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francheu

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Tout ce qui a été posté par francheu

  1. « Tout d’abord, j’ai commencé par me dire : que les Cd/m2 se convertissent en W/sr » Aïe, les cd/m² correspondent à une luminance, donc équivalent à des W/sr/m². Les W/sr correspondent à une intensité. La démarche de simplification est intéressante, mais le postulat de départ est faux « Ensuite je me suis dit que les stéradians étaient une unité horrible pour décrire les angles solides » Là je pige pas trop. L'unité d'angle solide c'est le stéradian, il n'y a pas trop d'alternative. Tu as une formule qui te permet de calculer l'angle solide à partir de l'angle de vue : 2π (1 - cosθ), où θ est le demi-angle du cône de vue. Pour connaître l'angle solide formé par Jupiter vu depuis la Terre cela devient très facile : l'angle θ est simplement égal au rayon de Jupiter (70 000 km) divisé par la distance Jupiter-Terre (en ce moment environ 786 000 000 km). Cela donne un angle solide de 0,025 µsr... Les résultats sont peut-être bons, mais la démarche est un peu bancale je trouve, de ton aveu même « je suis parti de la solution pour remonter au problème ».
  2. Cométeuses, cométeux, bonjour, Eh bien après une année sans comète pour ma part, j'ai pu faire un petit strike ces derniers jours. D'abord jeudi dernier (02/12) avec C/2019 L3 ATLAS, actuellement située dans les Gémeaux. Malgré une magnitude annoncée autour de 9,5-10, elle s'est laissée attraper relativement facilement au T200, malgré mon ciel francilien tout dégueu. Petite tache faible d'environ 1 à 2' de diamètre, sans condensation visible. Puis le même soir celle que je ne voulais pas louper : 67P/Churyumov-Gerasimenko. Ça peut sembler con, mais observer une petite vagabonde avec 2 petits robots posés dessus, ben ça envoie du bois, tout simplement. Un peu plus lumineuse que la précédente, et un peu plus grande aussi, environ 2-3', elle est trouvée assez facilement dans le Cancer. Et enfin hier, j'ai pris mon courage à deux mains (lever à 4h45) pour observer la belle C/2021 A1 Leonard. Et alors là c'est une autre histoire. Très facile à trouver, on doit tourner autour de la magnitude 6 ou 7, avec cette fois une nette condensation, une coma bien plus large (plus de 5') avec une légère asymétrie (je rappelle que j'ai un ciel indigne, pas loin d'Orly...). Une belle observation, complétée par des jumelles 8x42 dans lesquelles elle apparaissait certes faiblement mais sans ambiguïté. Je plussoie la remarque d'@Alexandre Renou, ne tardez pas car elle plonge littéralement vers l'horizon chaque matin, de 8° entre demain et après-demain. Et franchement, elle vaut le coup de se lever tôt, des comètes comme celle-ci on en a à peine une par an. Dessins au critérium sur bloc d'esquisse, scan, désaturation, inversion, et quelques retouches mineures pour enlever les dessins de la page opposée qui apparaissaient par transparence.
  3. Salut, Alors attention aux mots, ils ont leur importance. « Tout commence par le calcul de l’éclairement de la planète : sa luminance» Éclairement = W/m² Luminance = W/m²/sr Je n'arrive pas à comprendre la première formule : 2,512^(12,58+2,57)/(0,7854*48,71^2*0,999) D'où sortent les termes 2,512, 12,58, 0,7854 ? Ça te sors un nombre (617 cd/m²) et je n'ai aucune idée de la véracité du résultat. Un écran à 600 cd/m² c'est un écran plutôt brillant, donc pas du tout sûr que Jupiter soit à ce niveau... Il faudrait expliciter tout le calcul, c'est long et lourd, mais au moins cela permet à tout un chacun de comprendre et vérifier ce que tu fais : - quelle est la puissance lumineuse totale émise par le Soleil (donc des W, émis dans 4pi sr) - quelle est l'angle solide de Jupiter vu par le Soleil ? (sr) cela permet d'obtenir le nombre de W captés par Jupiter - quelle est la surface exposée de Jupiter (on peut approximer par un disque sans courbure, on obtient alors l'éclairement au niveau de Jupiter, W/m²) - quel est l'albédo de Jupiter ? => quantité de W réfléchis par la surface - cette lumière est émise dans 2pi sr, en supposant que la diffusion de Jupiter est lambertienne on obtient l'intensité émise par celle-ci, W/sr - pour obtenir la luminance de Jupi il suffit de diviser cette intensité par sa surface Ensuite on peut reprendre : - quelle est l'angle solide de la Terre vue depuis Jupiter (sr), cela permet d'obtenir le nombre de W « émis » par Jupiter et captés par la Terre - quelle est la surface exposée de la Terre (là aussi, on peut approximer), cela donne l'éclairement de la Terre par Jupiter, W/m² - il faut alors tenir compte de l'atmosphère pour avoir le coef d'extinction - on peut alors obtenir le nombre de W captés par l'entrée du télescope ou de la lunette... Bref, il y a pas mal d'étapes à donner avant de balancer brutalement un 600 cd/m² !
