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Un des documents qu'on peut y trouver, avec l'occupation des orbites (satellites déjà à poste ou prévus) :

L'arrivée du MN Colibri au port de PARIACABO où il va décharger son précieux colis. Puis direction le CSG. https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Images/2021/10/Webb_arrives_at_Pariacabo_harbour https://www.esa.int/Enabling_Support/Space_Transportation/ESA_welcomes_Webb_in_French_Guiana_for_launch_on_Ariane_5

Lancement le 14 octobre à 9h 40 GMT, depuis le cosmodrome de Vostochnyi de 36 satellites pour compléter la constellation One Web. source : SFN https://spaceflightnow.com/launch-schedule/ Le lanceur Soyouz 2-1b vient d'être érigé sur le pas de tir.

Cette série de "retour vers le futur" ne doit pas évoquer grand chose pour les jeunes générations. La DeLauréan y avait acquis ses lettres de noblesse 😉 Le premier volet était le plus "innovant" ... après .... on exploitait le filon .... du "saut dans diverses époques".

Le roadster est sur une orbite solaire, donc en permanence exposé aux radiations du vent solaire. Composé de rayonnements mais aussi de particules à très haute vitesse, il faut y rajouter celles d'origine extra-solaire. Donc c'est un bombardement permanent. Dans cet article (de janvier 2021) .... ils pensent qu'effectivement la dégradation doit être importante. https://sciencepost.fr/tesla-elon-musk-starman/ L'un des risques évoqués au moment du lancement était que l'objet puisse rencontrer la Terre (un jour .... peut-être). A moins de percuter un satellite géostationnaire (sur l'orbite de parking des satellites hors d'usage, ou bien un en activité à 36 000 km) ce qui a une probabilité très faible, ce qui reste se consumerait dans les hautes couches de l'atmosphère.

Ils sont bien arrivés à bord de la station : Thomas Pesquet semble avoir un peu trop forcé sur le champomy lors de la cérémonie la veille 🙃

La petite cérémonie avec remise des clés de la station :

Un lancement d'une capsule Soyouz vers l'ISS, dans un contexte qu'on peut qualifier de tourisme pour raison cinématographique. Elle sera réalisée mardi de cette semaine depuis le cosmodrome de Baïkonour, avec un cosmonaute professionnel comme commandant de bord (Anton Shkaplerov) , et deux passagers du monde cinématographique russe (le réalisateur Klim Shipenko et une actrice Yulia Peresild ) pour effectuer des prises de vue à bord de la station notamment pour des scènes en apesanteur. https://spaceflightnow.com/2021/10/02/soyuz-rocket-rolls-out-for-launch-of-russian-film-crew/ L'équipage :

Assurément ... il est aussi compliqué d'aller visiter les deux premières planètes en se rapprochant du Soleil, que d'aller vers Uranus Neptune ou Pluton Le voyage de Bappi-Colombo (2018 - 2025) source : https://fr.wikipedia.org/wiki/BepiColombo Déterminer cela .... devait déjà être compliqué ... avec les ordinateurs de 1970 ..... alors bonjour le courage de ceux qui s'y étaient risqués du temps de la règle à calculer 😛

C'est un peu anecdotique mais il n'y a pas eu souvent d'européen tenant ce rôle. Et Thomas sera le premier français à prendre ce commandement le 4 octobre https://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/Alpha/Dates_set_for_Space_Station_change_of_command_as_Franco-German_relations_awarded_Media_prize Une petite cérémonie de passation" avec l'actuel commandant, l'astronaute japonais Akihiko Hoshide aura lieu à cette occasion.

