Aller au contenu

MKPanpan

Membre
  • Compteur de contenus

    145
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Tout ce qui a été posté par MKPanpan

  1. S'il est vraiment "sûr," il pourra utiliser le futur. S'il est moins certain, le conditionnel serait préférable. 😉
  2. C'est foutu, il y a un décalage de communication d'au moins 4,5 minutes si les planètes sont alignées au mieux. En fait, ils sont déjà écrasés depuis 3 minutes 30 😅
  3. Saches que comme tu vas bientôt devenir "Chef de Webastro," tu percevras 10% des sommes perçues par le site. Souhaites-tu changer d'avis ?
  4. Je penche surtout pour ceci : le but étant d'avoir une flotte de fusées, c'est plus facile de fabriquer et monter en série des moteurs Raptor de 2 tonnes que des moteurs F-1 de plus de 8 tonnes
  5. Pour atteindre un astéroïde et s'y mettre en orbite (ou s'y écraser en fonction de la mission) oui. S’amarrer à une sonde depuis un décollage terrestre, c'est "facile," mais pour se désamarrer et repartir sur une trajectoire vers une seconde station, ... jusqu'à Mars ensuite, je ne vois pas comment sans accélération. Utiliser la gravité d'un corps pour freiner ou accélérer et aller plus loin ensuite c'est connu, mais sur une station service spatiale n'est pas assez massive pour réaliser cela. Ou alors la "station service spatiale" a en commun une partie du trajet de la fusée martienne, donc devrait aller à la même vitesse et dans la même direction (et donc serait lancée en même temps.) Si elle est en orbite héliocentrique, cela risque de rallonger énormément le trajet de la fusée jusqu'à Mars. Pour une sonde autonome, ce n'est pas un problème (JUICE met 8 ans pour atteindre Jupiter) mais avec des humains à bord, il faudra inventer l'hibernation ou alors il vont s'entretuer 🤪 Après peut être qu'il existe des trajectoires possibles pour un tel voyage et des rencontres temporaires, mais j'ai du mal à visualiser comment cela serait possible dans un temps relativement bref, et sans consommation excessive de carburant, par exemple sur les trajectoires dans l'infographie plus haute.
  6. Le problème de stations-relais, c'est le freinage et la ré-acceleration. On ne pourra pas utiliser l'assistance gravitationnelle dans ce cas (ou alors on parle de superstructures 😉) donc il faudra du carburant pour s'amarrer à chaque fois et repartir, et c'est pour moi le plus gros problème. En gros, le rapport charge utile / masse au décollage des lanceurs passés et présents est autour de 3% pour une mise en LEO. Pour une injection translunaire, on divise la charge utile par 3 ou 4. Et on devrait diminuer encore cette charge utile de 30 à 50% pour un aller direct sur Mars. Il faudrait donc une masse au décollage (en presque totalité d'ergols) 100-200 fois supérieure à la charge utile pour un aller simple, sans ravitaillement. Exemple pour un SLS bloc 1-B : Masse au décollage : 3000 tonnes CU LEO : 105 tonnes CU injection translunaire : 42 tonnes CU injection orbite martienne : 32 tonnes Pas sûr que ce soit suffisant pour 3 astronautes et le nécessaire pour 200 jours de voyage (dont 20 jours sur Mars puis 💀) Si quelqu'un a une idée de la charge utile nécessaire pour ce genre de voyage (3 humains au moins je suppose, l'oxygène, l'eau, la nourriture, un ou deux bouquins pour passer le temps, la masse de l'atterrisseur avec ses ergols,) le calcul de la masse au décollage du lanceur est simple. Le calcul d'orbite n'est pas trop un problème je pense, car les lois de la gravitation sont bien connues et sont invariables jusqu'ici, donc peu d' aléatoire dans ce cas (au pire une chance sur 10^10 de rencontrer un astéroïde.) Par contre, il ne faudrait pas qu'une seule station ait un problème de stabilisation de son orbite ou alors tout le voyage serait un échec critique avec un vaisseau sans ravitaillement.
  7. Pour l'ascenseur, un test a été réalisé fin 2023 : https://www.nasa.gov/image-article/nasa-astronauts-test-spacex-elevator-concept-for-artemis-lunar-lander/ bien sûr, il n'était pas relié à un HLS (vu qu'on en a jamais vu 😆) mais c'était pour tester le système dans diverses conditions, par exemple si la zone d'atterrissage n'est pas parfaitement plane ou horizontale. Une autre chose à prendre en compte pour le projet Artemis est l'élection présidentielle américaine. Trump a initié ce programme et pourrait revenir au pouvoir jusque fin 2028, et sa "pugnacité" ainsi que ses "sentiments" envers la Chine qui veut envoyer des taïkonautes sur la Lune avant 2030 pourraient l'inciter à vouloir faire accélérer le programme. A coups de dollars bien sûr, cela n'accélérera pas le travail des ingénieurs.
