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lyl

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  1. J'ai donné l'information avec le lien, c'est le même type de peinture à la résine alkyde que celle de Lack-Albrecht. Il suffit d'explorer les liens. Il n'y a AUCUNE raison que ça attaque l'aluminium. Comme je l'ai dit plus haut, c'est ce type de vernis qui est utilisé en ferronnerie. La différence c'est uniquement que j'ai trouvé une documentation chez un autre fabricant. C'est aussi un vernis alkyde (de chez V33) que j'ai utilisé un temps pour durcir la surface du tube PhC après peinture. Il n'y a pas 36000 formules chimiques, juste des ajustements de mélanges et parfois c'est juste l'emballage qui change. Dans le cas de la peinture à tableau, il n'y a pas plus de 3 ou 4 fabricants. Vous pouvez prendre pour argent comptant la doc au-dessus. -> diluable à 5% au white spirit pour passer dans le pistolet de projection pro (200bars). La différence par rapport au Black 2.0 c'est la plage couleur : je doute que ça soit valable en proche infrarouge et proche UV Précédemment j'utilisais la peinture à tableau similaire et j'avais des reflets parasites en photo. J'en suis pas à la première expérience : je parlais dejà du TS Black (2.5%) et de la peinture à tableau ici. Situation il y a 1 an et demi : - peinture à tableau 3.3% : non valable en UV - TS Black : 2.5% - Lacerta Black 2.0 : 2% large bande, garanti à 68° mais doute sur du rasant -> oculaires - Black 3.0 : acrylique 1.5% (fragile) - Papier floqué et divers : 1% (cher) autres : tissu,velours,protostar, alu anodisé (~6%, non valable IR) exemple : mon 150 basé sur TAL-2 =>photo lunaire, il fallait filtrer l'IR. (aout 2019)
  2. Les données officielles manquent malgré tout : voilà ce dont on doit attendre de ce type de peinture : une version PRO https://unikalo.com/peinture/niagara-evo/ Ca, c'est factuel
  3. Nein das ist eine Alkyd resin lack https://www.meffert.com/datenblaetter/Technische-Merkblaetter/TM__Meffert-Marken/ALBRECHT/Albrecht/Bautenlack/TM__ALB_Schultafellack.pdf C'est de l'extra-dur comme pour protéger la ferronnerie : ça met du temps 5j à polymériser, 2eme couche 12h minimum. On peut accélérer en chauffant (100° maxi)
  4. Yep très bien sur Cloudy Nights : https://www.cloudynights.com/topic/491534-best-anti-reflective-black-coating-antireflexfarbe-vs-chalkboard-paint/ Note : le Black 2.0 Lacerta c'est du 2% large bande & angle large jusqu'à rasant de 22° (la moitié de 45° ) vient de là : http://www.astrogeraete.de/Antireflexfarbe.html C'est un produit acrylique avec addition de matériaux siliconées, c'est moins solide que le black mate mais excellent sur les tubes fermés dans lesquels la poussière ne rentre pas. D'ailleurs, pour le papier floqué & le Black2.0 : méfiance avec la poussière, en 72h exposé chez moi à l'atelier dans lequel je fais des baffles et des découpes sur du cartonné, bois ou epoxy, c'est foutu ; à refaire
  5. Flocage (& peintures) voici des mesures sur l'état de l'art : https://instrumentation.tamu.edu/instruments/samples/ On peut utiliser ce papier adhésif. (Edmund Optics Flock 55 & Flock 65) : https://www.edmundoptics.fr/p/55-20quot-x-30quot-2-sheets-adhesive-flock-paper/11273/ Pour information très bien (BFP1/Flock55) pour le visuel et (Flock65) photo dans le visible au-delà de 400-700nm (sinon filtre UV+IR nécessaire en photo): papier BFP1 thorlabs pour entrée de tube, on est au 1% sur +/-8° de la normale. Edmund 51cm*76cm => 30€ TTC + fdp Thorlabs 76cm*76cm => 36€ TTC + fdp => ---------------- Et je complète avec qu'on dise que c'est trop cher : ce n'est pas à installer sur toute la longueur de tube mais plutôt sur une profondeur de 2x le diamètre de l'optique / la longueur du pare-buée. Tout ça à cause de l'efficacité qui se réduit drastiquement sur les angles rasants (au delà de 60° de la normale), tout le monde ne sait pas appliquer correctement du Black2.0, il faut un peu de pratique°. De plus, on évite d'utiliser sur les 5° rasants, norme ISO 2813 cf Revetements En Production Industrielle Controles Specifiques (Robert LEVY/Marcel SAURAT) Les baffles viennent compléter ce type de revêtement en supprimant les réflexions de ces angles critiques. ° : je rejoins Algenib là-dessus, l'épaisseur de peinture doit être fine. deux couches bien tirée et croisée. Un peu de rugosité au toucher c'est idéal. Si c'est trop lisse c'est pas bon. Les acryliques type "Black" ont un état de surface qui se rapproche du flocage quand on les applique correctement.