La destination finale de Bepi Colombo, c'est de se satelliser autour de Mercure. Mais pour y arriver , le voyage est complexe et long. En août, la sonde a effectué son second fly-by afin d'utiliser l'assistance gravitationnelle de Venus .... mais pour freiner. On profite donc de ces très belles vues rapprochées. La technique utilisée .... https://www.cosmos.esa.int/web/bepicolombo-flyby/earth-flyby https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-survol-venus-bepicolombo-freine-fortement-vue-mise-orbite-autour-mercure-92912/

Quelques données pour savoir de quoi on parle, çà peut-être utile 😜 L'évolution de la pression atmosphérique en altitude (de 0 à 25 km) source : http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/observer-le-temps/parametres-observes/pression De 1013 hPa au niveau 0 (celui de la mer) .... on trouve moins de 25 hPa au niveau 25 km soit environ 40 fois moins. Et çà diminue encore si on monte plus. (En moyenne, la pression atmosphérique diminue de 1 hPa tous les 8 mètres.) A 45 km .... il n'y a plus d'air donc plus d'oxygène. La technique de propulsion d'un avion doit prendre cela en compte. Un exemple de ce qui peut être utilisé : le VSS de Virgin Galactic qui commence son voyage porté par le White Knight two (avion porteur) qui le monte à environ 15 km d'altitude. Puis il est largué et utilise sa propre propulsion. C'est grâce à cette propulsion qu'il peut monter : mais il ne restera pas en haut quand la propulsion est coupée (plus d'ergols). C'est un vol suborbital en forme de cloche. Pour rester en haut ..... il faut atteindre la vitesse de satellisation ..... c'est la dure loi de la physique.

Ce projet dont la clarté n'est pas aveuglante, au mieux, va tenter d'atteindre une cinquantaine de km donc rester dans le domaine du suborbital. C'est un voyage où la vitesse d'ascension atteinte restera modérée (surtout en montant pour la première partie du voyage avec un ballon). En sachant qu'aux alentours de 40 km d'altitude, il n'y a quasiment plus d'atmosphère donc plus d'oxygène. Un sacré problème pour faire fonctionner un moteur. qu'il soit d'avion ou d'un petit lanceur (mini fusée). Donc à cette altitude parler de portance d'un avion et de la possibilité de le diriger est AMHA un non-sens. Si la suite du voyage doit être prise en charge par une petite fusée si j'ai compris (?) qui doit fonctionner avec une propulsion n'utilisant pas l'oxygène de l'air puisqu'il n'y a quasiment plus d'air) alors l'un des ergols emporté par la fusée ..... doit en contenir .... par exemple le peroxyde d'hydrogène ou eau oxygénée). Et effectivement la mise au point d'un tel moteur genre sucre / H2O2 ou éthanol/H2O2 est complexe et surtout dangereuse ..... gare aux doigts, mains, mais aussi bras, visage etc .... donc TRES fortement déconseillé sans encadrement qualifié. Le profil en forme d'avion est surtout utile (pour des engins comme le X 37B de l'armée américaine ou le projet de cargo spatial Dream Chaser de Sierra Nevada Corporation)* pour le retour : rentrée atmosphérique, puis guidage possible vers une piste d'atterrissage. Ce qui n'entre pas dans le projet dont on parle. * et l'engin touristique de Virgin Galactic de C. Bronson qui est monté vers les 85 km (vitesse d'environ mach 3) Un dernier mot : envisager d'atteindre la vitesse de satellisation soit 7,9 kilomètres par seconde ou environ 28 440 kilomètres par heure .... c'est sérieux ?

Pas de souvenir de ce genre. Après ... on peut rechercher sur Internet. Il n'est pas impossible qu'il traduise son ressenti. Une première de décollage en Soyouz c'est une épreuve physique et nerveuse. Et cela bien qu'il soit pilote d'essais dans l'armée ...... mais un lanceur spatial c'est autre chose. Il a écrit deux livres, dans celui-ci il parle probablement du vol sur Soyouz TM-17 https://www.franceculture.fr/personne/jean-pierre-haignere

Hypothèse (façon complotiste) : Signal entre la Maison Blanche et Canberra (transitant par un relais satellitaire en orbite autour de Pluton) pour une histoire de sous-marins qui doivent s'engloutir sans retour dans une fosse marine ?????