  8. Petit update concernant les premières données publiées de l'IFT-3 : - le booster a explosé à environ 460m d'altitude, donc avant de toucher la mer, après avoir allumé "avec succès quelques" moteurs. On ne sait pas si c'est une destruction provoquée par le système d'autodestruction ou non. - le test du rallumage d'un moteur du Ship en orbite n'a pas été effectué à cause d'un roulis trop important. Le roulis observé au début de la rentrée atmosphérique était donc présent un long moment. - les tests d'ouverture/ fermeture de la baie à Starlink et de transfert d'ergol se sont déroulés avec succès.
  9. Bonjour, Concernant les modifications à apporter par rapport aux B10/S28, cela dépendra aussi de l'enquête, donc on ne pourra pas se prononcer. Pour la partie connue, le B11 est complètement assemblé en dehors du hot stage ring et a passé 2 tests cryogéniques (validant la capacité à recevoir des ergols liquides.) Le S29 est également complètement assemblé, a passé 2 tests cryogéniques (et un troisième bien plus court pour une raison inconnue,) et a passé un spin prime test (pour valider le fonctionnement des turbopompes des moteurs.) Pour info, le B12 est assemblé sans moteur et a passé 2 cryogenic tests, les B13 et B14 sont partiellement assemblés. Les S30 et S31 sont complètement assemblés sans moteur, le S30 a passé 2 cryogenic tests, le S32 est partiellement assemblé. Pour la date spéculative, je dirai courant 2024 😅, je ne suis pas trop joueur. SpaceX espère 9 lancements cette année et demande aux autorités d’accélérer le délai des autorisations. Ce qui est plutôt drôle car les autorisations sont données après enquêtes, elles-mêmes réalisées par SpaceX. Peut-être qu'ils estiment que la FAA prend trop de temps pour lire les rapports. Je pense que 4 lancements en 2024 sont faisables si pas de catastrophe, le délai entre 2 lancements devant s'accélérer. La seconde tour devrait être opérationnelle avant avant la fin d'année, mais cela n’accélérera pas la délivrance d'autorisations.
  10. On va rentrer ici dans la pure spéculation, en tout cas juste imaginée par les "fans" de SpaceX (pas dans un sens péjoratif mais plutôt ceux qui suivent très assidument le développement.) On est probablement aussi dans certains cas sur des projections à plusieurs années. D'ailleurs je ne sais pas s'il faut continuer sur ce sujet présent, ou si un autre sujet serait plus pertinent, en reprenant ce dont on parlait précédemment. Selon le compte X @Starshipfairing, apparemment beaucoup repris par la communauté voire même plus ou moins validé par par le principal intéressé (Musk,) il y aurait 3 designs de ship pour la mission Artemis III (et IV.) Le premier modèle, celui du HLS, serait celui que l'on connait déjà et qui est testé actuellement, le header tank, les ailerons et les tuiles thermiques en moins puisque sa destination finale ne sera pas sur Terre. Le second, serait un ship "Tanker," donc avec les ergols qui remplissent la totalité du vaisseau. Il y a les éléments de retour sur terre pour récupération et renvoi. C'est la version V2 ici qui est présentée, c'est à dire avec 3 moteurs vacuum supplémentaires (3 Raptors atmosphériques et 6 Raptors de vide,) probablement pour emporter davantage d'ergols, même si une partie sera consommée en plus du fait de la poussée. (Petit HS en passant : je me suis amusé à comparer les différents lanceurs, légers et lourds, passés et présents, en comparant leur charge utile pouvant être mise en LEO et leur masse en ergols. On a toujours à peu près le même rapport CU/ergols qui est d'environ 3%. C'est à dire qu'à chaque tonne de CU supplémentaire envoyée en LEO, il faut 33 tonnes d'ergols supplémentaires.) Le troisième schéma présente un "Propellant Depot", c'est à dire un ship qui reste en LEO, plus long (environ 20 mètres de plus,) sans aileron ni tuile ni header tank, composé uniquement de 2 réservoirs, et adapté au stockage d'ergol en orbite et sur la durée. Il ne partirait qu'avec le carburant nécessaire (pourquoi ?) et serait rempli au fur et à mesure par plusieurs "Tanker" qui font la navette. Une fois rempli par les x "Tanker," le HLS pourrait décoller, s'y amarrer pour remplir ses réservoirs, et faire son injection vers le NRHO lunaire. Voici la différence entre un ship classique et un "Tanker" V2. On voit les moteurs supplémentaires et la différence de la taille des réservoirs. Une version "Tanker" en V1 avait été également supposée mais avec une taille plus réduite qu'un ship classique pour compenser le poids supplémentaire des ergols emportés. Et voici plus ou moins pour confirmer une infographie reprise par la NASA. Voici une autre infographie réalisée grâce aux différentes infos données sur X, sur le site web de SpaceX, en conférence, ... avec les différents Starship qui pourraient exister. Pour la question d'assemblage et de fabrication, en plus de la faculté de réutilisation, les coûts "bas" du Starship sont favorisés par une fabrication en série du vaisseau. Et ce sur le site même de lancement, ou à côté. Les différentes sections sont fabriquées dans des ateliers, puis assemblées dans les "Mega bays" de la base de Boca Chica : L'autre intérêt est que ces différentes sections sont probablement interchangeables. On peut donc facilement imaginer décaler les sections contenant les dômes des réservoirs et d'ajouter des sections comme la "mid LOx" pour agrandir la taille de ces réservoirs et supprimer la partie réservée habituellement pour la charge utile. Tout comme dans l'industrie automobile, la base se fait en série, les options sont ajoutées ensuite, le volume de commande permettant cela rentable. Il en est de même pour les boosters et même pour la tour de lancement, dont les sections de la seconde sont en cours d'acheminement et d'assemblage en ce moment.
