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Goofy

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Tout ce qui a été posté par Goofy

  1. Bonjour Nicolas, Le traitement a été fait à partir du fichier TIFF 16 bits fourni par le Vespera Pro. Tout le traitement a été fait avec Affinity Photo: étirement de l'histogramme, débruitage, vibrance et renforcement de la sensation de définition. Je travaille sur deux calques indépendants - stars - starless Je recombine ensuite ces deux calques. Le traitement stellaire et le traitement nébulaire + fond du ciel nécessitent des traitement différents.
  2. Hello 🙂 Acquisitions: Vespera Pro - mode multi nuits (CovalENS): nuits des 31 août 2025 et 18 septembre 2025 - utilisation d'un filtre interférentiel Dual Band (Oxygène et Hydrogène) - mosaïque automatique de 3.3° x 3.1° - 2094 images empilées en 05h49m00s - poses unitaires de 10s à 20dB IC 1805 ou nébuleuse du Cœur (Heart Nebula) est une nébuleuse en émission, une région HII, et un amas ouvert, située dans la constellation de Cassiopée, dans le bras de Persée de la Voie lactée, notre galaxie. Sa partie la plus lumineuse (NGC 896) a été découverte en 1787 par l'astronome William Herschel. L'amas stellaire ouvert Melotte 15 (de quelques centaines d’étoiles) est à l'origine et au cœur de cette bulle de vent stellaire en forme de cœur. La nébuleuse de la tête de poisson (IC 1795) se situe dans le prolongement de la pointe inférieure de sa forme de cœur. Caractéristiques: - Distance: 6 500 années lumière - Dimensions: ~200 années lumière La calibration astrométrique de cette capture sur le site https://nova.astrometry.net/ indique:
  3. Pour rappel, ma réponse à ta question posée dans un autre fil de discussion:
  4. Oui je pourrai montrer ce qui est affiché à l'écran, mais c'est du JPG 8 bits. C'est bruité et il y a une perte significative de l'information vue par le capteur qui lui est en 12 bits. - capteur 12 bits (pour le Vespera Pro) = 4096 niveaux d'information entre le noir et le blanc détectés par le Vespera Pro, - JPG (8 bit) = 256 niveaux d'information entre le noir et le blanc visualité dans le JPG, donc grosse perte d'information (d'un facteur 16x), - TIFF (16 bits) = 65535 niveaux d'information entre le noir et le blanc, donc les 4096 niveaux d'information vus par le capteur du Vespera Pro sont conservés, ce qui n'est pas le cas du rendu JPG qui en montre 16x moins. Quand je poste ici, ce n'est pas le JPG que je montre (trop bruité et trop grosse perte d'information), mais le TIFF produit par le Vespera Pro (et obligatoirement post traité). Du fait de la grande dynamique du TIFF, tout le signal utile est complètement sur la gauche de l'histogramme (près du noir), sur une bande étroite. Le TIFF fourni par le Vespera Pro apparait donc tout noir (à part quelques points légèrement lumineux s'il y a des étoiles très brillantes dans le champ). Il faut donc obligatoirement post traiter le fichier TIFF pour étirer la partie utile de l'histogramme et ainsi révéler l'objet ciblé. Par exemple, le fichier TIFF de la nébuleuse du cœur (IC 1805) en cours de capture CovalENS en mode multi nuits (réduit ici par commodité, l'original fait plus de 7000 pixels de côté et convertit en JPG, le forum n'accepte pas les fichier TIFF). => Est-ce mieux (il y a pourtant l'information utile dans le fichier TIFF original, même si ce n'est pas visible de prime abord) ? Le JPG en cours de capture est très bruité et il manque pas mal d'information par rapport au fichier TIFF (je continue le live stacking pour obtenir un TIFF moins bruité): Le JPG n'est pour moi pas représentatif de ce qui est réellement capturé par le Vespera au stade actuel des acquisitions) Quand le multi nuits sera terminé, je posterai les résultat du fichier TIFF post traité (pour révéler son contenu)... 😉
