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Une crise ? Quelle crise ?


Pyrene

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il y a 8 minutes, charpy a dit :

Demande a Litvinenko s'il a apprécié son thé au polonium ?

 

Certes ce n'est pas un actinide mais il est présent tant dans la chaine de désintégration de l'uranium que du thorium. De toute façons tous les éléments lourd (actinides compris) finissent leur carrière d'émetteur de radiation au plomb 210 en passant par le polonium...

 

Tu n'as pas suivi.

On comparait radiotoxicité et chimiotoxicité et tu parles de toxicité totale.

Vu la période de quatre mois du polonium à Poutine, la chimiotoxicité dans le total est évidemment dérisoire.

Tu n'es pas obligé de voler par principe au secours des bêtises antinucléaires.

Modifié par Albuquerque
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Posté (modifié)

Bien, reparlons du rapport entre chimiotoxicité (désormais : "CT") et radiotoxicité (RT) des actinides, dont le plutonium 239 est le plus abondant.

Je trouve par mes recherches que RT et CT sont comparables pour l'uranium 238 (un hasard, un caprice de la nature), mais RT l'emportant pour le 235 de mêmes propriétés chimiques mais de période six fois plus courte, et donc à peu près six fois plus radioactif pour un rayonnement similaire.

Pendant ce temps l'acticité massique de 239 Pu de période 24 400 ans est en ordre de grandeur 200 000 fois plus que l'uranium 238, toujours pour un rayonnement analogue.

Donc, à supposer qu'à poids égal U et Pu aient même CT, si RT/CT vaut 1 pour 238 U, il vaut 200 000 pour 239 Pu. On voit que c'est complètement différent des affirmations de Ney.

Pour les actinides mineurs, dont les périodes sont généralement bien plus courtes que 24 000 ans, la conclusion s'élargit d'autant.

Alors évidemment ce qui précède n'est qu'une réflexion à la louche, mais le résultat laisse de la marge et j'attends toujours avec impatience des documents établissant que la CT des actinides serait bien supérieure à leur RT, ce qui est le nouvel argument antinuc du jour.

 

 

 

 

 

Modifié par Albuquerque
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Il y a 11 heures, Albuquerque a dit :

 est évidemment dérisoire.

 

C'est a rendre tout négligeable ainsi qu'arrivent les négligences.

 

Ce qu'a montré greenpeace en ''attaquant'' des piscine de refroidissement a coup de feu d'artifice. La prise de conscience du 11 septembre que les centrales ne resisteraient pas a beaucoup plus gros qu'un avion de tourisme, les digues a fukushima mal dimensionnées car probabilité négligeable d'un tel évenement, fessenheim avec un risque sismique reel mais négligeable....

 

C'est un peu la loterie au final mais'certain n'ont rien a faire de condamner 30km carrés pour plusieurs décennies tant que ces km sont loin de chez eux... toujours ce fameux calcul de risque. Qui beneficie des avantages qui des inconvenients....

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il y a 12 minutes, charpy a dit :

 

C'est a rendre tout négligeable ainsi qu'arrivent les négligences.

 

Ce qu'a montré greenpeace en ''attaquant'' des piscine de refroidissement a coup de feu d'artifice. La prise de conscience du 11 septembre que les centrales ne resisteraient pas a beaucoup plus gros qu'un avion de tourisme, les digues a fukushima mal dimensionnées car probabilité négligeable d'un tel évenement, fessenheim avec un risque sismique reel mais négligeable....

 

 

C'est très intéressant, mais on parlait de la toxicité comparée radiologique et chimique de radioéléments. 

 

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Ha  quand tu veux tu sais éviter les digressions et rester sur le sujet!!

Je pensais a un trouble de l'attention mais c'est pas le cas :be:

 

En même temps ca parle de nucléaire... et quel que soit le sujet t'y reviens.

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  • 2 semaines plus tard...
Le 27/02/2024 à 13:26, Le Gnou a dit :

Et là, nous n'évoquons que le réchauffement global...

 

Personnellement, je pense qu'il faudrait "englober" tous les problèmes qui arrivent, pour espérer trouver une solution "globale" : pollution, disponibilité des métaux, biodiversité, énergie, eau potable, etc.

 

Et là, hors changement drastique de société, de "mode de vie", je ne vois pas comment cela serait possible...

 

oui. Il faut comprendre l'aspect systémique du problème où le réchauffement climatique n'est   qu'un symptôme du problème.

Arthur Keller en parle dans ses conférences ainsi que de la dynamique.

 

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Le 24/02/2024 à 13:01, 22Ney44 a dit :

Bonjour @Vakoran,

 

Merci pour le compliment et les encouragements. Rassurez-vous je n'ai aucun doute sur la sincérité et la bienveillance de votre démarche. Si j'ai mal construit un raisonnement vous avez raison d'attirer mon attention afin que je m'améliore.

 

Concernant le lien entre la progression du végétarisme et la demande d’œufs, c'était relaté dans un article vieux de plus de 20 ans que j'avais lu dans la revue "Paysan Breton" organe de presse périodique d'un syndicat agricole auquel étaient abonnés mes parents.

 

Le premier stade du végétarisme est en général le flexivégétarisme. C'est une forme de transition douce entre une alimentation structurée autour de la viande et une progression vers la conversion au végétal. Vient ensuite traditionnellement le régime ovo-lacto végétarien. Ce régime semble être la première victoire de la personne dans la transformation de son alimentation car elle ne nécessite plus de mise à mort pour sa nourriture. Viennent ensuite les derniers stades qui voient l'abolition de toute nourriture d'origine animale dans son régime alimentaire. 

