Aller au contenu

Épaisseur araignée en T style Strock


ZITO

Messages recommandés

Bonjour à tous ,

Je voudrais refaire l'araignée de mon dobson en carbone et surtout en T( style Strock).Pour l'instant les branches feront 35cm x 4cm .

La cage est en carbone et fait 35cm de diamètre

Quelle est l'épaisseur maximum pour les branches ? (Sans dégradation importante de l'image )

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Beaucoup plus qu'il n'en faut pour faire l'araignée en alu ou pire en carbone.

 

Sur notre 400 on a un secondaire monstrueusement excessif de 100 mm de diamètre (C'est celui d'origine MEADE... et y poussent les sino-amère loquiens...).

Donc du lourd !

L'araignée est en alu de 2 mm épais sur 30 de haut. Et ça le fait super bien.

 

araignee.jpg

 

Quant-à Serge, il a 3 x30 mm de carbone-balsa-carbone sur un 400 avec un miroir secondaire de 80. Il est monté à 3 mm après des essais... Sa pyramide exige peut-être plus de rigidité pour les vibrations en particulier.

 

f_secondaire2.jpgf_secondaire1.jpg

 

 

 

Enfin après c'est aussi l'aversion ou l'amour pour les aigrettes qui doit guider tes pas. Nous les aigrettes on n'en a jamais, mais il y en a qui en ont... suivez mon regard...

Modifié par Strock Pierre
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Pierre.

Disons que je n'ai rien contre les aigrettes mais si je peu éviter d'aggraver le phénomène ...en plus j'ai une araignée à 3 branches tout de suite ...

Tu dit " nous les aigrettes on en a jamais"

C'est de l'humour ou je comprend pas ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si si... c'est sérieux!

On est toujours à des grossissements et sur des objets où les aigrettes ne sont pas sensibles à l'oeil. Planètes à donf, planétaires à donf, galaxies entre les deux et nébuleuses plutôt lent mais on regarde pas tellement les étoiles.

 

Mais avec des grossissements façon jumelles de théâtre on en a: C'est certains. Or je connais des utopistes qui frisent l'apoplexie en dépassant le 130... et des butineurs du dimanche qui ne profite du paysage qu'en marche à pied à 5 à l'heure... Et de toute manière chacun son truc et c'est bien comme ça. Donc si que l'on est dans certaines catégories de personnels, ben on en a forcément.

 

Je suis d'accord que de toute manière faut limiter. Mais le problème c'est la surface des branches plus la surface de la couche d'air qui perturbe le faisceau à la surface des branches. J'ai jamais été très certain que la surface de l'air n'était pas bien plus importante que celle des branches. Donc je me fiche plutôt des branches mais je me questionne sur leur mise en température et sur la couche d'air qui y colle. Sauf que là dessus il y a peu de littérature....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

2 araignées pyramidales:

 

T300: 3 branches (carbone + aramide) comme tu cherches (mais pas encore testé sur le ciel hormis hier mais c'était juste pour chercher le point focale pour déterminer la longueur des tubes serrurier): 1,78mm Hauteur entre 50 et 30mm selon forme. A voir ici:

http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/039764.html

 

T600 4 branches carbone 4,2mm d'épaisseur. 60 de hauteur

 

Il m'apparait qu'une épaisseur entre 2 et 3 mm est bien suffisant.

Il m'apparait que l'épaisseur doit croitre plus vite en fonction du diamètre...

 

Sur la largeur des branches... on évite de se poser des questions en ajourant les branches mais c'est sans doute plus difficile sur un modèle pyramidale que sur une araignée en tension (c'est peut-être un des seuls avantage que je lui reconnais...). Mais en fait les mirco-turbulences au voisinage d'une lame d'araignée sont plus initiés par l’observateur sans doute, après la géométrie de la cage secondaire fait le reste... Sans doute une cage ouverte, c'est à dire non isolé par une jupe, est moins enclin à la micro-turbulence instrumentale... Mais c'est une question sur laquelle effectivement il faudrait se pencher...

Modifié par maire
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mmmh : c'est pas trop la turbulence instrumentale, mais plutôt le gradient d'indice qui perturbe la propagation du faisceau au voisinage des branches, surtout si elles sont métalliques.

