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Lightbridge 16"


jm lecleire

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bah pas tant que ça;) , les résultats du test de JML prédisait une optique cata..strophique et d'après le tien en visu, ce n'est pas si mal que ça, surtout en rapport Q/P.

 

et ce sont 2 instruments differents ! La constance de fabrication est symbolique... Faut aimer les jeux de hasard, tomber sur un 400 correct, ou sur une bouze, qui ne sera pas retouchable...

Qui veut risquer 2600€ ? :D

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

et ce sont 2 instruments differents ! La constance de fabrication est symbolique... Faut aimer les jeux de hasard, tomber sur un 400 correct, ou sur une bouze, qui ne sera pas retouchable...

Qui veut risquer 2600€ ? :D

 

Tu as raison pour la constance de qualité. Néanmoins on ne risque rien par contre à essayer le tuyau pour se faire une idée ;) , certes c'est de l'industriel grande série mais comme tous les autres.

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les résultats du test de JML prédisait une optique cata..strophique

Ce n'est pas ce qu'il a dit.

 

D'après ce que j'ai lu, c'est un 400 mm comparable aux télescopes chinois (et à bien des Schmidt-Cassegrain) qui permettra l'observation du ciel profond et des planètes, sauf que pour les planètes, les rares fois où le ciel ne turbulera pas, on ne pourra pas grossir à fond comme sur les télescopes de haute qualité optique (c'était prévisible, vu le prix !) Le fait qu'on obtienne un très bon miroir en le diaphragmant est même un point fort, car le ciel permet rarement d'atteindre la résolution d'un 400 mm de toute façon.

 

Bref, pas de surprise : voici un 400 mm économique tout à fait utilisable. Mais évidemment, on ne doit pas s'attendre à des miracles vu son prix. Personnellement, je pense que c'est la meilleure idée de Meade depus vingt ans : enfin un gros Dobson démontable plutôt abordable !

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Tu as raison pour la constance de qualité. Néanmoins on ne risque rien par contre à essayer le tuyau pour se faire une idée ;) , certes c'est de l'industriel grande série mais comme tous les autres.

 

Je ne te rejoint pas tout à fait !

Que veux tu essayer au magasin ?

La plupart du temps, l'achat d'un telescope se fait à distance, et une fois les 40 ou 60kg de matos chez toi, c'est un peu pénible de devoir le renvoyer... D'autant que des personnes pas très habituées aux dobsons mettront la mauvaise qualité d'iimage, la diffusion, sur le compte du grand diametre et de conditions pas tres bonnes...

Et il n'est pas du tout comme les autres, car il ne peut pas être retouché. Il n'y a pas d'échapatoire.

Mon 300 GSO était aussi à L/3 comme quoi, ça n'a rien d'exceptionnel avec l'industrie asiatique bon marché... mais au moins, il a pu être retouché à L/16. La, c'est le pieds, et maintenant, je considère vraiment le critère qualité optique en tout premier, avant le diamètre. Le matériel chinois, à part les lunettes ED et les petit mak du style mak 127 qui sont très bons, c'est la roulette, plutot russe :mad:

Mon point de vue probablement excessif sur ce telescope est qu'il represente la limite de ce que peuvent proposer les chinois, en regard de ce que les intermediaires veulent marger dessus. 2600€ un 400 en bk7, un barrillet pas terrible, un tube qui va piquer du nez avec une bino, un poids excessif...

A cout presque egal, j'ai preféré avoir un excellent 300, avec du piqué, aucune diffusion, une capacité à grossir sans rapport avec du chinois de base...:cool:

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bah pas tant que ça;) , les résultats du test de JML prédisait une optique cata..strophique et d'après le tien en visu, ce n'est pas si mal que ça, surtout en rapport Q/P.

 

Jeff, quels grossissements as-tu utilisé avec le LB de 400 ?

 

Pour le star test, c'est très facile à faire visuellement : il suffit de pointer une étoile brillante, comme la Polaire, qui ne bouge pas en plus, de mettre un oculaire grossissant 400 x (1 fois le diamètre du miroir en millimètres).

Tu défais ensuite la mise au point de 2 à 3 mm en arrière (extrafocale) puis en avant (intrafocale). Quand le miroir ne présente pas d'aberration sphérique, les anneaux défocalisés qu'on observe en intra et en extra focale sont similaires.