  5. @peuchdr Bonjour 🙂 Pour répondre à tes questions et rester dans le sujet du SmartEye: Pour tes lunettes de vue: si tu n'as pas d'astigmatisme, juste de la presbytie, tu pourras enlever tes lunettes de vue pour observer dans le SmartEye (il y a un levier de correction dioptrique sur le SmartEye). Ce sera mieux et plus confortable. En revanche, si tu dois porter tes lunettes pour observer, cela t'obliges à coller tes lunettes contre la bonnette du SmartEye, ce qui entrainera des vibrations et le rejet des captures en cours. De plus se sera inconfortable pour placer ton œil à la bonne position par rapport à la lentille d'œil du SmartEye (cette position doit être respectée sous peine de voir apparaitre des déformations (coma) dans la vision que tu as dans le SmartEye) Pour l'instrument: une lunette APO triplet à F/D5 à F/D7 c'est parfait. Focale inférieure à 1 m, c'est mieux, le suivi sera plus facile et le rendu visuel plus qualitatif. Le diamètre de ta lunette pour rester dans un tarif acceptable: 100 à 120 mm c'est très bien. Plus le diamètre sera grand, plus la résolution sera importante. Pour la monture: ce que tu veux, du moment qu'elle soit motorisée, qu'elle suit correctement le mouvement diurne, qu'elle soit Goto et qu'elle soit stable. Les montures harmoniques sont très bien. Elles sont légères, robustes et très puissantes, mais en contre partie de leur légèreté, elle peuvent vibrer s'il y a un peu de vent ou lorsqu'on la manipule. Chez Pegasus Astro qui produit le SmartEye, tu as les montures harmonique NYX-101 (celle que j'utilise pour ma lunette Takahashi TSA-120 et le SmartEye) et la NYX-88. Ces montures se pilotent avec un tablette ou un smartphone (une télécommande manuelle existe également en option). De plus si tu utilises Skysafari Plus ou Pro (v7), tu peux directement piloter ta monture en Goto depuis Skysafari: tu connectes ta tablette (ou SmartPhone) au Wifi de la monture NYX-xx, puis tu connectes Skysafari 7 à ta monture NYX-xx. Tu choisis sur la carte de Skysafari un objet, tu as les infos sur cet objet et il te reste à cliquer sur le bouton dans Skysafari pour faire le Goto sur cet objet. Ta monture pointe alors automatiquement sur cet objet: tu vois le déplacement de ta monture et le cadre du champ du SmartEye se déplacer sur le fond de carte de Skysafari. C'est très convivial comme mode opératoire.
  6. Si je me contente d'observer, je ne passe pas 6 heures sur un objet, c'est clair. J'obtiens un visuel satisfaisant en beaucoup moins de temp, moins d'une demi heures. Si par contre je compte également diffuser l'observation en partage (ici par exemple), alors je laisse le live stacking opérer pendant beaucoup plus longtemps. Je n'obtiens alors pas plus de détails, mais j'obtiens moins de bruit. Au final le résultat sera plus simple à finaliser pour une présentation décente. Dans ce cas je n'observe pas l'écran pendant de nombreuses heures, l'observation je l'ai déjà faite au début du live stacking. La capteur du Vespera Pro comporte de tous petits photosites. Le bruit est alors important... à corriger en augmentant la durée du live stacking afin de produire un résultat moins bruité et plus facile à finaliser avant diffusion. C'est juste mon expérience et ma façon d'utiliser mon Vespera Pro, aussi bien pour observer que pour produire une photo 😉
  7. @JJ17 C'est toi qui voit. Si cela gêne, je ne poste plus ici 😉 En parcourant ce forum c'est un usage courant où le temps de pose cumulé n'est pas une notion discriminante. Les Smart télescopes et les techniques de live stacking se situent entre une pratique visuelle avec une chaine 100% optique et l'astrophoto avec un équipement performant et dédié. En live stacking les résultats sont moins bons qu'avec un équipement conçu pour l'astrophoto, mais on voit mieux qu'avec un équipement uniquement optique. Le placement du curseur entre ces deux extrémités ne semble pas être une notion importante ici. Lors de la séance live stacking, j'observe l'évolution de l'image qui se construit, que ce soit en 1 minute ou en plusieurs heures. En astrophoto, il n'y a rien de spécial à observer lors des acquisitions: ce sont uniquement des brutes unitaires qu'ils faut traiter ensuite pour en faire une astrophoto de synthèse. Je peux me tromper et encore une fois si cela gêne ici, je ne poste plus ici. Cela ne me gêne aucunement, c'est juste du partage pour moi 😉 Je ne posterai pas non plus dans la section "Astrophoto", car c'est de l'observation en live stacking. Ce que j'ai observé sur ma tablette en cours de séance, c'est proche de que j'ai posté ici.
