'il en est) il n'y a pas de déclinaison. Et, à ma connaissance, il en a toujours été ainsi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 1,9k
  • Créé
  • Dernière réponse

Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Images postées dans ce sujet

et pendant qu'on est dans les questions de conscience, philo et vie

 

est ce que quelqu'un peut me dire où est la conscience d'une personne qui est dans un coma profond ?

est ce que quelqu'un peut me dire pourquoi un AVC (accident vasculaire cérébral) noie un cerveau et plonge la dite personne dans ce coma ?

et pour finir pourquoi la personne a sa tension qui baisse et finit par partir ?

le tout en un après-midi et un début de soirée

 

là je pense que c'est la science qui pourrait me répondre et pas la philo

cette dernière ne peut même pas répondre à cette question... pourquoi décède-t-on ?

 

on peut toujours discourir tant que l'on veut, philosophiquement parlant

heureusement que la science pendant ce temps, avance, elle nous donnera peut-être des réponses... un jour

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je pense que la conscience est un "accident", de la même façon que la vie biologique est souvent dite en être un.

La Vie est un accident, la conscience aussi.

A l'inverse, en poussant au bout un raisonnement probabiliste dans l'évolution de la complexité, si c'était possible,avec le temps ca devait bien arriver un jour. La Vie (et la Conscience qui va avec) était donc inévitable.

;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon la question était trop facile !

Je veux dire que nous ne considérons la complexité de la Vie et de la conscience que d'un point de vue anthropique, ce qui ne vaut que ce que ça vaut... C'est-à-dire peut-être et sûrement même pas grand chose...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

iksarfighter, la vie est "peut-être" un accident. Jusqu'a aujourd'hui du moins... Personnellement, je ne pense pas. La Nature ou les Natures sont tellement extraordinaires que l'on ne peut pas trancher à notre époque.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un cerveau de politicien ne se distingue pas spécialement par son intelligence. Le charisme animal, un égo sur-dimensionné et un arrivisme obsessionnel sont aussi les ingrédients d'un "bon" Président de la République ou d'un Premier Ministre.

Ces gens-là sont surtout des monstres de pouvoir, pas vraiment complexes, simplement des déséquilibrés profonds et pourtant viables qui parviennent très bien à initier zoologiquement le processus d'identification dans les masses.

Mais nous nous écartons du sujet.

 

PS : Oups j'avais oublié le principal: Un opportunisme hyper acéré.

Modifié par iksarfighter
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ben non, il est étudié en temps que sujet ;)
:b:

 

Il y a un non-sens, là. Un sujet ne peut être mis à distance pour être "étudié" sans par là-même devenir objet de l'étude.

 

Le sujet s'éprouve directement lui-même, en tant que tel. Sous le regard autre, extérieur, il est objet.

 

Sinon, il y a interaction de sujet à sujet, mais là, nous sommes hors du domaine de la science...

 

Non, ça montre que la grammaire peut faire des progrès.

Personnellement, je ne suis pas enclin à penser que la disparition des déclinaisons ait été un progrès de la grammaire. On perd en précision, en concision...Et on introduit des confusions sujet/objet (mais c'est aussi l'époque qui veut ça... :refl: ) Modifié par Jeff Hawke
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En chinois (langue ancienne s'il en est) il n'y a pas de déclinaison. Et, à ma connaissance, il en a toujours été ainsi.

 

 

Oui, exact...J'ai pêché par étroitesse de vue indo-européenne...:be:

 

Je crois que les langues sémites n'ont pas de déclinaison non plus.

 

En ce qui concerne le chinois, le problème est plus profond, puisque que leur conception/perception de la réalité est très différente de notre conception "occidentale" (grecque, en fait). Si l'on suit les écrits de François Jullien, la philosophie chinoise n'est pas une philosophie du sujet (et donc de l'objet), mais du procés ("la propension des choses", "procés ou création", "les transformations silencieuses"), et les objets ne sont pas saisis en tant que tel, mais par bipoles contradictoires...

 

Il faudrait creuser, pour voir comment le phénoméne vie est perçu, et nommé, dans la pensée chinoise....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah ben non Jeff, Alors là si on amène la pensée chinoise dans cette affaire,

on est pas sorti de l'auberge! ;):D:D

 

Enfin, on aura remarqué que si tout le monde dans ce post sait ce qu'est la vie

(intuitivement, bien sur), la définir devient impossible. Ne serait ce pas la preuve

qu'elle serait indéfinissable par le seul fait qu'elle est et ne peut pas ne pas être!

