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AstroSylv1

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Tout ce qui a été posté par AstroSylv1

  1. Excellent test et bilan, je plussoie ! Encore passé la soirée d’hier avec. Et félicitations au nouveau papa alors 🙂 Sur les jumelles, un trépied avec une colonne réglable en hauteur est un plus auquel j’adhère…
  2. Petit up de ce fil, elle est belle, sublime même, mais elle sort peu et prend de la place, il n'est pas impossible que je lui cherche un repreneur très prochainement...
  3. Un +1 pour les Morpheus par rapport aux ES 82… d’ailleurs je pense vendre les ES 82 en 11mm que j’ai, car les Morpheus 12,5mm font le job.
  4. Première lumière / compte rendu / test d'utilisation de grosses jumelles APM 120mm 90 ° SD-Apo après une seule session d’une heure ! Introduction : Après des années en mode cyclope, j’ai craqué pour des grosses jumelles... pourquoi ? En un mot : Neowise... en juillet dernier, j’ai beaucoup profité de la comète aux jumelles du club : des Kepler 25x100 en visée droite, sublime champ, et purée que la comète était belle. Le reste du temps, les cibles hautes font trop de contorsions aux cervicales, c’est peu pratique... mais Neowise était basse. À la Taka, elle était moins brillante à mon œil, et au dobson, bien que hyper brillante, je manquais cruellement de champ... et ces jumelles Kepler me montraient tout ce que je voulais et pouvais voir. Puis une discussion avec un astronome amateur en Belgique, m’a petit à petit ouvert mon deuxième œil ; j’ai pourtant une tête bino que je mets pour du lunaire et du planétaire de temps en temps, mais 90% du temps j’observe avec l’œil gauche fermé... puis donc, confinement, météo naze, couvre feu, cogitations, lectures de forums, épargne, et on click sur le bouton d’achat... et en 90° car je ne veux pas me casser le cou... Caractéristiques : Doublets avec verre FPL 53 SD de chez Ohara, d’après APM, à faible dispersion, avec de beaux traitements anti reflets et un bafflage classique, collimatés chez APM (option collimation fort grossissement). Sur les photos, on ne se rend pas compte de la matière du corps de ces jumelles, ça ressemble à du plastique dur, mais pas du tout, c’est quasiment tout métallique, c’est solide, lourd mais maniable, ça fait vraiment énorme et sérieux à la fois. Ouverture : 120 mm (x2 donc) Focale 660 mm (pas x2 là hein...) Ratio focal : f/d 5,5 Poids : lourdes, environ 10kg sans oculaires ni chercheur, mais avec une poignée et un corps tout en métal (alliage de magnésium). Le centre de gravité est vers l’avant, mais avec des oculaires comme les 24mm, on ramène ça un peu plus vers le centre. Pares-buée coulissants à l’avant, système de visée sur la poignée, et fixations pour trépieds sous la patte d’appui. Longueur des jumelles : 65 cm environ. Coulant d’origine : 31.75mm (faut passer aux 150mm pour du coulant 50,8mm...) Accessoires d’origine : oculaires 24mm APM UFF, 65° de champ, pour un grossissement de 28x et un champ réel de 2,4° (à ma demande, sinon par défaut ce sont des 18mm). En option j’ai pris la fourche APM pour mettre sur mon trépied. Et j’ai bien fait, je ne vois pas quoi d’autre porterait ces jumelles... et c’est souple, costaud, super simple à installer et des boutons de pressions pour jouer sur la friction/dureté. En oculaires supplémentaires, j’ai trouvé des ES 82 en 11mm d’occasion, que je connaissais peu, pour un grossissement de 60x. Là j’attends un second Vixen SSW 5mm pour pousser à plus de 130x. Ah, pis j’ai des filtres DGM NPB que j’aime bien comme UHC. Prix : certes, c’est pas donné, mais par rapport à deux lunettes de 120mm, ou une grosse apo avec bino, ben c’est pas déconnant... bref, comptez 4500 à plus