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Atelier en ligne gratuit : Observation robotique en spectroscopie
un sujet a posté Olivier38 dans L'astro autrement
Shelyak Instruments propose un atelier en ligne sur les observations robotiques en spectroscopie avec le partage de l'expérience de Patrick Fricker qui réalise des spectres en remote et en automatique depuis l'Espagne. L'atelier aura lieu pour la version Française, le jeudi 18 décembre à 21H heure Française (20 UTC) avec 45 minutes de présentation suivi de 15 minutes de vos questions réponses. Pour vous inscrire gratuitement : https://us02web.zoom.us/meeting/register/iLiz1eIPT1qg-NRf1C83QQ Vous recevrez en retour le lien pour vous connecter à l'atelier -
Salut à tous ! On connait tous ou à peu près tous l'étoile γ Cassiopeiae, Navi ou encore HD5394. C'est une étoile de type B, donc très chaude et très bleue. Son type spectral est plus précisément B0.5IVpe B0.5 : étoile chaude (≈ 25 000–30 000 K) IV : sous-géante e : présence de lignes en émission, signature d’un disque circumstellaire → comme une étoile Be classique (étoile de type B + raie en émission) p : signifie que le spectre présente des caractéristiques inhabituelles γ Cas est extrêmement variable avec une intensité de Hα fluctuante (formation/dissipation du disque) liée : à la rotation quasi-critique de l’étoile au “décret” de matière vers le disque à des instabilités dans le disque Comme γ Cas n'est pas dans la base des étoiles de référence qui servent à apporter des corrections aux spectres (la réponse instrumentale), je me suis servi d'une étoile proche dont le type est dans cette base (base Pickles) : l'étoile HD24479. Ce qui m'a amusé c'est que c'est une étoile Be qui montre en ce moment ce double pic sur la raie Ha et que je peux voir sur mon spectre basse résolution. C'est parfois quand on ne cherche pas qu'on trouve ! Et voilà pour Navi !
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Bonjour à tous ! Je continue à faire mes devoirs de spectro avec ce coup-ci la mesure de vitesse de rotation de M33 après avoir un peu loupé la manip sur M82.. M33 ne rentre pas totalement sur mon image à l'Alpy 600, du moins quand il est monté sur mon C9 à 1480 mm de focale. L'idée est donc de capturer le spectre de deux nébuleuses HII, dans un bras d'abord puis dans le bras opposé. Forcément ça s'est pas bien passé.. je n'ai pu capturer qu'un seul spectre, celui de NGC604, la nébuleuse HII la plus importante de M33. La deuxième était trop faible pour que j'arrive à la voir et à la caler correctement sur la fente du spectro, le vent ne m'a pas aidé et finalement les nuages ont clôturé le truc ! Ca donne ça avec des émissions en Ha et en [OIII] et la raie aurorale issue de la haute atmosphère terrestre et ça, ça va être bien utile. Bien que le spectre ait été traité et calibré en longueur d'ondes avec amour, il me reste quand même un décalage (que je ne m'explique pas encore..). On le voit sur la valeur de la raie aurorale qui devrait être à la valeur théorique car pas de shift sur l'atmosphère terrestre, 5579.22 Å pour 5577.35 Å théorique = 1.87 Å de décalage Reste plus qu'à relever les valeurs des raies Ha et les deux [OIII] pour faire une moyenne du décalage Doppler en les ayant corrigées des 1.87 Å de décalage du spectre. J'ai amené la correction du déplacement de M33 par rapport à la Terre au moment de la capture du spectre (elle s'éloigne de nous à 8.2 km/s). Pour terminer, il faut prendre en compte l'inclinaison de M33 par rapport à la ligne de visée (55° et vitesse réelle = vitesse mesurée / Sinus 55). Un Excel plus loin pour faire les calculs et j'obtiens une vitesse de rotation (à l'emplacement de NGC604) de -98.03 km/s : baissez la tête, elle vient vers nous ! Le site Hyperleda indique une vitesse de rotation de 100.1 km/s +/- 1.7 (clic) Content le type Chat GPT : La raie aurorale à 5577,35 Å correspond à l’une des émissions les plus célèbres des aurores polaires : c’est la raie verte de l’oxygène atomique. 🔬 Origine physique : Elle provient de la transition interdite de l’oxygène atomique neutre [OI] d’où une durée de vie longue de l’état excité (~0,7 s) ce qui explique pourquoi elle n’apparaît qu’en haute atmosphère, principalement entre 100 et 150 km d’altitude. C’est cette raie qui donne la couleur verte caractéristique des aurores boréales/australes.
