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Définition de la conscience


Poussin38

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shf:

 

Ne te mets pas en colère, ce n'est pas ce qui dit Damasio, ni moi d'ailleurs!

Je reprends les deux dernières phrases du paragraphe que tu cites: " Cela ne signifie pas pour autant qu'elle ressente ces émotions. Elle n'en a pas le sentiment."

 

Toute son explication tend au contraire à suggérer que "la fabrique des émotions" repose sur des mécanismes physiologiques, qui sont déjà à l'œuvre chez des organismes simples, sans que ces mêmes organismes n'aient la capacité de ressentir ces émotions.

 

Tiens, pour te montrer que je ne suis pas rancunière, je te mets moi aussi une petite vidéo faite par une secte réductionniste, à Harvard...:p

 

http://multimedia.mcb.harvard.edu/

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Concernant la conscience de la "fin", il y a peut-être là aussi une approximation sémantique ... Personnellement, plus que la "fin" (qui est un évènement dans le temps futur), je parlerais de "finitude" (la conscience de ses propres limites).

 

Après, on parle de conscience ou d'absence de conscience, comme on parle d'intelligence ou d'absence d'intelligence ... J'ai tendance à croire - et ce n'est qu'un sentiment intime totalement infondé - que rien n'est tout blanc ou tout noir dans la vie. Il y a sûrement toute un palette d'états qui se situent entre le "off" et le "on", une échelle graduée avec une infinité de graduations.

Je pense donc qu'il est vain de définir tel ou tel comme étant conscient ou non conscient, même si je ne m'appuie que sur mes convictions personnelles et sur rien de scientifique. :)

 

Enfin, j'ajouterais une chose : On a tendance à placer, nous les hommes, la conscience et l'intelligence comme étant les degrés ultimes de l'évolution. Ben je dirais que si on pense de cette manière, c'est peut-être bien parce que ce sont nos 2 armes pour nous défendre dans notre Univers de prédation.

D'un point de vue objectif, chaque espèce se bat et se débat pour être le plus haut possible de la chaîne alimentaire. Les armes de certains sont une force physique démesurée (par exemple une pression de plusieurs tonnes au cm² dans les mâchoires), ou bien un camouflage qui bernera tout le monde, ou encore un exosquelette, des sécrétions empoisonnées et une résistance à des températures extrêmes. Nous n'avons rien de cela, notre arme à nous c'est l'intelligence, et notre conscience exacerbée du monde qui nous entoure.

 

Un peu comme la quête du sens, tout cela ne serait-il pas un peu trop antropomorphique ?

Car rien ne nous dit que la Nature tend vers toujours plus d'intelligence ... Nous sommes sûrement la seule espèce dont l'intelligence s'est développée de cette façon, mais nous devrions peut-être nous rappeler de temps en temps que l'homme n'est pas le peuple élu ! ;)

Modifié par seb79
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Invité shf
shf:

 

Tiens, pour te montrer que je ne suis pas rancunière, je te mets moi aussi une petite vidéo faite par une secte réductionniste, à Harvard...:p

 

http://multimedia.mcb.harvard.edu/

 

 

Excellente cette vidéo Tata Zize :)

 

Beau boulot des concepteurs !

 

Merci de ce lien

 

A +

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Invité shf
Pour ce que ça vaut, j' ai subi il y a peu de temps une AG de courte durée, et le ressentit subjectif est celui d'une interruption complète,instantanée, et sans aucune sensation de la conscience. Genre, tu commences ta phrase (tout est normal) et tu la termine 30min après (tout est normal, sauf que le temps extérieur a avancé de 30minute, et que tu ne te trouves plus au même endroit).

 

Je suis entièrement d'accord avec toi, j'ai moi aussi vécu à peu près dix à douze AG (dont l'une de 4h50), mais les autres de l'ordre de 25' à 1h30.

J'ai aussi, sans le savoir directement, vu les évolutions en matière d'anesthésie.

 

Le dernier ressenti que j'ai eu, à l'occasion d'une dernière opération classique , mais sous AG ressemble très fort à ce que tu dis : la seule différence (si on peut parler de différence), c'est qu'avec un sentiment de bien-être extraordinaire, je me suis quand même vu "dézoomer" mon entourage, y compris l'anesthésiste qui venait (et il l'avait dit) de m'injecter je ne sais quoi...