de 5500 avec plein d’accessoires : fourche APM, collimation aux petits oignons, caisse de transport, chercheur, oculaires en double, trépied costaud... Dans mon cas, avec monture alt/az et chercheur QuickFinder, on navigue facilement et très confortablement, assis. J’ai lu des heures et des heures (merci au test de Subwoof) ici et sur CN avant de me décider, et quelques échanges avec APM. Après avoir passé quelques froides minutes (environ 60), les deux yeux à l'oculaire, je fais ce tout premier rapport d'utilisation d’une seule courte soirée, pour partager un peu cette expérience. D’habitude je teste plusieurs jours avant de rédiger un post, plusieurs nuits, plusieurs conditions de ciel, plusieurs cibles, plusieurs grossissements... Là on a eu une soirée de ciel stable ou presque, mais à faible et moyen grossissement, ça passe. Sans Lune, et avec quelques cibles... il y a déjà des choses à dire... Il a fait beau quelques jours, c’est le couvre-feu et je ne peux pas aller au spot bien noir du club, je reste autour de la maison... (village en Lorraine qui n’éteint pas malheureusement) donc je rédige ça. Les essais ont eu lieu à -5°C avec du vent, donc entre les larmes aux yeux, le nez qui coule, les gants qui gênent pour visser ou dévisser les filtres UHC et les pieds qui gèlent, ça n’a pas été le meilleur moment de ma vie d’astram, mais pourtant, j’étais très content et satisfait de cette observation avec ces bino. Ce qui frappe en premier, c’est la taille de ces jumelles, 2x 120mm, ça en impose ! Puis on les pèse, on met une pichenette du bout du doigt, et ça respire le solide, belle réalisation ! La poignée, le support, les porte oculaires avec mise au point hélicoïdale, les serrages annulaires, son mécanisme d’écartement, tout semble précis et bien dimensionné ! On se rend compte de ce que la mécanique voulue par APM apporte. A part des 10x50 et les Kepler 25x100 du club, je n’avais rien vraiment essayé au fil des ans en jumelles, et surtout à 90° avec oculaires interchangeables. Donc là, la découverte est totale. D’après Subwoof, que j’ai consulté avant de prendre ces jumelles, c’est plutôt un effet wahou au début ce modèle, on a un confort et une qualité au rendez-vous : je confirme, c’est impressionnant de confort et de robustesse dès la première minute. En pratique : Nouvel An Chinois qui débute, le fin premier croissant de Lune se couche tôt, Orion est au sud à 20h30, et il n’y a que de la m*** à la TV... alors on s’habille et on affronte le froid (purée ce petit vent glacial)... Les jumelles sont vites en température et avec les 24mm d’origine, l’image est tout de suite nette, large, belle, piquée, immersive, ça claque, vite, des grandes cibles bien étendues pour voir : Pléiades, double amas, galaxie d’Andromède et M42... les jumelles se manipulent hyper facilement avec la fourche APM et le trépied, mais le vent soufflant par rafales les fait un peu vibrer parfois... sur ces grands classiques du grand champ, c’est bluffant : les géantes rouges du double amas donnent clairement un effet de relief à tout le champ, comme dans M42 entre les étoiles et la nébulosité, alors que toutes les étoiles des Pléiades semblent être sur le même plan, mais alors ce champ et ce confort de voir avec deux yeux, c’est top... et la vue de la grande nébuleuse d’Orion, wahou, qu’est-ce que la nébulosité ressort bien par rapport au mode cyclope (à diamètre égal) !! On voit des filaments de gaz incroyablement facilement par rapport à un seul œil !! Bref, il est temps de passer aux 11mm, et voir M35, qui remplit bien le champ, là encore un effet 3D qui fait très naturel grâce aux quelques géantes rouges de l’amas, étonnantes, on voit très facilement NGC 2158 en dessous, sublime amas ouvert. Je