Bravo pour l'article Wan...mais il y a quelques nuances
Au lendemain de la guerre, les astronautes croyaient détenir avec le V2 le véhicule miracle leur permettant de se lancer à la conquête du cosmos, et Mars figurait en bonne place dans les publications scientifiques à la charnière des années 40/50.
La supériorité technologique pour "montrer ses muscles" est intervenue à l'époque dite de la "course à l'espace". L'abandon des programmes post-Apollo (notamment en ce qui concernait Mars) signifiait qu'il fallait redescendre sur Terre.
En ce qui concerne l'intérêt économique, même si le sol martien regorgeait de méteaux précieux, cela ne changerait rien à la difficulté (ou à l'impossibilité) d'envoyer un équipage humain vers la planète rouge. Les robots pourraient en partie faire le travail.
Les solutions actuelles ne sont que des expériences de laboratoires, à l'exemple bizarre de doper les astronautes pour qu'ils supportent mieux les radiations !
Pour moi, en dehors des problèmes spécifiques liés à notre voisine, et de la protection des rayons pendant le trajet par une paroi d'eau comme vous le citer (un ou deux mètres d'épaisseur !), la solution est la réduction conséquente de la durée du voyage, ne serait-ce que éliminer une grande partie du stress de l'équipage (les simulations sur Terre ou dans l'ISS ne sont pas foncièrement représentatives), de pouvoir répondre à un problème (genre Apollo 13) survenant à des millions de km de la Terre, etc.
Mais cela n'est pas pour demain !