Si on n'avait que l'infime turbulence engendrée par ce phénomène + la diffraction, les aigrettes resteraient extrêmement discrètes.

Par contre la présence d'un baffle intégral à l'avant du tube optique diminue effectivement l'exposition des branches de l'araignée au fond de ciel, mais c'est cela plus que l'isolation par rapport aux turbulences générées par l'observateur, qui limite les aigrettes. (Ensuite il est clair qu'une jupe intégrale a aussi une incidence sur la turbulence instrumentale, mais c'est un effet distinct du premier).

Les branches rayonnent vers le fond de ciel et sont plus froides que l'air ambiant (comme toutes les autres masses du télescope exposées au fond de ciel).

Mais elles sont dans le champ : la couche d'air à leur contact, refroidie par conduction, présente un gradient thermique qui se traduit par un gradient d'indice de réfraction.

La lumière qui traverse cette couche le long de toute la hauteur de la lame subit une déviation d'autant plus importante que la surface de cette lame est rayonnante (noire, mate et conductrice de la chaleur) et haute (donc que l'épaisseur de la couche traversée par la lumière dans le sens de sa propagation est importante)

Les deux couches situées de part et d'autre d'une lame peuvent ainsi être beaucoup plus épaisses en cumul que l'épaisseur de la lame elle-même, et bien plus perturbatrices au total si la lame est haute et mince, que si elle est basse et épaisse : d'où l'incidence toute relative de l'épaisseur des lames, comme on a tous pu le constater déjà sur le ciel dans des instruments pourtant dotés de lames "mastocs", bien que ce soit contre-intuitif.

On comprend ainsi, par contre, l'intérêt de les ajourer si pour des raisons mécaniques la rigidité requise exige une bonne triangulation moyeu/ancrage périphérique (qu'on soit d'ailleurs en tension ou sur une araignée pyramidale).

Les lames carbone présentent à ce titre un bien meilleur comportement thermique ; comme elles offrent aussi une excellente rigidité pour une faible épaisseur, on ne peut que les recommander pour cette fonction particulière.

Une lame carbone même noircie mat pour éviter les réflexions parasites ne rayonne que très peu (réflexions qui sont l'inconvénient principal des lames polies préconisées par Texereau au temps du "tout métal" - avant que les composites n'existent et n'offrent une alternative).

C'est pourquoi ce choix se généralise rapidement auprès de ceux qui ont testé les deux;)

Pour ton cas précis ZITO, des branches carbone de 2 X 30mm seraient déjà surdimensionnées, même pour soutenir un gros secondaire de 80mm et d'épaisseur standard.

Après tu peux encore les amincir, mais ça n'aura aucune incidence pratique sur l'aspect des aigrettes : leurs qualités optiques ne tiennent pas à ces + ou - 0.5mm d'épaisseur;)

Modifié par Moraldo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah... que voilà des explications intéressantes !

Donc le carbone rayonnerait moins et serait peut-être plus souvent " à température "...

Et puis des ouvertures ...

Sans doute à réfléchir, car il y a aussi les vibrations...

Intéressant !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ah oui, voila de belles explications !

intuitivement, j'me suis toujours dit que le composite, et notamment le carbone, n'avait pas une grande capacité à travailler comme un radiateur, mais plutôt comme un isolant (j'ai jamais cherché/trouvé le coéfficient de resistance thermique de ce matériau), et que ça capacité thermique deviat être bien faible, en tout cas sans comparaison avec celles des métaux. Au touché, au senti, on voit bien que c'est plutôt neutre à rapidement tiedasse, que ce n'est ni un glaçon, ni un fer à repasser. Bref, ça me semble idoine pour nos utilisations, et comme tu le dis, ya pas les effets de reflets propres aux métaux polis préconisés (qui cela, est une vraie chienlie !)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis tout à fait en phase avec Serge, bonne intuition. C'est simple quand il fait très froid les lames d'araignée ne collent pas aux doigts! Je résume la question donc: les variations d'indices au voisinage d'une lame en carbone serait elle de moindre ampleur que celle d'une lame métallique ? C'est possible mais le carbone c'est noir, et je me demande dans quelle mesure cela n'a pas un coté corps noir... ¨Par ailleurs, quitte à chercher des poils sur les oeufs, ne vaudrait-il mieux pas:

1. Dans la stratification des lames de carbone avec différentes couche de tissus, on pourrait envisager une couche en aramide de couleur plus clair?