  6. Jusqu'ici je suis d'accord. Les tubes en Kruppax/phenolic cotton c'est un vrai plus. on gagne plus de 500g sur un tube de 80/910 : et ça change le moment d'inertie et la position du centre de gravité. On les prendre en un peu plus épais du coup avec quand même ce gain (1.5 alu vs 2mm PhC ) et ça se travaille bien pour les filetages de blocage. Aparté lunette vintage de 80mm : pour l'instant, malgré quelques flares résiduels de faible intensité, je suis satisfaite avec 3 baffles dans le tube pour des f/D de 11 à 15 + pare-buee + PO bafflé. J'irai quand même sur une préconisation de laisser de la marge vide dans le tube : 83mm pour 80 d'optique c'est un peu juste. Vixen/Astro/SkyW sont restés à 86/80, c'est standard pour les PO. (et note : c'est 3.4" (86.3mm) ... je crois que @zeubeu et moi on a eu des incompréhensions pour une différence d'alésage "bizarre" de 0.3mm..., c'était pas une erreur de mesure mais de spécifications, l'épaisseur de peinture peut tromper son monde) 7.5% de marge de diamètre minimum c'est utile pour calculer les baffles.
  7. Pour ce que ça vaut, il y a moins de halo violet sur cet objectif ancien avec son flint F2 qui contient plus d'oxyde de plomb et peut-être recuit plus lentement. Les procédés changent, à cette époque, on prenait parfois des verres recuits plus lentement pour l'homogénéité, mais cela concerne les épaisseurs et diamètre proche des limites (genre >150mm). Là c'est probablement du F2 standard de l'époque, la différence est le dosage de l'oxyde. De nos jours la norme eco destinée à protéger l'environnement a fait grimper le prix du F2 (il faut plus de précautions pour le produire) et du PBM2Y/F2HT (version recuite lentement et plus transparente au near-UV). On achète donc en standard le N-F2, le piqué est quasiment identique, il y a une petite différence sur le halo bleu foncé/halo violet. Chez Ohara le S-TIM2 (équivalent N-F2) est côté à 48€ le kg en strip-glass (barre ~ 160x40x250) et le PBM2Y (équivalent à F2HT) à 120€/kg Le F2 standard n'existe plus que chez Schott. (j'ai pas le prix) Le PBM2Y est beaucoup plus tendre et sa résistance chimique est différence, il est moins sensible à l'humidité ... mais plus aux champis (chimie des phosphates). En face arrière, ça le protège bien mais il y a inévitablement un moment ou des pollens et des spores finissent par arriver sur la surface ou l'entreverre. Ce qui est assez significatif c'est la bonne tenue du BK7 japonais par rapport au BK7 Schott pour les champis, je ne sais dire pourquoi mais c'est une façon de repérer les vieux objectifs japonais : le flint est le premier touché ... quand il l'est.
