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Reprise d'études


JOE41

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Salut à tous,

 

Je souhaite reprendre les études et je suis à la recherche d'informations.

 

Je m'explique : J'ai 28 ans et je suis actuellement en CDI en tant que dessinateur en bureau d'études. Je souhaite arrêter et reprendre les études car je suis de plus en plus attiré par l'astronomie. Mon but est de devenir chercheur.

Je voudrai reprendre en cursus L.M.D.

 

Quelques questions :

 

- Quelle licence choisir ? J'ai vu qu'il était possible de commencer par une licence de maths ou physique, que dois-je privilégier ?

- Est-il possible d'avoir des aides financières ? (Malgré mon âge et ma situation) J'ai vu qu'il fallait reprendre en formation continue et que les prix étaient assez élevés :confused:

- Puis ensuite quel master et quel doctorat ?

 

Si quelqu'un peut me renseigner ça serait super sympa.

 

Je précise que j'ai obtenu un Bac STI, génie mécanique (mention bien) puis un BTS productique mécanique (1er de la promo), et finalement une licence pro MCA (méthodes et conceptions avancées), le tout sans bosser beaucoup donc je connais mes capacités.

 

Voilà. Merci d'avance pour vôtre aide !

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Bonjour,

belle ambition et beau projet :).... mais ca sera dur, tres dur :confused:.

Pour plusieurs raisons:

 

chercheur= LMD+postdoc. Tu dois pouvoir entrer en L3 de physique donc compte 7 ans d’études.

le LM, ca reste encore facile mais le D du doctorat est beaucoup plus difficile, les theses sont peu nombreuses et la concurrence tres rudes (normalien, polytechnicien, bonàrien,... )

Quant aux opportunités de poste:confused:

 

Avant tout, renseigne toi sur ce qu'est vraiment le metier de chercheur astronome ( qui est aussi en fait enseignant) pour etre sur que c'est cela que tu recherches.

 

Une autre voie en accord avec ta formation peut etre celle de technicien , assistant ingenieur ou d'ingenieur d'etude dans un labo de physique, il s'agit de concours de la fonction publique.

Bon courage

Modifié par Sobiesky
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Je ne veux pas te décourager mais pour devenir chercheur reprendre les études à 28 ans, je pense que c'est trop tard. Ou pour le moins ce sera très difficile.

 

Il serait peut-être plus réaliste de partir sur une ré-orientation professionnelle en prenant des cours du soir, au CNAM par exemple.

C'est très long, très dur et il faut être très motivés.

 

Attend les avis des autres, ils seront peut-être plus optimiste que le mien.

Bon courage.

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Merci pour vos réponses rapides :)

 

Sobiesky : Merci pour tes encouragements. Effectivement, en naviguant sur le net, j'ai pu constaté que pour le doctorat ça va être très dur ! Surtout à mon âge je pense ! Seulement il faut se fixer des objectifs pour pouvoir avancer et redescendre ensuite sur quelque chose de réaliste.

Je pars toujours du principe que rien est impossible et c'est sur ce point que je peux te répondre philou31. J'ai stoppé mes études pour entrer dans le monde du travail car j'étais attiré par le fait de gagner de l'argent et je me rends compte que c'était une erreur. Je regrette aujourd'hui et je me chier dans ce que je fais. Mon objectif est d'aller au bout de mes capacités. Je ne pense pas à ma situation, aux débouchées ou au salaire que je pourrai toucher ensuite, mon seul but étant d'apprendre et utiliser mes capacités à bon escient. Il n'est jamais trop tard ;)

 

Voilà j'espère que vous comprenez mon état d'esprit, la motivation est bien présente ;)

 

En tout cas, licence + master c'est déjà très bien, je pense qu'il doit être possible de se spécialiser ensuite si l'accès en doctorat est trop compliqué.

Je vais continuer à me renseigner sur le métier de chercheur astronome.

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Salut à tous,

Je souhaite reprendre les études

 

Salut !

Il n'y a pas d'age limite pour reprendre ses études !

 

Mon but est de devenir chercheur.

 

Sobiesky l'a dit, chercheur c'est looong. Il faut bien sur compter les études donc LMD si tu reprend une L3 puis 2 années de master puis 3 ans de thèse avec ensuite 2-3 ans de postdoc bref tu as bien 9 ans avant de prétendre à un poste de chercheur.

Les postes sont très rares, ok, extrêmement rare même, mais d'ici là, la situation aura évolué dans le bon sens (^^!)

 

ça peut sembler très très long sur le papier, mais si c'est ce que tu veux, où est le problème?! Et puis rien ne passe plus vite dans la vie que les études :)

 

- Quelle licence choisir ?

 

Une licence 3 de physique ou de mathématiques, pas de préférences, dans les 2 cas il y a des avantages et des inconvénients pour la suite des études.

Les maths que tu ne fera pas en L3 de physique, tu devras les rattraper en master, et inversement.

 

- Est-il possible d'avoir des aides financières ?