 

Mis je n'ai jamais ressenti de "mal-être "....

 

Et me suis réveillé comme toi, et très bien dans ma peau (Et il n'y avait ni barbiturique ni autre chose du même genre avant mon AG).

 

Mais je partage totalement ton avis : il y a, dans les faits d'une anesthésie totale, une perte de conscience....ce qui ne veut pas dire non plus que ceux qui ont vécu ça ne retrouvent pas leur conscience après-coup !

 

Amitiés,

 

A +:rolleyes:

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Invité shf
Concernant la conscience de la "fin", il y a peut-être là aussi une approximation sémantique ... Personnellement, plus que la "fin" (qui est un évènement dans le temps futur), je parlerais de "finitude" (la conscience de ses propres limites).

 

Enfin, j'ajouterais une chose : On a tendance à placer, nous les hommes, la conscience et l'intelligence comme étant les degrés ultimes de l'évolution. Ben je dirais que si on pense de cette manière, c'est peut-être bien parce que ce sont nos 2 armes pour nous défendre dans notre Univers de prédation.

D'un point de vue objectif, chaque espèce se bat et se débat pour être le plus haut possible de la chaîne alimentaire. Les armes de certains sont une force physique démesurée (par exemple une pression de plusieurs tonnes au cm² dans les mâchoires), ou bien un camouflage qui bernera tout le monde, ou encore un exosquelette, des sécrétions empoisonnées et une résistance à des températures extrêmes. Nous n'avons rien de cela, notre arme à nous c'est l'intelligence, et notre conscience exacerbée du monde qui nous entoure.

 

Un peu comme la quête du sens, tout cela ne serait-il pas un peu trop antropomorphique ?

Car rien ne nous dit que la Nature tend vers toujours plus d'intelligence ... Nous sommes sûrement la seule espèce dont l'intelligence s'est développée de cette façon, mais nous devrions peut-être nous rappeler de temps en temps que l'homme n'est pas le peuple élu ! ;)

 

 

Bon, là on parle d'intelligence pas de conscience et la dernière affirmation est assez inteloquente : nous ne sommes pas le peuple élu !

 

Pourtant dans les faits : si vous connaissez un singe savant (je rappelle mes affirmations), ou une autruche ou un éléphant, voire un lion ou un chat etc. (bref une partie de tout ce qui nous entoure sur terre - et là, ras le bol des paramécies ) plus intelligent que l'homme, faites nous signe !!! -Preuves à l'appui svp-D'accord ?:)

 

Et ceci ne reste qu'une question d'intelligence si on peut dire , sans doute polarisée sur la survie, mais n'a rien à voir avec la conscience de ce que l'on est, même si cette dernière valeur ouvre bien d'autres portes !!!

 

La conscience d'un animal sans doute (de quoi crocodile, requin, dauphin s'il le faut, serpents, mygales etc....) ?

 

Eh bien, non ....

 

Bonne chance ...

 

:):p

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Genre, tu commences ta phrase (tout est normal) et tu la termine 30min après (tout est normal, sauf que le temps extérieur a avancé de 30minute, et que tu ne te trouves plus au même endroit).
Tu veux dire sans même la perception d'une coupure ?

 

et Jeff, tu as tort

souvent les malades en phase terminale ont bien conscience de leur fin...

Oui, sans doute, je ne sais pas...Ce que je voulais dire, c'est qu'on ne peut être conscient de sa non existence... :cool:

 

Une autre chose qui est un peu provocative, c'est le fait qu'il fait reposer l'état de conscience émotionnel presque exclusivement sur la remontée des sensations "corporelles" (pour faire simple). La conscience autobiographique (celle des sentiments), qui découle dans son exposé de la conscience émotionnelle, devient la forme la plus haute d'une physiologie complétement intégrée.

 

Oui, c'est en effet assez intéressant, il conçoit la perception sensible du monde comme l'assise de la conscience, et du coup, il n'est plus exclu de penser que tout organisme vivant doté d'un quelconque sens de la perception (même très basique) du monde, posséde des bases de la conscience (fut-elle extrêmement rudimentaire)...