  8. Oh : excellent choix. Rien a changer alors. Si on compte le RC et un peu de marge : ça met un cercle de ~63mm à 260mm du foyer. Il a juste à contrôler le dernier baffle
  9. Et/ou faire un bafflage strict pour annuler la diffusion : là c'est compliqué avec les instruments ouverts. Pourquoi ce soucis ? Tout d'abord, l'objectif à atteindre c'est, par exemple de voir sortir un satellite de l'occultation de Jupiter ou de voir les protubérances solaires. (Pour le solaire, on peut aussi filtrer très mince : quelques angstroms de bande passante.) Mais principalement, il faut que l'on puisse apprécier 10-4 à 10-6 de contraste entre l'objet le plus brillant et le moins lumineux. Les outils Les peintures ont un taux de réflexion faible : noir 5%, 3%, 2% ... 1% mais cela est valable sur les angles restreints autour de la normale. Une peinture standard comme le Black 2.0 donnera (approximation) 3% de lumière renvoyée pour des angles à la normale de 15° et moins. En lumière rasante, quasiment toutes les surfaces peu rugueuses réfléchissent beaucoup. D'autres par la réflexion est diffusante, avec un cône d'intensité suivant l'angle à l'axe de propagation θ Il y a des solutions en serrant le bafflage pour pallier à l'angle qui va de l'axe vers le cercle image à la limite de diffusion intra (limite arbitraire décidée sur l'intensité par rapport à l'axe de réflexion à la normale) Sur cette plage angulaire, on récupère parfois plus de la moitié de la lumière qui devrait être coupée par le baffle. Imaginons 2% (et c'est gentil car l'angle à la normale est d'évidence obtus) : J'ai quand même 2% qui va repartir taper l'autre côté du tube et potentiellement rebondir sans contrôle. 2% * 2% -> 4/10000, chez moi ça fait bien >> à 10-4 le ratio minimal. La zone critique dans un réfracteur c'est le début du tube. Il y a aussi des améliorations grâce au pare buée et à une cellule conçue différemment : avec un gros espace autour de la lentille Exemple : lulu vintage 110mm autour de l'objectif de 80mm mais ceci uniquement pour le bout du tube. Le vissant faisant office de baffle spéciale.
  10. C'est une idée, le tube du PO est un 2.7" (68mm), à son sommet je pense qu'il laisse passer 1.9° de champ sans vignettage. Pour optimiser du lunaire, il faudrait vraiment serrer ça à 30mm à 200mm du foyer (probablement pas loin du sommet du tube du PO). Pour faire les 40mm non vignetté au foyer ça serait un baffle avec trou de 58mm à 200mm du foyer, 62mm à 250, 66mm à 300mm. Autrement dit, je ne pense pas que Meade soit loin du bafflage optimal si ils l'on fait spécifiquement d'après ce PO. De toute façon, si c'est pas déjà ça (de 58 à 66mm) pour la dimension du trou du baffle le plus proche, il faut vérifier. et du coup mesurer sa position par rapport à l'arrière de la lentille de l'objectif. Possible que des baffles aient sauté et refaire ça améliorera la qualité de l'image pour toutes les utilisations. Spécifique : Le niveau de contraste en lunaire augmenterait jusqu'à serrer à 30/36/40mm pour 200/250/300 du foyer (cercle non vignetté de 4.75mm) et ensuite c'est la qualité de l'objectif (dont j'ai la formule) qui causera la dégradation. Je vois assez mal comment faire pour ménager la chèvre et le chou : un vignettage de 70% pour un field stop de 40mm ça se verrait trop si elle devient spécialisée. Peut-être qu'un baffle amovible au sommet du PO serait la solution occasionelle.