Si le miroir est sur-corrigé, c'est à dire trop parabolisé, on doit observer une tache très floue en inrafocale et des anneaux très nets et nombreux en extrafocale. L'inverse si le miroir est sous-corrigé (pas assez parabolisé).

 

JM

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sauf que pour les planètes' date=' les rares fois où le ciel ne turbulera pas, on ne pourra pas grossir à fond comme sur les télescopes de haute qualité optique (c'était prévisible, vu le prix !) [/quote']

 

 

C'est vrai que je n'ai même pas précisé les grossissements utilisés ce week end. En général, c'était avec un 13 mm, soir 140 fois... On devait être à 200 fois avec Jupiter.

 

De plus forts grossissements ont été sans doute tentés, mais je n'y étais pas...

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Bonsoir,

 

pour la dilatation du " bk7 " j'ai testé un miroir ( 300 mm) revenant de l'aluminure pour le tester en autocollimation, et en effet j'ai pu constater de visu qu'il lui a fallut 1h 30 pour se rapprocher de sa forme initial, et encore une demi heure pour être vraiment stable, ceci dit il revenait juste de faire un periple de 500 km, et passait de sa caisse de transport à mon labo à 21°.

 

Mais pour l'avoir manipuler en atelier et en autocollimation , en effet ce matériaux est relativement "mou", ne pas hésiter à le laisser se mettre en température.

fr.g

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Mon point de vue probablement excessif sur ce telescope est qu'il represente la limite de ce que peuvent proposer les chinois, en regard de ce que les intermediaires veulent marger dessus. 2600€ un 400 en bk7, un barrillet pas terrible, un tube qui va piquer du nez avec une bino, un poids excessif...

A cout presque egal, j'ai preféré avoir un excellent 300, avec du piqué, aucune diffusion, une capacité à grossir sans rapport avec du chinois de base...:cool:

 

non non tu as raison, c'est bien la difficulté de l'exercice, faire la part des choses dans le compromis qualité-coût-diamétre:) , en est ce bien un et si non, vers quoi se diriger ?

 

Pour ma part, je cherche un 400 pour la lumière, F/D 4 pour la hauteur, pas trop lourd, avec la meilleure qualité optique possible (traduit en L/x, capacité à grossir et autres critères objectifs des experts ès gros diamètres ;) etc...) et le moins d'€ à débourser.

 

Voilà pourquoi le LB me semble intéressant : pour pas trop d'€ on a manifestement une "qualité" moyenne convenable... jusqu'à preuve du contraire. donc il fait partie de la liste des possibles, voire des probables.

 

Mais la solution de le faire soi même commence aussi à s'imposer doucement, quitte à ne faire qu'ensemblier de parties toutes faites par ailleurs.

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En général, c'était avec un 13 mm, soir 140 fois... On devait être à 200 fois avec Jupiter.

 

De plus forts grossissements ont été sans doute tentés, mais je n'y étais pas...

 

140 fois !! :be: :be: :be:

Oui c'st tout à fait normal d'avoir observé des images nettes, colorées et contrastées. Mais le grossissement l'était pas assez fort pour se rendre compte de la qualité optique du bestiau...

Pour commencer à voir les défauts, quand il y en a, il faut pousser au moins à 300 fois, sur un télescope de 400 mm.

 

N'oublions pas qu'un télescope de 400 mm de diamètre présente une tache de diffraction théorique de 0,3'' de rayon (soit 0,6'' de diamètre), la plupart du temps invisible à cause de la turbulence atmosphérique.

 

Je me suis amusé à simuler un miroir de 400 entaché d'une aberration sphérique sous-corrigée de lambda/3

J'en ai tiré ces quatre grtaphiques :

simul_lb.gif

 

En haut à gauche, la courbe de FTM, autrement dit le contraste donné par l'instrument en fonction de la dimension de l'objet. Le calcul tient compte de l'obstruction centrale. La courbe blanche correspond à un miroir parfait, la bleue à un miroir à lambda/3 comme celui que j'ai contrôlé. L'axe du bas représente la fréquence spatiale. Pour simplifier, complètement à gauche du graphique on trouve les objets étendus comme les galaxies, les planètes, les grands cratères lunaires, etc. Le contraste est maximal, c'est ce qu'on observe à faible grossissement. Très près de l'origine, à gauche, la courbe bleue et la blanche sont très proches, et même si la bleue descend plus vite, la différence à l'oculaire est peu significative.