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Salut à tous ! J'avais prévu la manip de mesurer la vitesse de rotation de M33 grâce aux nébuleuses de ses bras (par leur redshift). Hier soir il faisait beau chez moi.. mais M33 était bien cachée dans le halo de la quasi pleine Lune Je me suis donc rabattu sur M82 pour faire la même manip mais sans avoir potassé le truc.. ce qui m'occasionne certaines difficultés maintenant. En attendant un hypothétique résultat, j'ai fait une compil de la manip : C9XLT, réducteur x0.63, Alpy 600 et IMX585 L'image de M82 a été faite en début d'année, c'est juste pour illustrer le truc. J'ai orienté la caméra d'acquisition pour avoir les bras de M82 alignés sur la fente du spectro (image de PHD2, on la devine sur les poses de 2"). La "tranche" de M82 qui passe dans la fente va dans le spectro, est diffractée et ça donne l'image en "code barre" avec des émissions en Ha, Hb et des [raies interdites], non reproductibles sur terre. Cette image traitée (réduction de données) des 11 x 600" donne le spectre calibré en longueurs d'onde. Puis quelques opérations plus tard, le verdict tombe : M82 se déplace à 214 km/s ! M82 vue en spectro, les filaments sont bien rouges ! Ce soir il doit faire beau et la Lune est encore plus forte
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Bonjour-bonsoir tout le monde ! Suite de mes travaux pratiques avec l'Alpy 600 sur les redhifts, blueshift et calcul des distances. Ma première cible pour prendre en main le logiciel de Patrick Chevalley, CCDciel (de la famille de Carte du Ciel) sera M31. Ce logiciel gère trois caméras en même temps, celle du chercheur (lunette de 50/205 + ASI678M), celle de guidage (ASI290 Mini) et la caméra d'acquisition, une Player One à capteur IMX585M. Il est relié à Carte du Ciel pour le choix de la cible et à ASTAP pour l'astrométrie. Aperçu : 10 x 240" + DOF + réduction des données avec DEMETRA et voilà le spectre de M31 : On remarque un petit décalage à gauche (vers le bleu) des raies Ha et Hb de 4.9 à 6.35 A. Puis quelques formules simples à appliquer > https://media4.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_galaxies/spectro.html et je trouve un blueshift moyen de -0.00099 pour -0.001 attendu. Ceci donne une vitesse de rapprochement de 301.67 km/s pour 300 km/s attendus. L'opérateur est content.. enfin jusqu'à cette étape C'est quand j'ai voulu calculer la distance qui nous sépare que ça s'est compliqué dans ma petite tête.. 13.29 M al pour 2.5 M al, il y a un os qui ne colle pas ! Chat GPT m'a expliqué que M31 fait partie de notre groupe local de galaxies, des galaxies qui se rapprochent sous l'effet de la gravité et la formule de Hubble ne s'applique qu'à l'expansion. J'arrête donc de chercher l'erreur et la distance qui nous sépare devra s'estimer d'une autre manière, par les Céphéides entre autres. Mon petit télescope ne pourra pas faire une courbe de luminosité d'une Céphéide nichée dans M31. Tant pis, mais il va falloir que j'essaye ça sur une Céphéide de la Voie Lactée. Je suis donc passé sur une galaxie qui a la décence de s'éloigner de nous, NGC 7469, une galaxie de Seyfert. La voilà vue depuis la caméra du chercheur.. je remercie chaleureusement l'astrométrie et CCD ciel. Même principe que pour M31 mais là ça colle, le spectre est bien décalée sur la droite vers le rouge, un redshift, on en mesure la valeur sur la raie Ha. J'obtiens un redshift moyen de 0.01546 pour 0.01588 attendu (2.6% d’erreur). La vitesse radiale corrigée de la vitesse héliocentrique (+17.5 km/s) est de 4618.74 km/s pour 4506 ± 26 km/s attendus et la distance qui nous sépare de NGC7469 est de 203.49 M al (217 M al attendus). L'opérateur est enfin content Une galaxie de Seyfert ressemble souvent à une galaxie spirale « normale » comme la Voie lactée, mais son noyau est extrêmement lumineux, parfois plus brillant que toutes les étoiles de la galaxie réunies. Ce noyau actif est appelé un AGN (Active Galactic Nucleus = Galaxie à Noyau Actif). Au centre de ces galaxies se trouve un trou noir supermassif qui avale de la matière et forme un disque d’accrétion en spirale autour de lui. Il existe deux classes principales de Seyfert selon la façon dont on observe le noyau (l'angle). Si vous souhaitez fouiller plus le sujet, je vous conseille le post de @GeoffreyJoe sur le Quasar 3C 273, un phare dans la nuit La conséquence spectroscopique est la largeur des raies qui se trouvent élargies par l'effet Doppler. On "voit" le disque d'accrétion tourner rapidement, c'est même visible depuis mon jardin ! NGC 7469 est une galaxie Seyfert de type I. Forcément, le prochain TP sera une Seyfert de type II et si possible un quasar.. Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui !
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Bonjour à tous, Une question concernant la préparation d'une image fit finale pour la spectro. Siril est-il optimisé pour empiler des images prises avec un Star-Analyser et une caméra ZWO (avec gestion Dark+Offset) ? J'ai fait un rapide test en empilant des images brutes (sans utiliser Dark/Offset) et cela dégrade le spectre de l'image finale... Merci :)
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spectro Atelier en ligne sur la spectroscopie robotique
un sujet a posté Olivier38 dans L'astro autrement
Vous aimez les challenges ? Si vous avez déjà une petite expérience en spectroscopie, vous savez que le positionnement de l'étoile exactement au centre de la fente du spectro (en contrôlant la position du télescope, grâce à l'image de guidage) est une condition impérative pour une bonne observation. L'oeil humain (et sa main) savent le faire sans effort. Mais aujourd'hui, la spectroscopie automatique (voire robotique) se développe de plus en plus, et on attend que ce pointage se fasse automatiquement - même si l'objet convoité est à peine visible dans l'image de guidage. Nous vous proposons un "Atelier en ligne" sur ce sujet technique très précis : Mettre l'étoile dans la fente du spectro (automatiquement) Nous avons demandé à plusieurs observateurs expérimentés qui ont travaillé récemment sur ce sujet de partager leur expérience - et tous ont répondu présent ! Nous aurons donc une série de présentations courtes, indiquant l'équipement et les outils utilisés, les méthodes employées (elles peuvent être simples ou sophistiquées), et les résultats obtenus. Parmi les intervenants, nous aurons Patrick Chevalley (CCD Ciel), Peter Velez (remote en Australie), Patrick Fricker (remote en Espagne), Stéphane Charbonnel (2SPOT, remote au Chili)... En partageant ces expériences, nous contribuerons à inventer tous ensemble les outils de demain ! Nous terminerons évidemment, par une séance de questions & réponses. Cet atelier est proposé le mercredi 1er octobre 2025 à 21h (heure française, 19H UTC) En vous inscrivant sur le lien ci dessous, vous recevrez directement le lien zoom de cet atelier. Notez qu'une version anglaise de cet atelier sera également proposée le samedi 4 octobre 2025 à 21h Les places sont limités aux 100 premiers inscrits http://us02web.zoom.us/meeting/register/WASQN0LWRm-_LlWX-6WnvA -
Spectro-imagerie avec M57.. de l'astrophoto un peu particulière !
