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sixela

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Messages posté(e)s par sixela

  1. Les offset, c'est pour pouvoir extrapoler d'un dark pris à X secondes vers un dark pris à Y secondes. C'est un dark "instantané", avec une exposition de 0 secondes et modélise ce qu est lu du CCD même sans exposer quoi que se soit, rien qu'en lisant un CCD vide.

     

    Si l'on soustrait l'offset du dark, on sépare la composante du "dark" qui croît avec le temps d'exposition de celle qui est toujours la même. Et en faisant (dark_X-offset)*Y/X+offset on obtient une estimation de ce que serait un dark correspondant à une exposition de Y secondes sans devoir le prendre.

     

    Et oui, pour tout ce que tu fais, il faut prendre beaucoup d'exemples pour séparer le bruit aléatoire dans les flats, darks, offsets etc. de ce qui est systématique. Je connais des collègues astrophotographiants qui trouvent 10 images par catégorie un nombre bien trop bas...

     

    Sinon, tu vas impartir à toutes les images que tu vas stacker le même motif de bruit qui est là par hasard dans tes darks/flats/offset/etc. et le résultat sera pire: puisque toutes les images à stacker seront d'abord corrigées avec la même source qui contient ce bruit, il devient alors 'signal' pour l’algorithme de stackage (puisqu'il est là dans chaque sous-exposition). Le bruit issu des images qui servent à corriger les sous-expositions se retrouvera dans l'image finale malgré le fait qu'il n'était pas dans les sous-expositions non corrigées!

     

    Donc le "master flat", "master dark" et "master offset/bias" doit contenir bien moins de bruit que les sous-expositions à corriger et donc aussi être fait à partir de beaucoup d'images que l'on stacke pour éliminer la composante aléatoire.

     

    Certains vont jusqu'à faire des "dark flats" pour utiliser une autre base pour extrapoler de manière similaire ce que "seraient" tous les flats différents qu'on pourrait faire, mais c'est pousser le bouchon encore un peu plus loin.

     

    Si tu fais une gigantesque bibliothèque de "darks" pour chaque température du senseur et pour chaque temps d'exposition (bonjour le temps passé à faire cela) tu peux te passer de "bias/offset", puisqu'alors l'offset à soustraire de l'image se trouve déjà dans ton dark qui correspond à l'exposition du light (et qui n'est alors pas calculé).

  2. "Mais il est souvent plus cher (et moins bon) de vouloir tout faire avec un seul télescope. "

     

    Il n'y avait pas de réponse "Seulement ciel profond" donc bon j'ai du choisir cette réponse :/ et la deuxième en effet mais étant donné que je ne connais pas les bases de visualisation vaut mieux d'abord faire du visuel le temps d'apprendre les bases. Je n'ai pas forcément besoin d'un télescope visuel pour apprendre ces bases non ?

     

    En effet. Et si tu prends un machin énorme, ça favorise le visuel mais pénalise la photo plus tard, sauf si tu as un budget collossal pour la monture...

     

    Ce que j'aimerais faire c'est vraiment de l'acquisition photo sur des nébuleuses, galaxie ...

    Fait faire gaffe, c'est un hobby qui demande pas mal d'efforts (c'est un euphémisme). Ce n'est pas "je pointe le télescope, je pousse sur le bouton". Les meilleures photos en ciel profond demandent des heures d'exposition pour une seul objet (avec parfois des heures de travail gâchées par un truc qui n'a pas tout à fait marché comme on le veut), une bibliothèque d'images prises séparément pour séparer le bruit du signal, et des heures derrière le PC pour combiner tout et puis 'sortir' la nébuleuse.

     

    Je ne veux pas avec ça te décourager. Peut-être, en effet, la photo du ciel profond c'est plus ton truc. Mais si vraiment c'est ça, je dirais plutôt "fi du visuel" et je prendrais une lunette sur un Vixen GP-DX pour commencer. Quitte à ne voir pas grand-chose en visuel (sauf en se déplaceant, parce qu'en ciel obscur il y a pas mal de grands objets intéressants dans un télescope pareil, mais bien d'autres inaccessibles aussi).

     

    L'ouverture n'est que nécessaire en photo pour pousser plus loin la longueur focale pour rendre les objets plus grands par rapport au senseur, et avec une petite longueur focale et ouverture on peut commencer avec des objets plus grands et plus faciles.