  11. Globalement, je suis d'accord avec toi, y compris pour le côté "pessimiste" ou réservé de la réussite du projet Artemis, si l'on parle de délai. Pour moi, les délais demandés par Trump à l'époque et même encore ceux d'aujourd'hui sont intenables, même si l'on ne considère que la NASA seule. Mais je pense qu'au final ce projet aboutira, peut être avant la fin de la décennie, et je pense que SpaceX parviendra à réaliser leurs techniques qualifiées souvent de impossibles (bon j'ai quand même de sérieux doutes sur l'attrapage en vol du Booster par les bras de la tour de lancement 🫣) SpaceX n'a pas plus d'intérêt que la NASA à sacrifier la sécurité des passagers de leur engin. Un accident spatial impliquant une entreprise privée signerait la fin de celle-ci et de ses responsables. Reste qu'il y a des sanctions financières prévues en cas de non respect des délais imposés, mais c'est la NASA qui définit ces délais actuellement, et elle n'a pas non plus intérêt à couler financièrement SpaceX. Il y a aussi les autres entreprises comme Blue Origin mais pour l'instant, je ne suis même pas sûr qu'elles parviennent à un résultat avant 2035.
  12. Concernant le transfert de carburant, voilà ce que l'on sait : - durant le test IFT-3, 10 tonnes de LOX ont été transférés du header tank vers le réservoir principal, - SpaceX commencé actuellement à assembler une seconde tour de lancement orbitale du même modèle que la première, sur le site actuel à Boca Chica. Cela sous-entend donc qu'il y aura une possibilité dans quelques mois d'avoir deux lancements proches. Il y a toujours les travaux préliminaires qui ont eu lieu également au Kennedy Space Center pour une tour de lancement mais les travaux ont été stoppés il y a longtemps déjà. Il est probable que SpaceX attend de finaliser les caractéristiques de sa tour avant de continuer le montage d'une tour définitive sur ce site de la NASA. - un Ship classique emporte 1200 tonnes d'ergols, et a une charge utile estimée à 100-150 tonnes. - un nouveau design de Ship est prévu pour les prochaines générations (après S32) avec 5-10 mètres de plus, 9 moteurs Raptor V3 (donc plus de poussée) et donc plus de carburant emporté. Ce qui est non certain, possible, supposé, inconnu : - ce n'est pas directement le ship HLS qui serait approvisionné par d'autres ships, mais plutôt un ship qui fait office de dépôt de carburant en LEO. Le HLS se rechargerait en une seule fois sur le fuel tank. - un fuel tank Ship stationné en LEO, serait un Ship sans aileron ni tuile thermique car n'est pas prévu pour revenir sur Terre. Il pourrait n'être composé que de deux grands réservoirs prenant tout l'espace du Ship, soit une capacité de près de 1500 tonnes d'ergols - si on voulait remplir un tel fuel tank, il faudrait donc entre 10 et 15 ships cargo lancés, pas forcément simultanément. Les questions de perte de qualité pendant le stockage restent une énigme. - on ne sait pas combien d'ergols il faut pour une injection translunaire, un atterrissage sur la Lune, et un redécollage pour un rendez-vous en orbite lunaire. Peut être qu'il n'y a pas besoin de 1200 tonnes comme entre le hot staging et la LEO. Le nombre total de ships cargo nécessaires n'est donc pas connu. - les images d'artiste de SpaceX concernant le ravitaillement en vol montrent un système d'amarrage particulier qui n'est pas du tout présent sur les prototypes actuels. Il n'y a pas non plus de système visible permettant le transfert des ergols d'un ship à l'autre. Le fait que tout cela ne soit pas visible sur les 4 ships actuellement en construction indique peut-être qu'un tel test n'est pas prévu de sitôt, mais SpaceX a l'habitude de "bricoler" sur ses prototypes. - la base de Boca Chica permet aujourd'hui une fabrication en série des boosters et des ships, accélérant grandement leur disponibilité et donc leurs lancements. Cela, conjugué à deux tours de lancement, initie le fordisme spatial. Il faudra juste prévoir un ravitaillement en azote, oxygène, méthane, eau par pipe line pour éviter le défilé de milliers de camions à chaque essai et lancement. - lorsque les vols se feront sans destruction inattendue (RUD,) les autorisations de vol de la FAA seront bien plus rapides. La réussite ou non d'un test de transfert d'ergols en orbite par exemple n'est pas un point bloquant pour le vol suivant. SpaceX pourrait peut-être même "tricher" en disant qu'ils font retomber le booster en mer à un point précis sans vouloir sa récupération. Cela permet de tester les systèmes d'atterrissage en douceur tout en respectant le plan de vol. Bref, en effet, malgré la com à outrance, on n'a en réalité que très peu d'informations fiables sur les "détails" du projet Artemis conjoint avec SpaceX.