 

Je ne sais pas (je ne crois pas) mais il faut te renseigner en détails la dessus car cela peut exister. Sure que passer d'un CDI à étudiant, ça fait mal au porte monnaie.

Autre option, Philou en parle c'est le CNAM. Des cours de qualités en conservant ton emploi actuel. Certes il faut faire des concessions sur les sorties/activités extérieures, mais cela te permet de conserver ton niveau de vie au moins jusqu'au master !! Apres la thèse t'apportera un (petit) peu d'argent.

 

- Puis ensuite quel master et quel doctorat ?

 

Un master de physique générale, d'optique, de physique quantique, de planétologie, de système gravitationnel, de physique nucléaire...

Bref ce qui te plait le plus et ce qui se rapproche le plus du travail que tu souhaites accomplir pendant ta thèse. Tout ces domaines (non exhaustif) peuvent t'amener à la recherche en astronomie. La question de ta thèse se posera à ton entrée en M2.

 

Je précise que j'ai obtenu un Bac STI, génie mécanique (mention bien) puis un BTS productique mécanique (1er de la promo), et finalement une licence pro MCA (méthodes et conceptions avancées)

 

Ton cursus passé te semble tout désigner pour l'instrumentation (partie réalisation technique d'instruments pour l'astronomie)

 

Sagi

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JOE41,

Mon objectif n'est absolument pas de te décourager.

J'ai repris mes études au même âge que toi, 28 ans. Si c'était à refaire, je le referais 1.000 fois.

 

Si je lève un drapeau rouge, ce n'est absolument pas pour te dire : ne le fait pas. C'est pour te dire réfléchis bien à la voie que tu prends et à ton objectif final.

 

Je n'ai pas le chiffre exact, mais il doit y avoir des milliers de personnes / an en France qui passent un diplôme d'ingénieur en cours du soir avec le CNAM. Il faut du travail, de la motivation mais c'est un objectif totalement réalisable.

 

Pour la recherche, cela me semble beaucoup plus aléatoire. C'est déjà très dur pour tout les thésards qui n'ont pas interrompu leurs études.

 

C'est une bonne chose de reprendre les études pour le plaisir d'apprendre. Mais ensuite tu te retrouveras sur le marché du travail. Il te faut donc un diplôme que tu pourras monnayer auprès d'un employeur.

 

Bon courage,

--

Philippe

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ça peut sembler très très long sur le papier, mais si c'est ce que tu veux, où est le problème?! Et puis rien ne passe plus vite dans la vie que les études :)

 

Effectivement la durée des études ne me fais pas peur. Au contraire je trouve ça bénéfique et donc, dans tous les cas, ça ne sera pas une perte de temps, bien au contraire.

 

Une licence 3 de physique ou de mathématiques, pas de préférences, dans les 2 cas il y a des avantages et des inconvénients pour la suite des études.

 

Sachant que j'ai quitté les études depuis 2008, n'est-il pas compliqué de reprendre directement en L3 ?

 

Ton cursus passé te semble tout désigner pour l'instrumentation (partie réalisation technique d'instruments pour l'astronomie)

 

C'est une très bonne idée ! Mes proches m'ont déjà parlé de cette possibilité, le fait de me servir de mon domaine et de mes connaissances actuelles pour les mêler à l'astronomie. Ca me plait moyennement car je trouve que ça reste sur le même principe que mon métier actuel et je crains de me lasser rapidement. Mais ce choix est à garder tout de même de côté ;)

 

Merci pour tous tes autres conseils SagiLeSage

 

Merci à toi philou31, j'ai compris ta bonne intention pour que je fasse le bon choix ;)

 

Je ne connais pas beaucoup le CNAM. Ca reste également une bonne idée, surtout que je ne sais pas encore si financièrement il me sera possible de reprendre en formation continue. Un diplome obtenu avec le CNAM a-t-il la même valeur qu'en formation continue ? Et est-ce qu'il y a ce qu'il faut en terme d'astronomie ?

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Je ne connais pas beaucoup le CNAM. Ca reste également une bonne idée, surtout que je ne sais pas encore si financièrement il me sera possible de reprendre en formation continue. Un diplome obtenu avec le CNAM a-t-il la même valeur qu'en formation continue ? Et est-ce qu'il y a ce qu'il faut en terme d'astronomie ?

 

J'ai fait un tour rapide sur le catalogue du CNAM, je n'ai rien vu de spécifique à l'astronomie. Tu as des formations en optiques et en physiques.

Il faudrait que tu fasses un petit tour sur leur site pour te faire une idée.

 

Il y a bien ce parcours :

Instrumentation

 

Les formations CNAM c'est plutôt pour devenir ingénieur, plus que chercheur.

Ce n'est peut-être pas la bonne voie si tu veux faire de la recherche.

 

 

Les formations ingénieurs CNAM en cours du soir sont bien cotées car il faut bc de motivation pour arriver au bout. C'est un minimum de 3/4 ans de formation. Et tu dois y aller 2 à 3 fois par semaines le soir après ta journée de boulot.