     

    Sauf si c'est la photographie planétaire qui t'intéresse. La, il te faut en effet de l'ouverture, tout comme pour l'observation visuelle.

     

     

    Ah si on a un 1000mm de focal on risque de pas pouvoir avoir certain astre dans le champ complet c'est ça ?

    Je dirais plutôt "objet". Un astre, sa fait plutôt penser aux étoiles, et ça ressemble toujours à un point.

     

    Je suppose que les astrophotographes aguerris possèdent plusieurs télescope avec des différentes focales en fonction de ce qu'ils veulent avoir en photo donc !

    Exactement. Et plus la focale est longue plus c'est difficile.

     

    Pour référence, Andromède (qui est la galaxie spirale la plus proche), il faudrait une focal et en diamètre de combien pour l'avoir bien dans le champ de la photo ?

     

    Andromède fait 3° dans le ciel. Sur un 200/1000, cela fait 3*1000/57,3mm ou 52mm. Vu que la diagonale du senseur d'un appareil avec un senseur APS-C fait environ 25mm, M31 est deux fois trop long même si on arrivait à la mettre parfaitement sur la diagonale.

     

    Ce machin, c'est plutôt pour une lunette (réfracteur) 80/480 plus un "field flattener/reducer".

     

    M42, c'est 1°x1° et des poussières, alors que la hauteur d'un senseur APC-S cela correspond à 0,84° de ciel sur un télescope avec 1000mm de longueur focale (sans compter que M42 est plus joli avec pas mal d'arrière-plan).

     

    Par contre, M51, c'est 11'x7', et sur un 1000mm 11' correspond à 3mm sur le senseur, donc avec un EOS l'objet est encore vachement petit comparé à la surface du senseur (mais bien sûr la résolution est telle qu'on peut faire un 'crop').

     

    Si on veut plus de résolution, on a alors le choix entre prendre un plus grand télescope et garder le senseur ou garder le télescope et prendre un senseur plus petit mais avec une bonne résolution et une bonne sensibilité.

     

    Et une fois qu'on passe au dessus de 1300-1500mm de longueur focale (à la louche, cela dépend du senseur et de la turbulence atmosphérique) de toute façon c'est la turbulence atmosphérique qui va limiter les détails quand on expose longtemps.

     

    Jupiter, ça fait 50'' de diamètre (et remplit donc une surface 100 fois plus petite sur un senseur que même M51), et ça, sur un télescope ça ne fait qu'un point minuscule sur le plan focal (sur un 200/1000: 0,24mm de diamètre). Là, il faut beaucoup d'ouverture et un barlow bien fort couplé à un minuscule senseur, et prendre des milliers d'images en film continu à exposition très courte (pour éviter que la turbulence atmopshérique ne gomme les détails) pour en combiner le meilleur après coup. C'est une discipline entièrement différente, et l'on utilise plutôt des senseurs dérivés des webcams.

     

    Enfin, l'avantage d'un 200mm sur EQ6 est qu'il fait un peu de tout. C'est assez pour voir pas mal en observation visuelle, on peut faire de la photo du ciel profond (même si ce n'est pas très simple), et avec un barlow fort plus une webcam (ou un senseur de photo planétaire) de la photo planétaire.

     

    Le désavantage:ce n'est pas dit que si on veut faire deux de ces choses on n'aurait pas mieux fait de prendre deux télescopes choisis chacun pour un seul usage. Et un EQ6 plus 200/1000, c'est vachement lourd, tandis qu'avec deux télescopes on peut choisir de ne trimbaler que celui qu'on veut utiliser.

  3. assez proches pour ne pas voir de différence à l'oculaire.

     

    Euh -- le reste du discours montre bien que tu vois une différence. Il y a différentes façons de "voir" une différence, et les façons directes ne sont pas toujours les premières à se manifester...

     

    Même si sur tout le champ le grossissement serait constant et le rapport serait de 17/16, la luminosité de surface du ciel derrière l'amas serait plus grande de 6% sur l'Hypérion, et la différence serait plus importante si le Hyp est "un peu plus" qu'un 17mm sur l'axe et le Grathos "un peu moins" que 16mm.