 

Au milieu du graphique, à la fréquence spatiale 206.55 (c'est indiqué sur l'axe), on a déjà moins de contraste. Cette partie de la courbe concerne les très fins détails lunaires (rainures, craterlets) à la limite des performances de l'instrument, l'observation des satellites de Jupiter, la division de Cassini dans l'anneau de Saturne, etc. Pour percevoir ces détails, il est nécessaire de pousser le grossissement à -au moins- 1 fois le diamètre du télescope en millimètres, soit 400 x pour un T400. La courbe blanche du miroir parfait montre que le contraste n'est plus que de 40%, cette baisse est tout à fait normale, elle explique pourquoi les images deviennent moins contrastées lorsqu'on augmente le grossissement. En ce qui concerne la courbe bleue, elle se situe plus bas que la blanche. L'aberration sphérique de lambda/3 perturbe les observations et fait chuter le contraste de près de 30% par rapport à un miroir parfait. C'est dans ce domaine de grossissements que la médiocrité du miroir se fait le plus sentir.

 

Enfin, complètement à droite du graphique, on est dans les hautes fréquences spatiales, le graphique ne concerne pratiquement que les observateurs d'étoiles doubles qui cherchent à dédoubler des couples hyper serrés à très fort grossissement. Vous remarquerez que les courbes blanche et bleu sont très proches. Donc pas de différence à l'oculaire à ce niveau là.

 

La courbe de FTM nous donne également une autre information : si on la prolonge la partie gauche de la courbe bleue, on coupe l'axe des abscisse un peu avant la moitié, vers les 180 de fréquence spatiale (206 étant la moitié), soit l'équivalent de la fréquence de coupure d'un instrument de 170 mm de diamètre. Je simplifie à l'extrême, mais le miroir de 400 mm à lambda/3 a à peu près le pouvoir de résolution d'un instrument -sans obstruction- de 170 mm de diamètre, la luminosité en plus. Cela signifie qu'on peut aisément grossir 170 à 200 fois sans rien remarquer d'anormal dans les images.

 

Le graphique en haut à droite représente la répartition de lumière dans et autour de la tache de diffraction. Une certaine quantité de lumière déborde de la tache d'Airy (représentée par un cercle blanc) mais la majorité de la lumière passe quand même à l'intérieur de la tache. Une des conséquences est un renforcement des anneaux de la tache de diffraction (et notamment du premier anneau), comme on peut le voir sur le graphique en bas à droite.

 

Le dernier graphique, en bas à gauche, représente l'interférogramme du miroir. Les franges noires dessinent l'aberration sphérique. si le miroir était parfait, les franges seraient parfaitement rectilignes.

 

 

En résumé, après cette courte approche théorique du problème, on peut dire que :

 

1/ à faible grossissement (150 à 200 fois) l'observateur néophyte n'est pas capable de dire si le miroir est à lambda/3 ou à lambda/10 (un observateur confirmé ou un opticien verrait quand même la différence). Donc pour l'observation des grands champs stellaires, des galaxies, et même des planètes (Lune en entier), les images doivent être très belles.

 

2/ A fort grossissement (300 fois et plus), l'aberration sphérique se fait vraiment sentir et les fins détails manquent cruellement de contraste.

 

J'ai vu passer pas mal de miroirs devant mon Foucault. Parmi les miroirs de la classe des 400 et des 500, une proportion non négligeable montraient des défauts encore pire que ceux du Lightbridge que j'ai analysé. Le symptome sur le ciel étaient toujours le même : des images acceptables jusqu'à 200 fois de grossissement, mais au delà, les images devenaient floues. Les observateurs ne s'étaient pas inquiétés de la qualité optique et faisaient avec leur matériel.

 

C'est seulement après avoir observé dans un bon miroir (suite à une retouche de polissage ou lors d'un rassemblement comme les RAP) qu'ils se sont aperçus qu'on pouvait dépasser 200 fois de grossissement avec un Dobson de grand diamètre !

