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lyl

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Tout ce qui a été posté par lyl

  1. Salut Moot, c'est pour ça que je disais le début de la fin. Ce triplet de Cooke est adapté pour la "pauvre" résolution du film argentique de l'époque (30-50um) De nos jours cet astrographe serait inutilisable pour autre chose que du ciel profond type positionnel comme la carte du ciel. Il ne servait qu'à capter "grossièrement" des photons sur un champ suffisamment étendu pour valider les calculs de position hypothétique de Pluton. ... Du repérage à "faible résolution" J'ai zappé ce détail car c'est antinomique avec ma remarque finale sur la limitation de la résolution atmosphérique qui va dans le sens réflecteur : collecteur de lumière réfracteur : précision de l'image. Enfin bon, depuis 1980, avec l'apparition des catadioptres et des lunettes à court f/D, les "ADN" du réfracteur et du réflecteur se mélangent. La lunette ED : c'est bien polissé au niveau couleur mais moins sur le piqué (sauf le respect que l'on doit à quelques marques qui ne tirent pas trop sur les f/D courts comme Takahashi) Les SCT et les Mak-Gregory, ce n'est pas aussi pur en chromatisme/sphérochromatisme que l'on veut le faire croire. On flirte plutôt avec des instruments à piqué et contraste moyen qui devraient se cacher face au lambda / 12 de tautochronisme exigé à l'époque de Danjon et Couder pour les instruments d'observatoire ou à des fabricants vintage comme Scopetech (dans son pré-carré sans-risque) qui nous sort des objectifs achromatiques de 50 à 80mm avec des strehls > 0.97 au quotidien
  2. Plutôt définitivement après la deuxième guerre mondiale pour le visuel, après la polémique des canaux de Mars La période de transition fut de 1925 à 1940. Peut être un début de la fin pour les professionnels avec la découverte de Pluton en 1930 à côté de la grande lunette Clark de Percival Lowell. Les astrographes de Schmidt et de Maksutov ont pris le relai ensuite. Pour le lunaire, il a fallu attendre l'après guerre avec le choix définitif du 1 mètre du Pic du Midi pour la cartographie préparatoire aux missions Apollo. ----- Quant au choix lunettes ou télescopes : j'ai eu plusieurs instruments et des compétences en optique. Un réfracteur simple (doublet achromatique) J'ai eu le privilège de côtoyer des deux lunettes anciennes : des objectifs Zeiss de 1907 et 1908. La Robach du club d'Annecy : A-130f18, (semi-apo), puis conjointement une Zeiss E-110 littrow (design C.Szapski) et bien d'autres instruments Dobson Perl 203f6, SCT 8", Richet-Chrétien de 14", Mak Newt 6"f8, Meade Apo 80/480, des achromats de 50 à 100mm, une TAL 100R Je vais citer despoints clefs. - Les achromats ont l'avantage d'être complets avec 4 surfaces, deux types de verres souvent peu couteux et un traitement anti-reflet simple : ils offrent les meilleures possibilités de précision. (astigmatisme, ab. sphérique, coma et a-chromatisme). Le soucis est que les optiques modernes sont loin d'être fabriquées avec autant de précision que jusqu'au années 1980. Il y a des versions modernisées avec verres à faible dispersion et ratio f/D plus court, favorisant la compacité. Le chromatisme est bien géré mais le piqué individuel des couleurs est approximatif. - Les apochromats avec correcteurs sont destinés à la photographie grand angle. Il faut 6 surfaces en général et un autre ensemble de 4 surfaces ou 6 pour un flattener/réducteur. - Les télescopes newton sont moins bien corrigés sur le champ et nécessite un réglage de collimation et ont une perte de contraste due à l'obstruction centrale si le f/D est court (<6). Les f/D moyens entre 6 et 8 peuvent gérer une obstruction plus faible et sont faciles à régler. La qualité des newtons réside principalement dans la fabrication du miroir principal et de la mécanique autour. Ils n'ont pas de chromatisme inhérent au diamètre. - Les catadioptres pallient en général au problème de coma et de compacité mais ont une perte substantielle de contraste à cause de l'obstruction centrale. Les catadioptres ont un niveau de chromatisme comparables aux apochromats à 150mm de diamètre et comme un bon achromat à 14" (C14) Quoi qu'il en soit les télescopes peuvent être construit plus gros, augmentant la luminosité captée. Mais contrairement au idées reçus ils apportent très peu de résolution supplémentaire. L’atmosphère terrestre limite énormément le diamètre effectif. Au delà de 200mm (résolution 0.7" arc), on touche déjà aux possibilités maximales en rase campagne.