 

C'est peut-être bien cela...... :rolleyes:

 

On est bien là hein, on discute tout en sachant que l'on ne saura jamais....

être un homme c'est pas de la tarte! :D:D:D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Personnellement, je ne suis pas enclin à penser que la disparition des déclinaisons ait été un progrès de la grammaire. On perd en précision, en concision...Et on introduit des confusions sujet/objet (mais c'est aussi l'époque qui veut ça... :refl: )

 

j'adore :D

surtout la perte de précision et de concision :be:

 

dis, tu ne vois pas là une légère contradiction que ce soit toi qui écrives cela ?

toi qui aime employer des termes complexes et des tournures de phrases alambiquées :p

 

enfin si j'ai souvent du mal à comprendre ta prose après une première lecture, cela doit surement venir de moi ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui, exact...J'ai pêché par étroitesse de vue indo-européenne...:be:

 

Je crois que les langues sémites n'ont pas de déclinaison non plus.

 

 

Si, les langues sémitiques sont flexionnelles, comme les langues indo-européennes, et on peut appliquer le terme déclinaison aux formes affixées des langues agglutinantes (japonais, langues altaïques, hongrois, finnois).

Modifié par Dodgson
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah ben non Jeff, Alors là si on amène la pensée chinoise dans cette affaire, on est pas sorti de l'auberge! ;):D:D
Mais qui parle de sortir de l'auberge ?

 

dis, tu ne vois pas là une légère contradiction que ce soit toi qui écrives cela ?

toi qui aime employer des termes complexes et des tournures de phrases alambiquées :p

Ben justement, si je disposais d'une langue à flexions, je n'aurais pas besoin d'alambiquer mes phrases pour m'exprimer avec toute la précision souhaitée...:be:

 

Si, les langues sémitiques sont flexionnelles, comme les langues indo-européennes, et on peut appliquer le terme déclinaison aux formes affixées des langues agglutinantes (japonais, langues altaïques, hongrois, finnois).
Ah, OK. Le chinois présenterait donc un caractére un peu exceptionnel dans toutes ces familles linguistiques à flexions.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah, OK. Le chinois présenterait donc un caractére un peu exceptionnel dans toutes ces familles linguistiques à flexions.

 

Chinois (putonghua, cantonais etc...), vietnamien, khmer, lao, thaï, birman (langues isolantes).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour ce qu'il nous est possible de connaître de la vie, on sait qu'elle peut-être ramenée à un minimum fondé sur l'activité du tronc cérébral en assurant les fonctions végétatives de l'encéphale . L'activité cérébrale commande les fonctions vitales de base (respiration, élimination). On constate un état inférieur de conscience. Aucune émotion n'est traduite par le corps. Je pense au footballer Jean-Pierre Adams âgé de 62 ans, plongé dans un coma végétatif depuis 28 ans. Les fonctions de la vie de relation sont inapparentes.

Si nous sommes génétiquement programmés, l'environnement social a un impact direct sur notre développement voire le désir de vivre par exemple. Un organisme vivant est différent d'une machine biologique programmable.

La capacité à s'adapter et à évoluer caractérise le vivant.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

est ce que quelqu'un peut me dire où est la conscience d'une personne qui est dans un coma profond ?

 

Si la zone qui est le siège de la conscience n'est plus fonctionnelle il n'y a plus de conscience (voir mon message 199), tout comme on perd la vue si la partie "optique" du cerveau ne remplit plus sa fonction.

 

Tout ça n'est rien d'autre que de la chimie, tout le cerveau est alimenté par la circulation sanguine, et si on coupe le robinet....

C'est aussi par la chimie qu'on peut expliquer l'altération de la conscience, il suffit de faire passer quelques molécules dans la circulation sanguine (alcool, psychotropes, mais aussi des substances endocrine et pourquoi pas l'alimentation elle-même !) pour que le cerveau se mette à fonctionner différemment.

Ça peut sembler audacieux, mais notre pensée est orientée par ce que nous consommons.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour ce qu'il nous est possible de connaître de la vie, on sait qu'elle peut-être ramenée à un minimum fondé sur l'activité du tronc cérébral en assurant les fonctions végétatives de l'encéphale . L'activité cérébrale commande les fonctions vitales de base (respiration, élimination). [...]