  13. Bonjour à tous, Petit récap de ce troisième test. Le décollage a eu lieu près de 90min après l'heure prévue, le report ayant eu lieu à cause de navires présents dans la zone d'exclusion apparemment 🚢. Cette fois, pas de pause à T= -40s comme à l'accoutumée pour les vérifications de dernière minute. Preuve de confiance ? 👌 Le décollage s'est parfaitement passé visiblement, comme lors du second test, avec 100% des moteurs allumés pendant toute la phase ascensionnelle 🚀. D'après les premières images post-tir, le pas de tir semble intact. Les pieds de la tour de lancement avaient également été protégés par des plaques d'acier pour éviter les dégâts à ce niveau. Au passage, de magnifiques images en direct par les caméras embarquées sur le vaisseau 😍 : On aperçoit ici à l'occasion que quelques tuiles thermiques ont été abimées. En regardant de près, elles ne semblent pas manquantes (il n'y a pas de trou de forme hexagonale) mais biens des coups reçus. On ne voit pas l'état de l'autre partie du ship, mais visiblement, ça tient déjà mieux. Reste à voir si ce problème récurrent de tuiles va expliquer la suite des évènements 💥. Ensuite, la séparation à chaud s'est parfaitement déroulée, avec allumage de 10 des moteurs du booster pour le boost back burn 🚀: On voit ici le booster qui retourne sur terre alors que le ship est un peu à gauche du milieu de la capture d'écran 😍. Ensuite, le booster a fait son retour au sol. Si le freinage aérodynamique s'est plutôt bien passé (passage de près de 5000 km/h à un peu plus de 1100 km/h, soit la vitesse du son, sans moteur,) le rallumage de ces derniers n'a apparemment pas fonctionné, ou en tout cas a eu lieu trop tard, ce qui fait que le booster avait toujours cette vitesse de 1200 km/h lorsqu'il a touché l'eau 🧱🏎️. On a pu noté aussi une moins bonne stabilité aérodynamique passés les 5-6 km d'altitude. La chaine Techniques Spatiales a précisé qu'il pouvait être plus difficile pour le système aérodynamique composé des grid fins de contrôler l'orientation lorsque la vitesse devient subsonique. 🪛 La séquence de rallumage des moteurs devra être revue pour assurer de poser plus doucement cet immeuble de 70 mètres de haut. Il en avait été de même lors des premiers tests suborbitaux du ship et des Falcon. Le ship a continué son chemin avec une combustion complète pour atteindre une vitesse juste en dessous de celle de la mise en orbite. Les tests de la porte de la baie des satellites Starlink a été testée avec succès, ainsi que le transfert d'ergols d'un compartiment à l'autre. De quoi rassurer les investisseurs privés dans le premier cas, et la NASA pour le second (il semblerait que cette étape permet un déblocage partiel des subventions à hauteur de 57 M$ pour SpaceX 💵) Le test de rallumage des moteurs en orbite n'a pas été effectué pour une raison inconnue. La rentrée atmosphérique a débuté après environ 45 minutes de vol. Il semblait y avoir un roulis constant dans la phase d'approche, la face ventrale tuilée n'étant pas immédiatement dans le bon alignement pour subir les frictions de l'air. Le ship semblait être en position à environ 90km d'altitude lorsque l'atmosphère devient plus dense et le plasma plus intense 🔥. Le black-out a ensuite démarré comme prévu dû à l'important plasma. Mais il semblerait que le ship ait été perdu lors de cette phase, les communications ont été rompues simultanément avec le réseau Starlink et le réseau TDRSS (réseau de satellites de communications avec les fusées et autres satellites en orbite terrestre,) signe probable de la destruction du ship 🫤. Les causes ne sont pas encore connues. Selon moi, ce test était plutôt prometteur, on voit que SpaceX a corrigé les problèmes des précédents essais. Je suppose donc que les corrections suivantes porteront sur le retour sur Terre. Mais il y a encore beaucoup de chemin jusqu'à la Lune. Je ne crois pas non plus au retour sur la Lune en 2026 comme l'espère la NASA, mais les progrès sont rapides. Rappelons que la NASA travaille sur SLS depuis 2011, SpaceX travaille sur Starship depuis 2018. Rappelons également que parallèlement à ces test du lanceur, SpaceX a également validé avec la NASA le système d'amarrage entre le ship et la capsule Orion, ainsi que l'ascenseur pour amener les astronautes du ship sur la surface lunaire (à 30-40m de haut, ils ne vont pas sauter comme