  3. Petite news... la saison planétaire étant maintenant terminée (Jupiter-Saturne), c'est le temps d'essayer la Lune, le Soleil J'ai été avertie par @T@ygeta que FLO (First Light Optics) avait encore 2 doublets Scopetech 80-1200 en stock, il voulait un conseil pour un remplacement Chacun s'en est procuré un. J'ai donc rangé ce soir le doublet original qui est calé classique FC (486-656, réglage Sodium pour le piqué), pour rappel un superbe objectif multi-usage, presque aussi bon° en planétaire que la Vixen Planet Killer qui a un petit plus grâce à sont traitement anti-reflet spécial. Et permuté pour l'objectif de la Mizar Kaiser 80-1200 réédité par Scopetech°° qui est un dédié lunaire et calé F'C' (480-644, toujours mesuré sodium, mais sur-corrigé dans ceux qui me sont passés entre les mains) Il va passer à un petit test étoile artificielle laser vert prochainement peut-être pour un petit recalage du piqué plus dans le vert. Hop manipulation en 10 minutes sans avoir à toucher les doublets. Les voilà permutés de cellule. On remarque que le doublet Scopetech est noirci, c'est du à la cellule et au tube simplifié (80-83 de tube contre le format Vixen 90-87 de la Royal M80), il faut contenir un peu plus les sources de reflets qui sont excessivement bafflés dans la Royal au prix d'un poids bien plus conséquent. J'espère une observation solaire demain, juge de paix pour le contraste, avant éventuellement un recalage. ... vous ne rêvez pas : ce n'est pas vide, il y a bien un doublet dans la cellule du bas de l'image. ° on peut faire pareil avec un filtre supplémentaire, mais ça dégrade toujours un poil. °° en traitement AR BBAR extra-transparent >99.5% dans le visible
  4. Comme c'est un achromat assez ouvert par rapport au diamètre, on présume que c'est une lunette grand champ / lunaire La mesure est très probablement faite dans le vert. Le façonnage est correct avec un calage optimal plutôt vers l'orange à cause du résidu d'aberration sphérique qu'indique sur le Ronchi ci dessous Aucune information sur le chromatisme. C'est correct pour ce diamètre : PV lambda/4 et strehl max dans les couleurs intéressante pour l’œil >0.97 Ça ressemble à ce que faisait Istar Optical en achromat avec des verres améliorés version anastigmat "grand champ" genre BAK1+SF5
  5. oui, un vrai plus sur les objets de Messier. Ça reste du haut de gamme SkyWatcher même si il y a la 150ED.
  6. Historiquement oui, mais les Delite ont une base Erflé/Astroplan Quant à l'histoire des Pentax XL et des Radians, allez savoir qui a copié sur qui, la formule des pentax a été rendue public alors que celle des radians a été rétro-conçue par quelques astrams dont moi et curieusement on retrouve presque pareil que les Pentax, au f/D de conception et type d'utilisation près. De nos jours les grands copieurs sont le BST paradigm, X-CEL LX, Meade HD-60 qui ont dirait qu'ils sortent de la même usine pour l'intérieur. En tout cas, à f/6, pas la peine de sauter sur un Radian ni un Delite, ni un NLV (idem fait pour f/4 mais champ réduit) Et pour info : le radian 8 n'est pas "jaune", ce n'est pas tout à fait la même formule que les focales 4-5-6 et en dessous ; ces derniers ont une lentille en plus et c'était volontaire de la part d'Albert Nagler d'optimiser le traitement. Pour ma part, j'ai eu à une époque un radian 4mm, un des premiers sortis, son traitement optique était très transparent au point qu'un filtre UV-IR cut ou un minus violet lui faisait du bien pour enlever le voile blanchâtre/grisâtre en terrestre (qui correspond à du indigo + violet + near-UV défocusé). Al, au commande à cet époque avait eu les retours et avait restreint le traitement optique sur les générations suivantes. Le Delite comprends un verre de plus (pas de lanthane), une base erflé 2-1-2 + flattener + barlow, c'est un ethos simplifé.
  7. Le XL 7mm sur ton dobson f/6 est un bon choix pour les amas globulaires et ouvert, peut-être quelques nébuleuses.
  8. Ce n'est pas l'information que j'avais. Les XF et XL ont été développés pour les spottings scope et ont été plus ou moins appréciés dans le milieu astronomique. En particulier le Pentax XL 5.2 que Thomas Back a pratiquement descendu en flamme pour son mauvais comportement en diffusion. Toute la série XW est sortie en révision de la série XL pour tenir compte des besoins en astronomie. De là à dire que c'est dédié à l'astronomie : c'est faux. Le design maintenant ancien du XW est fait pour f/6 et une large bande spectrale pour la compatibilité en terrestre.
  9. Bonjour, le relief d’œil diminue, la correction se concentre sur le bord de champ et une optimisation pour la vision scotopique. (champ profond)
  10. Noël bientôt ! Lune et planètes sont là On s'est fait une soirée sympa pour la petite de mon collègue avec une Astro-Royal 60-910 qu'il m'a rachetée (elle était dans ce fil) En arrivage du Japon, Mizar 60-800, sur sabot Vixen, objectif Hino (premium). Pour un lot complet avec des accessoires renvoi+ oculaires, possibilité monture Polaris (l'ancienne avec pied alu) ->MP Probablement rien à retoucher, j'espère que le propriétaire a fait attention au bafflage lorsqu'il a mis la barre Vixen. Je verrai ça dans quelques jours. ------------ Finalement mon collègue a préféré l'équatoriale, alors, il me reste une Vixen Tachyon 60-800 sur tripod photo : 150€ + fdp, je l'équipe avec RC + oculaire. Révisée complètement et repeinte couleur origine (mandarine) -> MP, l'annonce figurera pour historique sur webastro si quelqu'un est intéressé.
  11. Non, il faut dire de qui il s'agit, sinon c'est moi qui le ferait en allant chercher l'annonce. Les brebis galeuses ou ceux qui ont les yeux en cul de bouteille ne sont pas les bienvenus sur le forum. Ça c'est inacceptable :
  12. oui moderne, les colles silicones datent de 1970, les epoxys un peu après. Vintage c'est années 1980, si tu as de la chance, ça sera des silicones ou du beaume. Bref avant que ça se complique. Marquage par rayure avec une pointe, au feutre ça servira à rien : ne t'approche pas des bords, je ne sais pas de quel verre il s'agit, ça peut être fragile. Essaye une nuit dans l'alcool d'abord, je ne sais pas si le xylène peut abimer le traitement anti-reflet. Sur du Zeiss T3M, l'acétone fait du dégât. Si ça passe pas, dans le xylène. Dans ce cas fait gaffe à toi comme pour le travail de l'époxy : gare aux vapeurs. Le reste comme c'est dit. Les surfaces doivent être propres. Si tu as un laser tu peux toujours vérifier avant que ça soit durci que ça passe bien droit. De toute façon c'est pas un oculaire planétaire, si c'est pas parfait, tu ne verras rien comme différence.