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Effectivement sur le site du CNAM il n'y a pas de formation correspondante à ce que je veux faire. Ça reste un peu trop proche de ma formation initiale, formation que j'ai choisi par défaut l'orque j'étais plus jeune car je ne savais pas quoi faire :confused:

 

Tu me disais philou31 que tu avais repris tes études à 28 ans, c'est quoi ton parcours ? As-tu pu aller au bout de tes objectifs ?

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A l'époque, la formation continu me finançait une année. J'ai donc fait une formation diplômante en un an.

A la fin, j'aurai pu faire deux ans de plus, mais je n'avais pas les financement.

Oui, mon objectif a été atteint. Mais il était beaucoup plus simple que le tien.

 

Se faire chier au boulot, c'est un truc que je connais. A 30 ans j'ai démissionné d'un emploi pépère dans la fonction publique.

Ensuite ta vie est plus dure, plus incertaine (surtout avec la crise), mais aussi plus intéressante.

 

Si ton boulot ne te plaît plus aujourd'hui, tu dois trouver un moyen d'évoluer ou de te réorienter.

Quelle est la bonne stratégie ?

Je ne sais pas.

Au bout du compte, quel que soit le nombre d'avis que l'on te donne, tu seras le seul à faire le choix final, et à prendre des risques (calculées ou pas).

 

Il serait intéressant que des thésards ou des chercheurs viennent te donner leurs avis et partager leurs expériences.

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Bon ben je m'y colle (sur la suggestion de Philou31).

 

J'ai fait des études de physique, en commençant par des choses concrètes (IUT Mesures Physiques) puis de plus en plus fondamentales (Thèse de cosmologie observationnelle).

Jusqu' là c'est que du bonheur, la vie d'étudiant, puis le travail sur un sujet passionnant aidé par un encadrement de très bonne qualité (ce qui n'est pas le cas de toutes les thèses => penser à bien choisir son/ses encadrants).

Il y a quand même un examen de passage difficile : c'est l'obtention d'un financement de thèse. Pour moi c'est passé ric-rak et avec beaucoup de chance (j'avais des notes de l'ordre de 13/20), pour ceux qui avaient 16/20 c'était nettement moins tendu => penser à faire en sorte d'avoir toujours d’excellentes notes...

 

Après là thèse, il faut trouver un post-doc (CDD chercheur) ou un ATER (CDD enseignant chercheur). Si on aime l'enseignement l'ATER peut s'avérer intéressant, sinon mieux vaut faire un post-doc.

Le post-doc est plus difficile à obtenir, mieux reconnu, mieux payé; en ATER c'est le contraire, et en plus on doit sans cesse jongler entre 2 activités très différentes (au début c'est long et dur de préparer des cours sur des sujets qu'on maîtrise pas forcément bien), par contre si on n'a pas d'autres expériences d'enseignement c'est nécessaire de passer par là pour pouvoir ensuite candidater sur les postes d'enseignant-chercheur.

Pour trouver un post-doc intéressant il faut absolument être "mobile", être prêt à partir 2 ans (souvent dans un autre pays). Avec une vie de famille ça peut poser souci. => Penser à être "mobile".

Moi c'est là que j'ai "décroché" : j'ai choisi un ATER pas intéressant pour rester dans la région plutôt qu'un post-doc passionnant aux USA ou un post-doc chouette à Paris.

Ca m'a un peu démotivé, et ça m'a surtout éloigné de mon sujet d’intérêt et des bons contacts, ensuite je n'ai pas réussi à trouver d'autre post-doc ou ATER intéressant dans la région. J'aurais pu me remettre dans le jeu en acceptant de partir loin, mais j'ai dit non.

A partir de là j'ai commencé à faire d'autres activités, toujours en lien avec la recherche, mais pas chercheur : médiateur scientifique dans un labo d'astro, ingénieur instrumentation dans un labo de physique, etc.

 

Quant aux postes de chercheur (CNRS) et d'enseignant-chercheur (Université), les premiers sont plus rares, mieux cotés, plus difficiles à obtenir. Évidemment ça dépend aussi de ton envie de faire de l'enseignement ou non... (mais beaucoup d'enseignant chercheurs n'aiment pas l'enseignement et ont pris ce type de poste parce qu'ils n'arrivaient pas à avoir un poste CNRS, certains font même de bons enseignants au final).

Et inutile d'espérer avoir un poste avant d'avoir fait au moins 2 ans de Post-doc ou ATER, mais plus souvent 3 à 6 ans. Cela dit il faut quand même candidater assez tôt pour commencer à faire connaître son nom dans les jurys peu à peu et finir par obtenir un poste.