un sujet a posté krotdebouk dans Astrophotographie
Bonjour tout le monde ! Je vous présente un projet astro qui m'a occupé un moment. Ca a plutôt été un challenge nécessaire pour savoir me servir de certains logiciels de spectroscopie, ISIS en particulier. Le départ est une photo de quelques étoiles de la Lyre autour de M57 dont B Lyrae, Sheliak de son petit nom. Une étoile un peu particulière dont j'avais fait un post ici. .. Que je complète avec une image LRVB faite le 01/10/2525 au C9XLT (clic). Restait donc M57, objet du chapitre 4 de l'excellent bouquin d'Olivier Garde, "10 expériences de spectroscopie astronomique" : la spectro-imagerie ou comment faire une image de nébuleuse avec un spectroscope ! Pour faire simple, c'est pas le plus simple.. mais c'est surprenant. La technique en résumé, pointer la nébuleuse avec le spectro et en faire des tranches (un peu comme pour le Sol'Ex). J'en ai fait 84 par poses unitaires de 90". Une tranche c'est ce qui passe dans la fente du spectro qui est mise en évidence par le rectangle rouge sur l'écran de PHD2. La tranche suivante est une nouvelle capture de 90" décalée de 3 pixels, le repère est l'étoile guide. On voit le spectre lumineux en partie haute du logiciel d'acquisition (DEMETRA) et en partie basse, l'allure du spectre qui en sortira. Un certain temps plus tard.. j'ai mes 84 brutes et je peux commencer avec ISIS. Il faut prétraiter chaque tranche avec dark, flat et offset puis ISIS permet d'assembler chaque tranche les unes à la suite des autres mais surtout, par longueurs d'onde. Il suffit de les avoir identifiées et de repérer leur position sur l'image (position en pixels). Résultats sur 9 longueurs d'onde : On ne se refait pas après quelques années d'astrophoto et donc voilà ma première spectro-photo SHO.. traitée avec Pixinsight Je peux aussi faire des mixages exotiques grâce à mes "nouveaux filtres" Hb, Hg, hélium et azote.. Etonnant non ? C'était la première partie du chapitre 4 et je reviendrai très probablement compléter avec les calculs de température de M57 ! -
Spectro au SA100 depuis l'Observatoire Sirene, deuxième !
un sujet a posté Cyp dans L'astro autrement
Salut à tous ! Suite aux débuts en spectro au Star Analyser 100 depuis l'Observatoire Sirene décrits dans un précédent sujet, voici les résultats d'une deuxième séance, cette fois opérée à distance depuis la maison 😊 Bon, j'ai quelques problèmes de connexion avec la caméra CCD voire avec la monture lorsqu'elle perd le wifi, mais sinon ça marche pas trop mal. Un grand merci à Solange qui ouvre et ferme manuellement l'abri, qui titille les câbles pour retrouver la caméra lorsqu'elle déconne, voire qui éteint et rallume l'alimentation ou qui recale le télescope en position parking 😊 L'autoguidage fonctionne lui plutôt bien 😃 J'ai coupé la caméra IP. Elle crachait un peu trop d'infrarouges et ça me pourrissait les darks 😅 Le contrôle de la monture paraît plutôt fiable, je ne surveille donc pour le moment plus visuellement ses déplacements. Le réglage du Star Analyser est à revoir, ça a dû bouger depuis mon départ. J'essaie de positionner mes cibles en bas à droite de l'image, là où ça semble le moins pourri 😒 Acquisition et autoguidage sous CCDCiel, réduction des données sous ISIS, graphiques et spectres de synthèse réalisés sous VisualSpec. Comme il me l'a été suggéré, j'ai fait un petit tour du coté de T CrB, dont la prochaine éruption en Nova est très attendue d'ici quelques semaines ou mois, d'après ce que j'ai compris. Profil de T CrB, étoile binaire symbiotique et nova récurrente d'une période de 80 ans, de type M3IIIe. Émission bien marquée de la raie Ha à 6563 Å. Spectre de synthèse de T CrB. Profil de Iot CrB, de type A0III. Il s'agit de mon étoile de référence pour étalonner et corriger la réponse instrumentale du spectre de T CrB. Spectre de synthèse de Iot CrB. Pour ma collection de types stellaires, je voulais une étoile très chaude de type O. Bon, je me trompe de cible, mais ça va, coup de chance, c'était aussi une étoile de type O 😅 Par contre je suis déçu. Je pensais que la pente du profil serait encore plus forte que pour les étoiles de type B ou A comme la précédente (du haut de ma grande expérience d'un jour en spectro, hein 😂) mais non, c'est très plat. Erreur de ma part ? Profil de HD15558 de type O5.5III. Spectre de synthèse de HD15558. D'ailleurs, mon étoile de référence, HD17378, de type A5Ia, ne ressemble pas non-plus aux précédentes étoiles de type A observées... Si quelqu'un a une explication. Et comme c'est mon étoile de référence, en cas de problème ici, il se répercuterait évidemment sur le profil de la précédente. Profil de HD17378, de type A5Ia. Spectre de synthèse de HD17378. Je suis ensuite parti en quête d'une dernière étoile avant de fermer pas trop tard, cette fois de type Wolf-Rayet. Il s'agit d'une étoile de type O ou B en fin de vie, qui a soufflé une belle partie de son atmosphère. Tellement, en fait, qu'on ne voit plus le spectre de l'étoile elle-même mais de la coquille de gaz chaud expulsé qui l'entoure. Et c'est beau 🤩 Profil de HD192103, de type WC8, avec notamment les fortes raies d'émission C[III, IV] à 4650 Å, C[III] à 5696 Å et 6724 Å, C[IV] à 5808 Å et Ha à 6563 Å. Avec d'autres raies plus faibles de ces mêmes éléments, mais également de He et He[II]. Fortes raies du Carbone, donc, typique