  13. Pfff c'est un oculaire moderne, ça se décolle probablement avec du xylène, sans garantie. Recoller des lentilles, je l'ai fait à l'époque ou j'ai réparé quelques Clavés, ceux à 100-150€ pièce et + dont un 6mm pour @Disciplus Là c'est beaucoup à investir, rien que le bidon de xylène dont on se sert avec les colles époxy, c'est pas gratuit et pas 100% efficace. Ça ne marche pas quand c'est polymérisé (c'est pas assez fort, ce n'est qu'un diluant, pas un dissolvant) https://ausoptic.com.au/norland-optical-adhesive-noa-81.html => Le DCM c'est galère à trouver en Europe : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dichlorométhane et c'est cancérigène, neuro-toxique, hépato-toxique. Bref, mauvaise idée. Dans l'Union européenne, l'usage de dichlorométhane dans les décapants a été interdit pour les consommateurs, et pour de nombreux professionnels. L'alignement en atelier d'optique se fait sous lumière monochromatique, souvent un laser : on examine si le faisceau dévie une fois l'axe de la première lentille calée. Je faisais ça au fronto-focomètre d'opticien, en calant la première lentille, alignement par motif traversant la lentille, pose de la goutte de colle et ensuite tu vérifies que le motif est à la même position quand tu poses la 2eme lentille : on ajuste. Il y a aussi une technique avec les anneaux de newton en monochromatique. => Ça peut se tenter sans, car les lentilles sont déjà débordées (bord limé à la meule). Tu poses la colle, tu fais sortir les bulles et tu roules le doublet sur la tranche. Prend du baume du canada, je crois que l'Astronome à Lorient en avait il y a pas si longtemps. http://www.lenaturaliste.net/forum/viewtopic.php?f=183&t=4854 Pour manipuler le beaume : le manuel de Dodin c'est la référence (je l'ai). La colle UV, ça reste cher en petite quantité, c'est délicat, un peu toxique (voir plus haut la toxicité pour le décollage une fois polymérisé). Ça reste pas trop dur à décoller si on se rate mais il ne faut pas attendre. Le moindre rayon de soleil peut vite devenir problématique. On travaille de préférence avec des lampes couleur chaude pour diminuer les UVs récoltés (on évite les tubes fluo et lampes fluocompactes) Les revendeurs : Edmund Optics et Thorlabs principalement et je ne vois pas de dissolvant chez eux.
  14. Rare : je viens d'acquérir deux oculaires représentatifs de deux générations d'ortho Abbe par Carton. Optique identique à Zeiss comme dans Astrooptik d'Uwe Laux. Le plus ancien probablement la formule f/10, celui avec le logo en plus pour f/7.7 (pour un lulu courte genre Kometen Sucher) Le traitement est probablement une simple couche Mgf2 pour, au pire, 96.8% de transmission. https://www.cloudynights.com/topic/682757-post-your-optical-design-this-is-a-no-discussion-thread/?p=11214530 Cup-eye + mini-volcano pour aider le relief d'oeil et bien s'inscrire dans l'arcade sourcilière (c'est du coulant 24.5) contre les reflets extérieurs. Bafflage élaboré : en double coupure pour éviter les flares (il faut zoomer pour voir le field stop derrière le premier baffle). Baader avait repris le concept pour les BCO, beaucoup mieux qu'en flat-top, même avec les stries pour l'ergonomie à cause du diamètre plus adapté.
  15. Il est optimisé pour du SCT ou du Mak à f/10, Meade l'avait sorti dans cet état d'esprit. Il supporte bien une barlow si tu veux l'utiliser à f/D plus court. Il est piqué au centre, à voir comme un plössl amélioré : c'est l'ancêtre du ES 68° qui a été remanié pour f/D plus court (verres en particulier) Très bon rendu couleur, mais je le redis : ce n'est pas pour du newton, c'est pour des catadioptres ou des réfracteurs. Belle grenade (mais ça c'est une réflexion de dobsonneux qui pense à le jeter tellement c'est incompatible par rapport à un Panoptic sur un dob)
  16. Le 12 T2 est l'oculaire grand champ de référence face à la série Meade 4000 UWA, donc ça date pas mal. C'est un grand champ bien uniforme, avec la correction des anomalies de sortie (le fameux haricot de la version 1) J'ai regardé dans le 12T2 puis j'ai eu le 12T4, bien confortable mais décevant face à des oculaires plus modernes multi-fonctions dont le 12.5 APM de Marc Ackermann. Par contre à l'époque, il était bien au-dessus du Pentax XL 12.5 que j'ai eu aussi (le pentax n'aimait pas le f/D court des dobsons f/6 mini) 12 T2 et T4 ne sont pas destinés au planétaire, ils sont corrigés pour les dobsons RFT f/4 f/5 de l'époque ; à utiliser pour les nébuleuses et amas, ça fonctionne bien en lunaire également. C'est bon à f/5 et ça aplatit bien le champ et rend discrète la coma du