     

    Ce n'est pas assez pour voire "directement" l'effet (même dans un seul champ d'oculaire, il faut environ 20-30% de vignettage avec qu'on ne voie directement et clairement un assombrissement de l'arrière plan) mais peut-être suffisant pour influencer subtilement le contraste entre les étoiles et l'arrière plan et rendre les étoiles faibles moins visibles (tu n'as qu'à essayer en comparant un Hyp 17mm et 13mm, tu vois beaucoup plus d'étoiles dans le Hyp 13).

     

    Au moins l'oculaire a de distorsion en coussinet, au plus au bord le grossissement se réduit et au plus l'arrière-plan devient lumineux là-bas, et justement, les Hyperion ont très peu de déformation en coussinet ce qui donne un arrière-plan plus lumineux en bord de champ. Et sur ce type d'objet, tu évalues justement tout le champ y compris le bord.

     

    Donc j'ai plutôt tendance à attribuer le résultat à une petite différence de grossissement au centre et une plus grande différence près du bord qu'à attribuer ça a une différence de qualité, jusqu'à preuve du contraire.

     

    Ceci dit, il y a en effet pas mal d'oculaires qui même à grossissement égal vont te rendre un arrière-plan plus noir et pourtant transmettre plus de lumière pour les objets dans le champ, en allant des bons orthos 40° jusqu'au Vixen LVW 70° dont le Hyperion s'est inspiré et d'autres (Delos, Pentax XW). Ce n'est pas pour rien que les gens achètent les Pentax XW malgré le prix.

     

    Et ce n'est pas pour rien que bien d'observateurs continuent aussi à essayer les orthos pour voir des petits machins bien faibles au milieu du champ plutôt que leur Ethos 100°. Dans ton cas, il est tout à fait possible que le 'Grathos' soit un Kellner ou Kellner renversé avec peu d'éléments, ce qui peut le rendre une daube près du bord (pas assez d'éléments == beaucoup d'aberrations loin de l'axe) mais bon au milieu.

     

    Mais il faut quand-même un peu faire gaffe à ne pas faire de conclusions hâtives.

  4. Sur certains tubes 130/900, même mettre au point une webcam est parfois dur (puisque le senseur est derrière dans la webcam). Parfois on y arrive en desserrant les trois vis de collimation derrière pour avancer un peu le miroir principal.

     

    Ce qui serait utile, c'est de savoir de combien de réserve on dispose avec le porte-oculaires rentré - mettre une feuille de papier devant le porte oculaire vide avec la lune en mire et voir où la lune forme une image nette.

  5. Je persiste à préférer les trois points de silicone, mais c'est après avoir vu des mauvais résultats avec l'autocollant double face que Synta utilise, manifestement pas toujours assez bon (puisque j'ai débarassé un télescope Sky-Watcher d'astigmatisme en détachant ce machin et en recollant avec trois points de "Tec7").

     

    Le truc de Protostar semble être de meilleure qualité (en avec de la mousse polyuréthane plutôt que mousse vinyle comme chez Synta), mais comme je dis c'est du simple face.

  6. Je ne vois pas avec quels éléments tu placerais l'Homme au sommet de l'évolution, même "localement".

     

    Qu'est-ce qui est "local"? Sur la terre, il y pas mal d'indices forts. Si le "local" est "assez petit" mais contient déjà plusieurs étoiles et systèmes planétaires, la chance pour que la vie se développe n'est pas si grande pour un petit ensemble.

     

    Après tout, dans notre système solaire, il y pas mal d'indices forts qui semblent montrer que pendant longtemps, il n'y ait pas eu de vie, et que de toutes les planètes, seul la Terre soit arrivée à développer une biosphère durable.

     

    Au plus le "local" s'étend, au moins de chance qu'il y ait en effet que H. sapiens sorte du lot. Mais d'autres formes de vie pourraient bien totalement se foutre de l'idée de voyager au-delà de leur biosphère (c'était en grande partie même vrai pour H. sapiens sauf grosso-modo depuis un siècle, et encore vrai de nos jours pour la grande majorité des H. sapiens), ou être intelligentes et pouvoir imaginer voyager mais être mal équipées pour bricoler.

     

    Et même si l'on voyage: plus il y a de distance entre les différentes biosphères, moins le voyage est facile, et moins il est facile de buter par hasard (ou même en cherchant l'aiguille dans la botte de foin) sur une autre biosphère en voyageant. Qui sait, des OVNIs ont peut-être été voir Proxima et Alpha Centauri, vu qu'il n'y avait rien à voir là bas, et sont retournés déçus sur leur planète autour d'une naine rouge (que nous n'avons pas encore détéctée). La probabilité d'un fait semblable dans les parages est encore difficile à calculer.

