Flogus

Le grossissement se calcule comme ceci : longueur focale du télescope divisé par la longueur focale de l'oculaire. Et la lentille de Barlow (abréviée en "barlow) multiplie la longueur focale du télescope. Donc lunette 700mm avec oculaire de 20m : 700/20 = 35x lunette 700mm avec barlow 3x et oculaire de 20mm : 700*3/20 = 105x lunette 700mm avec oculaire 4mm : 700/4 = 175x lunette 700mm avec barlow 3xet oculaire de 4mm : 700*3/4 = 525x Mais plus on grossit et plus les défauts optiques deviennent importants. On considère que le grossissement maxi d'un instrument correspond au diamètre (exprimé en millimètres) *1.5. Dans le cas de votre lunette, d'un diamètre de 70mm, le max est ~70*1.5 = 105x Les instruments de grande qualité montent à 2 fois le diamètre (2D), voir 2.5D. Vous voyez, les 175x et 525x promis avec l'oculaire de 4mm sont totalement fantaisistes. Ne vous occupez donc que du 20mm.

Vous arrivez à obtenir une image nette lorsque vous observez des objets lointains (antennes, pylônes, château d'eau, clocher, ...) de jour ? J'en profite pour replacer une consigne impérative : NE JAMAIS POINTER EN DIRECTION DU SOLEIL sans les connaissances et les filtres nécessaires. Et considérer qu'un télescope de jour est aussi dangereux qu'une piscine pour un enfant (bon, il ne risque pas la mort par noyade ... juste de devenir borgne ou aveugle). Si l'image est nette, c'est que la mise au point ne pose pas de problème. Le problème semble donc la visée. Et effectivement, même au grossissement minimum (700/20 = 35x), ce n'est pas évident la nuit sans repère. Le meilleur moyen est d'utiliser un chercheur bien réglé. Tu dis avoir réglé le chercheur comme indiqué dans la notice. As-tu vérifié le réglage sur une cible lointaine de jour ? (pour un bon réglage, il faut une cible à plusieurs centaines de mètres ou qqs kilomètres). On peut aussi viser en gardant les 2 yeux ouverts. L'un dans le chercheur, et l'autre "nu". C'est un peu désorientant, mais avec un peu d'habitude ça permet de de voir si oui ou non on va dans la bonne direction.

600mm : du centre de la lentille avant au plan focal. Et visiblement, en bout du porte oculaire, tu n'es pas encore arrivé au plan focal. Avec ma 80ED Evostar, idem, impossible d'obtenir une mise au point sans le renvoi coudé (ou à minima une bonne longueur de tubes allonge).

En astro, le marché de l'occasion (en achat ou à la vente) se porte plutôt bien. Et si on choisit du matériel "non exotique" et qu'on en prend soin, on peut le revendre lorsqu'il devient nécessaire d'évoluer. Quand mon cas, j'étais parti sur une lunette 80ED sur une monture surdimensionnée (EQ6-R Pro) en pensant passer à un Newton 200/1000 à moyen terme. Je me suis donc coltiné une EQ6-R de 25kg en 100% nomade pendant des années là où une HEQ5 de 10kg de moins aurait suffit, pour au final évoluer 7 ans après sur une lunette 100/550 sur AM5. Bref, la leçon que j'en ai tiré, c'est d'acheter le matériel nécessaire à l'instant T, et de ne pas trop anticiper sur les nécessités du futur.

Même en Normandie, j'ai toujours mes jumelles en virée astrophoto. Un petit coup d'oeil sur un croissant de Lune, c'est toujours sympa, mais c'est vite limité. Un ciel de massif montagneux, c'est quand même autre chose ! Quant aux jumelles, ce sont des Leica Ultravid 10x42. Très bien, mais 10x à main levée, ça a ses limites. J'ai eu l'occasion de tester des Canon IS 12x32 III (cadeau à mon père pour profiter des animaux qui passent dans le champ à côté de chez lui). Et la stabilisation, c'est vraiment quelque chose que je recommanderai pour des jumelles astro. La qualité optique de ces Canon IS est moindre (mais tout de même très bonne) que celle de mes Leica, mais la stabilisation permet de profiter bien plus confortablement sur la durée. Et la bouffe ... disons que c'est terrible (saucissons, viande, fromage, ...), il y a de quoi se faire plaisir. Bon, la balance a quand même affiché -2kg au score pré-vacances. J'ai bouffé gras, mais pendant 2 semaines, adieu mes grignotages sucrés 😋