vérifie M1, et ça reste petit, il me faudra les 5mm pour en voir plus. Puis donc, assez de préliminaires, retour à M42 de nouveau, et là, re-claque, purée ça envoie du bois : ces filaments, ce contraste, ces nébulosités, le trapèze central qui est piqué, et ce champ qui englobe tout, wahou... et je n’ai pas mis de filtre encore, hein ! C’est de l’Alt/Az avec une fourche, donc on tourne, on se balade, on explore, on cherche, et on revient sur « la » nébuleuse, et re wahou... alors certes, j’ai le nez qui coule et les yeux qui pleurent avec le vent, le froid, les pieds congelés dans le peu de neige qui reste, les doigts engourdis, et je pense rentrer bientôt, mais il y a de la daube à la TV, donc je résiste, je repousse le retour sur le canapé le plus tard possible : entre saigner des oreilles et quelques frimas hivernaux, j’ai choisi... je décide de mettre les filtres UHC (put*** de gants).. et là, le contraste augmente, les étoiles s’éteignent un peu, et les filaments sont de plus en plus évidents, incroyables cette vue avec « seulement 120mm » de diamètre ! Puis je cherche M78, mais elle est riquiqui... alors je remets les 24mm avec filtres aussi, pour tester. Mouais, aucun apport par rapport aux 11mm avec filtres, donc je les retire et passe quelques minutes de plus à me balader... vraiment bluffante cette vue à deux yeux, on repasse aux pléiades et au double amas... de mon jardin, ce bout de ciel est restreint, je scrute les Hyades, et je décide de remballer, les yeux en larmes tout le temps avec le vent, c’est le plus pénalisant... le froid on s’y fait, on s’habille, mais le vent sur les yeux... Bref, petit diamètre de 120mm, comparé à mon Dobson 400, mais deux yeux, et imposantes et faciles à manipuler à la fois, finalement vite en température, absolument pas galères à utiliser, rapidement utilisables, et si cet instrument était le complément idéal à un gros Dob et une petite lunette de 100mm ? Elles ne se substituent à rien, mais ajoutent du confort et du champ. Attention, pour observer à plusieurs, c’est probablement aussi chiant qu’une bino : on n’a pas tous le même écartement pupillaire ni la même vue à chaque œil, donc c’est un instrument hyper égoïste, car trop de trucs à ajuster d’un astram à l’autre... pour ça, le mode cyclope est mieux. On s’en fout, on est en couvre feu... déjà qu’on subit nos apéros sans potes... La qualité des optiques : Optiquement, je savais que ça serait beau, ces jumelles ont de bons retours sur CN le disaient : c’est sûrement ce qu’il se fait de mieux en jumelles de cette taille en Europe, il y a peut-être des marques japonaises qui font mieux ? Deux objectifs avec verre à faible dispersion, un bon polissage et de bons traitements, il y a du contraste, de la transmission, de la maîtrise du chromatisme (je n’ai pas dépassé 60x), de la maîtrise de la diffusion, c’est quand même très très bon. Le ciel à venir nous le dira avec les 5mm. Hâte d’observer la Lune et les planètes. Sirius a montré du chromatisme, mais c’est bien la seule, et à part ma Taka, on en a souvent sur cette voisine proche... Conclusion: En une heure, pour mon ressenti, je trouve qu’ APM a vu juste avec ces grosses juju de 120mm, sublimes à regarder « dedans », les réglages sont simples et souples, la monture est agréable, un régal pour le visuel, vite en température, bref, vraiment bluffante. Points positifs : Sublime champ et confort, image piquée, sans diffusion, zéro chromatisme à faible grossissement, effet relief impressionnant... Si je devais émettre une critique, ce serait sur le placement prévu pour le chercheur, il faut le monter plus haut ou le mettre sur un coté car là les oculaires cachent le chercheur. Je vais changer ça... mais... belle paire 😬 !