N. Armstrong 🤕) La NASA peut en effet être rassurée car : - SpaceX a un lanceur qui décolle et qui met un ship sur orbite de façon nominale - le transfert d'ergols en apesanteur est possible - SpaceX va pouvoir, à mon avis, rapidement envoyer un ship version fuel tank et tester le ravitaillement d'un ship à l'autre. Le fait de ne pas réussir à récupérer le lanceur n'est pas bloquant pour cette mission. - je suppose en effet que cela ne fait pas parti du cahier des charges de la NASA de récupérer les boosters et les ships, mais SpaceX a tout de même intérêt à réussir cela sinon le programme Artemis leur couterait trop cher. SpaceX et ses investisseurs privés commerciaux peuvent également être rassurés car : - il est possible d'envoyer une charge utile d'au moins 100 tonnes en orbite basse terrestre, avec un cargo de 9m de diamètre. Cela ne m'étonnerai pas que SpaceX tente de déployer des Starlink dès les prochains tests. En dehors de l'aspect purement commercial (constellations Starlink, satellites en tout genre et donc de taille de plus en plus importante, malheureusement toujours pour les astronomes amateurs que nous sommes ici,) cela permettrait également d'envoyer des outils d'observation de notre Univers beaucoup plus pointus et précis. Pour rappel, le JWST fait 6,5m de diamètre et pèse à peine 6 tonnes, et il était très compliqué et risqué de le réaliser, notamment du fait qu'il était envoyé replié et qu'il a fallu le déployer dans l'espace.
  14. Pour ceux qui veulent suivre en direct sur une chaîne Youtube française intéressante :
  15. Bonjour, Il s'agit bien évidemment d'une image de synthèse comme l'indique le titre du sujet. A ce jour, on n'a aucune preuve observationnelle directe ou non de l'existence de trous blancs ou de trous de ver (comme le ver qui traverse la pomme plutôt que de la contourner.) Ces corps théoriques sont des solutions mathématiques des équations de la Relativité Générale, au même titre que les trous noirs. Mais ce n'est parce qu'ils peuvent être une solution arithmétique que cela en fait des possibilités physiques. Si les trous noirs ont été observés, ou au moins leurs effets immédiats (orbite rapide autour d'un corps non visible, déformation de l'espace par microlentille gravitationnelle, ondes radio par échauffement de la matière proche de l'horizon,) je ne sais pas ce qu'on pourrait observer dans le cas d'un trou blanc, mais il devrait être du même ordre de grandeur qu'un trou noir classique, tant au niveau de la dimension que des effets relativistes proches. La question de la formation d'un tel corps est également une énigme. Si l'on connait les trous noirs stellaires (par effondrement des restes d'une étoile très massive,) et à peu près les trous noirs supermassifs (par accumulation de corps au centre des galaxies,) on ne sait pas comment pourraient survenir ces trous blancs, ni d'où viendrait la force "anti-gravitationnelle" qu'ils émettent. Pour les trous de ver, par exemple les ponts d'Einstein-Rosen, cela combinerait d'un côté un trou noir et de l'autre un trou blanc. Côté trou noir, on ne verrait rien. Côté trou blanc, ou pourrait voir ce qu'il se passe autour du trou noir à condition que les rayons lumineux traversent de façon symétrique la singularité centrale. Le tout en 3D, donc la représentation hypothétique la plus fidèle serait celle que l'on peut observer dans le film Interstellar, bien que dans ce cas il s'agisse d'un trou de ver avec possibilité de voyager dans les deux sens, ce qui n'est pas possible dans la plupart des théories. De plus, selon les modélisations, si de tels trous de ver existent, leur existence serait extrêmement brève, de l'ordre de la durée des fluctuations quantiques, et si on arrivait à le maintenir ouvert dans le temps, un quelconque objet qui franchirait l'horizon le perturberait suffisamment pour le refermer. Pour répondre à la question, un trou blanc ou un trou de ver aurait la même dimension qu'un trou noir : de l'ordre d'un dizaine de kilomètres (trou noir stellaire) à quelques dizaines de milliards de kilomètres (trou noir supermassif,) soit de l'ordre des limites de notre système solaire. Si comme tu le dis un trou blanc ou un trou de ver est situé entre des galaxies ou des amas de galaxies (pourquoi au fait ?) il n'y aurait pas autant d'étoiles et de nébuleuses autour. L'univers est plutôt vide.