     

    Par contre, dire que des voyageurs extra-terrestres aient pu passer ici après que H. sapiens ait développé une civilisation connaissant l'écriture _sans_ qu'on ait d'indices vachement forts, c'est "an extraordinary claim". Et comme on dit en anglais "extraordinary claims require extraordinary evidence", et des carabistouilles à la Sitchin ne forment pas de "extraordinary evidence".

     

    Sinon, on peut très bien préférer le rasoir d'Occam même si il n'y a pas de 'preuve' qu'au fait, les souris ne seraient pas des êtres sortis d'une autre dimension pour faire marcher le Grand Ordinateur qui livrerait La Question pour laquelle la réponse est 42 (si seulement les Vogons n'étaient pas en train de recevoir leurs ordres).

     

    Enfin, ça me donne mal au crane, je vais me faire quelque chose à boire. J'hésite entre une "Romulan Ale" et un "Pan Galactic Gargle Blaster", mais il paraît que le dernier donne encore plus mal au crâne.

  7. Je ne vois pas avec quels éléments tu placerais l'Homme au sommet de l'évolution, même "localement".

     

    Non? Je pense qu'en tout cas ici, pour l'instant, H. sapiens est quand-même ce qui se fait de mieux pour ce qui est de s'arracher de la mince peau de biosphère autour de la terre. C'est un constat, ce qui ne veut pas dire que je "place l'Homme au sommet de l'évolution"; je suis belge et donc un peu moins atteint par les Lumières françaises (surtout comme flamand). J'ai simplement peu informations sur les fourmis ou les bactéries qui auraient planté un drapeau sur la lune (malgré leur impact indéniable sur la biosphère ici-bas).

     

    D'ailleurs, la capacité de voyager au-delà du système solaire n'est pas un critère absolu pour définir le sommet. Il se pourrait très bien que même maintenant, les baleines blues aient beaucoup plus de sagesse que les Hommes.

     

    Donc en impliquant que je "place l'Homme au sommet", tu me fais un très, très gros procès d'intention.

     

    H. sapiens est d'ailleurs capable d'empoisonner sa biosphère suffisamment pour causer sa propre extinction, et même si H. sapiens ne s’avérerait pas assez con, il suffirait d'un astéroide mal placé pour changer la donne.

     

    Dans ces cas de figures, où bien rien n'arrivera à voyager bien loin, où ce sera une autre espèce (auquel cas H. sapiens ne sera finalement qu'une branche morte et pas le "sommet" de l'évolution, même si on prend le le critère de voyage extra-terrestre pour juger).

     

    Sans compter que si sur une échelle de temps plus grande, H. sapiens a de fortes chances de se transformer en autre chose (bien qu'il soit difficile d'estimer les effets de l'apparition de la culture et de la civilisation sur les mécanismes de l'évolution); il n'y a que 2 millions d'années que H. habilis était ce qui se faisant de plus 'humain' sur ce caillou.

     

    Rien ne dit que sur d'autres planètes les organismes vivants qui pourraient au mieux voyager verse d'autres systèmes ressemblerait à l'homme, bien sûr.

     

    Mais sur terre, jusqu'à preuve du contraire, pour l'instant,...

  8. je n'y connais rien sur les résultats des tests je ne sais pas les analyser

    donc je ne sais pas si c'est équivalent à la TS 90/600 triplet carbone

     

    Non, mais celle-là, au test de Wolfgang Rohr, c'était vraiment le Nirvana! Le prix y est aussi, bien sûr, et ce n'était qu'un exemplaire.

     

    Un peu difficile de se fier au test; comme le montre ce test ci, la conception est nickel, mais c'est surtout la collimation, l'ajustage des éléments dans la cellule et l'absence de tension sur les lentilles qui font la différence. Si on enlève l'astigmatisme et le coma, c'est très, très bon pour les deux exemplaires, mais celui livré par TS a les lentilles bien mieux montées dans la cellule (mais selon moi s'aurait bien pu être le contraire, sauf si TS aurait testé N exemplaires et livré le meilleur a Wolfgang Rohr).