bord Le 12 T4 est une amélioration du relief du 12 T2 mais en garde la philosophie (utilisation à 2-3mm de pupille de sortie) Décevant pour l'opposition de Mars il y a quelques années, le piqué n'est pas là dans les couleurs chaudes (Je l'avais utilisé derrière une barlow VIP Baader, ça sert à rien, il faut l'utiliser brut). Un bon point cependant, le bafflage : pas de surprise avec la Lune toute proche. Quand au Morpheus, j'ai eu le 6.5mm sur une apo 80/480 et dob 200, je sais que la série est neutre en correction, il absorbe bien les courbures de champ mais pas la coma. La philosophie est moderne : c'est un multi-usage, la correction couleur est très large, il est utilisable en terrestre. Par contre, un Clavé 6mm lui avait mis une raclée en lunaire (instrument Vixen 102M) : lente mise en température de l'oculaire (on était près de 0°C), que j'ai constaté par la suite, pas immédiatement. J'avais finalement pris l'APM 12.5mm plus élaboré suite à échange avec Markus en prémisse à la sortie. Bizarre en terrestre mais génial en astro. Pour ton dobson, le 12T2 voire mieux 12T4. Ça sera sans histoire : spectacle garanti et on oublie l'oculaire. Et j'irai pointer M57 direct dés que de sortie à la campagne. Ensuite M13 et M15, Andromède bien sur et on se fait un avis sûr. Le seul que j'ai trouvé mieux pour un dob 200f/6 ou mon MN68 (encore mieux) est le magnifique 8.8mm Meade 4000 UWA dont je me mords les doigts de l'avoir cédé (pour le rendu des étoiles carbonnées orange-rouge meilleur que le Nagler avec en exemple le double amas de Persée). Je suppose que la focale au-dessus en 14mm est à tomber. Pourtant, le nombre de lentilles plus élevé le rendait moins transparent de quelques %, mais il n'y a pas que la transparence qui compte. Une meilleure correction concentre plus la lumière. On sait ce qu'on a, on sait pas ce qu'on aura. Dans les années 90-2000, Meade a sorti de l'excellent, et à la pointe pour la partie optique (made in Japan chez Nikon et Ohi), mais avec les f/D très court et les exigences de relief d’œil de maintenant, c'est compliqué de se laisser séduire. Il faut néanmoins tester : tu as l'instrument (avec son f/D 6 et focale de 1200mm, peu de courbure de champ) qui peut accepter beaucoup de modèles.
  17. J'apprécie ce diamètre passe-partout, j'ai récupéré un tube d'une "flashy" Vixen TACHYON S-60L de l'époque Courrèges, typique d'une époque de joie de vivre. Peut-être avant ou après la série Halley, de toute façon une bonne époque pour la marque. Un très bon compris que le 60/800, je lui ai déjà trouvé 2 oculaires d'époque et un 3eme pour l'exploiter. (Or5, Or9, Ke18 si j'ai bonne mémoire et le renvoi coudé). à monter sur pied photo sans faire de chichi. Pas besoin de s'embarrasser d'un suivi avec ce tube poids plume, idéal pour découvrir, j'ai commencé avec ça. La couleur est RAL2004 "mandarine"
  18. A relire les anciens, dans leur contexte technique de l'époque, on comprend mieux leurs choix, parfois alambiqués. La théorisation du chromatisme par AE Conrady. Cela se situe grosso-modo 25ans après la publication du recueil technique des ateliers allemands vers 1903 (publication dirigée par le Dr M von Rohr, avec participation de S.Czapski, A Konig, tout ça avec la bienveillance de C.Zeiss, O.Schott et E.Abbe) J'ai récupéré des informations historique provenant du livre d'A.E Conrady rédigée en 1929, rapportée par Rudolph Kingslake (Eastman Kodak) Voice une comparaison des dispersions chromatiques des achromats de la fin du 19eme siècle au début du 20eme siècle Le verre Hard Crown 1203 de la firme Chance (liée à la famille Feil-Mantois) a été réutilisé et recomposé chez Schott en Balk3, ce verre très célèbre est maintenant disparu. En rouge : Siegfried Czapski en a fait la fameuse formule Zeiss E littrow fabriquée par les ateliers berlinois et mise en tube chez Zeiss au début de la société. Une fameuse planétaire extrêment piquée car très facile à contrôler. (3 courbures identiques et face arrière plate : le rêve de l'opticien). Schott & Genossen existe mais n'est pas leader du marché des verres. (cité en dernier) Quand la formulation de la condition des sinus pu être découverte par Abbe on a pu en faire des aplanats FC. En bleu : la formulation en aplanat (pas de coma) combinaison différente avec le verre Dense Flint de la maison Chance. (D332 chez Parra-Mantois et F13 chez Schott). C'est un équivalent de Balk3+F13 chez Schott, plus cher. En vert : après la guerre ce verre n'est pas présent au Japon, les objectifs sont réalisés avec la combinaison de verre la moins couteuse : équivalente