  16. Bonjour 😉, Tout d'abord, tout ce qui se passe en dehors de l'horizon des évènements ne met pas un temps infini pour l'observateur extérieur. C'est juste plus long, et cet effet relativiste se fait à une distance tout de même assez raisonnable. Du coup, on verra deux trous noirs qui se rapprochent à une vitesse quasi-normale pour l'observateur externe pendant un bon moment. Lors de l'approche finale, les objets vont de plus acquérir de très grandes vitesses, des pourcentages significatifs de la vitesse de la lumière. Du coup, cet effet de ralentissement du temps sera en partie compensé par la grande vitesse acquise par l'objet. On a par exemple découvert notre trou noir Galactique Sagittarius A* en observant les étoiles proches du centre qui se déplacent très rapidement à son approche : l'étoile S2 se rapproche à 124 UA de la singularité (soit plus de 2000 fois le rayon de Schwarzschild) à près de 3% de c. Lorsque deux trous noirs se rapprochent, c'est en fait leur horizon des évènements qui se rapprochent. Lorsque les deux s'effleurent, je suppose qu'il y a fusion et création d'un seul horizon des évènements plus grand. En gros le rayon sera la somme des rayons des horizons individuels, moins la masse correspondant à l'énergie gravitationnelle émise. La formule du rayon de Schwarzschild est r = 2GM/c², proportionnel donc à la masse. Pour ce qui est des singularités, on se représente souvent un point infinitésimal avec un grand espace vide autour avant d'atteindre l'horizon. C'est probablement faux, car d'une part l'espace est totalement distordu et ce genre de sphère avec un centre n'a plus vraiment de sens, et d'autre part, ce n'est pas la densité qui fait le trou noir mais sa masse. D'ailleurs, plus un trou noir est massif, moins il est dense. On a officiellement observé des fusions de trous noirs, notamment grâce aux interféromètres LIGO et VIRGO, par exemple en 2019 : GW190521. Il y a eu une fusion d'un trou noir de 85 M☉ avec un autre de 66 M☉ qui ont donné un trou noir de 142 M☉. Les 9 M☉ ont été converties en ondes gravitationnelles avec une énergie phénoménale. A noter que les ondes gravitationnelles ne sont pas émises uniquement à la fusion à proprement parler, mais également pendant les phases d'approche, la fusion se faisant plutôt en rotation qu'en ligne directe.
  17. Bonjour, Pourquoi pas ? Tout d'abord, l'article du Guardian (journal que je respecte beaucoup) semble confondre matière sombre et énergie sombre. Ils n'ont probablement pas compris non plus l'article 😁 Le fait que la rotation des galaxies ne correspond pas aux modèles gravitationnels prenant en compte la masse visible des galaxies pose toujours un énorme problème. De même pour les mouvements des galaxies dans les amas. L'introduction de la matière sombre (ce qui est une meilleure traduction que "matière noire" qui fait un peu Star Wars) dans un halo entourant les galaxies est une solution du modèle ΛCDM efficace, mais elle devrait représenter 5 fois la quantité de matière visible/connue. Cela pose donc le problème de savoir à quoi correspond cette matière sombre : - hydrogène froid, étoiles à neutrons, trous noirs, naines brunes, planètes errantes, ... : statistiquement seraient insuffisants pour expliquer cette abondance de matière sombre - antimatière : on observerait des annihilations extraordinaires à chaque fois qu'elle rencontrerait de la matière - WIMPs : particules théoriques massives non baryoniques qui interagissent très peu avec la matière baryonique, pas encore de franche détection - neutrinos : interagissent très faiblement avec la matière, mais sont plutôt légers, on a même longtemps pensé qu'ils étaient de masse nulle, il en faudrait des quantités considérables, plus que ceux que l'on a détecté. En dehors de la matière sombre, on a intégré également l'énergie sombre, qui serait une énergie expliquant l'accélération de l'expansion de l'Univers, agissant à l'inverse de la gravité, et rendant peu probable un Big Crunch comme envisagé il y a quelques décennies. En appliquant la formule E=mc², on estime l'énergie sombre constituerait plus des 2/3 de la masse totale de l'Univers, mais on a aucune idée de sa nature. Un éventuel boson de cette nouvelle force ne s'intégrerait pas non plus dans le modèle standard des particules. Bref, l'ajout de la matière sombre et de l'énergie sombre a été nécessaire pour les modèles les plus aboutis actuellement, mais cela ne reste que des théories non démontrées formellement à ce jour. Donc il est vrai qu'il est tentant de chercher un modèle plus simple, de nombreux physiciens travaillent dessus, et chaque jour des nouvelles théories voient le jour et sont publiées dans des revues plus ou moins prestigieuses. Certaines de ces théories semblent farfelues, mais est-ce qu'elles sont vraiment plus improbables que le fait que 95% de la composition de l'Univers nous échapperait ? Lors de cours donnés par Aurélien Barrau disponibles sur Youtube, plusieurs étudiants lui posent la question sur des théories lues à droite et à gauche, sa réponse est intéressante : "je n'ai pas le temps d'étudier toutes ces théories tellement elles sont nombreuses." Cet article est néanmoins intéressant, je n'ai pas lu (et n'aurait probablement pas la capacité de le faire) l'article original, mais il faudra des démonstrations mathématiques et expérimentales, si on en a les moyens. Il faut généralement plusieurs décennies d'innovations technologiques pour démontrer une théorie physique. Les théoriciens travaillent pour leurs descendants expérimentateurs et beaucoup ne verront pas le fruit de leurs recherches.