2. La hauteur des lames ne gangrenait-elle pas à être moins épaisse au voisinage du porte secondaire que coté structure de la cage? Histoire d'avoir des différentiels dans les écoulements des filets d'air.

3. Si la jupe permet de se prémunir de la turbulence due à l'observateur a priori est-ce qu'elle ne fait une enceinte de confinement qui permet difficilement à la température d'évoluer ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Serge, Pierre & Eric :

La chaleur spécifique ("capacité thermique massique" de son petit nom moderne;)) d'un composite carbone entièrement polymérisé reste très favorable par rapport à celle de l'inox : 850 à 1000 J.Kg^-1.K^-1 contre 460 à 500 pour l'inox selon que ce dernier est ferritique ou austénitique.

Cette valeur absolue s'avère certes plus élevée que pour l'inox, mais du fait de la moindre masse d'une lame carbone par rapport à l'inox à résistance équivalente, le bilan final reste positif, déjà sur ce plan ou l'hésitation pourrait être de mise.

Mais en ce qui concerne la conductivité thermique par contre, on obtient entre 0.5 et 5.5 W.m^-1.K^-1, selon qu'elle est transverse ou longitudinale dans le cas d'un composite carbone à fibres //, contre 26 à 15 pour les deux inox concernés.

Là il n'y a pas photo !

Voir ici pour les inox : http://recherche-technologie.wallonie.be/servlet/Repository/fiche-n°4-06.pdf?IDR=6565&

Et là pour les composites carbone (en particulier p82 à 87, et la figure 3.8 pour les conductivités longitudinale et transverse) :

http://ethesis.inp-toulouse.fr/archive/00001787/01/paris_partie_1_sur_2.pdf

On dispose donc d'arguments imparables pour préférer des lames carbone;)

Et quitte à faire des lames carbone, on comprend que l'idéal est bien sûr de les réaliser dans du plat unidirectionnel à 0°, car la conductivité transverse à T° ambiante pour nos applications s'avère 30 à 50 X plus faible que l'inox au contact de la couche d'air qui nous préoccupe;););) (ce qu'on perçoit naturellement au toucher par conduction, en comparant les deux lames à T° identique, sans qu'il soit besoin de faire aucune mesure... mais qui se voit confirmé sans ambiguïté par la mesure;))

@Sost : on trouve sur le net pas mal de détaillants qui vendent des chutes ou du plat, tu devrais trouver ton bonheur sans te ruiner;)

Voili-voilu, c'est la faute à Lulu;)

Modifié par Moraldo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Eric :

1. Dans le cas du composite, sa couleur reste négligeable face à sa conductivité thermique (on ne dissipe en surface que la chaleur conduite dans l'épaisseur) donc autant les peindre en noir mat;)

2. Je ne pense pas que ça change grand chose (car moins que pas grand chose, ça ne fait pas beaucoup;)) mais à tester pourquoi pas ?

3. C'est le problème des jupes, qui fait que pour ma part je préfère m'en passer chaque fois qu'elle n'est pas indispensable pour d'autres raisons : protection mécanique de l'optique lors de séances publiques et/ou lumières parasites très présentes. Sinon un bon bafflage du primaire sur H = 1 à 1.5D + un bafflage généreux de la cage secondaire suffisent à mon bonheur en général;) (sans compter la prise au vent...)

En fait j'ai une jupe que je retrousse tout simplement à volonté selon les conditions pour baffler le primaire, je ne la tire complètement que si nécessaire.

(je laisse aux esprits malins le soin de fantasmer sur le sujet;))

Modifié par Moraldo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci à tous pour vos réponses on ne peu plus complètes.

Je partais au départ sur du carbone au lieu de l'allu ou inox parce que j'ai des chutes de tissus carbone et de la résine et non pas par apriori .