 

Ne te mets pas en colère, ce n'est pas ce qui dit Damasio, ni moi d'ailleurs!

Je reprends les deux dernières phrases du paragraphe que tu cites: " Cela ne signifie pas pour autant qu'elle ressente ces émotions. Elle n'en a pas le sentiment."

Je ne comprends pas très bien ce qu'il veut dire, par là. il semble introduire une frontière (arbitraire ?) entre la perception sensible, et la perception consciente. Ou bien, c'est une question de vocabulaire. parce que le "sentiment", c'est étymologiquement lié au sensible...

 

Tiens, pour te montrer que je ne suis pas rancunière, je te mets moi aussi une petite vidéo faite par une secte réductionniste, à Harvard...:p

Après la clique, la secte... :p peut-être que finalement, tu es un peu rancunière sur la critique faite à la conception réductionniste (que d'ailleurs il ne faut pas confondre avec la méthode réductionniste...), d'où ton emploi ironique de ces termes. D'ailleurs, je n'avais pas compris (dans l'autre fil), l'allusion à Hubbard. :?:

 

 

Après, on parle de conscience ou d'absence de conscience, comme on parle d'intelligence ou d'absence d'intelligence ...

C'est à mon avis totalement différent. L'intelligence est un concept, la conscience est un fait. :cool:

 

Je pense donc qu'il est vain de définir tel ou tel comme étant conscient ou non conscient
Le problème, c'est que la conscience est un fait fondamentalement subjectif, dont on ne peut rien dire objectivement, autrement que par oui-dire...
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Tu veux dire sans même la perception d'une coupure ?

Oui. Je te dis : Tu commences une phrase, genre "n' en profitez ..."

Et tu la termines 30' après (".. pas.").

Ensuite seulement tu te rends compte que t'es plus au même endroit, et que quelqu'un te parle pour te donner l' heure. Sensation bizarre. Enfin .. On perds conscience, ou bien on perds la mémoire à long (ou à court) terme, difficile à trancher "de l' intérieur", concernant l' anésthésie.

 

Dans le même genre, il y a les séquences de micro-sommeil qui peuvent se produire (super dangereux !!!) si on conduit trop longtemps: On en a pas conscience, mais on perds le contact pendant quelques secondes (qui peuvent être fatales) avec la réalité. Rétrospectivement ça fout les jetons.

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Invité shf
Oui. Je te dis : Tu commences une phrase, genre "n' en profitez ..."

Et tu la termines 30' après (".. pas.").

Ensuite seulement tu te rends compte que t'es plus au même endroit, et que quelqu'un te parle pour te donner l' heure. Sensation bizarre. Enfin .. On perds conscience, ou bien on perds la mémoire à long (ou à court) terme, difficile à trancher "de l' intérieur", concernant l' anésthésie.

 

Dans le même genre, il y a les séquences de micro-sommeil qui peuvent se produire (super dangereux !!!) si on conduit trop longtemps: On en a pas conscience, mais on perds le contact pendant quelques secondes (qui peuvent être fatales) avec la réalité. Rétrospectivement ça fout les jetons.

 

Exact, mais j'ai quand-même eu une brève sensation (pas du tout angoissante) du genre :ça y est c'est parti...., juste avant d'être "déconnecté".

 

Pour les séances de micro-sommeil, effectivement, j'ai connu ça souvent en me tapant dans les 80 Km au retour du boulot, surtout de nuit, dans un état de fatigue prononcé, et sans signal avertisseur qu'on va tomber dans une certaine torpeur et s'endormir au volant, et après des phases de ce genre de déconnection, je suis incapable de dire combien celà a duré, si ce n'est par la constatation que par chance, en ligne droite, ma voiture est restée sur la route, et la reprise de conscience est très brutale, mais sans s'arrêter, ça revient très très rapidement : hyper dangereux !!!!!:cry::cry:

 

Peut-être à rapprocher de l'hypnose, je n'en sais rien, mais en tout cas, c'est sûr, de la fatigue et des rythmes biologiques propres à chacun.

 

A +

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  • 1 mois plus tard...

Suite au fil Darwin (où j'ai encore dit du mal des neurologues réductionnistes :be:), j'ai trouvé cette conférence très très intéressante d'un neuroscientifique (Michel Imbert) qui exprime clairement une authentique prudence sur le sujet, notamment avec la distinction entre conscience d'accès et conscience phénoménale (*).