  5. Bonjour tous, J’ai 3 petits oculaires Clavé chromés (Vieux) en 27mm qui ont vraisemblablement des soucis de baume de Canada dans leurs doublets. Après un nettoyage en surface, ce que je pensais être simplement de la poussière s’avère être probablement un décollement des doublets ou un souci de colle des doublets de ces Plössl.. Quelqu’un aurait un tuyau sur « Qui peut réparer ça ? Ou quelle entreprise ? » . On parle de lentilles ridiculement minuscules, donc travail minutieux et de précision optique... Clavé n’existant plus, je me demande... merci ! Sylv1
  6. Petit compte rendu / test d'utilisation de la Manent 95/1450 des années 1930. Caractéristiques : Doublet achromatique, formule Littrow, sans traitements anti reflets, calée et collimatée chez O.U. Ouverture 95 mm Focale 1450 mm Ratio focal : f/d 15 environ Poids : lourde, très lourde, au moins 10kg Diamètre tube : 95mm Longueur du tube : 1m30 environ Coulant d’origine 27mm et 31.75 via bague usinée par SkyMeca Accessoires d’origine avec : prisme de Herschel / hélioscope, deux oculaires de type Huygens qui ont des grossissements de 208x et 290x, filtre neutre variable à barrette, et dynamètre de Ramsden. J’ai ajouté un RC à prisme Secrétan. Prix : elle était pas donnée, mais à 4 chiffres, avec monture alt/az et chercheur, sale, décollimatée, calage perdu, et avec une fissure sur la monture. Je l’ai bien nettoyée à l’eau tiède et micro fibre pour la mécanique et fait appel aux pros de chez O.U. pour la partie optique, et à un pote du club pour la fissure du bois. Maintenant elle est propre (sans avoir perdu sa patine et son aspect ancien, c’était un coup de propre, pas une restauration), optiquement optimisée au maximum de ses performances intrinsèques, et avec une monture d’origine stable et solide. Introduction : Après avoir passé quelques heures l'œil à l'oculaire de la Manent maintenant, j'ai décidé de poster ce rapport d'utilisation, pour partager un peu sur cette expérience de cette vieille lunette made in France... coup de bol, quasi en même temps j’ai pu observer dans une Secrétan 110/1650, maintenant partie chez son proprio du club d’à côté... il fait beau depuis des jours, c’est le confinement... donc je rédige ça. Ce qui frappe en premier, c’est l’élégance de cette vieille lunette, son état de conservation et sa mécanique : quelle belle réalisation ! Les vis, le système de contrepoids, sa mise au point à crémaillère, ses bouchons en laiton, ses systèmes de pincement pour le coulant avec une précision incroyable !! On se rend compte de ce que la mécanique de précision voulait dire à l’époque, mêlée à de l’esthétique ! Incroyable ! Sans parler de la marque engravée dessus... Pour ce qui est des lunettes, j'ai pu en essayer quelques unes au fil des ans, et surtout des ED ou Apo, très peu d’achromatiques longues à l’exception de la Telementor... cette Manent est exceptionnelle de par son histoire et son état de préservation, elle est vraiment sublime à regarder et maintenant aussi sublime à regarder « dedans ». D’après Bosgi, que j’ai consulté avant de prendre cette Manent, c’est plutôt rare ce modèle, on a vu des 75mm ou des 110, mais des 95mm, très peu. Et purée c’est déjà imposant cette bête et lourde, tube en laiton peint et verni, pas d’alu ! Monture toute en bois et seule la fourchette et le tube d’élévation sont métalliques. Ces lunettes étaient surtout faites, je pense, pour le solaire (j’ai le filtre Herschel d’origine), le Lunaire, le planétaire, et les étoiles doubles. Peu de ciel profond type nébuleuses ou galaxies, le chercheur est petit et la monture alt/az ne sont pas idéales pour les cibles faiblardes à suivre finement... Récupérée à 5km de chez moi, vendue en occasion par l’arrière petit fils du propriétaire d’origine, c’est donc une deuxième main, 90 ans après... l’arrière petit fils se souvient avoir regardé la Lune avec son grand père, mais là, il veut vendre et partager l’héritage avec ses frères et sœurs. En pratique : J’ai eu ma première lunette (80ED) en 2014 je crois, je trouve que pour les soirées courtes, en semaine, ou quand la Lune est trop présente, la lunette est top pour avoir plus de champ qu'au Dob, et plus de temps d’observation (c’est vite en température). Et en mode à l’arrache, avec une monture alt/az et 2-3 oculaires, c'est génial... on observe la Lune et les étoiles doubles les plus brillantes, quelques amas ouverts somptueux (la chouette !), du lunaire, c'est ciselé, Vénus, et quelques carbonnées !! Bref, petit diamètre, mais longue focale et imposante à manipuler, lourde, mais finalement vite en température, absolument pas nomade, mais rapidement utilisable. 