 

Finalement tout cela tient en quelques points :

- bien travailler pour avoir de très bonnes notes (sinon pas de bourse de thèse)

- bien choisir le sujet et l'encadrant de la thèse (sinon ça pourra pas faire une bonne thèse)

- être mobile (sinon pas de boulot)

 

la recherche c'est un travail vraiment passionnant, mais c'est pas facile d'y arriver... Cela dit, même si comme moi on n'y arrive pas, ça reste une super expérience, une super formation, et ça peut mener à d'autre métiers sympas aussi (ingénieur de recherche, etc). En tout cas moi je ne regrette rien. (En plus avoir le titre de docteur c'est trop la classe ;) )

 

En espérant que cette modeste expérience puisse t'être d'une quelconque utilité...

Modifié par Raoulklimber
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Bon ben je m'y colle (sur la suggestion de Philou31).

 

J'ai fait des études de physique, en commençant par des choses concrètes (IUT Mesures Physiques) puis de plus en plus fondamentales (Thèse de cosmologie observationnelle).

Jusqu' là c'est que du bonheur, la vie d'étudiant, puis le travail sur un sujet passionnant aidé par un encadrement de très bonne qualité (ce qui n'est pas le cas de toutes les thèses => penser à bien choisir son/ses encadrants).

Il y a quand même un examen de passage difficile : c'est l'obtention d'un financement de thèse. Pour moi c'est passé ric-rak et avec beaucoup de chance (j'avais des notes de l'ordre de 13/20), pour ceux qui avaient 16/20 c'était nettement moins tendu => penser à faire en sorte d'avoir toujours d’excellentes notes...

 

Après là thèse, il faut trouver un post-doc (CDD chercheur) ou un ATER (CDD enseignant chercheur). Si on aime l'enseignement l'ATER peut s'avérer intéressant, sinon mieux vaut faire un post-doc.

Le post-doc est plus difficile à obtenir, mieux reconnu, mieux payé; en ATER c'est le contraire, et en plus on doit sans cesse jongler entre 2 activités très différentes (au début c'est long et dur de préparer des cours sur des sujets qu'on maîtrise pas forcément bien), par contre si on n'a pas d'autres expériences d'enseignement c'est nécessaire de passer par là pour pouvoir ensuite candidater sur les postes d'enseignant-chercheur.

Pour trouver un post-doc intéressant il faut absolument être "mobile", être prêt à partir 2 ans (souvent dans un autre pays). Avec une vie de famille ça peut poser souci. => Penser à être "mobile".

Moi c'est là que j'ai "décroché" : j'ai choisi un ATER pas intéressant pour rester dans la région plutôt qu'un post-doc passionnant aux USA ou un post-doc chouette à Paris.

Ca m'a un peu démotivé, et ça m'a surtout éloigné de mon sujet d’intérêt et des bons contacts, ensuite je n'ai pas réussi à trouver d'autre post-doc ou ATER intéressant dans la région. J'aurais pu me remettre dans le jeu en acceptant de partir loin, mais j'ai dit non.

A partir de là j'ai commencé à faire d'autres activités, toujours en lien avec la recherche, mais pas chercheur : médiateur scientifique dans un labo d'astro, ingénieur instrumentation dans un labo de physique, etc.

 

Quant aux postes de chercheur (CNRS) et d'enseignant-chercheur (Université), les premiers sont plus rares, mieux cotés, plus difficiles à obtenir. Évidemment ça dépend aussi de ton envie de faire de l'enseignement ou non... (mais beaucoup d'enseignant chercheurs n'aiment pas l'enseignement et ont pris ce type de poste parce qu'ils n'arrivaient pas à avoir un poste CNRS, certains font même de bons enseignants au final).

Et inutile d'espérer avoir un poste avant d'avoir fait au moins 2 ans de Post-doc ou ATER, mais plus souvent 3 à 6 ans. Cela dit il faut quand même candidater assez tôt pour commencer à faire connaître son nom dans les jurys peu à peu et finir par obtenir un poste.

 

Finalement tout cela tient en quelques points :

- bien travailler pour avoir de très bonnes notes (sinon pas de bourse de thèse)

- bien choisir le sujet et l'encadrant de la thèse (sinon ça pourra pas faire une bonne thèse)

- être mobile (sinon pas de boulot)

 

la recherche c'est un travail vraiment passionnant, mais c'est pas facile d'y arriver... Cela dit, même si comme moi on n'y arrive pas, ça reste une super expérience, une super formation, et ça peut mener à d'autre métiers sympas aussi (ingénieur de recherche, etc). En tout cas moi je ne regrette rien. (En plus avoir le titre de docteur c'est trop la classe ;) )

 

En espérant que cette modeste expérience puisse t'être d'une quelconque utilité...

 

Voila une experience tres interessante et instructive:)

Effectivement, mauvais choix l'ATER:confused: Il faut savoir faire des sacrifices pour le post-doc et les voir comme un investissement sur l'avenir (c'est comme ca que je l'ai vu et vecu).

Bien que dans certaines disciplines, le postdoc peut eloigner et empecher d'etre plus pres des milieux autorisés comme disait Coluche et donc oublié.

Une chose est sure, quoiqu'il en soit, se faire un reseau est primordial.

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Bon ben je m'y colle (sur la suggestion de Philou31).