 

La video : http://www.ibbtev.be/?Conscience-et-cerveau-Prof-Michel

 

En audio : http://www.lemonde.fr/savoirs-et-connaissances/article/2001/10/02/michel-imbert-conscience-et-cerveau_228737_3328.html

 

 

 

(*) avec (extrait du contenu de la conf)

 

la notion de conscience

puce-68c92.gif définition de quelques types de conscience :

  • conscience de créature
  • conscience d’état mental
    — conscience phénoménale
    — conscience d’accès
  • conscience de soi

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On n'a pas conscience de sa fin. :refl:

 

pourquoi dit tu que l'on a pas conscience de sa fin et quand tu dit fin tu parle de la mort ce qui voudrait dire que nous ne somme pas conscient de notre futur mort ?

 

Ensuite pour ceux qui est de la conscience c'est pour ma part la seul chose qui nous distingue du primate et notre capacité intellectuel a mon avis ne dépens en aucun cas de notre conscient cela dépens exclusivement de notre cerveau pour la conscience et l'animal la"conscience de l'animal " est se que l'on appelle l'instinct l'homme lui a perdu son instinct a la faveur de la conscience c'est pas son instinct curieux et parce qu'il a du vivre en communauté et c'est sédentarise qu'il a développé sa conscient comme le fond certaine tribu de primate en Asie et en Afrique

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pourquoi dit tu que l'on a pas conscience de sa fin et quand tu dit fin tu parle de la mort ce qui voudrait dire que nous ne somme pas conscient de notre futur mort ?
Evidemment. Comment pourrait-on être conscient de notre état, une fois mort ? :cool:

 

En tant que sujet, on se perçoit immortel.

 

Ensuite pour ceux qui est de la conscience c'est pour ma part la seul chose qui nous distingue du primate
Les primates sont conscients.

 

la"conscience de l'animal " est se que l'on appelle l'instinct
Non, la conscience, c'est la conscience. Et l'instinct, c'est autre chose, et l'homme ne l'a pas perdu. Ce sont des clichés, ça.

 

parce qu'il a du vivre en communauté et c'est sédentarise qu'il a développé sa conscient
Comme les abeilles et les fourmis, alors ? ;)
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Pour continuer dans l'exemple médical, moi aussi, j'ai subit 2 AG.

La 1ère, trop jeune pour me souvenir des détails, mais j'ai vraiment eu l'impression de coupure nette pour me réveiller dans un couloir, comme un battement de cils.

Je ne sentais rien, j'ai du toucher l'endroit où on m'avait ouverte et constater le pansement pour savoir que l'intervention avait bien eu lieue.

 

La 2ème fois, c'était il y a 6 ans: là, je faisais attention (genre "on va pas me la faire 2 fois de suite :be:"). J'ai senti un léger frais monter dans mon bras, j'ai eu le temps de le dire à l'anesthésiste qui m'a répondu que "normalement, on ne sent rien".

frais dans l'avant-bras et jusqu'au milieu du bras... j'attendais le frais à l'épaule et à la place, sensation d'étouffer, gorge douloureuse... et pas besoin de toucher, je savais que j'avais été ouverte: l'infirmière a compris très vite aussi... mais c'est une autre histoire...

Il faudrait qu'on reparle de la conscience altérée alors... je vous raconterai ce que donne 6 intraveineuses de morphine en quelques 10aines de minute :be:

Et accessoirement l'état d'engorgement des hôpitaux français... 3h après, l'anesthésiste arrive et me fait "si vous pouvez marcher droit, on vous laisse sortir". J'ai réussi à faire 4 pas en ligne droite :ninja:

 

 

Dans le même registre, il y a 2 ans, papa a fait 2 mois de réanimation poste-opératoire. Il nous reconnaissait, parfois... il sentait notre présence, parfois... parfois non... Il est persuadé d'avoir vécu des choses qu'il n'a pas pu vivre dans une salle de réa, mais n'a pas conscience de ce qu'il y a réellement vécu et de nos visites, a posteriori.

Bref, un grand trou de 2 mois, mais une vie parallèle intense qu'il nous a raconté.