des WR de type WC (genre le mec fait semblant de savoir de quoi il parle 😆). Spectre de synthèse de HD192103. Incroyable 🤩️ Bon, c'est là que ça dérape 🤪 Faut aller me coucher pour me lever tôt demain, alors... oh tiens, y a une autre WR dans le champ. Profil de HD191765, de type WN6, différent du précédent, donc, avec notamment les fortes raies d'émission N[IV] à 4057 Å et 7115 Å, He[II] à 4340 Å, 4541 Å, 4686 Å, 4861 Å et 5411 Å, C[IV] à 5808 Å, He à 5875 Å et Ha et He[II] à 6563 Å. Beaucoup d'Hélium et d'Azote, typique des WR de type WN. Spectre de synthèse de HD191765. C'est quand même dingue. Bon allez, déconne pas, je fais mon étoile de référence et au dodo. Profil de HD192640, de type A0.5Va. Spectre de synthèse de HD192640. Nickel, je parque le télescope et... ooooh, y a une autre WR toute mignonne dans le champ 😍 Profil de HD192641, de type WC7, similaire à celui de HD192103. Spectre de synthèse de HD192641. Et là, c'est complètement fou. En rédigeant ce message, je me rends compte que j'ai ainsi reproduit, et complètement par hasard, la triple observation historique des étoiles HD192103, HD191765 et HD192641 qui a mené à la découverte de ce type d'objet par Wolf et Rayet en 1867. C'est dingue 🤪️️ J'ai juste 158 ans de retard, quoi 😄️️ Allez, assez blablaté, cette-fois je vais me cou... mais mais, c'est trop mimi cette raie d'émission là, y a une jolie étoile Be juste à coté ! Profil de HD192445, de type B0.5III. Spectre de synthèse de HD192445. Bien bien bien 🥰 Oh tiens, c'est 2h30 du mat'. Et meeerde 🤪 -
Salut à tous ! Cela faisait longtemps qu'on avait acheté un réseau de diffraction StarAnalyser 100 pour découvrir le monde merveilleux de la spectroscopie, mais on n'avait jamais pris le temps ni vraiment eu les moyens de le mettre en œuvre. Lors de mon dernier passage à l'Observatoire Sirene fin août, j'ai entrepris d'adapter un instrument à cet usage. C'est donc sur un T200/800 Vixen monté sur monture Trassud ZX4 que le réseau de diffraction a été installé, devant une caméra Atik 314L. En fait, l'instrument a été modifié plus profondément que cela. La L80/600 Skywatcher 80ED montée en parallèle a été équipée d'une caméra Datyson T7M au foyer pour le guidage (inutilisé ici). La monture a été équipé d'un contrôleur OnStepX. Le tout est contrôlé par un Raspberry Pi 4 sous Astroberry. Un écran à flat à lumière naturelle a été installé au fond de l'abri, face à la position parking du télescope. Un interrupteur de fin de course a été installé sur l'un des rails de l'abri roulant. Relié au contrôleur de monture, il permet de limiter les mouvement de la monture lorsque l'abri est fermé. Une caméra IP a été installée dans l'abri. Le tout est connecté au réseau wifi. À l'ouverture de l'abri près, l'ensemble est donc contrôlable à distance 🎉 Les premières acquisitions ont été réalisées à distance depuis la véranda de l'observatoire. C'est super enthousiasmant de s'initier à une nouvelle pratique astro 🤗️ Y a plein de choses à améliorer, mais c'est déjà très fun 😊️ J'ai suivi le tutoriel de Christian Buil pour découvrir la réduction des données issues d'un StarAnalyser avec ISIS (cf. https://buil.astrosurf.com/isis/quicksa/tuto_fr.htm). Voici donc les résultats de mes premiers travaux pratiques 😊 Profil de Beta Lyr, alias Shelyak, étoile chaude de type B au profil vers la gauche (vers le bleu). On voir bien l'émission Ha à 6563 Å (et He I à 5876 Å ?) propre à cette étoile. Spectre de synthèse de Bet Lyr, issu de VisualSpec. Profil de T Lyr, étoile froide carbonée, au profil vers la droite (vers le rouge). Le spectre est « creusé » par l'absorption due aux molécules de TiO propres aux étoiles carbonées. Spectre de synthèse de T Lyr. Spectre de M 57. Étirement de l'histogramme sous Siril. On voit bien les images de M 57 en Ha et OIII, ainsi qu'en d'autres longueurs d'onde. Le champ est couvert des spectres d'autres étoiles. Profil de Alpha Lyr, alias Véga, étoile chaude de type A0V. Les raies d'absorption de la série de Balmer de l'hydrogène sont bien visibles. Spectre de synthèse de Alp Lyr. Profils de Beta1 et Beta2 Cyg, alias Albiréo. Bet1 est froide avec un profil vers le rouge, de type K3II, tandis que Bet2 est chaude avec un profil vers le bleu, de type B8Ve. Bet2 présente également une belle série de Balmer, avec la raie Ha ici légèrement en émission (étoile de type Be). Spectres de synthèse de Bet1 et Bet2 Cyg. Même exercice avec une autre étoile double, Del1 et Del2 Lyr, de types B2V et M4II. Spectres de synthèse de Del1 et Del2 Lyr. Profil de Gam Lyr, de type B9III. Profil de HD166620, de type K2V. Profil de Eta Cyg, de type K0III. Profil de Iot Psc, de type F7V. Profil de R Lyr, de type M5III. Profil de The Lyr, de type K0II. Profils de Zet1 et Zet2 Lyr, de types A4m et F0IV. Spectres de synthèse correspondants, mis dans l'ordre des types spectraux, des étoiles les plus chaudes aux plus froides. Del1 Lyr, B2V Bet2 Cyg, B8Ve Gam Lyr, B9III Alp Lyr, A0V Zet1 Lyr, A4m Zet2 Lyr, F0IV Iot Psc, F7V The Lyr, K0II Eta Cyg, K0III HD166620, K2V Bet1 Cyg, K3II Del2 Lyr, M4II R Lyr, M5III T Lyr, C-J4 Profil de P Cyg, très particulier, avec une grosse émission en Ha (et d'autres raies en émission également). Spectre de synthèse de P Cyg. Profil de Neptune, avec de grosses bandes d'absorption dues au méthane dans son atmosphère. Spectre de synthèse de Neptune.