 

J'ai fait des études de physique, en commençant par des choses concrètes (IUT Mesures Physiques) puis de plus en plus fondamentales (Thèse de cosmologie observationnelle).

Jusqu' là c'est que du bonheur, la vie d'étudiant, puis le travail sur un sujet passionnant aidé par un encadrement de très bonne qualité (ce qui n'est pas le cas de toutes les thèses => penser à bien choisir son/ses encadrants).

Il y a quand même un examen de passage difficile : c'est l'obtention d'un financement de thèse. Pour moi c'est passé ric-rak et avec beaucoup de chance (j'avais des notes de l'ordre de 13/20), pour ceux qui avaient 16/20 c'était nettement moins tendu => penser à faire en sorte d'avoir toujours d’excellentes notes...

 

Après là thèse, il faut trouver un post-doc (CDD chercheur) ou un ATER (CDD enseignant chercheur). Si on aime l'enseignement l'ATER peut s'avérer intéressant, sinon mieux vaut faire un post-doc.

Le post-doc est plus difficile à obtenir, mieux reconnu, mieux payé; en ATER c'est le contraire, et en plus on doit sans cesse jongler entre 2 activités très différentes (au début c'est long et dur de préparer des cours sur des sujets qu'on maîtrise pas forcément bien), par contre si on n'a pas d'autres expériences d'enseignement c'est nécessaire de passer par là pour pouvoir ensuite candidater sur les postes d'enseignant-chercheur.

Pour trouver un post-doc intéressant il faut absolument être "mobile", être prêt à partir 2 ans (souvent dans un autre pays). Avec une vie de famille ça peut poser souci. => Penser à être "mobile".

Moi c'est là que j'ai "décroché" : j'ai choisi un ATER pas intéressant pour rester dans la région plutôt qu'un post-doc passionnant aux USA ou un post-doc chouette à Paris.

Ca m'a un peu démotivé, et ça m'a surtout éloigné de mon sujet d’intérêt et des bons contacts, ensuite je n'ai pas réussi à trouver d'autre post-doc ou ATER intéressant dans la région. J'aurais pu me remettre dans le jeu en acceptant de partir loin, mais j'ai dit non.

A partir de là j'ai commencé à faire d'autres activités, toujours en lien avec la recherche, mais pas chercheur : médiateur scientifique dans un labo d'astro, ingénieur instrumentation dans un labo de physique, etc.

 

Quant aux postes de chercheur (CNRS) et d'enseignant-chercheur (Université), les premiers sont plus rares, mieux cotés, plus difficiles à obtenir. Évidemment ça dépend aussi de ton envie de faire de l'enseignement ou non... (mais beaucoup d'enseignant chercheurs n'aiment pas l'enseignement et ont pris ce type de poste parce qu'ils n'arrivaient pas à avoir un poste CNRS, certains font même de bons enseignants au final).

Et inutile d'espérer avoir un poste avant d'avoir fait au moins 2 ans de Post-doc ou ATER, mais plus souvent 3 à 6 ans. Cela dit il faut quand même candidater assez tôt pour commencer à faire connaître son nom dans les jurys peu à peu et finir par obtenir un poste.

 

...

 

Ceci est une bonne description à ceci près qu'avec un doctorat on peut aussi candidater sur des postes d'Ingénieurs de recherche tant au CNRS qu'à l'Université. Certes ces postes sont parfois encore moins nombreux que les chargés de recherche ou maîtres de conférence mais il ont l'avantage d'avoir des profils qui sortent parfois des sentiers battus. Les étudiants et les doctorants n'y pensent pas souvent car ils sont obnubilés par la carrière de chercheur... alors que 1) il n'y a pas que ça dans la vie! (mais là on entre dans un autre débat...) et 2) la carrière d'ingénieur de recherche présente aussi quelques avantages. De plus un(e) ingénieur(e) de recherche peut être amené à effectuer soit une majorité d'activités de recherche soit une majorité de "gestion" de la recherche avec beaucoup de relationnelle en France ou à l'étranger. C'est assez variable

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Tout à fait d'accord avec maire.

Ingénieur de recherche (IR) ou ingénieur d'études (IE) c'est aussi des chouettes métiers accessibles avec un doctorat.

 

Pour IR, en théorie il faut bac +5, mais presque tout les candidats aux postes ont le doctorat (bac+8) et les pauvres qui ont juste bac + 5 se font souvent jeter.

Pour IE, en théorie il faut bac +3 ou 4 (je sais plus), mais presque tout les candidats aux postes ont au moins bac +5 (voire bac+8) et les pauvres qui ont juste le diplôme demandé se font souvent jeter.

 

Et justement, en ce moment, je suis "ingénieur d'études".

Remarquez, juste avant j'étais AI dans un autre labo (assistant ingénieur, c'est à dire encore le niveau en dessous), les pauvres qui s'étaient pointés à l'entretien avec un niveau bac +2 ou 3 n'avaient eu aucune chance face aux 4 ou 5 candidats qui avaient un doctorat.

