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Magnitude surfaciiiiiiikkk !


éluria

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Yellow ! :)

Citation piquée à 'Bruno dans un post de .... 2005.

 

La magnitude surfacique couramment utilisée est la magnitude par minute d'arc carrée. On calcule l'éclat de l'objet correspondant à sa magnitude, puis on divise cette valeur par la surface de l'objet exprimée en minutes d'arc carrées, et pour finir on revient au système des magnitudes.

 

Il y a une formule pour calculer ça, que je ne connais pas par coeur.

 

Mais encore ?? :b:

Pourriez-me la donner la formule ? :be:

Quand on parle de la magnitude maxi que peut "supporter" un télescope, il s'agit de la magnitude visuelle ou surfacique ?

Merci !

Ingrid

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Bonjour Ingrid,

Bien que la magnitude théorique d'un instrument soit un nombre très... théorique, il reflèterait plus la magnitude surfacique.

Deux de mes erreurs de débutant à ce sujet: chercher M33 et NGC 7000 avec mon 114 car leur magnitude est assez accessible, aux alentours de 8 il me semble.

En fait ces deux objets sont très étendus, et la magnitude surfacique est très faible!

 

M33 peut se repérer aux jumelles 10x50, mais pour NGC 7000, il faut de l'artillerie.

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Quand on parle de la magnitude maxi que peut "supporter" un télescope, il s'agit de la magnitude visuelle ou surfacique ?

 

C'est en fait la magnitude surfacique qui compte, parce qu'au plus l'objet est étendu, au plus sa magnitude "visuelle" (qui correspondrait à la luminosité de l'objet s'il était ponctuel) se dilue dans sa surface, et c'est cette luminosité diluée qui atteint la rétine via le télescope. D'où la difficulté parfois de voir des objets comme M101, pourtant donné à une magnitude visuelle "aisée"...

 

Mais en fait, l'affaire est un peu plus complexe, parce que la perception ne se passe pas de la même façon pour un objet ponctuel (étoile), et un objet étendu. Et le problème du fond de ciel (le ciel n'est pas noir :confused:) joue différemment sur les types d'objets.

 

Voir ce post.

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Il me semble que c'est le contraire :)

A mon humble avis quand on parle de la magnitude max d'un instrument, il s'agit de la magnitude visuelle, autrement dit de l'étoile la plus faible perceptible.

 

Oui, mais précisément, dans le cas d'un objet étendu (galaxie), s'il est donné pour une magnitude de m1, sa magnitude surfacique sera m2 (m2 > m1), et c'est ce m2 qui devrait être inférieur à la magnitude limite du télescope pour que l'objet soit vu.

 

Le m1 n'existe pas vraiment en fait, c'est une vue de l'esprit, la magnitude de l'objet si elle était ramenée en un seul point.

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Bonjour, voici des formules tirés du livre "Les objets de Messier"

 

La loi de Pogson liant Magnitude et flux

mimetex.cgi?m1 - m2 = 2,5 log \frac{F2}{F1}

La brillance surfacique qui est un rapport suivant la formule suivante

mimetex.cgi?K = log \frac{F}{S}

 

m représente la magnitude, F le flux, S surface apparente de l'objet.

 

si ça peut vous aider, car moi est les maths utilisé dans l'astronomie :b::?:.

Yves.

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Quand on parle de la magnitude maxi que peut "supporter" un télescope, il s'agit de la magnitude visuelle ou surfacique ?

- On ne parle pas de la magnitude maxi. On parle de la magnitude limite. C'est une magnitude (tout court, ou globale).

- Il n'y a pas d'un côté la magnitude visuelle et de l'autre la magnitude surfacique, mais d'un côté la magnitude (tout court, ou globale) et de l'autre la magnitude surfacique. C'est comme la masse (tout court) et la masse volumique.

- Il existe des magnitudes visuelle, des magnitudes photographiques, des magnitudes bolométriques, etc. et donc on peut définir des magnitudes surfaciques visuelles, des magnitudes surfaciques photographiques, des magnitudes surfaciques bolométriques, etc.