Une fois de plus j'ai plus d'infos que prévus ,et tant mieux....

Une autre question :

Je suis parti sur une araignée en T car ça colle bien avec ma cage de secondaire ,est ce qu'il faut absolument que les branches soient en tension pour profiter des propriété mécanique du concept ?

 

Voilà la cage pour le moment ...

 

11223-1391512915.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Je suis parti sur une araignée en T car ça colle bien avec ma cage de secondaire ,est ce qu'il faut absolument que les branches soient en tension pour profiter des propriété mécanique du concept ?"

Surtout pas tendu malheureux !

(Si on le conçoit comme une structure tendue, un T se déforme et ne tient rien en rotation).

Il faut construire un T auto-porteur, auto-rigide;)

Puisque tu es dans le composite jusqu'au cou, si tu peux tout souder d'un seul tenant - T + anneau - c'est encore plus béton.

Mais vois les réalisations de Pierre et Serge à ce sujet justement, elles sont exemplaires et ils sont bien mieux placés que moi pour te répondre;)

(Ps : ça c'est pas une cage, c'est un anneau ; essaie d'y mettre un oiseau pour voir... je sors !)

Et le PO, il sera où ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Je suis parti sur une araignée en T car ça colle bien avec ma cage de secondaire ,est ce qu'il faut absolument que les branches soient en tension pour profiter des propriété mécanique du concept ?"

Surtout pas tendu malheureux !

(Si on le conçoit comme une structure tendue, un T se déforme et ne tient rien en rotation).

Il faut construire un T auto-porteur, auto-rigide;)

Puisque tu es dans le composite jusqu'au cou, si tu peux tout souder d'un seul tenant - T + anneau - c'est encore plus béton.

Mais vois les réalisations de Pierre et Serge à ce sujet justement, elles sont exemplaires et ils sont bien mieux placés que moi pour te répondre;)

(Ps : ça c'est pas une cage, c'est un anneau ; essaie d'y mettre un oiseau pour voir... je sors !)

Et le PO, il sera où ?

Ok

Je connais bien leurs réalisations,j'ai pu tripoter le t400 de serge aux RAP ya quelques annees.

Donc pas de tension dans les branches,en même temps ça m'arrange .

Ps: c'est quoi un PO ? Un Petit Oiseau pour ma cage ? ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Super intéressant tout ça, ce sujet mériterait largement d'être épinglé dans les "permanents" (je ne sais pas comment appeler ça).

Les branches d'araignée (leur épaisseur, largeur, le matériau à privilégier, la couleur, perçage ou pas), c'est un sujet qui revient périodiquement, avec surtout des a priori, mais là grâce à Moraldo on a des arguments indiscutables basés sur les propriétés physiques des matériaux.

 

Merci Moraldo !

 

Fred.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alain,

 

Si je peux me permettre une petite remarque, tout est OK dans les ordres de grandeurs ci-dessus et je suis globalement d'accord avec les conclusions qui avaient d'ailleurs déjà été discutées sur AS il y a quelques temps.

Une chose cependant, ne pas prendre de l'unidirectionnel pur, mécaniquement ça va pas le faire. Il faut un quasi-iso ou un tissu car en pur 0° le moindre perçage ne résistera pas à une tension minimum. Et je ne parle pas de contraintes en torsion qui sont inévitables sur des lames d'araignée.

 

JMarc

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu as raison de le souligner Jean Marc, c'est du radical qui exige des précautions, et pas forcément indispensable:)

Disons que pour illustrer la supériorité du composite carbone pour ses propriétés de conductivité thermique, l'unidirectionnel est bien documenté.

Ceci dit, dans un tissu, la fibre demeure globalement // à la surface des plis.

Donc la conductivité transverse doit rester très faible (du même ordre de grandeur que pour un pur unidirectionnel:))

Après au montage, il n'y a pas toujours besoin de percer : on peut coller aussi;)

De toute façon si c'est une araignée en T type Strock on ne la met pas en tension.

Si c'est une pyramidale, non plus:)

Seules les 3 branches (pas bonnes en torsion, même en tension virile) et 4 branches classiques doivent être bandées... mais bon : pas comme un âne, hein !