     

    Faut donc avoir un peu de bol (où acheter chez quelqu'un qui peut ajuster les lentilles dans une cellule d'un triplet si il détecte du coma ou de l'astigmatisme, et ça ne court pas les rues!). On peut essayer de commander une TS par Teleskop-Spezialisten, par exemple.

  9. Je dois encore avoir un machin en mousse que j'ai encore de chez Protostar (que je n'ai pas utilisé vu que j'ai utilisé trois points de "Tec7"). Je veux bien regarder la marque...

     

    Mhh - résultat, la marque est "Protostar" et il n'est autocollant que sur une face (Protostar utilise un cylindre métallique dans lequel le secondaire se met, et la mousse pousse l'vant du miroir sur trois petits points au bord du cylindre, qui est fixé au support du miroir derrière le miroir avec des vis). Si c'est un Mak-Cass, il y une 'baffle' dans laquelle le miroir tient, donc cela peut aussi se faire.

     

    Et encore une méthode de plus!

  10. Regarder l'infiniment loin avec un angle de 0,00000001° ne permettra jamais pour certain de voir ce qui se passe à 360° juste à côté de vous.iculièrement mais juste triste par le comportement de certains...

     

    Uhm - un angle de 0,00000001°, c'est quand-même vachement près d'un angle de 360°.

     

    Vous réduisez pour certains vos chances de découverte

    Pas tout à fait d'accord. Ont réduit ses chances de prendre des vessies pour des lanternes.

     

    Si évidemment on se dit qu'une vessie, c'est tout aussi bien qu'une lanterne pourvu qu'on y croie, alors il faut bien sûr croire -- c'est le choix rationnel dans ces conditions. Mais tout le monde n'a pas la grâce d'avoir l'esprit tourné comme ça.

     

    Pour la petite histoire, je crois peu probable que nous soyons seuls dans l'univers (surtout vu les découvertes récentes qui semblent montrer que les systèmes planétaires sont plutôt la règle que l'exception), mais il est déjà beaucoup plus probable que nous soyons seuls dans notre coin d'univers à pouvoir même envisager de voyager assez loin (je ne vois pas directement des bactéries thermophiles du fond de l'océan avec des plans pour les vacances), et encore plus probable que personne d'autre n'ait visité notre coin jusqu'ici, en tout cas avec les indices à notre disposition.

     

    Je peux imaginer un univers différent (et même un univers bien plus "fun" avec une réalité en partie --ou même tout à fait-- magique), mais je ne considère pas que faire un constat un peu plus sec de la réalité dans laquelle je vis est 'un manque d'imagination'.

  11. Ah la vache la question qui tue. Ça mérite réflexion et peut être un nouveau topic.

     

    Ca me rappelle une théorie qui voulait que les poules étaient des extraterrestres qui ont tentés d'envahir la terre mais ça c'est assez mal passé en fait pour elles.

     

    Tout le monde sait que ce sont les souris, ignare (entends-je la voix de Prostetnic Vogon Jeltz dans le ciel?)

  12. 1. Ce que je veux observer en priorité : Ciel Profond (mais je veux bien faire un peu de planétaire quand même)

    2. Le but de ce télescope est : Visuel mais un peu de photo aussi (en 1er temps je ferais du visuel pour connaitre les bases mais mon but est clairement de faire de l'astrophoto par la suite.

     

    Mais il est souvent plus cher (et moins bon) de vouloir tout faire avec un seul télescope.

     

    Et "l'astrophoto", c'est pas mal de disciplines différentes (planétaire, ciel profond à longue exposition) et dans la photo a longue exposition, c'est les sujets qui déterminent la longueur focale qu'on veut (comme en photographie: si finalement on veut faire des panoramas et qu'on a acheté rien qu'un télé 400mm en se disant "c'est cher donc c'est bon"...)

     

    Si vraiment tu veux faire de la photo, il faut absolument éviter de surcharger la monture. Une EQ6, c'est plutôt pour un Newton 200mm et surtout pas un 300mm.

     

    Et il faut se dire que à 1000mm de longueur focale, on rentre déjà dans les longueurs où il faut pour les sujets faiblement lumineux se mettre à l'autoguidage et où les erreurs de suivi ne pardonnent plus, ce qui rend ça déjà plus ardu pour un débutant, et où les très gros sujets ne rentrent plus dans le champ de la plupart des senseurs.