Bref, même là c'est dur... Mais être sur diplômé est un avantage évident (et injuste pour les autres).

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les pauvres qui s'étaient pointés à l'entretien avec un niveau bac +2 ou 3 n'avaient eu aucune chance face aux 4 ou 5 candidats qui avaient un doctorat.

Bref, même là c'est dur... Mais être sur diplômé est un avantage évident (et injuste pour les autres).

 

Oui mais maintenant, sauf couac..., ça c'est bel et bien fini. Les commissions de sélection rejettent systématiquement les candidats surdiplomés (au sens un doctorat pour IE par exemple sinon on fabrique de la frustration à terme). Par contre effectivement, on voit des candidats qui ont plusieurs cordes à leur arc, voire plusieurs masters... Ben oui la pluridisciplinarité n'est pas qu'un concept de salon... Il m'est arrivé d'être dans le jury, ce qui est apprécié avant tout c'est la qualité du dossier et la prestation lors de l'audition, les formations, les stages, surtout la motivation ET si la structure voit bien le candidat / la candidate comme collègue! (en fait les candidats ne le savent pas souvent mais c'est là une données importante)

Et pour IR le niveau requis est dans cette liste:

 

  • doctorat

 

  • doctorat d’Etat

 

  • professeur agrégé des lycées

 

  • archiviste paléographe

 

  • docteur ingénieur

 

  • docteur de troisième cycle

 

  • diplôme d’ingénieur délivré par une école nationale supérieure ou par une université

 

  • diplôme d’ingénieur de grandes écoles de l’Etat ou des établissements assimilés

Mais c'est souvent des postes dans le monde de la recherche donc dans les faits c'est le doctorat qui est demandé.

 

Sinon pour la reprise d'étude, c'est possible mais il faut une motivation en acier trempé spécial! J'ai une collègue qui a suivit une formation d’hôtesse et qui est maintenant chargée de recherche CNRS. Il y a donc des exemples vivants! :)

Modifié par maire
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J'ai une collègue qui a suivit une formation d’hôtesse et qui est maintenant chargée de recherche CNRS. Il y a donc des exemples vivants! :)

Vaut mieux ca que :

"Je connais quelqu'un qui a suivi une formation au CNRS et qui est maintenant ...hotesse de caisse ".

 

Vu le nombre de poste, je pense qu'il est en fait plus difficile aujourd'hui d'etre IR que chercheur:confused:

AU moins, l'IR il est pas embeté par toute la paperasse et les reunions a la cxxx pour monter ou evaluer les projets ...

Sinon, au labo, nous venons de recruter en these une jeunette de 36 ans qui commencait a s'ennuyer ferme dans son metier d'enseignante de Lycée.

Modifié par Sobiesky
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Vaut mieux ca que :

"Je connais quelqu'un qui a suivi une formation au CNRS et qui est maintenant ...hotesse de caisse ".

 

Vu le nombre de poste, je pense qu'il est en fait plus difficile aujourd'hui d'etre IR que chercheur:confused:

AU moins, l'IR il est pas embeté par toute la paperasse et les reunions a la cxxx pour monter ou evaluer les projets ...

 

Statistiquement oui mais dans les faits un candidat titulaire du doctorat qui n'a pas 10 papiers de rang A (comme on demande dans la course à l’échalote pour un poste de CR... :b:) mais qui n'en a que 4 ou 5 et un profil "bien les mains dans le cambouis et multilingue est assez adapté pour un poste d'IR. Et correction votre honneur, je suis IR et justement en train de monter un projet de recherche....

Mais bon c'est variable selon les champs disciplinaires... Je peux le dire j'ai changé 4 fois de discipline scientifique...

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Statistiquement oui mais dans les faits un candidat titulaire du doctorat qui n'a pas 10 papiers de rang A (comme on demande dans la course à l’échalote pour un poste de CR... :b:) mais qui n'en a que 4 ou 5 et un profil "bien les mains dans le cambouis et multilingue est assez adapté pour un poste d'IR. Et correction votre honneur, je suis IR et justement en train de monter un projet de recherche....

Mais bon c'est variable selon les champs disciplinaires... Je peux le dire j'ai changé 4 fois de discipline scientifique...

 

exact, il y a meme des IR responsables de labo.

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J'ai une collègue qui a suivit une formation d’hôtesse et qui est maintenant chargée de recherche CNRS. Il y a donc des exemples vivants!

Vaut mieux ca que :

"Je connais quelqu'un qui a suivi une formation au CNRS et qui est maintenant ...hotesse de caisse ".

 

Et pourtant y'en a...

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Bon je n'ai pas tout lu...mais info en prendre en compte:

 

-il y a un age limite pour de nombreux financements de thèse (27 ans au début de la thèse si ma mémoire est bonne). En gros, les seuls thèses qui porteront sur l'astronomie, seront financées par les écoles doctorales via des contrats doctoraux (ministère). Je doute que ce genre de thèses soient payés via des partenaires industriels et/ou la région.