  18. La FAA avait rendu ses conclusions et un +/- go si les remarques avaient été prises en compte pour la suite, mais pas encore de confirmation officielle pour la date. Le Fish and Wildwilfe Service a été aperçu dans les environs de la Starbase récemment je crois. Le Wet Dress Rehearsal, effectué avec succès le 3/03 après 2 échecs en février, a permis de chronométrer un remplissage complet du booster et du Ship en 45 minutes, 2 fois moins que précédemment.
  19. C'est ce que Elon Musk a dit en conférence il y a quelques semaines : "Si on n'avait pas mis de charge utile, il n'y aurait pas eu d'incendie et de perte du vaisseau." Enfin à ce moment-là du test 😏 Toutefois, pour le retour atmosphérique, il fallait que le ship soit sans charge utile, et comme celui-ci n'avait pas de système de largage de charge utile genre satellite (ou Tesla Roadster, il y en a un qui se balade dans notre système solaire mais les clients qui en ont commandé un ne l'ont toujours pas reçu 🙃,) seul un gaz ou un liquide était possible. Ils auraient pu peut être mettre un liquide inerte, mais je ne suis pas assez expert en chimie pour savoir lesquels pourraient convenir dans ce genre de test avec toutes les contraintes que cela impose.
  20. Bonjour, SpaceX a annoncé une date pour le 3ème test : le 14/03/2024 vers 13h (UTC+1) La date est provisoire en attente d'autorisation de la FAA, mais en général, ils n'annoncent pas une date aussi précise sans confiance. La date peut éventuellement glisser également en fonction de la météo ou d'autres événements imprévus. Au programme, après la séparation à chaud effectuée comme lors de l'IFT-2 (voir sujet consacré,) les objectifs sont : - de faire une rentrée propre du Booster et de le faire atterrir à la verticale dans le Golfe du Mexique - de tester le fonctionnement en orbite de la porte de déchargement d'une charge utile (dans le cadre d'une mission de déploiement de trop nombreux Starlink d'un seul coup/coût,) - de tester un transfert de carburant entre deux réservoirs du Ship en orbite - de faire une rentrée propre du Ship et de le faire atterrir (doucement mais pas à la verticale) dans l'océan Indien environ 1h après le lancement. SpaceX insiste sur le fait qu'il s'agit toujours uniquement de tests, mais qui sont effectués en conditions réelles et pas en laboratoire.
  21. Une possibilité pourrait être que l'espace était plus courbe dans ce passé lointain qu'aujourd'hui, et que donc les distances étaient parcourues plus rapidement, ce qui est le cas il me semble dans les premiers instants de l'Univers. Mais la courbure de l'espace est devenue plate (ou quasiment d'après les mesures) en particulier au moment de l'inflation : à l'instar d'un ballon que l'on gonflerait énormément et rapidement, la courbure de sa surface deviendrait quasiment nulle (si l'on suppose le ballon increvable et le souffleur doté de poumons particulièrement costauds.) Mais la période inflationniste, d'après le modèle actuel, semble arriver bien trop tôt dans notre Univers pour que les étoiles soient formées à ce moment et que leur vitesse apparente soit perturbée par un espace encore trop courbe. D'autre part, la distance des galaxies très lointaines est difficile à évaluer, car il faut prendre en compte leur vitesse d'éloignement par expansion (des dimensions d'espace) de l'Univers. Comme l'on a découvert assez récemment une accélération de cette expansion qui complexifie davantage les calculs, on peut toujours supposer que les distances, et donc l'âge mesuré de ces galaxies, ne soient pas tout à fait correctes. Le taux d'expansion défini par la constante de Hubble n'est pas parfaitement connu aujourd'hui, (même si les différentes mesures s'accordent autour d'une valeur moyenne,) et il est encore plus difficile en fonction de ces paramètres (ralentissement de l'expansion puis accélération) de connaître sa valeur à chaque instant de l'Univers. Je n'ai pas lu l'article en question, mais il est possible que la mesure faite soit dans les marges d'erreurs de ces imprécisions. Bref, la "théorie" de Ouassim est intéressante, même si peut être mal formulée mais on ne lui en voudra pas étant donné ses connaissances à son âge, reste en effet à définir si l'on est sur une erreur dans les mesures de distance et d'âge de ces galaxies observées (soit dans la mesure elle-même, soit dans les modèles admis pour effectuer ces mesures,) ou si l'on part sur une toute autre connaissance du premier milliard d'années de notre Univers. La science progresse doucement et il est toujours prudent de vérifier les théories existantes avant de tout envoyer balader pour créer un nouveau modèle basé sur une seule observation.
