Je note également que même en interdisant tout déplacement, on observera encore la continuation du mouvement brownien. Qu'y faire ?
Les caddys ne rentrent pas dans les autobus, mais il ne faut pas de lignes de bus desservant les grandes surfaces. Il ne faut plus de grandes surfaces. Il faut recommencer à prendre son filet à provisions pour aller faire à pied tous les jours la tournée des petits commerçants, l'épicier, le boulanger, le boucher : "- Donnez-moi 500 grammes de bavette - Heu... Il y a 730 grammes, je laisse ? - oui oui bien sûr ! ", le fruitier, la crémière, et bien sûr pour son mari le journal et le tabac. Et il ne faudra pas se plaindre, car en 1960 en France on n'avait pas les queues soviétiques devant les magasins. Il fallait seulement se grouiller de choisir pendant que ça ronchonnait derrière soi.
Que de doux souvenirs ! Vivement que ça revienne !
Un récent commentaire laissait entendre que ça revient à Vigo.