- La visibilité d'un objet dépend des deux types de magnitude selon l'objet. Pour les galaxies, par exemple, la magnitude (globale) est le critère principal car 3/4 des galaxies (en gros) ont une magnitude de surface comparable (entre 13,0 et 14,0 par minute d'arc carrée). Mais certaines sont plus lumineuses (entre 12,0 et 13,0) et peuvent paraître plus faciles, tandis que d'autres (genre M33) sont entre 14,0 et 15,0 et seront très difficiles - c'est la qualité du ciel qui devient alors prépondérante devant le diamètre. Pour les nébuleuses diffuses, il n'existe pas de données de magnitudes, donc autant essayer. Pour les nébuleuses planétaires, la magnitude visuelle est parfois le critère n°1, mais parfois non (c'est le cas des nébuleuses brillantes, mais pas des faibles). Pour les amas d'étoiles, la résolution en étoiles dépend de la magnitude des étoiles les plus brillantes, pas de la magnitude (surfacique ou non) de l'objet. Bref, il n'y a pas de règle absolue. L'expérience aide à deviner la visibilité d'un objet. Pour ça, prendre des notes lors de la séance d'observation et vérifier, ensuite, la magnitude des objets vus et non-vus.

- Le Night Sky Observer's Guide donne les magnitudes surfaciques des galaxies.

- Les catalogues de mon site commencent à intégrer la magnitude surfacique, mais aussi la magnitude des étoiles les plus brillantes des amas : http://astrosurf.com/bsalque/NPselect.htm et http://astrosurf.com/bsalque/cpselect1.txt . C'est tout, mais la refonte du catalogue des constellations est prévue pour un de ces jours.

- Depuis le numéro de mai-juin, la rubrique du ciel profond d'Astrosurf Magazine indique les magnitudes surfaciques et celle des étoiles les plus brillantes des amas (en plus de la magnitude globale, bien sûr).

 

s'il est donné pour une magnitude de m1, sa magnitude surfacique sera m2 (m2 > m1), et c'est ce m2 qui devrait être inférieur à la magnitude limite du télescope pour que l'objet soit vu.

Non, ce n'est pas ça, car la magnitude limite du télescope est une magnitude (tout court), pas une magnitude surfacique. En fait, la magnitudel limite du télescope est une magnitude stellaire. Elle n'est valable que pour les objets ponctuels (étoiles et nébuleuses planétaires de 1" de diamètre). Alors quelle est la magnitude limite en ciel profond ? Il n'y en a pas ! Ça dépend tellement, tellement, tellement des types d'objets.

 

Exemple : les galaxies, c'est ce qu'il y a de plus simple vu qu'elles sont majoritairement homogènes en magnitude surfacique. Je sais, par expérience, que :

- on atteint une magnitude V d'environ 13,0 avec un 200 mm ;

- d'environ 14,0 avec un 300 mm ;

- d'environ 15,0 avec un 495 mm.

Tout ça sous un bon ciel évidemment. Ces valeurs (valables uniquement pour les galaxies "normales", c'est-à-dire de magnitude surfacique entre 13,0 et 14,0 environ) suivent la magnitude limite stellaire, puisque celle-ci est d'environ 14,5 ; 15,5 et 16,5 respectivement. La différence étoiles-galaxie dépend d'ailleurs de la qualité du ciel. En ciel péri-urbain, j'avais noté une différence de 2,0.

 

En dehors des galaxies, c'est trop compliqué. Les nébuleuses (diffuses comme planétaires) ne sont absolument pas homogène en magnitude surfacique, de sorte que selon l'objet, l'un ou l'autre critère peut servir. Quand je dis "peut servir" : pas en tant que limite précise, mais juste pour se faire une idée. Par exemple une nébuleuse planétaire de magnitude 12, normalement ça doit être visible dans un 200 mm... à condition qu'elle ne soit pas trop faible en brillance de surface, donc trop étendue. Comment savoir ? Il faut essayer.

 

Pour ceux qui sont intéressés, je vous conseille de consulter les explications liées à mon catalogue de nébuleuses planétaires, où j'explique comment j'ai sélectionné les objets selon la magnitude (globale) et la magnitude de surface. C'est valable pour mon 495 mm et pour l'instant ça marche pas mal. À vous d'essayer d'en faire autant avec votre diamètre. Notez bien le préalable fondamental : avoir observé suffisamment d'objets pour avoir une idée des critères.

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Je viens de consulter ton catalogue sur le ciel profond. Je voulais voir si je pouvais voir :) M61. Elle a une magnitude surfacique de 13,4... Elle est donc une galaxie que tu qualifies de "standard" et j'ai un 200. Alors je vais essayer... En croisant les doigts pour que mon ciel soit bien noir...

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