C'est la phase ovo-lacto végétale qui pose en fait le problème. Le nombre croissant de pratiquants, c'était l'objet de l'article évoqué plus haut, a accru la demande en œufs et en produits laitiers. Ceci veut dire accroissement de la mise en service de poulaillers et d'étables de préférence industrielles avec la production collatérale de gaz carbonique, de méthane, de monoxyde d'azote.

Pourquoi construire des bâtiments nouveaux supplémentaires ? Pour abriter ces animaux dont la durée de vie est plus longue, à un instant "t" leur population est bien plus grande.

En effet la vie d'un poulet destiné à la viande se mesure en jours, d'un peu plus de 30 jours minimum, 42 jours pour le standard, un soixantaine pour certains labels. Par contre la durée de vie d'une poule pondeuse sera d'environ 18 mois, le temps de produire le petit millier d’œufs que représente son potentiel. Nous avons donc à cet instant"t" environ 30 12 fois plus de volailles en vie, qu'il faut abriter et nourrir, selon la production qui leur est assignée, œufs ou viande.

En production bovine nous avons le même raisonnement. Une génisse ou un taurillon destinés à l'engraissement, vont avoir une espérance de vie d'environ trois ans parqués généralement sur des pâtures en alternance avec l'atelier d'engraissement. En production laitière, une vache vivra environ 8 à 10 ans avec un besoin d'espace couvert plus important qu'à l'engraissement. L'alimentation dans ces deux filières va aussi être différente. La vitesse de croissance d'un bovin n'est pas liée à la quantité d'aliment, il faut pour cela intervenir sur le système hormonal, ce qui est interdit en France (souvenez-vous des actualités chaudes du passé liées à l'élevage des veaux aux hormones), alors qu'une vache productrice de lait, (entre 8 000 et 10 000 litres par an au stade intensif) verra sa production directement liée à son alimentation en qualité et en quantité. De là il découle que pour produire plus de lait, il faut d'abord produire plus d'aliments avec les conséquences en carbone et en énergie que nous connaissons. 

 

Voilà l'explication de mon affirmation visant à montrer que le chemin végétal de l'alimentation humaine n'est pas forcément si vertueux que cela dans tous les cas . Ce fait est d'ailleurs confirmé par Greenpeace sur son site https://www.greenpeace.fr/agir/chaque-geste-compte/alimentation/le-regime-vegetarien-pour-sauver-la-planete/  :

C'est à peu près, avec des mots différents, le propos que j'ai cherché à tenir précédemment.

 

L'excès n'est en général pas une bonne démarche, et je suis toujours tenté de dire que , bien entendu nous devons modifier en profondeur notre mode alimentaire, mais conserver toujours une part réduite de carné de bonne ou très bonne qualité. En cela toujours Greenpeace est sur cette ligne :

 

Pour conclure, comme vous l'avez signalé, nous sommes sensiblement sur le même point de vue, c'est l'essentiel.

 

Puisque nous sommes en accord pour modifier nos comportements alimentaires, nous ne pouvons pas faire l'économie de la réflexion sur le devenir des agriculteurs. Cette mutation alimentaire ne se fera pas sans mutation profonde de l'agriculture. Depuis plus de 70 ans, et j'en fut le témoin direct durant mon enfance et mon adolescence, les agriculteurs ont été contraints à la production de masse. Un jeune agriculteur ne pouvait pas obtenir de prêts bonifiés à l'installation,(délivrés à l'époque par le seul "Crédit Agricole" ) s'il ne s'engageait pas dans une production intensive. Le marqueur était l'investissement obligatoire dans un outil de production de masse.  L'objectif du gouvernement d'alors était la recherche de l'autonomie alimentaire du Pays. Cela a tellement bien fonctionné que nous sommes arrivés aux situations de surproduction et d'effondrement des cours qu'il s'agisse du porc ou du lait et la ruine de nombreux agriculteurs entrainant la concentration des fermes et des terres.

 

Qu'en est-il aujourd'hui ? Je ne connais pas les chiffres exacts, mais d'exportatrice nette, la France est devenues déficitaire en échange des biens alimentaires. Nous sommes en dépendance alimentaire. Que faire ? Muter certes mais tout comme l'État a poussé l'agriculture dans la voie de la production de masse à faible qualité depuis des décennies, nous devons réfléchir à un plan d'État de restructuration de l'agriculture dans le cadre de la transition climatique et écologique. L'agriculture livrée à elle-même n'y arrivera pas. Elle n'en a pas les moyens financiers, et plusieurs acteurs majeurs et dominants s'y opposeront.

En effet trop d'industries vivent des volumes agricoles, Lactalis, exemple emblématique, (et totalement irrespectueux des législations, deux exemples : contamination à répétition de ses produits laitiers transformés par manque de respect des procédures sanitaires, non publication systématique de ses comptes alors que c'est une obligation légale) qui traite plus de la moitié du lait français. Comment cet industriel acceptera de réduire ses volumes alors qu'il a des investissements dont l'amortissement est programmé sur des dizaines d'années. Plus généralement toute l'industrie agro-alimentaire Nestlé, Buitonni, et combien d'autres !

L'industrie pharmaceutique aussi tient à ce que le régime alimentaire demeure. Il est producteur de pathologies qui réclament une pharmacopée colossale, sources de très grands profits, je pense aux cancers et aux maladies cardio-vasculaires, mais aussi aux pathologies annexes diabètes et cholestérol.

Il me parait évident que ces acteurs majeurs de l'économie ne laisseront pas s'envoler comme cela les sources de leurs profits mirifiques.

Mais ceci est un autre débat.

 

Ney

 

 

 

 

Pour compléter ton dernier paragraphe sur l'alimentation :

 

https://theconversation.com/lalimentation-positive-cest-sinspirer-du-regime-mediterraneen-et-limiter-le-sucre-222821

 

 

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