  4. Ok, au temps pour moi, en cherchant la loi des Jeans je ne tombais que sur la loi du corps noir, my bad. Merci pour le lien.
  5. Salut, Pas sûr de pouvoir réellement t'aider, par contre pourquoi évoquer une loi de rayonnement (Jeans) dans un contexte d’effondrement gravitationnel ? De plus la loi de Jeans (Rayleigh-Jeans pour les intimes) est complètement obsolète, elle a été supplantée par la loi de Planck il y a bien longtemps... (Si tu fais un effort pour les accents je ferai l'effort de répondre à ta réponse.)
  6. Moi début mars : Puis cet été : Et maintenant : Jpp. Prévoyez un bon gros temps de merde du 20 décembre au 30 avril... (ya 67P et un bout de ciel clair, sortez les tuyaux !)
  7. Salut, Eh bien pour ma part ce fut une belle observation, même s'il a fallu slalomer entre les nuages. La transparence du ciel était vraiment excellente (entre les nuages... ), et la turbulence modérée. Ombre de Ganymède bien visible à 60x, il a fallu grossir un peu plus pour distinguer celle de Callisto. À 150x l'image était superbe, avec une luminosité incroyable. Observation intermittente jusqu'à 22h30, à partir de là j'avais le mur qui bloquait plus de la moitié du faisceau... Oh ben de rien, je suis tombé dessus un peu par hasard en faisant mouliner Stellarium... J'avoue j'ai ri... Bon pour te consoler tu vas pouvoir te rattraper (un peu) avec d'autres passages d'ombres : - ce soir (CE SOIR, LE 6 OCTOBRE !) : passage de l'ombre de Io, de 23h à 1h - le 15 octobre : idem à partir de 19h15 - le 22 octobre : toujours Io, à partir de 21h10 - le 25 octobre : Europe cette fois, de 19h15 à 21h50 - le 1er novembre : Europe encore, à partir de 20h50 - le 16 novembre : Ganymède, de 20h10 à 23h30 Je n'ai indiqué que les passages à une heure raisonnable le soir, mais si le cœur t'en dit, tu as d'autres passages à des heures plus tardives. Je n'ai pas repéré de double passage, mais ça reviendra ne t'inquiète pas Merci pour l'info, j'ai hâte !
  8. Bonjour à tous. Les doubles passages d'ombre de satellites sont peu fréquents alors profitons-en, et là en plus l'horaire est parfait. Donc passage de l'ombre de Callisto (petite et floue) et de Ganymède (grosse et nette), de 21h à 23h. Bonne observation ! 21h 22h 23h
  9. Et c'est reparti ! Finalement 2020, pourtant annoncée comme pauvre en comètes, ne nous aura vraiment pas déçu, avec 5-6 comètes assez faciles à repérer, mais surtout la magnifique F3 Neowise qui nous a tous fait lever à 3-4h du matin. 2021 s'annonce comme l'année des périodiques pourries, une pelletée de cibles, mais pratiquement toutes avec une magnitude horriblement élevée et/ou une hauteur toute minable : C/2020 M3 (ATLAS) : en fin de parcours, elle sera tout de même encore bien placée en début d'année, du côté de Capella 4P/Faye : annoncée à un peu mieux que m11 en septembre, là encore une cible pour les lève-tôt 6P/D'Arrest : assez basse sur l'horizon sud entre août et septembre, elle pourrait atteindre la magnitude 10 7P/Pons-Winnecke : pas des plus brillantes, on pourra aller la chercher en mai et juin entre l'Aigle, le Verseau et le Capricorne 8P/Tuttle : elle devrait faire mieux que m10, tout en plongeant vers l'horizon est en août 10P/Tempel : ce sera un (gros) défi en juillet-août pour les lève-tôt 15P/Finlay : une autre galère à repérer dans les lueurs matinales en juin 19P/Borrelly : la comète visitée par la sonde Deep Space 1 en 2001 sera au mieux de son éclat en 2022, mais elle sera déjà visible plein sud dès décembre 67P/Tchourioumov-Guérassimenko : cette année 67P fait une apparition bien plus accessible qu'en 2015, elle pourrait faire mieux que magnitude 10 entre novembre et décembre, vous pourrez tenter de voir les sondes Rosetta et Philae plantées à sa surface… C/2019 L3 (ATLAS) : pour terminer, une non périodique, plutôt faible, mais qui a déjà une magnitude d'avance sur les prédictions, à tenter en fin d'année Ajout du 10/01 : C/2021 A1 (Leonard) : pourrait atteindre la magnitude 5 le matin début décembre Les bons sites à suivre pour les comètes : http://aerith.net/ http://astro.vanbuitenen.nl/comets https://www.cobs.si/ https://theskylive.com/comets Bonne chasse ! C/2020 M3 (ATLAS) 4P/Faye 6P/D'Arrest 7P/Pons-Winnecke 8P/Tuttle 10P/Tempel 15P/Finlay 19P/Borrelly 67P/Tchourioumov-Guérassimenko C/2019 L3 (ATLAS) C/2021 A1 (Leonard)