(car bander comme un âne c'est pas à la portée de tout le monde, non plus;))

Après les torsions, c'est la conception qui doit les maîtriser.

Si c'est bien gaulé - c'est le cas de le dire - chaque branche ne travaille qu'en extension-compression.

S'il reste une torsion quelque part, c'est qu'on n'a pas contré un couple par une géométrie ad hoc :

Normalement on règle ça par des branches déportées et triangulées - qui de toute façon sont bien meilleures mécaniquement, même en acier.

Alors effectivement on peut bien faire comme on veut, on est heureux:)

(ne voyez dans tout cela aucune allusion suggestive : on est dans le pur technique qui voudra, là:):):))

Modifié par Moraldo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

De toute façon si c'est une araignée en T type Strock on ne la met pas en tension.

Si c'est une pyramidale, non plus:)

 

Qu'on m'ôte d'un doute. Sur les strocks, l'araignée n'est-elle pas souvent pyramidale? Je suis de plus en plus convaicu que, pour un dobson en tout cas (pour un tube c'est moins évident à cause du retournement sur une monture équatoriale), l'araignée pyramidale est de loin le meilleur choix. Si on fait un tableau avantages/inconvénients il y a plus de croix coté pyramidale, comme chez les égyptiens!

Modifié par maire
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Maire, je crois que les branches en pyramide (pas de tension) s'imposent à partir d'un certain diamètre du primaire (longueur des branches et poids du secondaire).

Pour les petits diamètres ,les branches à plat sont suffise ment rigide avec des épaisseurs acceptables .

Modifié par ZITO
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Qu'est-ce que c'est que cette histoire de besoin de pyramide à partir d'une masse de secondaire ?

 

C'est la mécanique de la cage secondaire et du tube optique qui dicte si c'est à plat, en creux ou en bosse... De fait le creux est rare et pas terrible pour les moments de flexion...

 

Sur les 250 et le 400 du club, secondaire de 50 et de 100, on est à plat.

Serge sur son 400, avec un miroir de 80, est en pyramide.

 

Et pour nos tailles de secondaires c'est pas la pyramide ou le plat qui fait la différence, c'est le soin de la conception et de la réalisation, avant tout ! On le constate souvent, quand c'est mal fagoté, ça gâche les bons principes mécaniques qui peuvent être derrière !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Qu'est-ce que c'est que cette histoire de besoin de pyramide à partir d'une masse de secondaire ?

 

C'est la mécanique de la cage secondaire et du tube optique qui dicte si c'est à plat, en creux ou en bosse... De fait le creux est rare et pas terrible pour les moments de flexion...

 

Sur les 250 et le 400 du club, secondaire de 50 et de 100, on est à plat.

Serge sur son 400, avec un miroir de 80, est en pyramide.

 

Et pour nos tailles de secondaires c'est pas la pyramide ou le plat qui fait la différence, c'est le soin de la conception et de la réalisation, avant tout ! On le constate souvent, quand c'est mal fagoté, ça gâche les bons principes mécaniques qui peuvent être derrière !

 

Oui cher Pierre, on est d'accord qu'il faut que cela soit a peu près bien fagoté. Mais non, ce n'est pas seulement la mécanique de la cage secondaire et du tube qui dicte comment doit être l'araignée mais avant tout ce qu'on s'impose dans un cahier des charges pour un instrument, attendu que ce cahier des charges commence a subir des contraintes fortes si le F/D commence à passer en gros en dessous de 4.

 

L'araignée pyramidale:

 

Les +:

- miroir secondaire haut sur un mono-anneau permettant de poser la cage secondaire à plat. C'est très important et facilite le rangement sécurisé notamment pour un grand diamètre.