95 mm c'est peu, mais c'est bien plus que les 63mm de la Telementor... j'en connais un paquet de mecs qui pensent le plus grand bien des 60, 70 et 80mm, alors avec 95mm, on joue déjà dans la cour des grands. Pour Mars, Saturne et Jupiter, c’est tôt le matin et je ne suis pas matinal... donc je me suis rabattu sur les cibles du soir, et j’ai maintenant un bel adaptateur en laiton fait par Didier de SkyMeca pour coller mes orthos derrière un RC à prisme... et ben purée c'est beau, contrasté, détaillé, ciselé... et le ciel ces dernières semaines a permis de bien tester la bête. En tout cas avec les orthos de 32 mm à 8mm, c'était sublime. Pour les accessoires d’origine, ça marche, mais on est clairement en dessous de ce qui se fait aujourd’hui, et je pense que le vrai potentiel de la Manent s’exprime avec des oculaires et renvois modernes. Le tube est long, presque 1m50 avec le RC et tout et tout, et en Alt/Az, l'équilibrage est facile avec le contrepoids coulissant à l’avant du tube. Mais il faut adapter sa position pour chaque cible. Le chercheur : j'utilise le chercheur droit d’origine, dont le réticule est détendu et de petit diamètre, un 30mm ou à peu près 30mm, long, sans éclairage. C'est une petite lunette Manent à elle seule, le réticule est fin et le doublet est calé lui aussi, mais ça reste assez sombre pour des Messier par exemple. La qualité des optiques : Optiquement, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, c’est sûrement ce qu’il se faisait de mieux à l’époque, de la marque française : quid du contraste, de la transmission, de la maîtrise du chromatisme ou de la maîtrise de la diffusion ? Je suis gâté à chaque observation avec ma Taka, mais là, je ne sais pas trop si je vais pleurer tellement ça sera un cul de bouteille ou au contraire si c’est sublime. Alors on commence la toute première fois, après le nettoyage initial de l’huile et de la poussière sur le tube : directement, aussitôt je vois bien qu’il y a un souci : les images ne sont pas à couper au rasoir, on ne peut pas pousser les grossissement, ça bave un peu, c'est limite propre mais pas vraiment, dur de faire la mise au point... je regarde le doublet et il est sale... sans parler des oculaires qui sont vieux et crades aussi... bon, le démontage et nettoyage s’impose, l’empressement d’observer m’a fait sauter cette étape cruciale... alors je démonte la cellule et le doublet, puis les oculaires, je dépoussière, je nettoie juste un peu et là, surprise, le Littrow est monté à l’envers !! Et le calage semble partiel, il n’y a que les cales entre les lentilles, mais pas les cales entre le barillet et le doublet... puis je remonte à l’endroit, et là c’est déjà beaucoup beaucoup mieux ! Mais pas parfait... les faibles grossissements sont beaux, les forts grossissements sont durs a obtenir, mise au point pas franche... je fais un star test et effectivement la tâche d’airy présente de l’astigmatisme, mince j’ai du trop pincer le doublet et le remontant. Je passe chez Fred pour un nettoyage plus en profondeur et on fait des tests sur étoile artificielle : c’est encore mieux, mais toujours des taches d’airy bizarres... à l’évidence, la collimation et le calage sont aux fraises. D’où mon passage chez O.U. où la belle lunette a fait des envieux pour ceux qui l’ont vue dans le magasin. En 2h de boulot, ils ont tout corrigé : calage et collimation, puis d’après eux, les vues sur la Lune deux soirs ont fait pâlir de jalousie d’autres lunettes achro en parallèle. Et depuis, retour à la maison et confinement juste après, avec plusieurs tests en soirée, et franchement excellente surprise, incroyable : Sublime contraste