J'avais programmé 2 semaines de vacances début juillet. Le plan était de "rando & bouffe" dans l'Aubrac. J'ai réussi à négocier un logement en gîte, loin des lumières et 75% du volume de transport dans la voiture pour mes 2 setups photo. Le ciel était variable, et m'a proposé 4 nuits claires, 2 par semaine. Bon, pour le côté "nuits noires" du coin, c'était un peu raté la 1ère semaine avec une pleine Lune ! Néanmoins, avoir la possibilité de dormir dans un vrai lit pendant que les setups engrangent des images, c'est top. Mon programme habituel, c'est la nuit dans la voiture à somnoler tant bien que mal. La 2ème semaine par contre, la Lune était suffisamment décalée pour pouvoir profiter d'une véritable nuit noire. Et à 2h du matin, en vérifiant que tout allait bien, j'ai levé les yeux au ciel et aperçu des tachouilles dans la Voie Lactée. J'ai attrapé ma paire de jumelles et ma tachouille, c'était M8 ! Je n'aurai jamais pensé pouvoir apercevoir une nébuleuse autre que M45 à l'œil nu. Et donc avec les jumelles 10x42, j'ai bien vu des détails de M8, et sauté à M20, M21, M4 près d'Antares, M22, M16 ! J'ai ensuite tenté les galaxies que j'arrive à situer sans carte : M51 et M101 ! Youhou ! Je les voyais ! Je n'ai habituellement pas beaucoup d'intérêt pour l'astro observation, mais je me suis rendu compte ce soir-là que c'est parce que je n'ai pas un ciel qui permet de m'éclater. Bref, c'était une super soirée … à ce ci près que je me suis rendu compte au bout d'1h d'imagerie que j'avais laissé mon ASI2600MC sur un gain de 300 au lieu de 100 ! Grrr ! Enfin bref, c'était cool les vacances astro-rando-boufe ! Reste maintenant à m'attaquer au traitement des quelques centaines d'images prises.

Pour autant, ne jette pas ta série d'images. Tu pourras le réutiliser lorsque tu reviendras sur les Dentelles. Pense cependant à faire un cadrage identique (ou au moins similaire) lors de tes prochaines sessions.

Ne cherche pas plus loin. A f/2, les rayons lumineux sur les bords arrivent trop inclinés et le filtre les rejette. Essaye d'imager à f/4 et tu verras beaucoup plus de rouge. Tu as encore de signal OIII car le filtre L-Enhance a une bande plutôt large (~35nm il me semble) au niveau OIII et Hb. Il existe des filtres narrowband spécifiques pour les optiques rapides.

Pour les circum polaires, non. Un simple trépied fixe et un intervalomètre suffisent. Pour le reste, oui. Mais il nous manque l'information sur ton "télescope" (l'objectif photo que tu vas utiliser). Tu peux simplement visser ton APN sur une queue d'aronde Vizen. Mais, sauf à utiliser un objectif avec un collier permettant de faire tourner ton APN, tu ne pourras pas choisir ton cadrage. Pour des objectifs légers, tu pourrais te contenter en effet d'une rotule, elle-même vissée sur une queue d'aronde Vixen. Pense à la lutte contre la buée (long "pare'soleil" ou préférentiellement une bande chauffante 5 ou 12v).

J'ai trouvé. C'est la commande "SEQSUBSKY nomdelaséquence 1".

J'ai commencé à mettre le nez dans la création de scripts afin d'automatiser mes traitements sur mesure. Après le prétraitement et avant l'empilage, je souhaite que le script lance un retrait de gradient polynomial d'ordre 1 sur chaque brute prétraitée. Mais je n'ai pas trouvé la commande correspondante dans la liste des commandes SIRL (https://siril.readthedocs.io/fr/latest/Commands.html). Je n'ai trouvé que l'option SEQGRAXPERT BG, mais je n'ai pas réussi à en comprendre les paramètres. Quelqu'un peut-il m'indiquer si la commande d'extraction de gradient sur une séquence existe ? La fonction existe via le menu déroulant "Traitement de l'image", mais quid d'une commande utilisable dans les scripts ? Et si j'en suis limité à la commande SEQGRAXPERT BG, quelqu'un peut-il m'en expliquer les paramètres ?

Mes contenants sont bardés de mousses adaptés au matériel. Pas de soucis donc à tout remballer. Et le risque de poussière durant le "séchage" le lendemain est préférable au risque de développement de moisissures si je n'aérais pas le tout.

En fin de session, je remballe tout dans les boites et sacs. Et au retour chez moi, 45 minutes plus tard, je déballe tout dans le salon et j'en profite pour mettre les batteries à recharger. Le lendemain midi, en général tout est sec et prêt à être rangé en attendant la prochaine trouée dans les nuages.

Sur PC, c'est gratuit. Mais l'appli Android est payante.

Je cumule 2 évènements : sortie d'une nouvelle version de SIRIL et ciel m'ayant permis de faire quelques sorties prometteuses. J'ai entamé le traitement, mais je bute sur le drizzeling. J'utilise des capteurs couleur (ZWO ASI2600MC et Canon 600D défiltré). Si mes images de ma séquence sont débayerisées, je n'ai pas l'option "Utiliser le Drizzle" dans l'onglet "Alignement". Et si je ne débayerise pas, j'ai une débayerisation très étrange qui se fait (mal) au moment de l'alignement. Comment ça se passe alors le drizzle maintenant ? A quel moment je dois débayeriser ?