Albuquerque

Pour une fois je vais faire quelque chose qui sera apprécié : je signe mon dernier commentaire.

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Je n'ai pas de statistiques sur les motards tués par une voiture et ceux qui se sont cassé la figure tout seuls. Sans oublier l'intersection des deux ensembles, dont les éléments sont les motards morts d'une mauvaise manoeuvre causée par une voiture qui a opportunément disparu. Cependant, la nature même de la moto puissante pousse à l'imprudence même des esprits rassis. En dépit de mon passé motard et de mes deux accidents sérieux à 100% de la faute du caisseux, cela ne me gêne pas de le dire.

Parce que la nécessité ne s'en est pas présentée. Mais il est vrai que ce ne serait pas respectueux pour l'environnement spatial, non plus que pour la lithodiversité sur l'astéroïde (formation intempestive et antiécologique de trinitite aux dépens des espèces locales, toussa).

Le CT ne réduira la mortalité à moto que de façon dérisoire. Le seul moyen réellement efficace est d'interdire ce véhicule que, comme bien d'autres choses communes, on empêcherait légalement d'être mis sur le marché si on l'inventait aujourd'hui. (je précise employer actuellement ma dixième moto et mon treizième deux-roues motorisé). L'électrification contrainte devrait avoir beaucoup plus d'effet sur le volume du parc. La question de l'autonomie, gênante en voiture, est bien plus lourde en deux-roues, limitant l'intérêt d'une moto électrique à ceux qui se suffisent d'une courte virée circulaire à coup de violentes accélérations vite interrompues par le 80 km/h. Là encore, écologie pour riches. Peut-être ai-je mal cherché, mais sur l'internet où je recherche toujours si un autre n'a pas inventé avant moi un calembour auquel j'ai pensé, et où je le trouve quasi-toujours... Je n'ai pas trouvé mention du surnom "Quat'd'amour" donné à mes deux Quat' sans haine...

Quel soulagement d'être déjà presque octogêneur !

J'ai appris quelque chose. Si je connaissais le latin bini ("permotus sum, inquit, binos habebam") d'où viennent binoculaire et binocles, j'ignorais trini avec lequel est formé trinoculaire. Je pensais qu'il n'y avait que tri. Oui, je sais, la Trinité, toussa, j'aurais dû y songer. Il y a aussi le trinitrotoluène, mais là cela se décompose autrement et n'est donc pas un exemple pertinent. Reste à savoir s'il existe aussi des trinocles.

Les astronautes peuvent parfaitement ouvrir une fenêtre dans l'espace. Voir Autour de la Lune, de Jules Verne. Pour évacuer de l'obus spatial le cadavre du chien Satellite par une écoutille, Ardan, Barbicane et Nicholl se contentent de faire vite. "la vitre, manoeuvrée par un puissant levier qui permettait de vaincre la pression de l'air intérieur sur les parois du projectile, tourna rapidement sur ses charnières, et Satellite fut projeté au dehors. C'est à peine si quelques molécules d'air s'échappèrent." Pour les curieux rappelons qu'une fuite d'air à température ambiante se produit à la vitesse de molécules d'air à cette température, soit environ 400 m/s, et que la valeur de la pression intérieure, contre-intuitivement, n'influe pas. En d'autres termes par un trou de 1 cm² fuient par seconde 100 x 400 = 40 000 cm3 d'air, ou un mètre cube en 25 secondes, et voilà comment Soyouz 11 s'est vidé en quelques dizaines de seconde.

Ouéééé ! J'ai fait une prise !

J'ai été éduqué par des précepteurs à domicile et je n'ai pas fait de service militaire. Alors il faut m'expliquer.

Elle est déjà entamée. J'en suis un échantillon.

Cinquante et une minutes d'humour après toutes ces tristes nouvelles du climat. Dès 1 minute la douche froide commence : on est glacé par la folie des boutons pas aux normes :

Un tout récent discours prononcé au plus haut niveau fait craindre à certains que la transition militaire prenne le pas sur la transition écologique.

Un restaurant zéro carbone ne doit proposer que des aliments sans carbone. A part le sel et l'eau, ça va être difficile...

Je veux dire qu'on peut contester que la science s'empare d'un mot existant pour, en le redéfinissant selon ses propres besoins, en imposer en toute circonstance l'acception future (des idéologies essaient de le faire). Par exemple je ne suis pas près de dire "dihydrogène", ou ce genre de cuistrerie (dans le 1% de cas où ce sera nécessaire, je dirai "hydrogène atomique"). En outre, mon émeu qui arrive "au galop" n'est pas bien rigoureux non plus. Un cavalier ferait observer que le galop est impossible avec deux pattes.

Mais les grosses, quelquefois. J'ai souvenance d'un gros oiseau coureur, un émeu ou autre, il y a une soixantaine d'années au zoo de Clères. Tout au fond de son enclos il nous ignorait complètement jusqu'à ce que mon père brandisse son appareil photo en grognant qu'à cette distance cela ne donnerait pas grand-chose. Aussitôt l'animal est venu au galop à deux mètres du photographe, de l'autre côté du grillage, s'immobilisant et plastronnant en bombant le torse, le temps du cliché. C'était à crever de rire.

Le mot insecte avait jadis une signification beaucoup plus large que petite bête à six pattes. Son acception moderne est un choix scientifique plutôt que lexical, ce qui n'impose donc pas absolument qu'on ne puisse parler d'insecte pour une araignée.

Pourquoi ne jamais relâcher une araignée hors de chez vous ? Distrayant.

Mon premier ordinateur fut un Atari 520ST. Motif de l'achat : Flight Simulator. Avec un joystick, naturellement ? Non, avec la souris, dont les mouvements reproduisent la manipulation d'un manche d'avion. Grand intérêt, donc !

Trop tard, elle est vue !

Ce doit être une allusion un peu capillotractée à l'ultimatum de Trump à ses fonctionnaires.

Le paradis étant bien plus agréable que ce que nous vivons in hac lacrymarum valle, je ne vois pas l'intérêt de passer l'éternité sur la Terre.