Bonjour à tous,
On lit ici et là qu'il faut choisir les oculaires en fonction du rapport F/D de l'instrument.
S'il est admis que l'on peut aller jusqu'à un grossissement de 2D dans les conditions de (non-)turbulence idéales, soit un oculaire de focale f=0,5F/D, je ne sais pas jusque quelle pupille on peut aller en grossissement faible.
Le débat éternel de la taille maximale de la pupille dans le noir entre 5, 6, 7, 8, ou encore 6,547mm d'après les mesures de certains nous contraint d'investir dans des oculaires avec souvent une grande focale pour le peu que l'on ait un télescope à F/D>5. Et encore, même pour un Newton classique, on se retrouve vite avec des oculaires de 25-30mm de focale, et les prix augmentent vite.
Je sais que plus la pupille de sortie est grande, plus le ciel sera lumineux. Lapalisse nous dit donc que plus la focale est courte, plus le ciel sera sombre, mais surtout l'objet recherché sera plus contrasté par rapport au fond du ciel.
Ma question est donc :
Pour observer (et non pour rechercher) un objet du ciel profond, type nébuleuse planétaire ou diffuse, quelle pupille de sortie utilisez-vous en fonction de la qualité de votre ciel ?
Dans mon cas, j'ai un ciel vert/cyan en visuel d'après la carte AVEX, c'est à dire un ciel pollué dans certains secteurs sous 40°, mais avec une Voie Lactée qui se détache faiblement si elle est assez haute dans le ciel. Est-il pertinent d'utiliser un oculaire de 20mm pour un Newton F/D=5 dans ce cas ?
Je pose la question en éliminant toute considération de taille de l'objet recherché, je parle donc de la majorité des objets du ciel profond, et non pas ceux très étendus comme Andromède ou Orion. J'élimine aussi dans cette question l'utilisation d'un filtre +/- sélectif.