en Lunaire, image piquée, sans diffusion, zéro chromatisme à faible grossissement, un peu à 145x mais pas gênant, et un peu plus marqué à 180x mais là non plus pas trop gênant car extrêmement bien maîtrisé. On résout les doubles serrées, comme Izar, Algieba ou Eta Cassiopeia, les amas ouverts M34 à 38 sont superbes, et sous un ciel noir, on est bluffé par les couleurs d’Almach ou Cor Caroli. Le planétaire est limité à Vénus, mais là aussi beau croissant (avec certes un peu de chromatisme), la Lune est vraiment ce qu’il y a de plus fabuleux, avec les étoiles doubles, c'est un super jouet ancien ! Sur ces étoiles brillantes, sur le limbe lunaire ou en planétaire, les oculaires d’origine passent « bien » avec un RC à prisme d’époque, mais avec des orthos modernes et un RC moderne, c'est bien plus adapté pour profiter du doublet, sans équivoque. Conclusion: La Manent est une antiquité bien sympa, sublime à regarder et maintenant sublime à regarder « dedans », le réglage aux petits oignons à tout changé, un régal pour le visuel, simple, solide, vite en température, bref, vraiment bluffante. Si je devais émettre une critique, ce serait sur l’encombrement et le temps de stabilisation de la monture à fort grossissement, mais sinon, c’est revivre l’astronomie comme papy ! Si les copains du club passent par là, et ils peuvent poster leur rapport d'observation de la Lune. (voir photos dans la section Vintage)
  7. Salut tous, Avec le club, nous cherchons un gîte qui puisse accueillir 4 à 6 personnes dans la RICE des Cévennes, sur la partie nord de l’axe Florac / Génolhac (sachant qu’on arrive par les Vans). Un vrai bon gîte qui a le truc en plus pour l’astro : pas de lumières et avec de la place pour mettre le matériel... qui en connaît ? merci ! Sylvain
  8. Hello, J'ai vu dans les "nouveautés" du site de O.U. une monture pour les visuelleux / nomades / photo planétaire, etc : l'AZ Gti avec wifi et GoTo mais sans raquette, ni contre poids ! Une application sur son téléphone, un alignement et hop, ça suit tout seul les cibles (ça les trouve même puisque GoTo)... charge maxi de 5kg, donc pour petits instruments, mais pourquoi pas ? Quelqu'un connaît ? Essayé ? http://www.telescopes-et-accessoires.fr/fr/montures-azimutales/1946-monture-sky-watcher-azgti.html
  9. Hello Tous, Je vous fais un retour sur cet oculaire de 102° trouvé d'occasion, et après avoir passé quelques heures avec, sur différents instruments, ça va faire comme mes XW : ils iront dans ma tombe, ou en héritage, mais pas dans les PA Depuis que j'ai commencé l'astro, je me suis "refusé" de payer le prix pour un Ethos car je suis encore en plein apprentissage, et je ne me voyais pas mettre 700 ou 800 balles dans un oculaire... bon ben ça a dérapé... Lors d'une manif entre clubs régionaux, un astram de Verdun a mis son Ethos 10mm dans le PO de mon 400, et là, la claque... alors c'est de ça dont tout le monde parle, les Ethos ?? Ni une ni deux, je commence à lire, à me documenter, à regarder les avis des gens qui ont des 100°, et quelques initiés disent préférer le Nikon 12.5HW à l'Ethos 13, à part son prix, et pour cause, ça coûte un bras + un rein + un oeil. Puis je me dis qu'avec un peu de patience, ça doit se trouver d'occasion. En attendant je revends deux oculaires pour avoir des fonds, et je finis par en trouver un à moins de 700€, d'occasion donc... Ça reste hyper cher, mais en considérant le fait qu'il y a une barlow x0,8 intégrée dans le package, on se retrouve avec un 12.5mm qui se transforme en 10mm... pourquoi pas. 1. Le poids Bonne surprise, il fait le même poids que les Pentax XW en 50,8mm, donc pas de soucis d'équilibrage, et mise au point proche du XW30. 2. La longueur Il est long le bestiau, il a un double coulant 31,75mm ou 50,8mm qui permet tous les usages, mais il est plus haut que mes Pentax. Si on ajoute la barlow x0,8, il est encore plus long. 3. Le dégagement oculaire Les Pentax XW offrent un dégagement oculaire de 20 mm, ce que j'adore, et là, on perd 4mm, le Nikon est donné à 16mm de relief d'œil. Une fois essayé de nuit, on se dit que ça va, ça passe bien... c'est même bluffant de se retrouver la première fois à regarder à travers cet oculaire : une fois l'œil positionné à 16mm, on voit quasiment les 102 degrés d'un coup, sans avoir à trop bouger la tête ou le globe oculaire pour voir la bordure de champ, et plus spectaculairement, l'oculaire "disparaît" tout simplement, le barillet est fait de telle sorte qu'il s'éclipse quand l'œil est à 16mm de la lentille d'œil, faut le voir pour s'en rendre compte... 