La capacité à s'adapter et à évoluer caractérise le vivant.

Belle définition que ta dernière phrase ! Mais on y trouve bien plus de choses que celles avec un tronc cérébral: Les micro-organismes que sont les levures, bactéries... les virus et les prions étant à la limite de ta définition.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

merci Snark

 

et par exemple dans le cas d'un coma artificiel pour cause de trop grandes douleurs, où est la conscience ?

la zone du cerveau n'est pas abîmée et pourtant pfft, la conscience est "ailleurs", même si par moments, le patient "revient" et s'agite (dixit une personne que j'ai connu qui a subi un coma artificiel) hop les médecins le "replongent"

 

(la personne dont je parle dans le coma réel a eu le cerveau inondé de sang car elle était sous anti-coagulants)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si la zone qui est le siège de la conscience n'est plus fonctionnelle il n'y a plus de conscience (voir mon message 199), tout comme on perd la vue si la partie "optique" du cerveau ne remplit plus sa fonction.

Tout ça n'est rien d'autre que de la chimie, tout le cerveau est alimenté par la circulation sanguine, et si on coupe le robinet....

C'est aussi par la chimie qu'on peut expliquer l'altération de la conscience, il suffit de faire passer quelques molécules dans la circulation sanguine (alcool, psychotropes, mais aussi des substances endocrine et pourquoi pas l'alimentation elle-même !) pour que le cerveau se mette à fonctionner différemment.

Ça peut sembler audacieux, mais notre pensée est orientée par ce que nous consommons.

Tu devrais aussi mentionner qu'on a un deuxième cerveau, qui est ... dans nos tripes !

 

On a en effet 100 millions de neurones dans notre système entérique (les tripes quoi), soit plus que dans la moelle épinière !

 

Les choses ne sont pas si simples...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La capacité à s'adapter et à évoluer caractérise le vivant.
Selon moi, cela ne définit pas vraiment, ni ne caractérise le vivant.

 

Une étoile évolue, et adapte sa taille et sa température à la quantité de combustible dont elle dispose.

 

Un feu évolue aussi selon les conditions (type de combustible, aération,...).

 

Une planéte adapte sa trajectoire selon les influences gravitationnelles environnantes...Sa surface évolue selon les effets de l'érosion, de l'activité sismisque.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

et par exemple dans le cas d'un coma artificiel pour cause de trop grandes douleurs, où est la conscience ?

la zone du cerveau n'est pas abîmée et pourtant pfft, la conscience est "ailleurs", même si par moments, le patient "revient" et s'agite (dixit une personne que j'ai connu qui a subi un coma artificiel) hop les médecins le "replongent"

 

(la personne dont je parle dans le coma réel a eu le cerveau inondé de sang car elle était sous anti-coagulants)

 

C'est pourtant évident, la zone concernée n'est pas morte, elle est "hors service" momentanément (car mal irriguée ou bloquée par des substances injectées par ex.), et quand tout revient dans l'ordre la conscience se remet à fonctionner.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

oui, je sais que le coma artificiel est maintenu par des substances...

 

mais voilà, tu parles de conscience "bloquée" ou "hors service", d'accord mais ce serait quand même intéressant d'en savoir un peu plus

 

car il est difficile de croire que notre conscience, dans ce cas, serait juste "en pause" comme figée sinon le patient ne s'agiterait pas avec une perfusion bien réglée

 

pourtant, je suis bien d'accord avec toi, la chimie du cerveau est pour l'essentiel dans le développement de notre conscience... mais nous ne connaissons pas encore tout de ce cerveau

resterait-il alors encore une part de mystère ?

 

(ouh là, je m'arrête sinon je vais philosopher :be: )

 

en tous cas, je te remercie de m'avoir répondu ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu devrais aussi mentionner qu'on a un deuxième cerveau, qui est ... dans nos tripes !

 

On a en effet 100 millions de neurones dans notre système entérique (les tripes quoi), soit plus que dans la moelle épinière !

 

Les choses ne sont pas si simples...

 

C'est tout simplement un système semi-autonome, qui permet des réactions indépendantes du cerveau, un peu comme pour certains dinosaures à la queue trop éloignée du cerveau, il faut que le système puisse réagir indépendamment dans l'urgence.

 

C'est aussi une forme de conscience, tout à fait primitive, mais qui réagit (en principe) à bon escient.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.