 

Je vous invite à suivre les liens ci-dessous pour découvrir des miroirs qui ont pourtant été utilisés sur le ciel :

- un 450 mm avec lambda/2 d'astigmatisme (non retouché, laissé en l'état) : http://www.astrotelescope.com/ctrl450.html

 

- miroir avec "la totale" : http://www.astrotelescope.com/bon00.html

(miroir retouché)

 

- un miroir de 760 mm américain à ... lambda/0,8 !!!

http://www.astrotelescope.com/mir760.html

 

je vous épargne la suite:be:

 

Jean-Marc

 

PS : au fait, mon Lightbridge de 16" est toujours à vendre :be: :be: :be:

(au moins il a été contrôlé, et il n'y aura pas de surprise avec celui là !!)

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140 fois !! :be: :be: :be:

Oui c'st tout à fait normal d'avoir observé des images nettes, colorées et contrastées. Mais le grossissement l'était pas assez fort pour se rendre compte de la qualité optique du bestiau...

Pour commencer à voir les défauts, quand il y en a, il faut pousser au moins à 300 fois, sur un télescope de 400 mm.

 

N'oublions pas qu'un télescope de 400 mm de diamètre présente une tache de diffraction théorique de 0,3'' de rayon (soit 0,6'' de diamètre), la plupart du temps invisible à cause de la turbulence atmosphérique.

 

Je me suis amusé à simuler un miroir de 400 entaché d'une aberration sphérique sous-corrigée de lambda/3

J'en ai tiré ces quatre grtaphiques :

simul_lb.gif

 

En haut à gauche, la courbe de FTM, autrement dit le contraste donné par l'instrument en fonction de la dimension de l'objet. Le calcul tient compte de l'obstruction centrale. La courbe blanche correspond à un miroir parfait, la bleue à un miroir à lambda/3 comme celui que j'ai contrôlé. L'axe du bas représente la fréquence spatiale. Pour simplifier, complètement à gauche du graphique on trouve les objets étendus comme les galaxies, les planètes, les grands cratères lunaires, etc. Le contraste est maximal, c'est ce qu'on observe à faible grossissement. Très près de l'origine, à gauche, la courbe bleue et la blanche sont très proches, et même si la bleue descend plus vite, la différence à l'oculaire est peu significative.

 

Au milieu du graphique, à la fréquence spatiale 206.55 (c'est indiqué sur l'axe), on a déjà moins de contraste. Cette partie de la courbe concerne les très fins détails lunaires (rainures, craterlets) à la limite des performances de l'instrument, l'observation des satellites de Jupiter, la division de Cassini dans l'anneau de Saturne, etc. Pour percevoir ces détails, il est nécessaire de pousser le grossissement à -au moins- 1 fois le diamètre du télescope en millimètres, soit 400 x pour un T400. La courbe blanche du miroir parfait montre que le contraste n'est plus que de 40%, cette baisse est tout à fait normale, elle explique pourquoi les images deviennent moins contrastées lorsqu'on augmente le grossissement. En ce qui concerne la courbe bleue, elle se situe plus bas que la blanche. L'aberration sphérique de lambda/3 perturbe les observations et fait chuter le contraste de près de 30% par rapport à un miroir parfait. C'est dans ce domaine de grossissements que la médiocrité du miroir se fait le plus sentir.

 

Enfin, complètement à droite du graphique, on est dans les hautes fréquences spatiales, le graphique ne concerne pratiquement que les observateurs d'étoiles doubles qui cherchent à dédoubler des couples hyper serrés à très fort grossissement. Vous remarquerez que les courbes blanche et bleu sont très proches. Donc pas de différence à l'oculaire à ce niveau là.

 

La courbe de FTM nous donne également une autre information : si on la prolonge la partie gauche de la courbe bleue, on coupe l'axe des abscisse un peu avant la moitié, vers les 180 de fréquence spatiale (206 étant la moitié), soit l'équivalent de la fréquence de coupure d'un instrument de 170 mm de diamètre. Je simplifie à l'extrême, mais le miroir de 400 mm à lambda/3 a à peu près le pouvoir de résolution d'un instrument -sans obstruction- de 170 mm de diamètre, la luminosité en plus. Cela signifie qu'on peut aisément grossir 170 à 200 fois sans rien remarquer d'anormal dans les images.