  8. Hello 🙂 Le 25 août 2025, les Dentelles du Cygne capturées avec le Vespera Pro. Paramètres d'acquisition: - mode multi-nuit: les 24 et 25 août 2025 - mode mosaïque automatique - 1145 trames empilées en 06h21m de temps de pose cumulé - utilisation d'un filtre interférentiel DualBand, la nébuleuse émettant dans les fréquences de l'hydrogène (rouge) et dans l'oxygène (bleu), celles-ci passent bien ce filtre. Les Dentelles du Cygne forment un rémanent de supernova dont l'explosion remonterait à une dizaine de milliers d'années. Elles se situent dans la constellation du Cygne. Cette nébuleuse est composée de réseaux complexes de filaments d’oxygène (zones bleutée) et d’hydrogène (zones rougeâtres). - La Grande Dentelle, la partie la plus brillante, se situe dans la région nord-ouest. Elle a la forme d'une virgule composée de filaments très fins s'étendant sur 1,2° suivant un axe NE-SO pour une largeur de l'ordre de dix minutes d'arc. Elle a été répertoriée par John Dreyer sous les désignations NGC 6992 (partie longiligne du nord-est), NGC 6995 (redressement au sud-ouest) et IC 1340 (extensions plus faibles de ce redressement) - La Petite Dentelle se situe à l'opposé de la grande, à 2,5° au sud-est de cette dernière. Elle présente la particularité d'effleurer visuellement une étoile visible à l'œil de magnitude 4.2 (52 Cygni). An nord de cette étoile, la Petite Dentelle est constituée d'un filament comprenant deux brins principaux, s'étendant sur quasiment un demi-degré pour une largeur ne dépassant pas quatre minutes d'arc. A gauche de l'étoile 52 Cygni, le filament s'évase en direction du sud-ouest en trois brins principaux (plus brillants au fur et à mesure que l'on s'éloigne vers l'est). Cette partie des Dentelles du Cygne est connue sous la désignation de NGC 6960. - Le Triangle de Pickering se trouve quant à lui dans la partie nord-ouest de la nébuleuse. Il s'agit d'un triangle filamenteux allongé en direction du sud sur environ 45 minutes d'arc. Le Triangle de Pickering se prolonge par un long filament de plus de deux degrés de long. Caractéristiques des dentelles du Cygne: - dimension angulaire: 230' × 160' - distance: environ 2400 années-lumière
  9. Jolies captures 🙂 Il est étonnant ce Seestar S30 avec seulement 30 mm d'ouverture 👍
  10. Plusieurs petites galaxies sont visibles dans le champ capturé. Bien joué 👍
  11. La nébuleuse obscure ressort bien 👍
  12. Bonjour 🙂 22 août 2025. Le Vespera pro pointe la nébuleuse IC1848, en une mosaïque automatique. Cette nébuleuse me fait penser à l'échographie d'un bébé dans le ventre de sa maman (tête à gauche et dos en bas) Paramètres d'acquisition: - mode multi-nuit: les 18 et 22 août 2025 - mode mosaïque automatique - 823 trames empilées en 04h18m00s de temps de pose cumulée - pas de filtre interférentiel utilisé de façon à pourvoir capturer les zones bleutées de la nébuleuse conséquence de la diffusion de la lumière des étoiles très chaudes (bleues) situées à l'intérieur de la nébuleuse. Les zones bleutées sont donc des zones en réflexion tandis que les zones rouges sont des zones hydrogène en émission. --- IC 1848 ou nébuleuse de l'Âme (Soul Nebula, en anglais) est une nébuleuse en émission, une région HII et un amas ouvert dans la constellation de Cassiopée, dans bras de Persée de la Voie lactée. Cet amas ouvert d'étoiles entouré par une nébuleuse, s'est formé il y a environ un million d'années à partir de la matière de la nébuleuse, pour devenir une région à sursauts de formation d'étoiles. L'astronome américain Edward Emerson Barnard découvre cette nébuleuse et en informe directement John Louis Emil Dreyer, qui l'inclue sous la référence IC 1848 dans la seconde édition de son "Index Catalogue (IC II)" publié en 1910. Caractéristiques: - dimensions apparentes: 60' x 30' - dimensions réelle: 150 années-lumière - distance: 6500 années-lumière