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Salut à tous ! J'ai réaliser un appareil semblable à celui-ci, qui me donne déjà quelques résultats Fiche_ELEVE_spectre_CD.pdf Voilà le spectre du ciel : Et celui d'une lampe LED : C'est pas les spectres de krotdebouk mais c'est déjà ça... Je poursuivrai le sujet lorsque j'aurai fais plus d'observations .
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Salut à tous ! Et voilà la suite de la Bubble Hubble (clic-clic), la bulle au format de mon 150/750 (à 712 mm de focale avec le correcteur-réducteur x0.95) + Minicam8. Il y a les 11h30 de SHO + 3 x 30' de RVB pour les étoiles, du NINA, du Pix et de l'Affinity Photo 2. Elle est bien intrigante cette bulle avec sa flèche.. L'étoile BD+60°2522 est à l'origine de la formation de la Bulle, c'est une étoile de type spectral O.. et je n'ai pas encore pu faire de spectre d'étoile de type O qui sont assez peu nombreuses. Wikipédia : Les étoiles de type O sont très chaudes, très lumineuses et de couleur bleue. Ces étoiles possèdent des raies d'hélium intenses et des raies d'hydrogène Balmer assez faibles, elles émettent principalement dans l'ultraviolet. Ces étoiles sont si énergétiques qu'elles développent un fort vent stellaire et donc perdent de la matière qui forme alors des enveloppes donnant des raies en émission (type Oe pour les émissions dans l'hydrogène, type Of pour les émissions dans l'hélium II et l'azote III). BD+60°2522 est une étoile de type spectral O6.5(f)(n)p, rien que ça.. 🔹 1. La classe spectrale O : Les étoiles de type O sont les plus massives, chaudes et lumineuses de la séquence principale. Température de surface entre 30 000 et 50 000 K, couleur bleu très vif. Leur spectre est dominé par les raies de l’hélium ionisé (He II) et parfois d’autres ions très énergétiques (O III, N III, etc.). 🔹 2. Le sous-type 6.5 : Le chiffre affine la température à l’intérieur de la classe O, l’étoile est légèrement plus froide que O6 et plus chaude que O7, température typique ~39 000 K. 🔹 3. Le suffixe (f) : il décrit certaines émissions spécifiques dans le spectre, présence de raies He II à 4686 Å en émission, présence de raies de l’azote N III autour de 4634–4642 Å en émission. Cela indique des vents stellaires puissants et un rayonnement UV intense. On retrouve ce marquage chez de nombreuses étoiles O très massives. 🔹 4. Le suffixe (n) : Le n signifie que les raies spectrales sont élargies (en anglais nebulous). Cet élargissement est causé par une forte rotation stellaire → les raies spectrales sont « floues » à cause de l’effet Doppler. Dans le cas de BD+60°2522, la vitesse de rotation mesurée est entre 178 et 240 km/s. Un spectro haute résolution le montrerait mieux, l'Alpy 600 est un basse résolution.. 🔹 5. Le suffixe p : pour peculiar → spectre atypique ou particulier. Cela signale que l’étoile présente des caractéristiques inhabituelles qui ne correspondent pas exactement aux standards des autres étoiles de type O (variabilité, anomalies chimiques, structure du vent stellaire, etc.). J'ai donc permuté le KTT pour le KTS, le Krotdebouk Terrestrial Spectroscope (C9XLT/Starizona x0.63 + Alpy 600 + IMX585M). Le spectre est un stack de 15 x 180". Il correspond bien à l'attendu, raies d'hydrogène Balmer faibles et émissions hélium (He) + Azote (N).. et même en Ha. A titre de comparaison, l'étoile de référence qui permet de prendre en compte la réponse instrumentale pour corriger le spectre (HD224572) est une étoile de type B (B1V), les raies d'hydrogène Balmer sont plus prononcées (les étoiles sont principalement classées des plus chaudes aux plus froides en O, B, A, F, G, K et M). BD+60°2522 façonne la Nébuleuse Bulle grâce à son vent stellaire puissant créant un front de choc dans le milieu interstellaire. Cette bulle est née il y a environ 40 000 ans, bien que l’étoile elle-même soit beaucoup plus vieille. NGC7635 est une des nébuleuses à bulles les plus spectaculaires du ciel. Elle apparaît excentrée par rapport au centre de la bulle en raison des variations de densité du nuage environnant. L'étoile aurait déjà perdu environ un quart de sa masse initiale et se trouve à peu près à mi-chemin de son cycle de vie dans la séquence principale. Elle devrait finir sa vie en supernova dans quelques millions d’années... Sniff !