 

Le graphique en haut à droite représente la répartition de lumière dans et autour de la tache de diffraction. Une certaine quantité de lumière déborde de la tache d'Airy (représentée par un cercle blanc) mais la majorité de la lumière passe quand même à l'intérieur de la tache. Une des conséquences est un renforcement des anneaux de la tache de diffraction (et notamment du premier anneau), comme on peut le voir sur le graphique en bas à droite.

 

Le dernier graphique, en bas à gauche, représente l'interférogramme du miroir. Les franges noires dessinent l'aberration sphérique. si le miroir était parfait, les franges seraient parfaitement rectilignes.

 

 

En résumé, après cette courte approche théorique du problème, on peut dire que :

 

1/ à faible grossissement (150 à 200 fois) l'observateur néophyte n'est pas capable de dire si le miroir est à lambda/3 ou à lambda/10 (un observateur confirmé ou un opticien verrait quand même la différence). Donc pour l'observation des grands champs stellaires, des galaxies, et même des planètes (Lune en entier), les images doivent être très belles.

 

2/ A fort grossissement (300 fois et plus), l'aberration sphérique se fait vraiment sentir et les fins détails manquent cruellement de contraste.

 

J'ai vu passer pas mal de miroirs devant mon Foucault. Parmi les miroirs de la classe des 400 et des 500, une proportion non négligeable montraient des défauts encore pire que ceux du Lightbridge que j'ai analysé. Le symptome sur le ciel étaient toujours le même : des images acceptables jusqu'à 200 fois de grossissement, mais au delà, les images devenaient floues. Les observateurs ne s'étaient pas inquiétés de la qualité optique et faisaient avec leur matériel.

 

C'est seulement après avoir observé dans un bon miroir (suite à une retouche de polissage ou lors d'un rassemblement comme les RAP) qu'ils se sont aperçus qu'on pouvait dépasser 200 fois de grossissement avec un Dobson de grand diamètre !

 

Je vous invite à suivre les liens ci-dessous pour découvrir des miroirs qui ont pourtant été utilisés sur le ciel :

- un 450 mm avec lambda/2 d'astigmatisme (non retouché, laissé en l'état) : http://www.astrotelescope.com/ctrl450.html

 

- miroir avec "la totale" : http://www.astrotelescope.com/bon00.html

(miroir retouché)

 

- un miroir de 760 mm américain à ... lambda/0,8 !!!

http://www.astrotelescope.com/mir760.html

 

je vous épargne la suite:be:

 

Jean-Marc

 

PS : au fait, mon Lightbridge de 16" est toujours à vendre :be: :be: :be:

(au moins il a été contrôlé, et il n'y aura pas de surprise avec celui là !!)

 

Salut J.M ,interressant ce test sur le lightbridge:)

j'ai acheté dernierement un dobson Geoptik 400 et j'ai un bulletin de controle,mais je ne comprends pas grand chose,si tu pourais m'aider ce serait sympa:) voici mon bulletin de controle:

 

10001nh3.jpg

 

10002ss9.jpg

 

30001hw7.jpg

 

merci d'avance pour ta réponse J.M

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En revanche, si le miroir devait être repoli, il faudrait être super patient avant de faire un contrôle (attendre 6 à 10 heures avant de faire une mesure précise) et travailler dans une pièce parfaitement stable en température pour éviter de voir la forme du miroir bouger toute seule au cours de la journée...:be:

Ce qui signifie, en pratique, une quasi-monopolisation de l'atelier et de l'appareil de contrôle pour un seul miroir pendant toute la durée de la retouche (plusieurs semaines) et la quasi impossibilité de donner une mesure reproductible de la forme du miroir (au delà de lambda/8)

 

JM

 

Ce ne serait pas possible de climatiser l'atelier ainsi que l'appareil de mesure avec une bonne régulation (et un filtrage de poussière)?;)

 

En plus acheter une blouse blanche et un petit chapeau rond de la même couleur, pas besoin du masque:be:

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Bonjour

 

AY213 :

le bulletin de contrôle que tu présentes n'est pas du tout réalisé selon la méthode que j'emploie. C'est d'ailleurs la première fois que je vois une telle méthode !!