  13. Où peut-on trouver le contenu de cette mise à jour firmware (lien internet) ? Merci 🙂 EDIT: c'est OK, j'ai trouvé sur leur site Facebook 😉
  14. @QuentinAstro Le Vespera Pro n'enterre ni le Vespera 1, ni le Vespera 2, loin de là. Le Vespera Pro est juste une évolution, pas un tournant chez Vaonis. Chacun des trois modèles ont leurs avantages et leurs inconvénients, liés essentiellement à leur capteur respectif et à leur focale ou rapport F/D, le diamètre objectif étant le même. Le Vespera Pro possède le capteur avec les plus petits pixels: si cela permet d'accéder à une résolution légèrement plus élevée (l'exploite-t-on réellement à 250 mm de focale ?...), la contrepartie négative est que l'image est plus bruitée et qu'il faut poser plus longtemps pour obtenir une image propre. La focale un peu plus longue 250 mm à F/D5 nécessite aussi de poser un peu plus longtemps. Le Vespera 1 , d'une focale un peu plus courte de 200 mm à F/D4, possède un capteur avec des pixels plus gros. Il en découle une image plus rapide à obtenir et moins bruité. Rappel, les smart télescopes sont fait à la base pour fournir rapidement des images de qualité suffisante pour une observation. Donc la notion de temps d'acquisition est une variable importante dans l'équation. Visuellement voit-on une nette différence entre les trois modèles sur les captures délivrées ? Ce n'est pas flagrant, hormis le champ qui varie (lié à la dimension du capteur et des pixels). De plus retravailler une image acquise avec un Vespera 1 et plus simple qu'avec un Vespera Pro (plus de bruit et image plus grande).
  15. La champ initial était encore plus grand. J'ai coupé au-dessus de M20 et j'ai coupé également en-dessous de M8 😉 De base, le capteur carré (IMX533) du Vespera Pro capture une champ de 1°36' x 1°36' (pour les Vespera , Vespera Classique et Passenger le champ capturé est différent puisque les capteurs sont différents) En utilisant le mode mosaïque automatique (dit mode CovalENS chez Vaonis) la surface totale capturée est de base 3°12 x 3°12. Là où ils ont fait fort, c'est que cette surface peut être réduite ou déformée en un rectangle plus ou moins allongé, orientable à volonté, mais sans toutefois pouvoir dépasser la surface maximale admissible (surface équivalente au 3°12' x 3°12' pour le Vespera Pro). Je peux faire M31 dans son intégralité avec de la marge tout autour en déformant le carré de base en un rectangle étroit, très allongé et orienté dans le sens de la galaxie M31. En vidéo on voit mieux la simplicité et la convivialité d'utilisation du mode CovalENS (ici avec un Vespera et son capteur rectangulaire): Tout à fait. Les filtres interférentiels ne laissent passer que les bandes (assez étroites) des longueurs d'onde des nébuleuses en émission pour lesquels ils ont été conçus (hydrogène, oxygène, soufre, etc...). Les nébuleuses en émission émettant dans l'oxygène (bleu) comme les Dentelles du Cygne, passent bien dans de tels filtres comme le Dual Band, le OIII, etc... Par contre les nébuleuses en réflexion sont bloquées par ces filtres (comme celle en haut de la Trifide, les pléiades, etc...). Cette couleur bleue étant simplement la réflexion de la lumière intense bleutée d'une étoile très chaude (donc bleue) située à l'intérieur d'un nuage de gaz neutre. Par exemple, M20 avec un filtre DualBand (hydrogène + oxygène) ne montre que la zone hydrogène de la Trifide, la nébuleuse en réflexion (bleue) est bloquée. J'avais fait ce rapide test l'an dernier pour confirmer cela:
  16. Coucou @Skywatcher707 Jolie capture 👍 Elles sont vraiment étonnantes ces petites lunettes de seulement 50 mm de diamètre pour une focale de 250 mm (Vespera Pro) ou bien 200 mm (Vespera). La petite différence dans nos captures, notamment dans la visibilité des faibles zones hydrogène II un peu partout dans le champ capturé, vient probablement du format du fichier sauvegardé. Le capteur embarqué dans le Vespera est un capteur 12 bits, ce qui veut dire qu'il exploite une palette de nuances allant du noir au blanc s'étalant sur 12 bits de profondeur, soit 2^12 = 4096 nuances possibles. Le Vespera peut sauvegarder le résultat empilé au format JPG ou au format TIFF. Le format JPG c'est du 8 bits et le format TIFF c'est du 24 bits. - pour le fichier JPG (8 bits): les nuances allant du noir au blanc s'étalent sur 8 bits, soit 2^8 = 256 nuances possibles... - pour le fichier TIFF 24 (24 bits): les nuances allant du noir au blanc s'étalent sur 24 bits, soit 2^24 = 16 777 216 nuances possibles... Il est clair que le format JPG (256 nuances possibles) fait perdre pas mal de nuances par rapport au capteur qui en voit 4096. Une perte importante: 16 fois moins de nuances possibles vue par le capteur. C'est surtout dans les parties peu lumineuses et les dégradés de nuances que cette perte va se voir le plus. Par exemple toutes les zones Hydrogène II qui parsèment nos captures. De plus le format JPG est un format compressé (taux de compression variable), ce qui fait perdre encore plus de détails. Par contre en utilisant la sauvegarde en TIFF 24 bits, les 4096 nuances possibles du capteur sont intégralement conservées dans le fichiers TIFF comportant une palette de nuances de 16 777 216 nuances possibles. Revers de la médaille: Si le JPG montre tout sans besoin de traiter, mais au prix d'une perte importante de nuances, le TIFF tel qu'enregistré apparait tout noir avec seulement quelques points vaguement lumineux (les étoiles les plus brillantes). L'information est pourtant bien là dans le fichier, tout à gauche de l'histogramme des luminosités et sur une bande très étroite. Il faut dont traiter le fichier TIFF pour étirer l'histogramme afin que la courbe des luminosités s'étale sur tout l'histogramme. Tout devient alors bien visible et on a conservé toutes les 4096 nuances possibles du capteur du Vespera. Par exemple toutes les faibles zones Hydrogène II qui parsèment nos captures. Tu as probablement utilisé le format JPG pour ton fichier sauvegardé. Les faibles zones HII sont donc passées en grande partie à la trappe 😉
  17. Bonjour 🙂 02 août 2025. Le Vespera pro pointe les nébuleuses de la Lagune et la Trifide en une mosaïque automatique. Les deux nébuleuses sont séparées d'environ 1.4° Paramètres d'acquisition; - mode multi-nuits: du 31 juillet au 02 août 2025 - mode mosaïque automatique de façon à pouvoir capturer les deux nébuleuses sur la même photo (M8 et M20) - 1268 captures empilées en 03h31m20s de temps de pose cumulée - pas de filtre interférentiel utilisé de façon à pourvoir capturer la partie bleu de la nébuleuse en réflexion de M20 --- M8 ou la nébuleuse de la Lagune, aussi appelée nébuleuse du Lagon, est une nébuleuse diffuse située dans le Sagittaire. Il s'agit d'un nuage interstellaire d'hydrogène où naissent de nombreuses étoiles jeunes. Elle a été découverte par l'astronome italien Giovanni Battista Hodierna avant 1654, soit presque un quart de siècle avant l'observation de l'astronome britannique John Flamsteed en 1680. Ces deux astronomes l'ont décrite comme une