- pas de mécanique de serrage de tension de lame

- positionnement haut du miroir secondaire dans le cas d'une cage mono-anneau (faut dire qu'à présent, j'ai une fâcheuse tendance à cordialement détester les cages à double anneau.. pourtant la cage de mon premier l'était et j'en étais très content:rolleyes:) permettant d'économiser de la longueur de tube serrurier (donc moins cher surtout quand on utilise du carbone pultrudé) et du coup assurer une meilleure stabilité/rigidité de l'ensemble par ailleurs indispensable quand le F/D devient court à cause de la plus faible tolérance de la collimation par rapport à un F/D plus long. Cette tolérance augmente avec le F/D. En clair, la tolérance mécanique à F/4 est à la louche 2 fois plus faible qu'à F/5. Donc tout ce qui contribue à s'affranchir de cette contrainte, je prends. A F/D court, la masse du secondaire est plus importante... une araignée pyramidale peut supporter du lourd, voire du très lourd en élargissant un peu la hauteur des lames car les forces sont reportées en totalité verticalement sur l'anneau. En tension n'aurait-on pas toujours un pouième de flexion même si on sert à mort? ;) Le filet d'un terrain de tennis il n'est jamais droit ;) Bien sûr il existe des systèmes en tensions chiadés mais là on sort un peu du concept du télescope dobson simple, léger et donc transportable

- tube serrurier plus courts facilement glissables dans une valise, que si on se débrouille bien notamment à F/D court présente l'avantage de ne plus avoir l'obligation de prévoir un système de raccordement des tubes type presse-étoupe ou raccord vissant type canes de ramonage. Je ne dis pas que des tubes à raccord sont des mauvaises solutions, simplement elles ne me satisfont guère en tant qu'incertitude mécanique supplémentaire.

 

Les -:

- Épaisseur des lames en général supérieures à celles en tension. Mais c'est à relativiser pour un grand diamètre car devient négligeable en terme d’influence sur le rapport de Strehl.

- complexité (relative) en terme d'ajustement à la construction (nécessite souvent l'usage d'un gabarit), mais c'est comme tout quand on y est habitué on ne peut plus s'en passer.

 

Après je fais peut-être dans le subjectif comme souvent... mais c'est avec le subjectif qu'on avance parfois. Jamais remarqué? :p

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'adhère tout à fait aux avantages que tu énumères dans le mono anneaux bas, que je préfère à la version "haute".

Ajoute qu'un anneau bas augment ed'un chouyat l'angle de la triangulation de la struture triangulée.

Mais comme Pierre, la forme découle du besoin (et non l'inverse, sauf recherche esthétique particulière).

ET surtout comme Pierre, rien ne vaut le chiadage de la réalisation (ce qui n'empèche pas d'être attentif au chiadage de la conception). Cela est d'autant plus vrai qu'on minimalise la structure.

 

Par exemple sur une pyramide, fô vraiment, mais alors vraiment chercher en en minimiser l'angle au maximum. Tous les dégrés gagnés sont les bienvenus en termes de rigidité. La contrainte à gérer est un départ en torsion de l'ensemble induit par flambage des branches trop fines, par charge, par porte à faux trop important, etc.

De cela, on voit aussi que les accrochages, tant sur l'anneau que sur le support secondaire doivent être des encastrements les plus solides qu'ils soient.

Et bien sur, c'est la "raideur" des branches qui assure au concept de fonctionner, ce qui invite à maximiser leur largeur tout en conservant une épaisseur "raisonnable" (mais bien sur plus importante que les branches classiques en traction.

 

Donc :

- faible angle de la pyramide,

- largeur maxi des branches,

- chiader les encastrements.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Par exemple sur une pyramide, fô vraiment, mais alors vraiment chercher en en minimiser l'angle au maximum. Tous les dégrés gagnés sont les bienvenus en termes de rigidité.

 

C'est vrai, la première version de mon T300 était trop piqué et donc pas optimisé de ce point de vue là.

 

La contrainte à gérer est un départ en torsion de l'ensemble induit par flambage des branches trop fines, par charge, par porte à faux trop important, etc.

De cela, on voit aussi que les accrochages, tant sur l'anneau que sur le support secondaire doivent être des encastrements les plus solides qu'ils soient.

Et bien sur, c'est la "raideur" des branches qui assure au concept de fonctionner, ce qui invite à maximiser leur largeur tout en conservant une épaisseur "raisonnable" (mais bien sur plus importante que les branches classiques en traction.

 

Donc :

- faible angle de la pyramide,

- largeur maxi des branches,

- chiader les encastrements.

 

Lu et approuvé!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.