au BK7-F2. Les achromats perdent 10% en dispersion bleu-rouge après la guerre de 1940-45. --------------- Sur la neutralité couleur du calage des instruments. Voici également un partie du texte que Danjon et Couder reprendra, expliquera et complètera dans Lunettes & Téléscopes en 1935. Conrady fit allusion à l'épaisseur des verres des grand instruments de plus de 50cm qui filtrent un peu de violet et de bleu. Il est bien fait référence à ce que le pouvoir résolvant peu être impacté par la présence de couleur parasite (côté bleu comme côté rouge) Un autre fondamental, la provenance du CA-Ratio, qui date l'époque de John Dollond plus d'un siècle avant. -> Le critère de Conrady que l'on considère suffisant pour exploiter au maximum un instrument, à l'époque ou il l'a formulée. Comme on le constate, il n'est pas basé sur l'association F2-BK7 qui est 100% germanique en 1929 et encore en 1935 (D&C) mais sur la référence des verres astronomiques de l'époque. Le borosilicate est un second choix. Je dois dire que c'est une demi-surprise pour moi de constater qu'en 1935, ce n'était pas les allemands qui était leader sur les instruments astronomiques. La sortie du Zeiss AS par August Sonnenfeld en remplacement de l'objectif A (après l'abandon du verre BALK3-BALK2 pour le BK7) se situe vers 1926. Ce sont des dates pivots sur l'essor de l'optique allemande. L'objectif pivot représentant la norme de l'achromatisme est l'achromat de 3" f15 (76mm/1143mm) en 1203 Hard Crown + 360 Dense Flint de chez Chance, souvent décliné en 76/1200 au début des lunettes japonaises, sans doute pour raison de marge technique pour le calage et de moins bonne qualité de la combinaison optique. (Résidu chromatique un peu moins bon : 2.7 au lieu de 2.35 pour une 80-1200) Ca plaisantait pas à l'époque ! AE Conrady place le résidu chromatique proche de 2.3 pour la parfaite correction avec la référence d'une 3", mais on gratte peut-être un peu trop sur les chiffres... vu qu'une 130mm f15 ça laisse une impression très légère de chromatisme, on est presque au double. AE Conrady explique aussi un subterfuge pour masquer le violet et le bleu dans sa formule de calcul algébrique des petits instruments : Pour les instruments terrestres, on aboutira à la généralisation du calcul et l'utilisation d'une autre méthode de contrôle quelques années plus tard chez Zeiss : les raies cadmium 480 et 644nm plutôt que les raies hydrogène. Dans le paragraphe du livre, il expose et synthétise l'état de l'art expérimental des réglages de microscopie, d'objectif de recherche, d'astronomie... Ci-dessous Conrady expose sa méthode de correction supplémentaire qui prend en compte la plage g'f (434-486nm), dite "bleue" et début du violet. Sa méthode translate la correction vers les couleurs chaudes (surcorrection) ou vers le bleu (sous-correction) Danjon et Couder reprendrons cet exemple de surcorrection (sans donner de méthode de calcul plutôt indigeste) pour l'astronomie §37 page 108 et §38 page 111 de lunettes & télescopes : Danjon Couder P107-114.pdf En résumant, meilleure est la tenue dans le bleu : plus on peut caler bas. Il faudrait que je le fasse pour montrer le décalage de surcorrection par rapport à 0.5555 um mais on verra plus tard si les questions se présentent. (voir plus bas) ---------------------------- Des commentaires de 1914 par Stanley sur les verres optiques, pas très gentil pour Schott en page 17. -------------------- Annexe après calculs selon l'équation de Conrady, le réglage optimal du minima focal, pour une restitution de la blancheur de l'image, pour des petits réfracteurs (<<50cm) réalisé en N-BK7-F2 se fait avec ces valeurs : vNBK7-535=65.383 , vF2-535=36.595. On l'obtient à 548.5nm, soit une sous-correction qui correspond (à l'épaisseur du trait) au réglage Zeiss F'C' "on foot" pour l'utilisation terrestre. Il y a des variations mineures suivant les verres mais grosso modo, Schott fourni de nos jours un des meilleurs verres F2. Attention, ce n'est pas le N-F2 qui est la version modernisée pour d'autres usages. Pour la dispersion, Hikari et Ohara propose des variantes qui ont des propriétés intéressantes pour l'équivalent du N-BK7. La vieille version du BK7 citée par UWE Laux "U_BK7" ou alors le O_BK7-O semble un peu mieux adaptée au F2/O_PBM2 : Schott et Ohara (O_PBM2Y) l'ont conservé. A propos des instruments : les Zeiss E ont leur réglage bien plus bas vers 563.5nm (+15nm), donc explicitement planétaire. Le focus de la raie e et au même niveau que la raie d pour optimiser le(s) piqué(s) visuels dans le jaune-vert, jaune et jaune-orange.