nébuleuse. Ce n'est que le 23 mai 1764 que Charles Messier en a fait le huitième objet de son catalogue. La nébuleuse de la lagune est un immense nuage d'hydrogène et de poussières éclairé par l'étoile 9 Sagittarii. Cette nébuleuse, comme de nombreuses nébuleuses diffuses, contient un bel amas ouvert, NGC 6530, issu de la nébuleuse, d'étoiles jeunes et très chaudes de type O et B âgées de seulement 2 millions d'années. Caractéristiques: - Dimensions apparentes: 45 × 30' - Distance environ: ~4 080 années-lumière --- M20, également nommée la nébuleuse Trifide, est une région Hydrogène II située dans la constellation du Sagittaire, au sein d'une région de formation stellaire dans le bras du Centaure de la Voie lactée. Cette région est près du bulbe central de notre galaxie. La nébuleuse Trifide renferme un amas ouvert d'étoiles désigné par certains uniquement comme NGC 6514. La nébuleuse Trifide a été découverte par Charles Messier en 1764. L'origine du nom courant de M20 est attribuée à John Herschel ; bien que les réfractaires aux anglicismes peuvent donner à M20 le surnom de nébuleuse du Trèfle. La nébuleuse sombre en "X" qui est à l'origine de l'apparence trifide a été cataloguée B85 par l'astronome américain Edward Barnard. Assez connue comme une nébuleuse en émission traversée par une nébuleuse obscure digitée qui lui donne son aspect caractéristique, ses régions externes constituent en outre une nébuleuse par réflexion dont une binaire spectroscopique bleue relativement brillante HD 164402, révèle sa présence par un vaste halo diffus bleuté centré sur cette étoile. Caractéristiques: - Dimensions apparentes: 20' - Distance: ~3 960 années-lumière
  18. Hello 🙂 Le 29 juillet 2025, lune non gênante, le Vespera Pro a pointé la nébuleuse NGC 6888. Acquisitions faite avec le Vespera Pro: - sur 3 nuits durant la période du 23 au 29 juillet 2025 - 03h41 de poses cumulées, poses unitaires de 10 secondes à 20 dB, utilisation d'un dark automatique et d'un filtre DualBand (hydrogène/oxygène). NGC 6888 surnommée aussi le "nébuleuse du croissant", est une nébuleuse en émission située dans la constellation du Cygne, près de son étoile Gamma. Cette nébuleuse est née des rapides vents stellaires de l'étoile de type Wolf Rayet HD 192163 (WR 136) NGC 6888 a été découverte en 1792 par l'astronome germano-britannique William Herschel. L'étoile HD 192163 (WR 136) a commencé ce qui sera la fin de sa vie en explosant en supernova, seulement 4,5 millions d'années après sa naissance. Elle a d'abord pris énormément d'expansion pour devenir une géante rouge et elle a éjecté ses couches externes à une vitesse de l'ordre de 32 000 km/h. Quelques deux cent mille ans plus tard, le rayonnement intense de l'étoile a commencé à repousser les gaz à des vitesses dépassant les 3 millions de km/h. Lorsque ce vent stellaire a percuté les gaz précédemment expulsés, une coquille dense s'est formée donnant une forme en croissant de cette nébuleuse. Caractéristiques: - Dimensions apparentes: 18' × 13' - Distance: ~5 650 années-lumière
  19. Dumbell avec un SmartEye sur une lunette Taka TSA-120 (120mm de diamètre à F/D 7.5), le tout sur monture NYX-101. Telle qu'enregistrée, sans retouche, juste transformée en JPG et réduite pour le forum: 41 x 10s (autodark), à température ambiante (env. 18°C) Le SmartEye est incroyable de facilité d'utilisation pour un résultat convaincant. J'aime bien le rendu stellaire: les étoiles ne sont pas "cramées" ce qui permet de distinguer assez facilement les différences de teintes entre les étoiles chaudes et celles un peu moins chaudes. Cela doit être sympa sur les binaires colorées.