  11. J'ai reçu une M80 à restaurer de la part d' @pancho61 Ca impressionne... -------------------------------------------------------------------------------------------- Déballage du tube : 3,4" intérieur, comme Vixen mais ... plus épais. 3 baffles rien que le tube, le dernier est petit : ~40mm clairement pour du planétaire. Le focuser est monstrueux (tube >50mm) et il est bafflé à demi-diamètre au premier tiers (comme les Scopectech apparemment) La cellule est un modèle d'anthologie, à refaire. La lumière lambertienne (diffusion du fond de ciel) est bien piégée. Il y a juste un petit démarrage de champis à enlever dans l'entreverre, j'ai pu enlever rapidement ceux qui sont sur la face intérieure, c'est typique des flints au plomb d'avant la réforme éco. C'est donc un PBM2Y/F2HT à grande homogénéité et dispersion améliorée au lieu du F2/N-F2 standard. Je ne pensais pas voir ça pour un objectif de 80mm. Je n'ai pas de repère de caractérisation pour le crown, il est juste impeccable. Le traitement Mgf2 est visiblement adapté à chaque verre et ça filtre un peu : le doublet semble rendre un peu "café" la lumière de la lampe du plafond. Pour faire peur : la cellule fait 13cm, le pare-buée est immense. Tout est surdimensionné comme pour un objectif de 100mm sur les instruments plus récents. Malheureusement le pignon du PO est cassé net (choc), je vais devoir le faire refaire ou le réparer.
  12. Le principe est parfait. Ce qui détermine l'usage final de l'instrument c'est ça : et c'est crucial de choisir cette taille. Elle détermine l'angle de champ maximum avec un vignettage acceptable (assombrissement du bord de champ au grossissement minimum) En combinaison avec la performance de l'objectif en terme de correction chromatique, cela détermine le grossissement maximal. Les choix à faire sont parfois différents entre grand champ, lunaire, solaire et planétaire. Une bonne directive est de postuler que le vignettage ne fasse pas descendre sous 70% de lumière pour 5mm de pupille de sortie 65° de champ apparent sur les réfracteurs multi-usage. Ca se ressent à l'œil entrainé sinon. Planétaire : je prends un champ restreint à x2.5D et 57° apparent (1 radian) ça fonctionne bien pour ciseler le bord de Jupiter et observer les occultations de satellites. Ca fait 6mm sur une lunette f/15. Je vous laisse réfléchir pour une lunette f/9, ça va faire peur.
  13. Heu faut pas déconner, et j'irais pas jusqu'à dégainer la formule optique pour ça. à x2D sur la Lune c'est tout à fait faisable. ----------- Sinon oui, pour les baffles, il était question d'un bon nombre de baffles, entre 6 et 11 sur les schémas divers qu'on trouve. (fantaisistes ?) En tout cas plus que 3. https://usermanual.wiki/Document/MeadeRefractorCollimation.1160471440/html
  14. Intéressant, on dirait une bague en nylon (surligné jaune) Sinon : c'est un relâchement de contrainte sur le verre, c'est net. La surface est petite : navrant mais pas gênant. Au pire si ça fait reflet avec la Lune à proximité : tu noircis la zone endommagée.
  15. Tu peux l'améliorer, probablement la façon dont je procède avec des picots peut s'appliquer pour le baffle qui a bougé. Tu les mets en place : tu pousses avec un tube plus petit et tu jointes avec un mastic. Même un mastic silicone peut faire l'affaire. Peinture matte noire permettrait d'améliorer aussi.