Certaines anecdotes étaient tellement farfelues que parfois, il s'interrompait de lui-même, interloqué (dur le paradoxe entre 2 états de conscience que l'on pense être réels tous les deux, mais qui se contrarient), parfois il nous intégrait ça dans la conversation (genre "tu sais, la fois où tu m'a apporté une boite de chocolats..." alors qu'il était intubé et nourrit par sonde).

 

Très très étrange.

 

Qui a vu "inception"? :be:

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En tant que sujet, on se perçoit immortel.

 

donc tu me dit que nu n'est pas conscient de ta propre futur mort les Hommes ne se considère pas comme immortelle sinon a quoi bon la médecine

 

 

 

Non, la conscience, c'est la conscience. Et l'instinct, c'est autre chose, et l'homme ne l'a pas perdu. Ce sont des clichés, ça.

 

Comme les abeilles et les fourmis, alors ? ;)

 

A tu des preuve que l'on a toujours un instinct peut tu me dire si il y a une tempête qui approche peut survivre a une baisse subite de température notre cerveau humain a pris le pas sur le cerveau reptilien et quand aux fourmis et au abeilles il n'y a rien de comparable au primate a moins quel possède un cerveau mai j'en doute

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donc tu me dit que nu n'est pas conscient de ta propre futur mort
Savoir qu'on meurt un jour, et projeter sont état de conscience subjective dans un futur où on est mort, sont deux choses fort différentes. :cool:

 

La conscience n'est pas la connaissance.

 

notre cerveau humain a pris le pas sur le cerveau reptilien
Heureusement que non, parce que sinon, on ne survivrait pas longtemps, avec uniquement un cerveau raisonneur. ;)

 

et quand aux fourmis et au abeilles il n'y a rien de comparable au primate a moins quel possède un cerveau mai j'en doute

 

Bien sûr qu'elles ont un cerveau... (pas gros, c'est vrai)

 

 

Remarque : Tu devrais utiliser la ponctuation dans tes écrits, cela les rendrait plus lisibles. ;)

Modifié par Jeff Hawke
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Ce sujet m'inspire surtout des questions :

 

Est ce que tout être vivant en est pouvu ? (jusqu'aux êtres unicellulaires)

 

Si oui, le terme "conscience" est il bien approprié ? Ne devraient on pas parler plutôt de "vie intérieure" ?

 

Si non, quel degré de complexité l'être vivant doit comporter pour que cette propriété émerge ? Un système nerveux ?

 

Quid du reigne végétal ?

 

Quid des êtres qui peuvent être coupés en deux et continuer à vivre séparemment (2 consciences :o), comme les étoiles de mer ?

 

 

Ce n'est qu'un avis, reposant sur aucun argument scientifique, mais j'imagine plutôt la conscience comme une propriété émergante partagée par certains être vivants ayant atteint un certain degré de complexité ; dont les mamifères, mais je pense aussi à des invertébrés comme les céphalopodes (pieuvres).

 

J'ai lu quelque part que chacune des cellules nous constituant aurait leur propre conscience.

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Savoir qu'on meurt un jour, et projeter sont état de conscience subjective dans un futur où on est mort, sont deux choses fort différentes. :cool:

 

La conscience n'est pas la connaissance.

 

 

Bien sûr qu'elles ont un cerveau... (pas gros, c'est vrai)

 

 

 

 

Désolé je suis un peu fâché avec la ponctuation c'est vrai ^^ . Pour les fourmis elle ont pas de cerveau proprement dit comme le notre .

 

Pour ce qui est de la mort la connaissance de la mort implique la conscience d'une fin a sa vie. Personnellement je suis conscient que ma vie n'est pas éternelle je suis même conscient de l'espérance de vie que j'ai. Cela viens de la connaissance mai elle implique la conscience aussi. Sinon tout ne serait que connaissance et on ne pourrait plus parlé de conscience . la conscience de vivre (donc de mourir) est le facteur principal de notre différence avec l'animal .

 

En espérant que jais mieux ponctué mon ecrit (dessolé^^)

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Pour les fourmis elle ont pas de cerveau proprement dit comme le notre .
Oui, il n'est pas comme le notre.