  20. Hello 🙂 Nuit du 27 juin 2025, ciel dégagé, lune sous l'horizon, vent nul, températures tièdes, turbulences faibles. Le Vespera Pro pointe NGC 7635 et M52. Paramètres d'acquisition: - pas de mosaïque et recadrage du résultat - 02h31min de poses cumulées (empilement de 906 poses unitaires de 10 secondes à 20 dB) - utilisation d'un filtre interférentiel Dual Bande (oxygène et hydrogène) pour augmenter le contraste NGC 7635 (surnommée la nébuleuse de la Bulle) est une nébuleuse en émission (région HII) comportant une bulle de vent stellaire. Elle est située dans la constellation de Cassiopée. NGC 7635 a été découverte en 1787 par l'astronome germano-britannique William Herschel. La Bulle de cette nébuleuse est issue de l'interaction entre le vent stellaire d'une jeune étoile massive (SAO 20575) et le gaz moléculaire environnant. L'étoile SAO 20575 produit un vent stellaire puissant se propageant dans toutes les directions. L'étoile se trouvant au sein d'une région HII, son vent stellaire repousse les gaz environnants formant ainsi une coquille de gaz en expansion. Caractéristiques physiques de NGC 7635: - dimensions apparentes: ~15' x 8' - distance: ~11090 années-lumière Messier 52, également connu sous la désignations NGC 7654, est un amas ouvert situé dans la constellation de Cassiopée. Il a été découvert par l'astronome français Charles Messier en 1774. Selon la classification des amas ouverts de Robert Trumpler, cet amas est riche étoiles (lettre r) dont la concentration est forte (I) et dont les magnitudes se répartissent sur un intervalle moyen (le chiffre 3). Sa classification est: I3r Caractéristiques physiques de M52: - dimensions apparentes: ~16' - distance: ~4810 années-lumière
  21. Hello 🙂 Nuit des 25-26-27 juin 2025, ciel dégagé, températures douces, vent nul, turbulence faible, lune sous l'horizon. Le Vespera Pro pointe les nébuleuses NGC 7000 et IC 5070 dans la constellation du Cygne, juste à côté de l'étoile Deneb. Le Vespera Pro est une petite lunette apochromatique de 25 cm de focale et d'une ouverture de 50 mm. Elle est équipé d'une correcteur aplanisseur de champ. Acquisition en mode multi-nuits (nuits des 25-26-27 juin 2025), pour un total de 07h50 de poses cumulées (empilement de 1013 captures en mosaïque automatique, poses élémentaires de 10 secondes à 20 dB). Utilisation d'un filtre interférentiel Dual Band (Hydrogène et oxygène) pour améliorer le contraste. 1 - NGC 7000 aussi appelé la nébuleuse de l'Amérique du Nord est une nébuleuse en émission (hydrogène) située dans la constellation du Cygne. Cette grande nébuleuse est située près de Deneb (Alpha Cygni), l'étoile la plus brillante du Cygne. Le 24 octobre 1786, William Herschel observait le ciel depuis Slough en Angleterre. Il nota une légère nébulosité laiteuse dispersée dans l’espace et assez lumineuse en certains endroits. John Dreyer l’a inscrite dans le New General Catalogue sous la désignation NGC 7000 en la décrivant comme une faible nébulosité diffuse, extrêmement large. En 1890, Max Wolf, un astronome allemand pionnier de l’astrophotographie, a remarqué sur une photographie à longue exposition que la forme de cette nébuleuse évoquait celle de l’Amérique du Nord. Il l’a donc surnommée la nébuleuse de l’Amérique du Nord (North America). Sur la photo ci-dessous nous pouvons voir l'Amérique du nord dans la moitié gauche et le Mexique en bas à droite. Caractéristiques physiques de la nébuleuse NGC 7000: - dimensions apparentes: ~120' x 100' (dimensions réelles: ~2000 années-lumière), - distance: ~2590 