  16. Après la revue de Ed Ting (vous pouvez le retrouvez sur Youtube), juste une idée de la bête
  17. lyl

    oculaire

    Les huyghens ne sont pas fait pour ce tube, sauf si tu tombes sur des AH mais se sont des coulants vissants direct en 36.4mm --------- Pour du f/D ~8, le mieux sont les orthos abbe HD (ça n'existe plus en neuf) ou abbe normal et les Kellner (pour les focales 18+mm) Sur Granado ce ne sont que des vieux stocks qui ont plus de 20ans. Du matériel de chez Scopetech en 24.5 ça passe sur ce tube (ne pas prendre les HM a f/8, c'est pour du solaire ou lunaire à f/D élevé) Je peux faire une commande groupée (c'est du neuf là : manufacturier = DK qui a fournit Vixen/Mizar etc) avec la mienne (j'ai besoin d'un chercheur coudé, d'un objectif court et de quelques bricoles) pour des 24.5mm Ajouter 30% (prix coutant arrivée chez moi) + la réexpédition. Les bons choix en réflecteur f/D 8 sont Or-9, Or-14, Or-18, Ke 20, Ke -25 (Par contre je n'ai jamais essayé le Ke-8, ça risque d'être un peu court comme relief d'oeil)
  18. mwarf ! grillée Ah je vois qu'Ales a fini par envoyer bouler les chinois de CGDM qui lui ont fait un pti dans le dos (non respect des prix des devis), je me souviens d'un échange avec lui, il était furax...
  19. Et j'en dirais pas plus parce que je respecte les trouvailles Ceci dit j'ai un doute sur le besoin d'asphériser ou pas, j'airais regarder dans mes notes
  20. La fin du département astronomie chez Zeiss en 1995 a définitivement clos le sujet du 0.965", 24.5mm qui est le format microscopie agrandi pour accueillir des filtres en vissant. (23.2mm). Le field stop optimal pour ce coulant est de 18mm, ceci pour un bafflage optimal. La version wide ou américaine est issue de la norme DIN30 (30mm) internationale à laquelle l'astronomie a ajouté le pas de filtre pour faire 1,25" ou 31.75mm Le field stop optimal sur ce coulant est de 22mm, idem : pour un bafflage optimal. (f/10 -> f/15) Historiquement, la transition s'est produite de ~1985 (mid 80's) à 1995. Zeiss ayant fait sa transition à la fin de cette période. Le format américain a commencé avant mais c'est particulièrement la notoriété de TeleVue qui a poussé à l'adoption de ce format. Le début de la transition commence dans les années 1970 avec l'importation par les états-unis d'optiques européennes et japonaises. Meade, Cave, Célestron. Il faut savoir que Clavé a suivi le mouvement, à contre-coeur certes mais c'était un gros marché. J'irais jusqu'à dire que c'est le MacGyver° de l'astronomie qui a involontairement lancé le mouvement, Coulter Optics s'étant saisi du concept est parti sur les bases américaines pour le format. Le 24.5 est resté longtemps associé au réfracteurs, tandis que le 1"1/4 était pour les dobson/newton. C'est principalement une raison de besoin de champ étendu pour l'observation champ profond... ° :John Dobson
  21. Non tu mets du purosol sur la lentille et tu laisses agir le purosol, c'est un nettoyant organique auquel il faut laisser du temps. Tu peux lui mets la tête en bas à ta lulu pour que le liquide ne rentre pas dans la cellule. Et même tu asperges la surface orientée vers le sol par en-dessous, la gravité fera son boulot lentement. Ensuite, c'est mieux avec une lingette optique en papier garanti sans additif minéral : tu éponges/absorbes le plus gros du purosol qui reste et qui s'est chargé de dissoudre la plupart de ce qui s'est déposé. Si c'est plutôt "clean" sur la lentille, tu roules ta microfibre et tu passes ce "tuyau" sur la surface pour enlever le reste d'humidité. => "Rammaser large avec une faible pression en ramenant vers le bord." Pour moi c'est ce qui laisse le moins de traces résiduelles et souvent aucune même vu à la loupe : le tuyau de microfibre s'adapte bien à la surface avec le mouvement type "essuie-glace' Parfois il faut répéter l'opération mais avec le purosol sur juste des "piqures" de saleté, ça part très vite, souvent du premier coup. ---------- PS : sur des lentilles d'achromat qui ont un traitement plus simple mono-couche dur, le produit Zeiss pour les lunettes donne de très bon résultats à coût moindre. Le purosol est plus gentil avec certains traitements multicouches. Il est a recommandé quand il y a des doutes. Sur l'aluminure non hydrophobe par exemple (sans Cr2O additionnel ou sandwich SiO / TiO2), la méthode purosol préserve très bien.