Donc pour la thèse, sans vouloir être trop tranchant, tu n'as aucune chance.

 

Si, par une chance incroyable, tu venais à devenir docteur d'astrophysique (ou domaine équivalent), il faut savoir qu'il n'y a aucun poste de chercheur permanent à la fin d'un doctorat. Il faut par la suite faire des post-docts, souvent (et conseillé) à l'étranger.

Pour devenir un chercheur CNRS, il faut ensuite faire valoir une bonne dizaine de papier en premier auteur, soit cumuler au moins 2 ou 3 post-doc/contrats de recherche. Et cette situation est TRES désagréable, du moins pour la vie personnelle (obliger de bouger de pays/région pour commencer un nouveau contrat de recherche tous les ans/deux ans, investissement chronophage et souvent incompatible avec la vie de famille etc etc).

 

Je dresse un bilan assez dur de la recherche, mais étant en plein dedans, je ne vois pas comment à 27 ans on peut commencer un cycle LMD en espérant atteindre l'un des domaines les plus bouchés qu'il soit. Et ça ne risque pas de s'arranger !!!

 

Dans le cas ou par miracle tu deviens un astronome/astrophysicien, sache que le métier est TRES différent de ce qu'on peut imaginer. Peu d'observations, beaucoup de modélisations... Exemple me concernant : modélisation de la turbulence atmosphérique pour améliorer les optiques adaptatives des téléscopes de l'atacama. Le sujet semble de prime abord interessant, mais c'est, comme pour ma thèse, 80% derrière un pc, face à des milliers de lignes de codes, et 20% de dossiers administratifs ou d'appels à projet.

 

Donc il faut préalablement savoir ce que tu désires réellement (instrumentation, recherche appliquée, recherche théorique...).

 

Bon courage ! :)

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Au bout du compte, quel que soit le nombre d'avis que l'on te donne, tu seras le seul à faire le choix final, et à prendre des risques (calculées ou pas).

 

Je laisses les calculs pour le côté mathématiques, et préfère agir au "feeling" pour mes choix. Sinon je ne ferai rien.

En tout cas merci pour ton partage d'expérience.

 

Bon ben je m'y colle (sur la suggestion de Philou31).

 

Coool ! :)

 

Pour trouver un post-doc intéressant il faut absolument être "mobile", être prêt à partir 2 ans (souvent dans un autre pays). Avec une vie de famille ça peut poser souci. => Penser à être "mobile".

 

De ce côté là aucun problème, pas de vie de famille, pas de maison, aucune accroche, donc je suis prêt et même ça me donne envie d'être "mobile" !

 

A partir de là j'ai commencé à faire d'autres activités, toujours en lien avec la recherche, mais pas chercheur : médiateur scientifique dans un labo d'astro, ingénieur instrumentation dans un labo de physique, etc.

... ...

la recherche c'est un travail vraiment passionnant, mais c'est pas facile d'y arriver... Cela dit, même si comme moi on n'y arrive pas, ça reste une super expérience, une super formation, et ça peut mener à d'autre métiers sympas aussi (ingénieur de recherche, etc).

 

C'est exactement à ça que je pense. C'est à dire que mon objectif ultime serait la recherche mais j'imagine bien qu'en suivant ce genre de formation on peut accéder à d'autres type de travail toujours dans le même domaine et tu en es la preuve

 

En espérant que cette modeste expérience puisse t'être d'une quelconque utilité...

 

Oui carrément, ça me donne encore plus de motivations ;)

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Et justement, en ce moment, je suis "ingénieur d'études".

Remarquez, juste avant j'étais AI dans un autre labo (assistant ingénieur, c'est à dire encore le niveau en dessous), les pauvres qui s'étaient pointés à l'entretien avec un niveau bac +2 ou 3 n'avaient eu aucune chance face aux 4 ou 5 candidats qui avaient un doctorat.

 

Très intéressant, en quoi consiste ton métier d'ingénieur d'études ?

 

Sinon pour la reprise d'étude, c'est possible mais il faut une motivation en acier trempé spécial! J'ai une collègue qui a suivit une formation d’hôtesse et qui est maintenant chargée de recherche CNRS. Il y a donc des exemples vivants! :)

 

Sinon, au labo, nous venons de recruter en these une jeunette de 36 ans qui commencait a s'ennuyer ferme dans son metier d'enseignante de Lycée.

 

Merci pour ces belles preuves qui montrent que tout est possible !

 

Concernant la "motivation en acier trempé", c'est vraiment le cas. Je suis prêt à bouger que se soit en France ou à l'étranger, à me consacrer uniquement à ça !

Quand on se rend vraiment compte que le travail dans lequel on est, que le chemin emprunté n'était pas le bon, que tous ces gens qui courent après la richesse échouent et même se bousillent la santé pour ça, on a envie que d'une seule chose, faire ce que l'on aime et utiliser ses capacité pour quelque chose de vraiment intéressant. Donc même d'un point de vue financier, ça ne m'inquiète pas.