 

Pour ce qui est de la mort la connaissance de la mort implique la conscience d'une fin a sa vie.
Ce qui n'est pas la même chose que s'éprouver soi-même (définition de la conscience) comme mort...

 

Personnellement je suis conscient que ma vie n'est pas éternelle je suis même conscient de l'espérance de vie que j'ai. Cela viens de la connaissance mai elle implique la conscience aussi. Sinon tout ne serait que connaissance et on ne pourrait plus parlé de conscience
Tu n'utilises pas le terme conscience dans sa définition de base : Se sentir exister, s'éprouver comme sujet vivant. Ca n'a rien à voir avec la connaissance. Pense par exemple à la conscience d'une douleur...Un ressenti direct, dans l'instant, et dont tu sais que c'est toi qui en est le sujet...sans raisonnement et sans description.

 

la conscience de vivre (donc de mourir) est le facteur principal de notre différence avec l'animal.
Je pense que pas mal d'animaux, sinon tous, ont parfaitement connaissance du fait qu'ils vont mourir un jour. :refl:

 

Ca fait plusieurs fois que tu évoques des points qui nous distingueraient des animaux. Mais nous sommes des animaux. :cool:

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frais dans l'avant-bras et jusqu'au milieu du bras... j'attendais le frais à l'épaule et à la place, sensation d'étouffer, gorge douloureuse...

 

 

C'était bien un hôpital français ? pas une prison américaine ?

Désolé, pas pu m'empêcher.

 

Comme je pressens qu'on finira par définir la conscience comme la sensation subjectivée, la sensation subjectivée comme la vision de soi, la vision de soi comme le sentiment d'être et le sentiment d'être comme la conscience, je ne me sens pas de taille à participer. ( Ne cherchez pas le sens de mes mots ; j'ai mis un peu n'importe quoi).

 

A moins de raconter comme patient l'évolution des impressions d'endormissement et de réveil en AG sur quarante-cinq ans d'intervalle (très, très spectaculaire progrès, gommage de tous les états écoeurants).

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l'homme lui a perdu son instinct a la faveur de la conscience

 

Il suffit de voir un mouvement de panique pour comprendre que l'instinct de survie, qui est toujours bien là, prend le dessus sur la conscience et peut nous entraîner aux pires bêtises.

 

L'instinct sexuel est également toujours aussi omniprésent, même s'il porte des tas de déguisements, sinon nous ne serions plus là pour en parler.

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Ca fait plusieurs fois que tu évoques des points qui nous distingueraient des animaux. Mais nous sommes des animaux. :cool:

 

Oui au point de vue biologique on est des animaux mais aux point de vue psychologique nous n'en somme plus .

 

Maintenant pour revenir sur la conscience ou connaissance de la mort tu parle de la conscience a l'instant présent donc quand on est mort on est plus conscient mai on a la conscience de mourir (être en train de mourir)

 

Pour revenir a l'instinct naturel un animal lui ne panique pas il prévoit l'accident il le pressent sa c'est l'instinct et pour se qui est de l'instinct sexuel il est vrai et pour ma pare je pence que c'est un des seuls qui existe toujours comme la bagare chez les hommes

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Juste deux questions (Je n'ai encore jamais subit d'AG...):

 

la "perte de conscience" dont vous parlez en est-elle bien une?

Je m'explique: au réveil vous revenez là ou vous en étiez avant l'AG , sans avoir de souvenir de ce qui c'est passé pendant (sensations diverses, pensées, rêves, délires, que sais-je?) , ok, mais pouvez vous être certains que pendant l'AG vous n'aviez pas une certaine "conscience" dont le souvenir disparaitrait avec le réveil?

 

L'absence du souvenir d'une "conscience" ne signifie pas forcément que celle-ci était en partie ou en totalité oblitérée: l'amnésique peut n'avoir aucun souvenir de certains événements (voire plus grave encore) sans pour autant ne pas avoir été conscient pendant qu'il les vivait...

 

On sait qu'il existe des états modifiés de "conscience" :

peut-on parler de "conscience" comme d'un absolu?

 

Bon maintenant je vous dis ça, je n'ai pas le soupçon d'un début de commencement de réponse;)...