  22. Je peux te confirmer qu'il y a un monde entre la mécanique réalisée par CNC et celle en coulé/ajusté. Ce n'est pas forcément la simplicité qui est en manque de stabilité mécanique. Par contre, oui, le manque de démultiplication chez Tak est une lacune qui devrait être comblée.
  23. Pour le coup, je l'ai vue de jour mais jamais jeté un oeil dedans pour de l'astronomie. Ca reste pour moi dans ma liste des réfracteurs à tester, le propriétaire en était très satisfait et poussait dessus des orthoscopiques University Optics type Abbe ancien modèle L'image en terrestre était sans soucis mais je n'ai eu l'occasion que d'y mettre l'oeil que quelques secondes avec un ortho de 18mm, autant dire que c'est plutôt limite comme test d'aller juste regarder une des tours du chateau là ou l'on était. Bref ça m'a laissé un souvenir mitigé. Historiquement, c'est censé être le remake en moins honnéreux des "fluorites" japonaises par Meade. Le f/D est un peu plus long pour tenir la dispersion mais sur le papier l'effort est là : - verre FK01 (les premières versions équivalentes au S-FPL51, soit un vrai verre ED) une vraie vacherie à travailler... - verre KF (Crown/Flint) version proche des Kurz-Flint de Schott. C'est la petite soeur en prix des FS de Takahashi qui sont en fluorine et verre SSL2 proche du KzFn2 de Schott. Le design et le comportement optique sont TRES proches, avec le même genre d'optimisation, mais en calé plus haut pour tenir les halos bleus même avec le f/D un peu plus long. La combi fluorite de Takahashi est carrément avantagée sur ce domaine là : il fallait faire un compromis sinon il aurait fallu sans doute la pousser à f/11, ce qui n'était pas dans l'air du temps commercialement avec Vixen qui sortait les FS102 en 102/920. Sur le papier, elle donc tronquée en plage corrigé diffraction limited et elle n'est donc pas apo stricte au sens de Thomas Back (je parle de la 127). ça tronque vers 625nm si on la cale dans le jaune. Par contre la plage en question est bien linéaire et le calage sur les planètes (en jaune-orange ou presque rouge) ramène bien le piqué manquant mais on perd dans le vert puis le jaune. Elle a le comportement des grosses fluorites de diamètre supérieur qui nécessite de la technicité et des filtres au-delà de 152mm, c'est à dire les diamètres sur demande chez Taka à l'époque. Honnêtement la 127 était très lumineuse, je dirais pimpante. La TAL 100R (semi-apo) m'a laissé la même impression. Je n'avais que la couleur des tuiles de toit dans les teintes les plus rouges et c'était correct, sans perte de piqué. L'optique était sans défaut et avec des bonnes saturations des couleurs. Je suppose par contre que la 178 doit déjà être plus technique à manipuler : les filtres vont être nécessaires pour forcer l'oeil à s'accomoder à la teinte majeure désirée. Je sais que c'est le genre de technicité que tu maitrises. Reste à savoir comment elle a vécu car on sait de façon sûre que c'était les meilleurs des employés qui fabriquaient cette optique à Irvine aux USA. Les deux verres utilisés sont du haut de gamme délicat (même le KF3 qui marque beaucoup à l'humidité et les traces de doigts gantés ou pas dés qu'on lui laisse des gouttes d'eau à sécher librement). Quant à la provenance du fluorocrown, c'est sujet à discussion : Japon ou Chine. Je donne ma langue au chat. Bref, à cette époque c'est un instrument de prestige chez Meade, à comparer avec les gros Maksutov ou les SCT
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