Retour des astro-touristes. Amerrissage, puis récupération effectués sans encombre. source : https://www.lematin.ch/story/les-quatre-passagers-de-spacex-de-retour-sur-terre-645520349370 La légende de la photo du retour peut faire sourire, les billets des passagers étant tous pris en charge par le participant milliardaire Jared Isaacman Concernant la collecte de dons, opération caritative au bénéfice de l'Hôpital pour enfants St Jude : Elon Musk a donné le "coup de pouce" de 50 millions de $, pour que les fonds récoltés pour l'Hôpital St Jude atteigne l'objectif de 200 millions de $

Lancement réussi. Vol nominal. Largage des 34 satellites réussi 34 satellites into orbit, bringing the total OneWeb’s fleet to 322 satellites in Low Earth Orbit.

Aujourd'hui décollage d'une Falcon 9 avec capsule Dragon .... qui, pour une fois n'ira pas vers L'ISS. Mission Inspiration 4, avec quatre "passagers touristes". Une première aussi , car il n'y aura aucun astronaute professionnel à bord. Durée de l'expédition : trois jours. A bord on aura cet équipage : https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/ce-que-l-on-sait-d-inspiration4-la-premiere-mission-spatiale-100-touristique-de-spacex-qui-doit-decoller-ce-mercredi_4770751.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Inspiration4 La capsule Dragon ne devant pas s'amarrer, sa partie avant a été modifiée pour y installer une coupole transparente pour favoriser la vue (et les photos ?) Les passagers - touristes - voyageurs : Christopher Sembroski, Sian Proctor, Jared Isaacman et Hayley Arceneaux Entrainement dans la capsule Vue d'artiste de la capsule équipée de sa coupole d'observation Le patch de la mission Inspiration 4

Lancement aujourd'hui d'un Soyouz 2-1b depuis le cosmodrome de Baîkonour (Kazakhstan) par Starsem (filiale d'Arianespace) pour OneWeb Nouveau lancement de Starsem pour Oneweb le 14 septembre, pour placer 34 satellites de communication Internet OneWeb .../cut/.... sur une orbite quasi polaire à une altitude de 450 km. source : https://oneweb.net/launch10-mediakit Lancement prévu 18 h 07 UTC 20h 07 heure Paris.

Le communiqué d'Arianespace qui confirme le lancement pour le 18 décembre

Pour permettre au laboratoire Nauka de devenir opérationnel, il faut réaliser les connexions avec les systèmes de la station. Pour cela plusieurs EVA seront nécessaires, onze au total. Elles seront réalisées par les cosmonautes russes principalement. Ils seront assistés par les astronautes restés dans la station. La première EVA (EVA 49) a eu lieu vendredi dernier réalisée par Oleg Novitskiy et Pyotr Dubrov équipés des scaphandre Orlan. Une des premières étapes est de se relier à l'alimentation électrique fournie à la station par les panneaux photovoltaïques. ainsi que la connexion du câble internet. https://www.nasaspaceflight.com/2021/09/russian-eva-49/ https://spaceflightnow.com/2021/09/03/russian-spacewalkers-begin-outfitting-new-lab-module/

Il faut se méfier. Ce n'est pas la NASA qui gère le Centre Spatial Guyanais Et encore moins le pas de tir ELA 3. Pour le moment , le 31 octobre est la date annoncée avant laquelle le lancement ne se fera pas. (No Earlier Than pour les américains) Un autre lancement commercial d'Ariane 5 ... est prévu (VA 255) courant octobre. Pas de date précise et vraiment fiable pour le moment. https://nextspaceflight.com/launches/details/441 Et une contrainte technique vient ajouter un impératif incontournable : Il faut en effet réutiliser la même unique plate-forme mobile pour chaque tir (pour cause d'économies, la seconde a été "décommissionnée" donc stockée en attente que le rythme de lancement redevienne plus élevé). Cette contrainte imposerait un délai d'environ deux mois entre chaque tir d'Ariane. Il est donc de plus en plus probable que le lancement du JWST (VA 256) glissera à décembre voire janvier 2022. Les pronostiqueurs ..... faites vos jeux ..... rien ne va plus !