     

    Je connais pas mal de gens qui ont une lunette (80-110mm) ou un Newton 130/150mm sur Vixen GP-DX ou HEQ5 d'un coté et un dobson 300mm à coté pour l'observation visuelle.

     

    Personnellement, si on finit par avoir deux télescopes, je préfère la combi petite lunette/gros dob parce que chaque type de télescope a ses points fort, et la lunette sert alors aussi comme télescope visuel rapidement déployable (regarder Jupiter 5 minutes après avoir sorti le télescope, ce n'est pas joyeux avec un gros Newt) et comme télescope à grand champ.

     

    Enfin, j'en connais encore plus qui finissent par avoir bien plus que deux télescopes une fois qu'ils se mettent à la photo ;-).

  13. Ce n'est en effet pas la longueur focale en elle-même qui donne le problème, mais le faut que le plan focal est trop près du tube. On fait cela pour permettre de réduire la taille du miroir secondaire sur les tubes destinés surtout à l'observation visuelle.

     

    Sur les autres Skywatcher dont tu parles, on rend la photographie possible en sur-dimensionnant le secondaire, en plaçant le plan focal bien plus loin, et en donnant un adaptateur pour oculaires avec une rallonge qu'on peut enlever pour la photographie. C'est d'ailleurs aussi le cas pour le Skywatcher BlackLine 130/650, qui dans cette gamme d'ouverture est plutôt le tube photo (il a aussi un porte-oculaire 2" bien mieux adapté pour y pendre un EOS 600d).

     

    Il te reste bien sûr la possibilité de faire de la projection via oculaire ou de la photographie afocale (par exemple avec des oculaires avec un fil T2 du coté de l'oeil), ou de visser un élément de barlow en amont (si on peut le désolidariser du porte-oculaire qui est souvent dessus).

     

    Mais tout ça, c'est plutôt pour de la photographie lunaire et éventuellement planétaire (bien que sur d'autres tubes pour ces applications les webcams soient plus populaires, mais elles peuvent aussi donner des problèmes de mise au point sur ce télescope.)

     

    Personnellement, vu les obstacles, je ne dépenserais pas d'argent pour rendre ce tube plus apte à la photo, sauf pour par exemple un oculaire avec fil T2 du coté oeil que tu peux réutiliser. Un autre tube coûtera moins cher que trop de bricolage sur ce tube...

  14. Avec un seul filtre (OIII ou UHC), la vision n'est pas du tout confortable. La différence de luminosité est trop importante.

    OIII ou UHC. Je préfère le OIII.

     

    Ce que je fais, c'est un UHC sur l'oeil dominant et un OIII sur l'autre. Ce n'est pas tout à fait inconfortable...et je peux même cligner des yeux pour voir ce qui rayonne plus en H-beta ;-).

  15. car apparemment le C8 carbon est livré avec un renvoi coudé 1.25"

     

    Oui, le renvoi coudé 90° est le nom correct pour ce que j'appelais (avec un horrible anglicisme) "diagonale". Tiends, je ne le voyait pas dans la page des spécifications.

     

    Donc c'est livré avec le renvoi coudé Celestron de base. Il n'est pas terrible-terrible (c'est un renvoi à prisme) et est bien évidemment en format 31,75mm (comme le visual back) mais on peut s'en servir.

     

    Cela peut d'ailleurs aussi expliquer une partie de la différence de prix. Si l'autre tube est équipé d'un visual back et d'une renvoi coudé à miroir 2", ce sont des pièces hors du kit standard Celestron.

     

    Assez marrant, tout ça. Pour "Un tube C8", comme on a Carbon/métal, rail Losmandy/Vixen, visual back 1,25"/2", ça donne 8 combinaisons possibles :*}.

  16. Un collage sur trois points ne peut pas provoquer d'astigmatisme. C'est stable, et trois points sont toujours sur un plan même si ils bougent. Le sel danger est que la distance entre les points ne soit pas conservée, et c'est pourquoi il vaut mieux 1mm d'épaisseur et du silicone qui garde sa flexibilité. On peut éviter aussi le danger que cause une expansion du support en rapprochant les points, mais uniquement si le miroir est assez épais.

     

    Cela peut seulement en bougeant provoquer une différence en collimation, mais deux points et un point c'est instable et garantit une collimation instable (sauf si l'on agrandit le point et verse dans l'hyperstable).