  22. Bonjour, Pas forcément. Pour moi à son âge, une heure d'espagnol ou d'histoire-géo était beaucoup plus longue qu'une heure de mathématiques ou de physique 😁 Même s'il est en effet possible que le temps s'écoulait différemment à l'époque, on ne pourrait s'en rendre compte puisque Tout en fait partie. On peut observer que le temps s'écoule différemment lorsque l'on est proche d'une masse très importante (une étoile, ou mieux un trou noir comme plus ou moins dans le film Interstellar en dehors des approximations scénaristiques,) mais parce qu'il y a deux observateurs différents : l'un dans le système où le temps s'écoule lentement, l'autre à l'extérieur de ce système. Si dans l'ensemble de l'Univers le temps s'écoule (ou s'est écoulé) différemment, comment pourrait-on s'en rendre compte ? Ou alors les objets étaient capables de se déplacer par exemple 2 fois plus vite : les étoiles primitives se sont déplacées plus rapidement pour s'agglutiner et former ces galaxies primordiales ? Mais alors pourquoi auraient-elles ralenti depuis cette époque pour atteindre la vitesse que l'on connaît aujourd'hui ?
  23. Bonjour, SpaceX et la FAA ont rendu fin février les conclusions de l'IFT-2 en vue de l'autorisation de l'IFT-3. Pour résumer : - Le décollage et la séparation du Ship S25 et du Booster B9 se sont déroulés avec succès - Le déluge d'eau installé nécessite que peu de travail sur le pas de tir entre deux lancements - Peu après la séparation des deux étages, le B9 a rallumé 13 de ses 33 moteurs en vue d'un retour sur terre (ou plutôt sur mer) mais un "blocage" d'un filtre est survenu sur l'arrivée d'oxygène des moteurs, entrainant une perte de pression des turbopompes des moteurs, provoquant rapidement l'arrêt de ceux-ci, et conduisant à l'explosion du Booster à 90km d'altitude au-dessus du Golfe du Mexique - Après la séparation, le S25 a continué son vol pendant 7minutes sans problème. Le Ship avait été chargé en oxygène supplémentaire pour simuler une charge utile dans la coiffe et il devait être évacué dans la haute atmosphère pour avoir la masse adéquate lors de la rentrée atmosphérique jusqu'à l'amérissage. Une fuite dans la section avant du Ship lors du largage de ce surplus a entrainé un incendie qui a entrainé une rupture des communications de l'ordinateur de bord, l'arrêt des moteurs puis le déclenchement du système d'autodestruction. Le vaisseau aurait atteint l'altitude de 150km à 24.000km/h. - Plusieurs modifications matérielles ont été réalisée pour les prochains vols afin d'éviter à nouveau ces problèmes.
  24. Les gamers n'ont aucun intérêt avec Starlink. Ce qui compte dans les jeux en ligne, c'est la latence, et même si l'orbite relativement basse des satellites Starlink permet un ping autour de 50-100ms, c'est pas terrible comparé aux <10ms de la fibre, et pas mieux que l'ADSL. Le débit n'est pas non plus intéressant pas rapport à la fibre. Niveau prix, autant prendre un abonnement 4G avec un modem adéquat, en plus c'est nomade. Les débits et latences sont comparables. Le seul intérêt de Starlink, c'est pour les personnes situées en zone blanche, tout de même très rares en France de par la volonté politique, ou sur les océans. Mais le tarif nomade pour Starlink est très prohibitif. Les seuls abonnés Starlink que j'ai vu en France sont juste des fans de technologie et peut-être d'Elon Musk.
  25. Bonjour, Sujet de physique pratique très intéressant, même si je n'y connais pas grand chose en programmation informatique, le système me paraît simple et en effet peu onéreux pour faire des observations de particules que même nos accélérateurs ont du mal à produire tant l'énergie demandée est énorme. En effet, les rayons cosmiques (qui n'ont rien de rayons) sont issus de l'intérieur de notre Galaxie en grande majorité, et non pas du milieu extra-galactique. Les étoiles, dont la nôtre, en sont la principale source. Notre Soleil ayant un cycle d'activité de 11 années, lorsque l'activité solaire est élevée (vent solaire,) la majorité des rayons cosmiques proviennent de celui-ci. Lors des phases de faible activité, les rayons cosmiques Solaires sont moins nombreux, mais les rayons cosmiques provenant en dehors de notre système solaire sont plus nombreux car la magnétosphère solaire est moins puissante également, et nous protège moins de ces rayons extra-solaires. Je me permets de préciser ceci pour les lecteurs : la possibilité de détecter des muons au sol est en fait une magnifique preuve de la Relativité Restreinte. En effet, les muons voyageant à environ 99,5% de la vitesse de la lumière (c) pendant une durée de vie moyenne en effet de 2,2µs dans leur référentiel, ne peuvent en réalité parcourir que 660m en moyenne, pas assez pour traverser l'atmosphère jusqu'au sol. Mais la Relativité Restreinte et la transformation de Lorentz-Poincaré nous apprend que dans notre référentiel Terrestre, la durée de vie du muon est de 10Δt, donc qu'il a le temps de parcourir en moyenne 6,6km, donc suffisamment pour être détecté en basse atmosphère (voire plus loin si le rayon cosmique ayant entrainé la formation du muon faisait parti des plus énergétiques.)
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.