  19. Il semble après plusieurs achats que cette forme soit standard sur les 80-90-102mm au moulage d'adaptation au tube près. Celui de la 80 et de la 90 sont identiques. C'est le barillet de la 90mm qui est plus long et plus gros pour faire un piège à lumière et que ça ne vignette pas dans le tube standard. Le tube standard Vixen pour les 80 et 90 fait 86.4mm (3.4") de diamètre interne : les 0.4mm m'ont déjà causé quelques déboires. Tout d'abord la crémaillère et le pignon : c'est un 14 dents, le plus petit que j'ai jamais vu. Il faut un très bon tour pour usiner cela. La course est de ~21.5mm par tour. Pour les manoeuvres à 1/64°° par tour ça fait +/- 1/3 mm, c'est bien pour f/12° ou plus mais ça manque de précision à f/11 et moins sauf si on règle bien la tension pour faire façon "toucher de plume" C'est la raison de ce démontage. ° la sensibilité au défocus est de +/- 0.227mm pour f/10 et varie au carré du rapport d'ouverture N=f/D °° je pense que tout le monde à la sensibilité dans les doigts pour tourner la molette à la précision de l'aiguille des minutes sur un cadran de montre ou d'horloge. J'ai pas vérifié mais cela doit être à l'échelle du crantage de la molette, ça devrait parler à la plupart des utilisateurs. Donc là, je parle de pouvoir régler un peu en-dessous de ce niveau de précision. Pour information sur une molette de 4cm de diamètre : 12.56cm de circonférence, ça fait 2mm de mouvement sur la circonférence. On est démultiplié par ~1/6 en linéaire. A retenir PO Vixen : 1mm sur la circonférence <-> 0.17mm sur la crémaillère ~ 0.28 lambda à f/11.1, ou passer de piqué max à 0.75 de strehl et de piqué max à 0.91 strehl à f/D15. C'est important d'avoir du doigté à fort grossissement : dés x1.6D à f/15 et même x1D à f/11.1. Le guidage et le glissement sont bien gérés par une association bi-métal acier chromé sur aluminium (alpax) dans le tube moulé. On notera l'allègement poussé que l'on peut faire en moulage de fonte d'aluminium : cf l'épaisseur un peu plus poussée pour la visserie. Le mouvement par le dessous nécessite que le pignon soit bien positionné. Dans mon cas il manquait des rondelles pour réduire l'appui des 4 vis qui tiennent fermement la plaque qui pousse l'axe. J'ai compensé avec deux épaisseurs de rondelles, probablement 1mm (quand même). L'axe grippait sur cette plaque et poussait le pignon sur la crémaillère au point de repousser le tube. Il y avait du tilt que je me suis expliqué plus tard. Probablement un entretien raté : les rondelles d'ajustement sont nécessaires. Le précédent propriétaire avait également un peu trop dégraissé. Sur les crémaillères, une graisse épaisse est nécessaire pour diminuer les backslash du jeu nécessaire entre les dents, même si c'est un hélicoïdal. Bref, dégraissage complet des parties durcies de la graisse avec de l'alcool : on enlève tout ce qui est crado. Ce n'est pas de la graisse noire mais un agglomérat inefficace avec le temps. Ensuite on ajuste en laissant un petit jeu à la précision voulue : ici moins de 1/10eme de mm. Une crémaillère hélicoïdale peut faire bien mieux. Et pour finir, on remplit tout l'engrenage à la graisse d'étanchéité silicone. (grade 3-4 ngli). Il semble que ce soit le standard sur les PO japonais que j'ai croisé : une graisse normalement transparente très collante et thixotropique (freine au démarrage du mouvement puis devient fluide). Ca ne cliquette plus et ça devient vide doux en réchauffant la graisse en quelques mouvements. Ensuite, le serrage. c'est un patin bi-matière type papier imprégné comme dans les joints de lavabo, sur lequel est collé un morceau de plastique flexible. C'est une feuille possédant des rainures (5-6) qui peut s'écraser sur quelques dixièmes de mm. La tension vient principalement de l'écrasement de cette partie qui freine le tube dans son mouvement. La crémaillère, elle, n'oppose quasiment pas de résistance au glissement. Deux réglages de tension par vis 6 pans creux sont présents devant la molette plus imposante de blocage de la course du PO. Egalement ça tient la partie papier en place : les pointes des vis rentre dans la masse brun-orange pour éviter qu'elle change de place. Ce n'est pas fixé par collage. Attention c'est fondamental pour un bon fonctionnement. Le réglage se fait à votre goût, néanmoins, celle la plus en avant doit être préférablement amenée juste à contact pour commencer. On maintient le tube contre les glissoirs et on visse jusqu'à rencontrer de la résistance. On procède idem pour la vis du milieu. La position la plus lâche, force d'appui minimale : le po ne doit pas tilter. Dans ce réglage il bouge tout seul avec un faible effort si on le pousse ou tire manuellement. Ça ne convient pas pour des oculaires au-delà de quelques grammes et la MAP tiendra difficilement à la moindre vibration. Serrez par étape de 1/4 de tour sur les deux vis jusqu'à ce que vous soyez satisfait. La goutte de vernis à ongles transparent peut la aussi servir, mais ne "bloquer" pas avant une session d'observation. Qualité opto-mécanique : une bonne surprise. Le tube fait 20.5cm de long et il est blaffé 3 fois en entrée côté tube. Deux baffles de 34mm je pense et un première un peu plus large de 35mm je pense située à 1.5, 5.5 et 10.5cm du bord. Le filetage est un M43 femelle sur 1cm de profondeur. Il existe un adaptateur assez cher chez Baader M43/T2 et particulièrement mal ajusté par rapport au M43-M36.4 livré avec la lunette. C'est le deuxième que je commande et il grippait tous les deux, j'ai du limer l'adaptateur : la rectification du filetage n'a pas été faite sur les pointes. On peut donc compter sur un champ pleine lumière un peu plus gros qu'avec le coulant 24.5 qui se limite à 18mm sur le plan focal. Probablement entre 27 et 29mm. La baisse de luminosité n'est pas censée être sensible sur l'erflé 32mm qui est donné à 65° donc l'Ortho & Kellner 40 passent également. J'ai un petit doute sur le champ du Kellner 50 mais c'est rarissime alors... edit : je rajoute que je ne me souviens pas du bafflage sur le PO de ma 102M, je ne sais pas si il a été enlevé ou si c'est natif. Quoi qu'il en soit ça monte le diamètre à ~42mm et probablement le champ PL à 32/34mm. Je me souviens de ce chiffre pour avoir monté un erflé Edmund Scientific qui ne donnait pas d'impression de vignettage. Donc dans l'ensemble un PO conçu pour les 80/910, 90/1000 et f/D 11 et plus long. Il faut l'entretenir de temps à autre si il devient dur, probablement du à de la perte de graisse. J'en ai trouvé facilement à Bricomarché. Du bon matériel bien conçu, ça tient bien 700g, peut-être 1kg sans broncher, au-delà faut prendre le modèle en M60 du R200SS (le newton astrographe). Largement suffisant pour mettre mon RC 2" avec l'adaptateur M43/T2, un coulant T2-2" le RC 2" et mon hypérion 36mm. Ca fera peut-être pas le champ non vignetté au bord mais sur une 90/1000, ça fait l'accès sympa au grand champ (1°40' d'arc avec pleine lumière, peut-être 2° ou plus avec un peu de perte)