     

    Dans mon expérience trois petits points de silicone c'est mieux que la mousse autocollante sur deux faces (que j'ai déjà vu provoquer de l'astigmatisme sur quelques Newtons Synta).

     

    Quarte points ou des points trop gros, c'est hyperstable et cela peut commencer a forcer le secondaire à se conformer à la forme du support et donc provoquer de l'astigmatisme.

     

    Même principe que les cellulles pour miroir primaire. Ce n'est pas pour rien que la cellulle la plus simple est à trois points...

  17. Salut Alexis,

     

    Est-ce qu'on peut rajouter dans ta liste les Meade HD-60 et les Célestron X-cell LX ?

     

    Oui, absolument (c'est vrai que si l'on veut quelque chose d'un peu mieux que les HR Planetary mais qu'on trouve le dégagement oculaire des Paradigm/TS NED etc. un peu juste c'est un bon plan). Ces deux ont d'ailleurs en effet les mêmes entrailles.

  18. L'hétérogienété, c'est surtout dans les oculaires Chinois récents qui ne sont pas sanctionnés par les héritiers TMB, pas dans la production originale qui était faite chez Shuzou Synta (c'est d'ailleurs parce que Synta a décidé de vendre ces oculaires soi-même comme par exemple TS HR Planetary que Burgess a déménagé, ce qui à terme a fait que la moitié de la Chine connaît la formule des oculaires.)

     

    Bien que certains oculaires de cette série chez TS ne soyent plus dessinés par Thomas Back mais soyent donc des dérivés (qui pourraient donc être moins bien), la qualité de construction et de finition est la même que pour la première génération TMB/Burgess. Pour cause, c'est le même constructeur.

     

    J'aimais bien ces oculaires, surtout pour le prix, mais aujourd'hui je trouve qu'il y a mieux, sauf si l'on veut absolument 17mm de dégagement oculaire.

     

    Même chose pour les Hyperion.

     

    Ce sont deux séries qui ont eu tellement de succes que d'autres essayent de les émuler en faisant un peu mieux grâce à des avances dans les coatings et types de verre. Personnellement maintenant je préfère les Astrotech Paradigm/TS NED/Orion Epic ED II/Omegon machin-chouette° et les TS Expanse.

     

    Ce qui est vu comme "bon" évolue très fort. Je me souviens encore du moment où les gens trouvaient les GSO Superview 'bons' dans leur Newton f/4,8, alors que maintenant grâce aux SWA Kunming United Optics (Orion Q70, TS WA 26/28/32, Astrotech Titan ED), Paragon (TMB, TS, Skywatcher Aero, Astrotech Titan ED II), Hyperion et les Meade 5000 SWA qui étaient bradés en fin de série (et se vendent désormais plus chers comme Explore Scientific 68°) tout le monde trouve ces GSO Superview immondes.

     

    --

    °Comme pour les TMB Planetary, que tout le monde semble vouloir les vendre montre bien quelque chose...

  19. Tout à fait d'accord. Les filtres à nébuleuses, surtout sous ciel obscur, c'est une différence entre nuit et jour, tandis que les filtres à couleur (ou "généraux" style Sirius NPC ou Baader M&S) pour les planètes ça donne des effets beaucoup plus subtils...

  20. mouaip sauf qu'en chine la lunette doit être au tiers du prix mais là je l'achète en Allemagne.

    TS pourrait quand même vérifier avant envoie

     

    Mon expérience est qu'ils ont tendance à vérifier, mais de façon sommaire. Ce qui pour les portes-oculaires chinois et certaines autres chinoiseries n'est pas toujours suffisant, ça commence parfois à se dérégler seulement après une utilisation un peu plus longue (juste plus longue que leur tests sommaires, loi de Murphy aidant).

     

    J'ai aussi un jour eu une lunette 70mm qui perdit d'un coup la collimation après une semaine à Lombok (manque de bol, je pensais, parce que la renvoyer de là chez TS,...) et c'était simplement deux parties du tube mal vissées qui s'étaient désolidarisées après un petit temps...après un petit mail tout s'est arrangé (ouf!)

     

    APM a moins ce genre de problèmes, je crois, mais convaincre Markus Ludes qu'il y a un défaut quand il y a un pépin, c'est vachement plus dur que de convaincre Wolfi ou Patrick chez TS. C'est le revers de cette médaille...

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