années-lumière 2 - La nébuleuse du Pélican (ou IC 5070) est une nébuleuse en émission située à environ 2 000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne. La nébuleuse du Pélican fut photographiée pour la première fois par l'astronome allemand Max Wolf le 12 décembre 1890. Cependant, dans son article du 10 juin 1891, Wolf décrivit la nébuleuse de façon générale sans fournir de position précise pour celle-ci. Ainsi, cela n'aurait pas permis à John Dreyer de l'ajouter au catalogue NGC. La nébuleuse fut de nouveau observée le 7 septembre 1899 cette fois-ci par l'astronome américain Thomas Espin. Ce dernier donna dans sa publication la position précise de la nébuleuse permettant John Dreyer de créditer Espin comme découvreur ou co-découvreur de la nébuleuse, listée alors comme IC 5070 au sein de l'Index Catalogue. IC 5070 se situe juste à côté de la nébuleuse de l'Amérique du Nord (NGC 7000), les deux nébuleuses faisant partie d'une même et vaste région HII connue pour être active en formation d'étoiles. Sur la photo ci-dessous en haut à droite, nous pouvons voir le buste, la tête et le large bec d'un pélican. Caractéristiques physiques de la nébuleuse IC 5070: - dimensions apparentes: ~60' x 50' (dimensions réelles: ~45 années-lumière), - distance: ~2000 années-lumière
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  22. Coucou et merci @polorider 🙂 J'utilise le fichier TIFF fourni par le Vespera et je le post-traite. Je n'utilise pas le fichier JPG également fourni. Sorti du Vespera le gros fichier TIFF est visuellement tout noir à part 2 ou 3 petit points blancs pour les étoiles les plus lumineuses. Le signal utile est dans le fichier, complètement à gauche de l'histogramme des luminosités et sur une très étroite bande de niveaux. Il faut donc aller le chercher et le révéler. ------ Pourquoi le choix du fichier TIFF bien plus complexe à traiter alors que le fichier JPG est également disponible (et lumineux) ? - le capteur du Vespera Pro est un 12 bits (soit 4096 nuances intermédiaires entre le noir et le blanc, ce sont ces nuances qui fournissent les détails) - un fichier JPG est en 8 bits (soit 256 nuances intermédiaires entre le noir et le blanc) => il y a donc une perte d'information importante (16 fois moins d'information) et en plus il est compressé ce qui entraine encore plus de perte selon le taux de compression. - le fichier TIFF fourni par le Vespera en en 24 bits (soit 16 777 216 nuances intermédiaires entre le noir et le blanc) => il n'y a aucune perte d'information et en plus il n'est pas compressé. Cependant c'est un gros fichier plus complexe à traiter.
  23. D'après ce que je vois sur les groupes FB et les captures faites par les Celestron Origin, je trouve qu'il ne met pas une raclée aux Vespera (quel que soit la version). Le rendu n'est pas mieux et le champ couvert est plus petit (capteur d'ancienne génération). Le seul intérêt est la montée plus rapide des lumières (système RASA ouvert à F/D:2)... pour 5000 € soit plus du double d'un Vespera Classic. Par contre, il vrai que l'Origin fait plus télescope traditionnel. Je ne l'ai jamais vu en vrai, ni en fonctionnement. Quant au SmartEye, j'ai hâte de l'avoir. Je pense que ce sera très bien si on l'associe à une bonne optique (F/D:5 à F/D:7) Vas-tu faire l'acquisition d'un SmartEye ? D'après la dernière communication mi-mai de Pegasus Astro à son réseau de revendeurs, les précommandes devraient toutes être honorées d'ici la fin juin... (dixit l'Astronome de Lorient)
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