D'après le documents que tu as scannés, le miroir est contrôlé au test de Ronchi, en page 1 de ton bulletin. Je ne pratique pas le Ronchi, mais il faut vraiment un oeil expert pour déterminer les défauts optiques à partir de ces diagrammes. Le Ronchigramme est apparemment numérisé et les données, transformées en coefficients numériques (appelés Zernikes) sont introduites à la main dans le logiciel Zemax. A partir de là, le logiciel est en mesure de reconstituer la surface du miroir, en éliminant la plupart des petits défauts locaux et de bord (relevé fin ou rabattu éventuel). D'ailleurs il n'y a pas trace d'astigmatisme, ce qui n'est pas normal => C'est parce que le test a été réalisé à partir de photos de Ronchi faites selon 1 seul axe. La surface entière du miroir est reconstituée à partir d'une seule méridienne...

 

Le bulletin de contrôle montre un "faux interférogramme", exactement comme celui que j'ai présenté un peu plus haut. Attention, il ne représente pas la surface réelle du miroir mais la reconstitution de la surface à partir d'une seule mesure méridienne, numérisée et sous-échantillonnée (d'où une perte d'information = avantage au fabriquant)

 

De plus, si tu lis ce qui est marqué sous l'interférogramme, je cite : "Peak to valley is 0,1027 waves", ce qui fait lambda/9,73 (=1/0.1027) pour la longueur d'onde 0,55 microns (c'est aussi indiqué sur les scans). Oui mais :

Si tu lis juste en dessous, il est écrit : "fringe per wave is 2.000". Si tu vas voir ma simulation du Lightbridge, un peu plus haut, tu lis "fringe per wave is 1.000". Le bulletin Geoptik n'utilise pas la même échelle que moi... Normal, je parle de lambda sur l'onde, et eux de lambda sur le verre. Le défaut sur l'onde est deux fois plus grand que celui sur le verre. Ramené sur l'onde le défaut du 400 mm Geoptik passe de lambda/9,73 à lambda/4,86

En page 3, il y a le spot diagram, montrant la répartition géométrique des rayons lumineux dans la tache d'Airy. Dans ton cas, tous les rayons (calculés théoriquement) rentrent dans la tache de diffraction ; on voit bien ici la différence avec le LB16" qui n'est que à lambda/3 (les rayons sortent de la tache). Le reste explique notamment que les rayures / taches respectent la norme MIL américaine (scratch & dig 60-40), les chiffres cités étant le standard qu'on trouve sur la plupart des optiques commerciales ; ton miroir est également en BVC, une galette noire.

 

Sinon une petite parenthèse : j'ai aperçu un télescope Geoptik de 400 lors d'une expo, la mécanique m'a semblé un peu "rustique", surtout le barillet.

 

Astronome amateur :

D'aprés ce que je lis, si je comprends bien le 300mm (12.5 pouces) est un meilleur choix qualité prix?

Je n'ai contrôlé qu'un seul LB de 16" donc je n'ai aucun idée de la qualité du reste de la série. J'ai eu quelques LB de 12" entre les mains, j'en garde une relativement bonne impression, tout au moins en ce qui concerne la qualité optique d'origine (forme parabolique, pour l'état de surface, y' a encore des progès à faire... :) )

En 2006, la revue Ciel et Espace a publié un test du LB12" : D'aprés ce que je lis, si je comprends bien le 300mm (12.5 pouces) est un meilleur choix qualité prix?

Si on regarde la qualité oprique des télescopes contrôlés pour l'occasion, on lit lambda/1,7 et lambda/2,9 PTV sur l'onde ! Apparement eux et moi ne sommes pas tombés sur la même série de miroirs !!

Pour len revenir au LB16" que j'ai contrôlé, il se situerai donc dans les mêmes eaux au niveau qualité.

Slow_aetk :

 

Ce ne serait pas possible de climatiser l'atelier ainsi que l'appareil de mesure avec une bonne régulation (et un filtrage de poussière)?

En plus acheter une blouse blanche et un petit chapeau rond de la même couleur, pas besoin du masque

 

:)

Climatiser l'atelier serait une chose (coute cher), mais pour bien faire il faudrait aussi éviter de faire chauffer le miroir en posant les mains dessus (ou alors mettre des gants de ski bien épais pour polir), et surtout il serait impératif d'éviter tout échauffement de la surface optique par frottement (genre le frottement de l'outil à polir)

 

JM

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Qu'est-ce que c'est que cette histoire de "fringe per wave" ? Ça devient de plus en plus tordu...