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Salut à tous ! Les étoiles de type Wolf-Rayet ont la côte en ce moment, quelques belles images de WR134 sont passées sur le forum ces derniers jours Certaines sont très spectaculaires en photo comme WR134 mais aussi WR136 (le Croissant). Pour d'autres, c'est leur spectre qui les révèle. Une présentation rapide et arrangée issue du Chat GPT : Les étoiles Wolf-Rayet (WR) sont des étoiles géantes de type O, très actives, massives, lumineuses et rares. Elles sont sur une phase évolutive courte et se caractérisent par leur forte perte de masse et leurs spectres dominés par des raies d’émission intenses et très larges. Les étoiles WR ont déjà perdu leur enveloppe externe d’hydrogène, exposant les couches internes riches en hélium, carbone, azote ou oxygène. Cela rend leur atmosphère instable, générant des vents stellaires puissants qui éjectent continuellement de la matière. Elles sont souvent des précurseurs de supernovas, voire des hypernovas ou sursauteurs gamma si elles sont assez massives. Elles sont classées selon leur composition chimique : • WN : riches en azote (produit de la fusion de l’hydrogène) • WC : riches en carbone (produit de la fusion de l’hélium) • WO : riches en oxygène (encore plus évoluées) Cet ordre est également celui de l'évolution qui les conduira vers leur fin, c'est à dire qu'une WN deviendra une WC puis une WO avant d'exploser en supernova. Les WR sont des étoiles assez rares puisqu'issues d'étoiles de type O elles mêmes bien peu nombreuses. Quant au WR de type WO, il y en a moins de 10 dans la Voie Lactée car leur durée de vie n'est que de quelques dizaines de milliers d'années. Je n'en ai trouvé que deux visibles depuis l'hémisphère nord et elles sont très basses, WR102 (Sagittaire) et WR142 (Aigle).. Place aux trois "stars" (FRA300 + Minicam8, HOO pour l'image, C9XLT + Alpy 600 + Player One IMX585 pour les spectres) : https://www.webastro.net/forums/topic/264760-wr134-minicam8-fra300-acte-1/#comment-3220341 Les étoiles WN sont classées par sous-types : WN2–WN6 : étoiles très chaudes, sans hydrogène visible WN7–WN11 : moins chaudes, avec hydrogène encore présent (phase plus précoce) Leur spectre montre : Raies larges et intenses d’hélium ionisé (He II), Raies d’azote ionisé (N III, N IV, N V), Absence (ou faiblesse) de raies de carbone ou d’oxygène, Parfois encore des raies d’hydrogène ce qui indique une phase intermédiaire entre une étoile O et une WR "pure". Les étoiles WC sont aussi classées par sous-types : WC4–WC6 : plus chaudes, spectre plus ionisé WC7–WC9 : un peu plus froides, raies moins ionisées Leur spectre est marqué par : Raies larges d’émission de carbone (C III, C IV), Raies d’hélium ionisé (He I, He II), Parfois des raies d’oxygène, Aucune raie d'hydrogène. Je n'ai pas mis celui de WR137 avec les raies en émission, ce sont quasi les mêmes que celles de WR135, type WC7 et WC8 mais voici les trois spectres compilés : Et voilà ! Si vous êtes arrivés là, vous en savez autant que moi sur les Wolf-Rayet
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Un croissant, deux Wolf-Rayet, une carbonée.. etc !
un sujet a posté krotdebouk dans L'astro autrement
Bonjour à tous ! Voici la suite de mon image "Du Croissant à la petite NP pendant la pleine Lune" que j'avais présenté ici (clic-clic). Le script "What's In My Image" m'a permis de dresser une liste d'étoiles intéressantes et d'en faire le tri par type et magnitude apparente (il faut rester raisonnable). La nouvelle visite avec mon fidèle C9 et un Alpy 600 m'a donné ces spectres d'étoiles. Ce champ étoilé contient quelques merveilles ! WR136, l'étoile à l'origine de la nébuleuse du croissant. Le pic d'émission dans le bleu n'est pas de l'oxygène mais de l'hélium. Ce n'est pas le spectre de la nébuleuse mais celui de l'étoile ! La super géante bleue P Cygni aussi surnommée le revenant du Cygne.. Une étoile Be (type B avec raie en émission). Petite précision, ce n'est pas celle de la photo mais HD192987. Elle se situe juste en dessous du cadre inférieur car celle identifiée sur la photo ne montrait pas la raie Ha en émission attendue quand je l'ai capturée, pfff... Deux étoiles voisines (vues d'ici) bien différentes, une géante bleue (28 000 K) et une carbonée (3 779 K). Et pour finir, la compil des spectres (appelés 1D). J'espère que ça vous aura plu -
On a la chance de pouvoir observer 2 novae en ce moment dans l'hémisphère sud qui sont très lumineuses à mag. V=5,5 environ au maxi de leurs luminositées. Outre Nova Lup 2025, il y a aussi Nova V572 Vel qui montre une évolution atypique pour une novae "classique". Voici l'évolution de la raie H alpha en moins de 24h Ce qui a permis de rédiger ce télégramme Astro avec le Pr Steve Shore : https://www.astronomerstelegram.org/?read=17256
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Salut à tous ! Pause astrophoto. Depuis le temps que je tournais autour du truc, ce qui devait arriver est arrivé, un spectro Alpy 600 m'a rejoint. Il succède au Star Analyser 100 qui est un excellent moyen de mettre le doigt dans la machine... Mon setup dédié spectro est donc composé de mon fidèle C9XLT + réducteur Starizona x0.63, un Alpy 600 avec module de calibration et de guidage (Shelyak Instruments), une Player One Uranus-M Pro au capteur IMX585. Après quelques heures de montages, démontage, remontage, redémontages, auto-insultes , le setup a enfin fini par être opérationnel Premier spectre de validation avec la brillante Véga. Si l'aventure vous tente ou titille votre curiosité, je vous recommande la lecture de deux excellents livres : le "Guide pratique pour (bien) débuter en spectroscopie astronomique (François Cochard)" et "10 expériences de spectroscopie astronomique (Olivier Garde)".. à compléter évidemment par les vidéos Youtube qui ne manquent pas. En fait j'ai commencé par la lecture des 10 expériences de spectro, c'est lui le plus dangereux financièrement. Il vous amènera sur "comment débuter en spectro", puis etc... A bientôt