Modifié par Astrovicking
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Oui au point de vue biologique on est des animaux mais aux point de vue psychologique nous n'en somme plus .
Ah ? Je ne suis pas certain de bien comprendre ce que tu veux dire, là.

 

Maintenant pour revenir sur la conscience ou connaissance de la mort tu parle de la conscience a l'instant présent donc quand on est mort on est plus conscient mai on a la conscience de mourir (être en train de mourir)

Attention à bien saisir ce qu'est la conscience : C'est un état présent (c'est même, pour être précis, un état de pure présence au monde), pas une projection dans le futur ou dans le passé.

 

Et "être en train de mourir" fait partie de la vie. Pas la mort. ;)

 

Pour revenir a l'instinct naturel un animal lui ne panique pas il prévoit l'accident il le pressent
Mais d'où tires-tu ces certitudes défintives ? Tu n'as jamais vu d'animal paniquer ? Sursauter ? Avoir peur ?

 

dues sa c'est l'instinct et pour se qui est de l'instinct sexuel il est vrai et pour ma pare je pence que c'est un des seuls qui existe toujours comme la bagare chez les hommes
Tu n'as jamais faim ? Peur ? ...
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Comme je pressens qu'on finira par définir la conscience comme la sensation subjectivée, la sensation subjectivée comme la vision de soi, la vision de soi comme le sentiment d'être et le sentiment d'être comme la conscience, je ne me sens pas de taille à participer. ( Ne cherchez pas le sens de mes mots ; j'ai mis un peu n'importe quoi).

 

La conférence dont j'ai donné les liens plus haut donne quelques éléments de clarification sur les différentes significations que l'on donne au terme conscience.

 

Sur ce fil, il serait surtout question de la conscience phénoménale, qui serait un peu la "conscience absolue" dont parle Astrovicking.

 

Nos connaisances et investigations "scientifiques" portent plutôt sur la conscience d'accès.

 

A la fin de la conf, il y a quelques brèves pistes de réflexion sur la façon dont la conscience phénoménale pourrait être connectée à la conscience d'accès, voire en être un produit élaborée, comme une émergence (Formulation trsè prudente de Michel Imbert).

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la conscience de soi me rappelle qu'il y a une limite (définie par mon enveloppe) entre ce que JE suis en tant qu'être vivant et ce qui est à l'extérieur; échanges avec moi-même (mon intérieur) et échanges avec l'extérieur ou autres congénaires. Conscience de cette limite.

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Je n'est aucune certitude puisque la conscience est plus un sujet philosophique que scientifique .

Pour ce qui est de l'aspect biologique j'aurais plutôt du dire anatomique c'est plus le mot qui convient.

 

Pour ce qui est de la faim et la peur oui i m'arrive d'avoir faim et peur mais ce n'est pas pour autant que je chasse ou que je fuis devant la peur .

 

Et pour les mouvement de sursaut de peur des animaux oui mais je n'est jamais entendu parler d'animaux se marcher dessus en mouvement de panique se que je veux dire c'est que les animaux pressente le danger se que l'Homme ne fait pas en générale .

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Pour ce qui est de la faim et la peur oui i m'arrive d'avoir faim et peur mais ce n'est pas pour autant que je chasse ou que je fuis devant la peur .

 

 

Car ton éducation freine ton comportement instinctif, mais ça ne veut pas dire qu'il a disparu, il est simplement bridé et dans les cas difficiles il reprend le dessus sans appel.

 

Imagine une expérience: tu peux marcher sur une planche large de 20cm sans la quitter si elle se trouve posée au sol, aucune difficulté.

 

La même expérience recommencée sur la même planche à 10 mètres de hauteur fera jouer ton instinct de survie et tu vas paniquer et risquer de perdre l'équilibre, là l'instinct prend le pas sur la logique de la réflexion.

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A peut-être ce n'est pas vraiment mon image de l'instinct je vois plus l'instinct comme un mécanisme de défense et non comme la panique . Pour moi la panique est justement lié a la réflexion on panique parce que on réfléchit au conséquence de la chute de 10 m .

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alors selon bigards la différence entre l'Homme et les animaux c'est qu'il est conscient de sa conscience donc qu'il sait qu'il sait ce qu'il sait ce qui mele bien l'opinion de jeff a la mienne lol.

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  • 3 semaines plus tard...

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