4. Le test, l'optique et en conditions réelles...: Confort: je privilégie les XW car leur placement d’oeil est naturel, comme je l'avais écrit pour le XW 30 : on voit le télescope dans le noir, on baisse la tête et boum, on trouve l’oculaire et on se positionne à la perfection sans y penser… bref, naturel quoi… Pour le Nikon, c'est assez similaire une fois le dégagement maîtrisé, car il n'y a pas de bonnette réglable comme sur les Pentax, il faut se mettre à la bonne distance, et observer, pas la peine d'essayer de coller ses cils à la bonnette. C'est donc plus délicat que les habitudes prises avec les XW, mais une fois compris, c'est assez confortable, sans ombres flottantes, et la petite bonnette à lèvre qui cache les lumières parasites aide bien (et est amovible). Champ: j'ai eu un ES100 20mm par le passé, puis un Vixen SSW, et des Pentax XW, donc 70, 83 et 100°, j'avais une bonne idée de ce que c'était... et mon ES100 20mm me rappelait que son champs n'était visible qu'au prix de contorsions de mes cervicales ou de mes globes oculaires... 70°, il sont visibles sans effort sur les Pentax, sans pour autant offrir un vrai côté immersif… Le Vixen SSW 14mm avec ses 83° faisait déjà beaucoup mieux côté immersion, sans bouger la tête, et là, avec le Nikon, c'est la claque assurée, l'oculaire disparaît !! Le champ est là, bien délimité, grand, et facile à voir, et c'est énorme !!! Le Nagler 22 m'avait fait cette même sensation au début aussi, à la coma près. Transmission, contraste, piqué : aussi bien pour les couleurs (Albiréo, Rasalgheti, Izar ou 24 Com, ou la carbonée de la Lyre) que pour les étoiles de la magnitude limite du télescope (ou du ciel), le Nikon fait jeu égal avec les XW pour moi. Je l'ai utilisé une bonne demi douzaine de soirs sur mon Dob 400 (f/d 4,5), sur mon Dob 250 (f/d 5), et sur ma FC-100DL, sur toutes les cibles possibles : amas ouverts (M6, M7 bas pourtant, la Chouette, M29, M11, etc...), globulaires (M2 à M22 pour les plus brillants), planétaire, nébuleuses, Lune et même NP, mais peu sur des galaxies. Hier soir encore, dans le Sagittaire, le Cygne et l’Aigle, le Nikon m'a offert des vues sublimes et piquées de M11, M13, M29, M22, M4 etc... (longue liste) et une de ces vues de M8 et M17 !!! Avec un filtre DGM NPB, incroyables de détails... je suis même allé me perdre dans le double amas, quel piqué, quel ciel noir de charbon en fond, et quelle détection des étoiles les plus faibles... c'est clairement à la hauteur des XW, Delos et SSW sur 102° ! Sur mon Dob 400 à miroir français, c'est du grand piqué, "apo-like", une fois en température, idem sur la FC100, forcément. Sur le Dob 250 ces derniers soirs, j'ai trop couru après la température et les étoiles étaient un peu plus empâtées par contre, le gradian de température est important avec ces chaleurs. Et la coma vous allez me dire, et bien je trouve qu' elles est négligeable sur mon 400, quasi absente sur mon 250, et bien que je possède un Paracorr 1, je n'ai pas ressenti le besoin de l'utiliser. Je mets parfois le paracorr pour le XW30, mais là la correction est top et franchement, pas besoin de correction de la coma. Et la barlow x0,8 ? Le EiC qu'elle s'appelle... ben sur les amas globulaires, quand on veut pousser un peu le grossissement, ou en planétaire même, on se retrouve avec un vrai Nikon NAV 10HW, aucune dégradation de l'image, ni du confort, ni du piqué, ni rien, c'est comme un second oculaire de la même gamme. Et ça me rappelle bien l'Ethos 10 essayé un soir, avec un chouïa de positionnement de l'œil plus facile, sublime.. 5. Conclusion Si vous en trouvez un d'occasion et que c'est dans vos cordes, foncez ! Oculaire au top, vraiment.
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