 

Autrefois, on nous vendait un miroir à lambda/10...

- Bonjour M. le vendeur, je cherche un télescope à lambda/10.

- Voici ce miroir, il a été contrôlé à lambda/10.

- Ah, génial ! J'achète ! Je signe où ? OK... c'est fait.

- Trop tard : en fait il est à lambda/10 RMS, ce qui fait du lambda/2 PTV, hé hé...

 

Ensuite c'est devenu :

- Voici ce miroir, il a été contrôlé à lambda/10. Oui, oui, c'est du PTV, pas du RMS.

- Ah, génial ! J'achète ! Je signe où ? OK... c'est fait.

- Trop tard : en fait il est lambda/10 sur la surface, ce qui revient à du lambda/5 PTV sur l'onde, hé hé...

 

Et puis :

- Voici ce miroir, il a été contrôlé à lambda/10. Oui, oui, c'est du PTV, pas du RMS. Oui, oui, c'est sur l'onde, voyez c'est écrit là "PTV sur l'onde".

- Ah, génial ! J'achète ! Je signe où ? OK... c'est fait.

- Trop tard : en fait il a été mesuré dans le proche infrarouge, avec un lambda de 1 µm. Ramené à la valeur usuelle de 0,55 µm, ça donne du lambda/5 ou 6, hé hé...

 

Et maintenant :

- Voici ce miroir, il a été contrôlé à lambda/10. Oui, oui, c'est du PTV. Oui, oui, c'est sur l'onde, voyez c'est écrit là "PTV sur l'onde". Non, non, c'est mesuré à 0,55 µm, voyons, môssieur, quand même, on respecte le client ici.

- Ah, génial ! J'achète ! Je signe où ? OK... c'est fait.

- Trop tard : en fait c'est du lambda/10 PTV sur l'onde à 0,55 µm mais en comptant les franges par deux, du coup ça revient à du lambda/5 PTV sur l'onde, hé hé...

 

Ai-je bien compris ? En tout cas, le coup du "fringe per wave", c'est la première fois que j'en entends parler. Tous les moyens sont bons pour embrouiller le client j'ai l'impression... :(

 

(Et la prochaine fois, ce sera quoi ?)

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> bruno

c'est comme les réfracteurs achro, semi apo, ED, apo, superApo ... !

A chaque fois, on te vends le top du top de la crème du dessus. Et puis 2 ans plus tard c'est "on vous a fait une bonne blague mais cette fois -promis juré-, c'est bien mieux".

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bonjour, a quant une norme officielles, controller independament, .

le client est roi ,mais je ne savais pas que les astronomes amateurs faisait le reine, je suis plus là! , dejas partis..... cher clients.......

tient t'es là ? quoi de neuf ? contacte moi par mail pour ce we je ne we pas enfin !!!!

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Qu'est-ce que c'est que cette histoire de "fringe per wave" ?

 

C'est vrai que c'est étrange cet interferro si réellement il ont utilisé du ronchi pour faire un test interferro.

 

La donnée " fringe per wave " intervient en fonction du type de montage de controle que l'on opére en interferométrie:

 

0.5 si on est en autocollimation car il y a double reflexion, les defauts sont dounc doublés

 

1 au rayon de courbure,

 

et il arrive que l'on emploie 2 si on saisit une frange sur deux quand le miroir est trés ouvert et donne enormément de franges.

 

 

Les franges on doit les obtenir avec ce que l'on veut comme interferro, mais pas avec une trame de ronchi !

fr.g

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fr.g, j'ai regardé ton lien, mais je ne vois pas l'explication sur le fait que le test de ronchi ne convient pas à l'interféromètre:?: . N'étant pas calé en optique, pourrais-tu vulgariser cela et m'expliquer pourquoi le ronchi ne convient pas?

 

Merci

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fr.g

 

Merci pour le lien. Bon exposé sur l'interf. Ceravolo étant un copain. ; )

 

J.M.