  20. J'ai été fort occupée avec l'Astro et surtout la Mizar 60/900 qui a trouvé un utilisateur. Je peux enfin m'occuper de moi. Le 1er Novembre ... j'ai posté ça en MP. "ce soir ma proprio. qui passe au moment où je suis en train de viser Vénus en croissant avec la 90mm que je viens de caler. Elle se relève et elle me dit : "mais elle est où la Lune ? elle s'est caché derrière l'église ?" *ptdr* ... "Non c'est Vénus qui est un peu plus loin." 😊 Ensuite pointage Saturne (anneaux et bandes) 🙄 ... *** sans voix *** (son chien tourne la tête, se demandant ce qui se passe) Et Jupiter : "le manège enchanté : oh il y a du rose et du bleu autour du jaune 💗 "Mwarf", le chien qui se met à aboyer en concert avec l'excitation de sa maitresse. (son chien ressemble à Pollux du manège enchanté) John Dobson serait fier de ça lui qui sortait à L.A. avec son scope peinturluré. 5mn de plus c'était l'émeute avec mon voisin qui fermait les volets prêt à descendre vérifier tout ça." Elle est plus imposante que ce que la photo laisse penser, c'est un scope solide, très bien bafflé. Je n'ai pas pu encore l'exploiter avec le temps pourri ou la fatigue depuis 10 jours. Elle me console de la TAL 100RS que j'ai du vendre à cause d'une tuile sur mon véhicule alors que je me récupérais à peine de mon déménagement. Je dirais que j'en attends beaucoup, elle est très bien corrigée, un cran au-dessus d'une Meade FH 90/1000. J'avoue que Vixen a eu tord de laisser tomber ce modèle ou de le négliger, ça fait quand même 3 objectifs Vixen nettement sous-corrigé que je recale (un vieux 60/910, 80M, 90M). C'est pas énorme comme défaut mais par rapport à l'astro M80, ça mérite de passer une à deux heures dessus, ça fait plaisir d'atteindre le niveau excellent. On sent que la concurrence chinoise a cassé la baraque dans les années 1990-2010. +0.4mm de cales étain à ce diamètre c'est non négligeable, ça a fait sortir du bleu et amélioré la saturation des couleurs. Une bande équatoriale de Jupiter qui passe de brune à rose saumon caractéristique de ce que la Telemator C63/840 me montrait un jour de super ciel : c'est de la bonne séparation des couleurs. La voisine totalement inexpérimentée qui me sort ça au premier coup d'oeil, ça fait immensément plaisir : je ne touche plus à cet objectif ! Reste à trouver l'occasion de la sortir du centre ville pour aprécier ça.
  21. J'ai reçu une M80 à restaurer de la part d' @pancho61 Ca impressionne... -------------------------------------------------------------------------------------------- Déballage du tube : 3,4" intérieur, comme Vixen mais ... plus épais. 3 baffles rien que le tube, le dernier est petit : ~40mm clairement pour du planétaire. Le focuser est monstrueux (tube >50mm) et il est bafflé à demi-diamètre au premier tiers (comme les Scopectech apparemment) La cellule est un modèle d'anthologie, à refaire. La lumière lambertienne (diffusion du fond de ciel) est bien piégée. Il y a juste un petit démarrage de champis à enlever dans l'entreverre, j'ai pu enlever rapidement ceux qui sont sur la face intérieure, c'est typique des flints au plomb d'avant la réforme éco. C'est donc un PBM2Y/F2HT à grande homogénéité et dispersion améliorée au lieu du F2/N-F2 standard. Je ne pensais pas voir ça pour un objectif de 80mm. Je n'ai pas de repère de caractérisation pour le crown, il est juste impeccable. Le traitement Mgf2 est visiblement adapté à chaque verre et ça filtre un peu : le doublet semble rendre un peu "café" la lumière de la lampe du plafond. Pour faire peur : la cellule fait 13cm, le pare-buée est immense. Tout est surdimensionné comme pour un objectif de 100mm sur les instruments plus récents. Malheureusement le pignon du PO est cassé net (choc), je vais devoir le faire refaire ou le réparer.
  22. Le design n'a pas perduré à cause des coûts après la perestroïka. TAL est repassé ensuite a un design classique BK7-F2 Quand Yuri Kletsov s'amuse avec les aberrations. Exercice de virtuosité mathématiques pour l'optique. 100mm ce n'est pas très gros en planétaire mais on peut s'amuser avec cette dimension quand on connait bien les matériaux. Une lunette de 1000mm de focale, transportable. En lunaire, la lumière solaire, perchée très haut est renvoyée par la Lune, on peut tabler sur un pic d'intensité haut et une sensibilité élevée de l’œil. Yuri Kletsov arrange une plage super piquée 521-575, il joue sur l'aberration sphérique. Strehl > 0.975 théorique sur cette plage. A essayer : un classique Wratten 56 ------------------------ Planétaire intéressant, moins piqué mais le flux manque un peu sur une 100mm, on ne grossit pas beaucoup par manque de lumière, Le piqué est ajusté au grossissement max habituel avec ce diamètre ~x160, il fournit avec l'instrument le plössl 6.3mm histoire de fixer la chose. plage 517-617 rentre dans le spot. Egalement, l'instrument étant calé très haut, le halo bleu est très contenu. Avec la raie cyan 496nm pour laquelle notre sensibilité est à peu près à 25%. En champ profond, de 496 à 656 (Oii / H-alpha), à 3mm de pupille, c'est ponctuel, même au bord de champ. en 2" ----------------------------------------- ajout 6 Janvier 2021 J'ai reçu une réponse d'Istar Optical que j'ai questionné sur cette association de verres Confirmation par son point de vue sur la classification semi-apo pour ce doublet de 100mm à f/10 tel qu'il est réglé.