  10. Salut, Les astéroïdes ne sont jamais bluffants à l'oculaire, mais ils offrent plusieurs intérêts : il y en a toujours quelques uns de facilement accessibles quel que soit le moment de l'année ils sont moins sensibles à la pollution lumineuse que les objets du ciel profond ou les comètes leur magnitude est bien prédictible, contrairement aux comètes pour ceux qui attrapent le virus (comme moi ) il y en a une pelletée à chercher Donc je me suis amusé à compiler les magnitudes des 1000 premiers astéroïdes, puis j'ai sélectionné tous ceux qui franchissaient la barre de la magnitude 12,5 dans l'année. Pour 2018 (année complète) cela en fait 239 en tout. Dans ce fil, je tenterai de proposer chaque mois (ou presque) la sélection des astéroïdes dont le pic de magnitude a lieu dans le mois. Ce qui correspond à peu de chose près aux astéroïdes à l'opposition au cours du mois. Cela complète un peu les éphémérides d'Astrosurf Magazine : il y a moins de données, mais plus de cibles sont proposées. Je ne donne pas d'éphémérides ou de cartes de champ détaillées, pour cela il vaut mieux avoir son PC ou son smartphone sous la main au moment de l'observation (ou se faire une belle carte pour préparer une soirée). Avant toute recherche, n'oubliez pas de mettre à jour les éléments orbitaux dans votre logiciel favori ! (à faire au moins une fois par an) Pour ce lancement, voici juillet et août. Petite subtilité, la sélection donne les dénominations françaises, tandis que les vues donnent les dénominations internationales. astero 07-08_2018.pdf Quelques détails techniques : calcul des éphémérides journalières avec Cartes du Ciel et export vers un fichier texte, le tout piloté par un script AutoIt (plié en moins d'une heure, à la main ça m'aurait pris des jours !) extraction des magnitudes et compilation des résultats avec un script Octave exploitation du fichier final dans LibreOffice : magnitude minimale et détermination du premier jour où l'astéroïde atteint sa magnitude minimale (arrondie à une décimale près) la sélection mensuelle est faite en Latex la vue est faite avec Stellarium, complétée par des points faits avec Inkscape oui j'aime le Libre ! Bonne chasse !
  11. Allez hop, on rempile ! 2017 aura eu son lot de petites comètes, rien de délirant mais quand même quelques belles observations aux jumelles. Voici le programme pour 2018 : - la star : 46P/Wirtanen, la cible initiale de la sonde Rosetta fera un passage remarquable, avec une magnitude inférieure à 4 et une belle hauteur le soir à la mi-décembre, - la photogénique : 38P/Stephan-Oterma, pas des plus brillantes (magnitude 9 au mieux), mais elle passera à moins de 15' de la célèbre nébuleuse du Clown (NGC 2392, dans les Gémeaux) dans la nuit du 8 au 9 novembre, - la matinale : 21P/Giacobini-Zinner, avec une magnitude proche de 7 et un passage entre M36 et M37 début septembre, - les outsideuses : * C/2017 T1 (Heinze) : à suivre en tout début d'année, avec une magnitude estimée entre 9 et 10, et un beau passage bien élevé dans le ciel du soir, * C/2017 S3 (PanSTARRS) : elle pourrait atteindre magnitude 6 dans le ciel du matin au milieu de l'été, * 64P/Swift- Gehrels : la moins brillante de la sélection, avec une magnitude d'à peine 10 fin octobre. Plus de détails sur l'excellent site de Seiichi Yoshida. Cartes et graphes à venir... 46P_2018.pdf 38P_2018.pdf 21P_2018.pdf
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