 

Il semble que de ce que j'ai vue c'est que le miroir est mince et flex sous la gravité. Il ne faisait pas assez beau pour juger. Je ne échangerais pas mon LB de 12.5 pouces pour le 16.

 

Merci pour toutes vos infos.

 

Michel

http://www.rasc.ca

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désolé d'avoir était aussi long, mais je cherchais un lien aussi explicite que possible, en voilà émanent du Fabuleux Wolfgang Rohr qui fait un travail énorme de test en toute impartialité.

 

http://www.astro-foren.de/showthread.php?p=33093#post33093

 

La différence entre un test de Ronchi et des franges d'interférence.

 

Un test de Ronchi se réalise grace à une lame de verre

http://www.edmundoptics.com/onlinecatalog/displayproduct.cfm?productID=1831

ou l'on a déposé des bandes opaques, à intervalle régulier, qui placée à la place du couteau sur le foucaultmétre, divise la source envoyée par la fente du foucaulmetre en bandes qui suivent la courbe du miroir selon ses pentes.

Au rayon de courbure d'un miroir sphérique on voit des bandes droites et d'un miroir parabolique on y voit donc des lignes qui forment un creux au centre et un rabat au bord ( s'il est trés déformé ).

 

utilisé dans un "Null test " '

http://www.users.bigpond.com/PJIFL/ronchi_nullfiguring.html

(c'est à dire qu'une piéce optique est intercalée dans le systeme de test pour annulé l'abération de sphéricité) par exemple en autocollimation sur miroir plan, un paraboloïde et vu comme une sphére, c'est à dire que plus les lignes sont droites , plus on se rapproche de la bonne parabole.

Cependant il est peut sensible à l'astgmatisme dans cette configuration, mais plus sensible à certain défauts comme le fin bord rabattu ou des bosses ou creux trahissant une mauvaise parabolisation de l'optique en test.

 

Les franges d'interférences sont obtenues avec une lumiére monochromatique de longueur d'onde connue pour facilité le travail du logiciel chargé d'interpréter ces franges, générées par interference en combinaison avec une piéce optique calibrée, comme on pose un miroir plan sur son calibre, on mets le miroir concave dans un systeme

http://www.atmsite.org/contrib/Rowe/bath/rtmc04/img0.html

qui permet de créer des franges, ces franges capturées et analysées donne une vision d'ensemble de la piéce optique.

 

Sur le lien de Wolfgang on voit à quel point les franges d'interférence (photo du bas sur le c11) n'ont rien à voir avec le Ronchi (photo du haut ).

 

Pour résumer le Ronchi permet de voir rapidement les défauts les plus rédibitoire sans pouvoir les quantifier et est peu sensible à l'astigmatisme, l'interfero donne une vision d'ensemble mais ne renseigne pas sur l'état de surface, le Foucaultmetre renseigne, sur l'état de surface, micromamelonnge( lame de phase ) mamelonnage, et sur la forme de la parabole ainsi que sur l'astigmatisme en testant l'optique sur plusieurs axes.

( bref il a encore de beaux jours devant lui :hm: )

 

fr.g

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à propos du lightbridge de 400 : je suis allé chez galileo ce matin et je l'ai vu : c'est encore assez énorme surtout la plateforme d'azimuth. C'est beau, ça se range pa trop mal je pense mais faut quand même un grand coffre car la planche doit faire facile 70 ou 80 cm de diamètre mais celui qui veut se faire plaisir avec un gros diamètre il est servi.

 

Voilà ça apporte pas grand chose à l'édifice mais je tenais à le dire quand même : twingo s'abstenir :be:

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  • 3 semaines plus tard...

Justement j'ai une twingo et j'envisageai l'achat.... Ca doit pouvoir rentrer non, en repliant les sièges arrières ? Peut-on laisser le miroir (et son support) montée sur la base pendant le transport ? Ca prend beaucoup moins de place.

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en repliant les sièges arrières ? Peut-on laisser le miroir (et son support) montée sur la base pendant le transport ? Ca prend beaucoup moins de place.

 

Bonsoir

 

une fois le télescope sorti de ses cartons, il est heureusement beaucoup moins encombrant. La partie inférieure du télescope contenant le miroir primaire peut être transportée avec la base. Le reste est peu encombrant (barres métalliques et tête du tube) et peut être logé facilement.

 

JM

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