  23. 3 grands réfracteurs célèbres étalés sur 100 ans de fabrication 1) Le 243mm f18 de Josef Fraunhöfer, planétaire, calé sur la raie D jaune-orange du sodium, installée à Dorpat achetée en 1824, fabriquée par Utzschneider and Fraunhöfer, Munich A Postdam, observatoire royal en 1878 2) Le 298mm f18 de Schröder & Repsold (même fabricant que l'observatoire de Strasbourg : Merz Optical Shop Germany), calée grand champ ~530nm, pour la photographie du projet carte du Ciel (plage raie D à Oiii) 3) Le 207mm f15 "moderne" de Thomas et Howard Grubb, calée jaune-vert 550nm On notera les calages chromatiques complètement différents. source, annuaire du Bureau des longitudes, 1915 par G.Bigourdan (lui-même) Howard Grubb (le fils en 1928): L'observatoire royal de POTSDAM : -------------------------------------------------------- La lunette de Fraunhöfer en détail à Dorpat : réfracteur âgé de près de 200 ans ! Le modèle de la monture équatoriale allemande : les EQ Ce réfracteur était utilisé pour l'observation de Mars pour lequel il est très adapté. fraunhofer_great_dorpat_refractor.pdf FH_great_dorpat_refractor.pdf
  24. Etalée sur 4 à 5 ans, en parallèle avec la construction du télescope standard SAF 200mm à f/D 7 (de facto de f6 à f/8) a été accompagnée de l'élaboration d'accessoires adaptés. En effet les oculaires classiques de Huyghens, Ramsden et même Kellner de l'époque supporte mal ces "courts" f/D Un certain Maurice Paul, expert technique et Jean Texereau, à l'époque (1949) secrétaire de la commission. "La bataille des orthoscopiques." Pendant ce temps là : "la barlow est utile." L'orthoscopique barlowté ! Réfracteurs, la correction de la barlow sur un objectif achromatique : n'apporte plus de correction couleur à f/15. M. Baudiffier rencontre malgré tout des difficultés avec les orthoscopiques, le secrétaire ouvre les spécifications de la série calculée à la maison Lemardeley l'ortho Abbe de l'époque : 41° de champ. 38° sont utilisables, 24° pour la précision. Et le prix ouch ! Les alternatives en cours, le plössl de M.Paul et les Ramsden ingénieux du commandant Silva. M.Pataud remonte d'autres difficultés à propos de l'orthoscopique. La colle d'époque est du baume du Canada. Validation de la barlow, résultats mitigés en projection oculaire : la courbure résiduelle de l'orthoscopique est faible mais présente. La fin de 3 ans de galère à propos des orthoscopiques, de plus en 1951, leur prix industriel a quasiment doublé ! Le centrage des oculaires lors du collage puis débordage en machine de précision : c'est moderne, parfait pour des doublets de plössl. Note : l'astigmatisme dans le plössl dépend de la focale. La série des 2" sera calculée différemment, plus proche du design original d'Albert König (relief d'oeil plus faible en % de la focale) Le Clavé : quand un pro s'équipe et pense à l'avenir. Le Clavé plössl en barlow : la combinaison planétaire de choix pour les focales sous 15mm, alors que l'ortho garde quasiment son champ, le plössl le dépasse et atteint les limites utiles pour l’œil ~ 22.5° hors d'axe DIOPTRIX !
  25. Pour les amateurs de bricolage ou ceux qui veulent restaurer des achromats anciens et les équiper, je suis en train d'établir un contact, un pont avec nos lointains japonais qui ont remis en route les machines à polir des années 80. Je ne suis pas commerçante pour le moment, il s'agit de s'approvisionner en commande groupée. Nous avons un facilitateur de luxe, l'ancien directeur de Magellan Science, retraité, mais qui comprends notre envie et a toujours la fibre astro. J'ai rédigé un article complet sur le concept de "système optique" de ces réfracteurs de ces années là car Takahashi nous a fait une grosse surprise cet automne. Ils viennent de relancer le concept d'achromat et ses accessoires avec la Starbase 80 qui n'est pas en vente en Europe pour le moment. C'est une chaîne complète, il faut s'y connaitre un minimum pour comprendre que l'instrument est lié à ses accessoires. Je vous mets un lien vers le forum d'à côté ou j'ai écris plus de détails. http://www.astrosurf.com/topic/130147-takahashi-starbase/ A noter que je ne souhaite pas mettre les pieds dans le pré carré de Takahashi et sa 80/800 qui est une lunette azimutale d'initation de qualité. Je peux le faire mais ayant une expérience en optique, je préfère proposer sur ce créneau du 80mm classique. Un instrument pérenne et bien équilibré au dessus en robustesse optique dans notre France bien turbulente et au ciel quelque peu pollué. A suivre un test sur une commande d'oculaires, barlow, renvoi coudé sélectionné qui va être conclue dans les jours qui viennent. N'hésitez pas a poser des questions d'ordre général ici ou par MP.
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