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Une nova a explosé il y a quelques jours dans la constellation du Loup, donc difficile de pouvoir l'observer depuis l'Europe, mais ntore équipe 2SPOT au Chili a pu l'observer avec un spectrographe eShel (R=11000) sur un RC12' 5 poses de 1200s cahcune Voici le spectre brut tel que l'on a pu le découvrir après la première pose et le graphe de tout les ordres bout à bout Détail sur la raie H Alpha, le graphe est gradué en vitesse par rapport à la raie H Alpha au repos (spectre corrigé de la vitesse heliocentrique) Détail sur les raies H et K La cible est trés facile à faire avec une magnitude de l'ordre de 7.5 au moment ou le spectre a été produit (ici le champ du capteur d'autoguidage)
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Bonjour à tous ! Ca faisait un petit moment que j'avais posté quelque chose. Je découvre la spectroscopie et son matériel (essai/echec..etc) ainsi qu'une nouvelle caméra pour les images d'ambiance (re-essai/re-echec..etc) Après la phase de montage/réglage/découverte du spectroscope et des logiciels avec des étoiles simples, voilà un exercice un peu plus fouillé avec B Lyrae (Aa1), Sheliak de son petit nom. C'est une binaire à éclipse et variable, l'étoile bien brillante en bas à gauche de la photo toute neuve de cette nuit. Sa copine (B Lyrae Aa2) n'est pas visible, elles sont trop proches pour nos instruments même les très très grands ! FRA300 + MiniCam8 (60 x 30" en R/V/B) - NINA, Pix Les deux étoiles sont d'ailleurs assez proches pour que la matière de la photosphère de l'une (Aa1) soit attirée vers l'autre (Aa2). Le signe sur son spectre c'est (ce sont ?) les deux raies d'émission en Ha et en Hb. Il se passe également quelque chose sur la raie de l'hélium (5876 A) avec deux explications, une émission et une absorption ou un effet Doppler comme ce qu'on peut voir sur le spectre de Nova Lup 2025 posté sur WA (clic). C9XLT + Réducteur Starizona X0.63 + Alpy 600 + Player One Uranus-M (IMX585) - NINA + Demetra Comme j'aime bien la couleur, le spectre 1D (une dimension: plat). Visual Spec Quelques caractéristiques clés des étoiles type Beta Lyrae : · Proximité des composantes : Les deux étoiles sont très proches, souvent si proches que leurs enveloppes externes se touchent ou interagissent, formant une structure en forme de larme ou de halo autour du système. · Variabilité de la Lumière : La luminosité de ces systèmes varie de manière continue en raison de la déformation des étoiles et des éclipses mutuelles. Les courbes de lumière de ces étoiles montrent des variations régulières et périodiques. · Période Orbitale : Les périodes orbitales des étoiles de type Beta Lyrae sont généralement courtes, allant de quelques heures à quelques jours. · Transfert de Masse : Dans de nombreux cas, il y a un transfert de masse d'une étoile à l'autre, ce qui peut conduire à des phénomènes complexes tels que des disques d'accrétion et des jets de matière. · Spectre : Les spectres de ces étoiles montrent souvent des raies d'émission et d'absorption complexes en raison des interactions entre les deux étoiles et des mouvements de matière dans le système. Et puisqu'elle est variable, j'ai capturé son spectre sur 3 nuits, les 19, 21 et 24 juin puis j'en ai sorti une animation. Ca bouge ! Bass Project Et voilà !.. Mais ça serait pas M57 que je vois au milieu de la photo
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Salut ! C'est un mix de mon précédent post sur l'anneau de poussières autour d'une étoile et de mon objectif de sortir des jolis spectres d'étoiles froides. En cliquouillant dans Stellarium, je remarque une étoile avec un "e" comme émission dans son type spectral M (donc froide) et de magnitude atteignable par mon setup (5.10) : VV Cep. Twingo ! Firecapture, mon C9XLT + réducteur Starizona x0.63 + 678M en sortent cette image traitée avec Astrosurface (80 x 3"). La petite zone claire est bien là et elle est accompagnée des plusieurs zones sombres convoitées.. Traitement avec Bass Project, quelques bidouilles pour la présentation et voilà le résultat, l'émission en Ha et plus discrètement en Hb ainsi que les différentes absorptions propres aux étoiles de ce type : Wikipédia m'apprend que cette petite étoile dans Stellarium est en fait une véritable star : VV Cephei est une étoile binaire à éclipses située dans la constellation de Céphée à environ 4 900 années-lumière de la Terre. Elle contient une hypergéante rouge, VV Cephei A, qui est la troisième plus grande étoile actuellement connue et probablement la plus grande étoile visible à l’œil nu. Elle a un diamètre environ 1050 à 1900 fois plus important que celui du Soleil, ce qui fait 1 461 000 000 à 2 645 000 000 km de diamètre. Si elle était située à la place du Soleil dans le système solaire, elle s'étendrait, dans son estimation haute, presque jusqu'à l'orbite de Jupiter. Sa luminosité est comprise entre 200 000 et 575 000 luminosité solaire. Sa masse est inconnue mais estimée à partir de ses caractéristiques orbitales, elle serait de 100 masses solaires et à partir de sa luminosité, entre 25 et 40 masses solaires. Sa compagne VV Cephei B est une étoile bleue de la séquence principale qui est environ 14 à 20 fois plus grande que le Soleil et 100 000 fois plus lumineuse. Lorsque VV Cephei A est au plus proche de sa "petite" compagne VV Cephei B, elle perd de la matière à son profit ce qui se manifeste par les deux raies d'émission Ha et Hb. C'est tout pour aujourd'hui !