Après les frayeurs (essentiellement du buzz médiatique) de l'amarrage de Nauka sur l'ISS, les russes indiquaient fin août qu'une inspection de module Zarya avait détecté de nouvelles fissures (probablement de fatigue). Ce qui aurait pu réactiver l'hypothèse d'un abandon de leur part de la station vieillissante vers 2025. https://www.reuters.com/lifestyle/science/russian-cosmonauts-find-new-cracks-iss-module-2021-08-30/ Mais .... nouvelle volte-face avec une annonce récente du même Rogozine que la coopération ne pouvait pas s'arrêter Titre : ‘Divorce is not possible’: Dmitry Rogozin on ISS cooperation http://en.roscosmos.ru/22326/ La Russie n'a pas vraiment les moyens (ils sont toujours sous le coup de mesures d'embargo) de développer ROSS .... donc on peut supposer qu'il y a eu tentative de faire pression sur les américains ..... et que cela ne paraissant pas très crédible, mieux vaut finalement maintenir un statu-quo "diplomatique"

Un article de Space flight now qui indique que même si les tests actuels se passent sans problème majeur à résoudre, le lancement d'Artemis I a peu de chance d'être possible avant le début de l'année 2022. Titre : Les espoirs de la NASA s'amenuisent pour le vol d'essai SLS cette année https://spaceflightnow.com/2021/08/31/nasa-hopes-waning-for-sls-test-flight-this-year/

Indéniablement ..... il y a appétence croissante pour les tests qui se terminent en "feu d'artifice" ..... mais n'oublions pas que si cela survient, ce ne sont que des "anomalies" qui viennent d'être détectées .... et qui vont être suivies par une "amélioration incrémentale" appliquée au prototype suivant (je crois que c'est à peu près le langage officiel chez Space X) Cela a fonctionné lorsque le lanceur Falcon 9 a pris du service, de même lors de la mise au point de la capsule Dragon (cargo puis habitée). Actuellement c'est sur le site de Boca Chica qu'on effectue des gros travaux : construction d'une nouvelle "ferme" (farm) de production des ergols : méthane liquide, LOX) et de fluides comme l'Hélium liquide (pour pressurisation de certains réservoirs). La zone de lancement du booster + Starship, est en transformation: pas de tir, tour de lancement avec une grue au sommet, bras d'alimentation, pinces pour maintenir l'empilement des deux engins, et la récupération du booster, etc ... C'est loin d'être terminé. Puis il y aura des essais avec remplissage des ergols, tir statique etc .... Je ne pense pas que quelque chose décollera avant la fin du mois de septembre. On peut notamment se demander si Space X voudra tenter directement de faire décoller l'assemblage Super Heavy / Starship (codés B4 + SN 20) ou bien s'il y aura un essai préalable de B4 tout seul pour voir si çà décolle (29 moteurs Raptors ..... !!! ) et si après un vol court à faible altitude il peut être "capturé" par le système installé sur la tour. Comme le seul booster disponible est le B4 ..... en cas de RUD ce serait s'exposer au risque de ne plus pouvoir réaliser un vol du lanceur complet avant longtemps (véritable cas de conscience pour Elon assurément) Il faudra de toute façon obtenir l'autorisation de la FAA ..... et évacuer du monde autour du pas de tir bien sûr, et plus largement des civils à Boca Chica. C'est quand même une option assez improbable car Elon Musk voudrait réaliser assez rapidement un vol complet programmé ainsi : le booster ne serait pas récupéré (amerrissage), et le SN20 effectuerait après son largage un vol balistique qui le ferait amerrir au large de Hawaï. Là encore autorisation de la FAA requise. Bref ..... il faut être patient, en attendant, si cela tente quelqu'un, peut-être lancer les paris sur le scénario qui sera finalement choisi, et sur la probabilité de voir un RUD (“rapid unscheduled disassembly.”) ..... mais c'est probablement un événement (et un spectacle) que personne ne souhaite voir, non ? 😜