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Bonjour à toutes et à tous Hier soir, j'ai pu profiter d'un ciel clair pour faire mes premiers essais avec le Star Analyser 100 reçu cette semaine, chose rare, en général quand on achète du matériel, le ciel fait la tête 🤬 Comme il est préconisé, je suis pari à la recherche de deux étoiles de type A. J'utilise le Mak127 qui va me servir aussi pour la spectro avec l'Alpy600 et l'Atik 414 EX que je viens de trouver d'occasion ici même et que j'ai reçu hier. Pour trouver ma cible, j'utilise N.I.N.A, je la pointe à l'aide de la lunette Svbony 165 montée en parallèle et équipée d'une QHYCDD 678C. Je sélectionne donc mon étoile avec Carte du Ciel, puis je me sers de l'assistant de cadrage de N.I.N.A. Une fois celle-ci centrée, je peux voir dans SharpCap l'étoile apparaitre dans la fenêtre de l'ASI 178MM. J'ai dû faire quelques réglages, notamment pour mettre le spectre à l'horizontal, pour cela j'utilise la bague fournie avec le Star Analyser que j'ai installé dans le nez de la l'ASI 178MM. Mon choix c'est donc porté sur Subra, ou Omicron Leonis dans le Lion, magnitude 3.520 et Algorab, ou Delta Corvi dans le Corbeau, magnitude 2.9 , toutes les deux de type A5.V J'ai eu aussi quelques hésitations au traitement, notamment pour la partie calibration que j'ai fais sur un point, connaissant la valeur de dispersion de mon matériel. Si vous voyez quelque chose qui cloche, n'hésitez pas à me le dire, je débute et je ne voudrais pas partir dans une mauvaise direction, surtout que je compte entrainer avec moi les membres de mon club.
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Bonjour à tous, J’ai le plaisir de vous annoncer que mon livre sur « 10 expériences en spectro astronomique amateur" sera disponible le 17 avril 2024. Voire l’annonce sur le site de l’éditeur : https://laboutique.edpsciences.fr/produit/1473/9782759836901/10-experiences-de-spectroscopie-astronomique 10 expériences en spectro astro décrites sur 306 pages. Pour l’instant ce n’est qu’une version Française, mais il sera sans doute traduit en Anglais plus tard. Olivier Garde
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Bonjour, je vais passer au Star Analyser pour pouvoir faire de la spectro pendant mes vacances. Je vais l'utiliser avec une ASI 178 ou 29MM, sur une 62ED ou un Mak 127. Quelqu'un aurait-il une photo du montage du réseau sur la caméra, j'ai eu comme résultat qu'il fallait 23mm entre le capteur et le réseau avec la calculatrice RSpec.
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Salut ! Suite de mes TP au Star Analyser 100 avec un loupé qui finit bien L'idée de départ était de capturer le spectre de l'étoile au cœur de la nébuleuse de l'Iris (pour voir) mais l'imprécision de ma méthode m'a fait pointer à côté... Après recherches, c'est la petite étoile qui ne paye pas de mine. C'est sa signature qui m'a enduit d'erreur, la partie brillante du spectre. Traité avec EsaySpec, ça donne ça, un pic d'émission en Ha et un autre plus subtil en Hb (le SA100 n'est pas un spectroscope très sophistiqué..). Les trois raies d'absorption de Fraunhofer sont causées par notre atmosphère. Bon, bien.. et j'en fait quoi de ça ? Je vais voir mon cahier de TP sur le Star Analyser (https://rspec-astro.com/sample-projects/) et je vois qu'il s'agit de l'indice d'un anneau de poussière autour de l'étoile. Amusant je trouve C9XLT, ASI678M au foyer. SER de 50 x 20" avec Firecapture, Astrosurface pour le stack et EasySpec v1.10 pour le traitement.
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Le Star Analyser 100 et les étoiles de type spectral B-A-F-G-K-M
un sujet a posté krotdebouk dans L'astro autrement
Bonjour ou bonsoir ! Voilà la suite de mes TP avec le Star Analyser 100 monté cette fois-ci sur mon C9XLT avec un réducteur Starizona x0.63 (0.65 en fait) et ma caméra CP, une Poseidon-C. La manip d'acquisition est relativement simple, capturer une étoile et son spectre arc en ciel avec Sharpcap par exemple. Il faut juste veiller à avoir la mise au point sur le spectre et ne pas le cramer. C'est comme pour du planétaire/lunaire, on capture un ser (200 images ici) puis on en fait un stack de 25 ou 50 images. J'ai comparé avec un traitement par DOF, ça n'améliore pas grand chose pour un Star Analyser 100. Mon objectif était de faire une compil des principaux types spectraux d'étoiles.. mais il m'en manque une d'un type qui ne court pas les rues en général et particulièrement en ce moment, celle de type O. On se reverra le moment venu. A la capture les différences se voient déjà : J'ai ensuite utilisé le logiciel BASS Project, moins simple que EasySpec dont j'avais parlé dans un post précédent mais le résultat est plus complet et plus en rapport avec ce que je cherche à faire. Il en sort les deux spectres ci-dessous et pour les explications : Wikipédia ! Le StarAnalyser ne permet pas d'avoir une résolution folle mais c'est pas mal du tout pour une découverte de la spectro. Et pour finir, la compil ! A bientôt peut être avec un nouveau TP -
Tout d'abord un grand merci @krotdebouk pour avoir m'avoir sorti de l'impasse! Ensuite sa recommandation d'utilisation d'EasySpec, qui est facile à prendre en main m'a permis de comprendre (un peu) la logique de fonctionnement. J'ai commencé par reprendre des photos faites à l'APN 2 ans auparavant. Devant la possibilité offerte de pouvoir en faire quelque chose, j'ai décidé d'expérimenté ce jeudi soir avec le MAK127 et une caméra PLB MX plus un filtre IR-CUT. (Est-ce que j'aurais du enlever ce filtre??? je ne sais pas, je veux bien vos conseils.) Ciel très turbulent, mais l'envie était là! Acquisition avec SharpCap et j'ai extrait ensuite une frame sous AS3! Voici le résultat de cette nuit : Castor A Castor B Menkalinan Pollux Procyon Sigma Gem. Regulus et m'a préférée car très surprenante dès l'acquisition: PI AURIGA Suggestions et conseils sont les bienvenus!