Dans tous les cas, je n'ai pas envie que ma vie se résume à un travail choisi "par défaut" en me disant chaque jours "c'est quand la retraite".

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Bon je n'ai pas tout lu...mais info en prendre en compte:

 

-il y a un age limite pour de nombreux financements de thèse (27 ans au début de la thèse si ma mémoire est bonne). En gros, les seuls thèses qui porteront sur l'astronomie, seront financées par les écoles doctorales via des contrats doctoraux (ministère). Je doute que ce genre de thèses soient payés via des partenaires industriels et/ou la région.

Donc pour la thèse, sans vouloir être trop tranchant, tu n'as aucune chance.

 

Si, par une chance incroyable, tu venais à devenir docteur d'astrophysique (ou domaine équivalent), il faut savoir qu'il n'y a aucun poste de chercheur permanent à la fin d'un doctorat. Il faut par la suite faire des post-docts, souvent (et conseillé) à l'étranger.

Pour devenir un chercheur CNRS, il faut ensuite faire valoir une bonne dizaine de papier en premier auteur, soit cumuler au moins 2 ou 3 post-doc/contrats de recherche. Et cette situation est TRES désagréable, du moins pour la vie personnelle (obliger de bouger de pays/région pour commencer un nouveau contrat de recherche tous les ans/deux ans, investissement chronophage et souvent incompatible avec la vie de famille etc etc).

 

Je dresse un bilan assez dur de la recherche, mais étant en plein dedans, je ne vois pas comment à 27 ans on peut commencer un cycle LMD en espérant atteindre l'un des domaines les plus bouchés qu'il soit. Et ça ne risque pas de s'arranger !!!

 

Dans le cas ou par miracle tu deviens un astronome/astrophysicien, sache que le métier est TRES différent de ce qu'on peut imaginer. Peu d'observations, beaucoup de modélisations... Exemple me concernant : modélisation de la turbulence atmosphérique pour améliorer les optiques adaptatives des téléscopes de l'atacama. Le sujet semble de prime abord interessant, mais c'est, comme pour ma thèse, 80% derrière un pc, face à des milliers de lignes de codes, et 20% de dossiers administratifs ou d'appels à projet.

 

Donc il faut préalablement savoir ce que tu désires réellement (instrumentation, recherche appliquée, recherche théorique...).

 

Bon courage ! :)

 

Merci pour cette info yonafunu, tu es bien placé pour parler étant en plein dedans.

 

Ce que je trouve dommage dans tout ça c'est qu'à 28 ans, ce qui n'est vraiment pas si vieux que ça lol, si on a beaucoup d'ambition c'est trop tard ! J'ai juste envie de changer cette conception des choses et de me lancer. Si c'est un échec, c'est pas grave, je serai très heureux et me réorienterai dans autre chose.

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En tout cas, vous avez cité beaucoup de choses et je trouve que finalement, contrairement aux discours que l'on trouve sur le net, il y a beaucoup de possibilités dans le domaine de l'astronomie et astrophysique.

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Très intéressant, en quoi consiste ton métier d'ingénieur d'études ?

 

Ca consiste à faire en sorte que les instruments du laboratoire soient en bon état de fonctionnement (mécanique, électricité, électronique, capteurs et étalonnages, acquisition, pilotage des essais, assistance aux utilisateurs, et même manutention et déménagement, ainsi que divers "bricolages").

C'est vraiment très varié, je ne m'ennuie pas et j'apprends plein de choses.

 

Edit :

Après avoir parlé d'astro et des études d'astro jusqu'au doctorat, je dois tout de même te préciser que je fais mon métier actuel dans un laboratoire de géomécanique (mécanique des sols, solides, structures, roches, bétons, etc). C'est toujours à peu près de la physique, mais plus rien à voir avec l'astro.

D'ailleurs ça m'emmerde et à la fin de mon CDD je ne candidaterai pas sur le poste permanent qui va s'ouvrir. Les collègues sont chouettes, l'ambiance bonne, le travail quotidien intéressant, mais le but final ne m'intéresse pas, voire me déplait (pas mal de contrats avec EDF, la DGA (les militaire), l'ANDRA (ceux qui planquent les déchets nucléaires))

Je vais essayer soit de revenir vers la médiation scientifique en astro (un peu pour l'astro, mais surtout pour l'éducation) ou bien carrément de passer le concours d'instit (plus j'y réfléchis plus ça me motive).

 

voilà pour le "3615 ma vie" ;)

Modifié par Raoulklimber
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Bon je n'ai pas tout lu...mais info en prendre en compte:

 

-il y a un age limite pour de nombreux financements de thèse (27 ans au début de la thèse si ma mémoire est bonne). En gros, les seuls thèses qui porteront sur l'astronomie, seront financées par les écoles doctorales via des contrats doctoraux (ministère). Je doute que ce genre de thèses soient payés via des partenaires industriels et/ou la région.

Donc pour la thèse, sans vouloir être trop tranchant, tu n'as aucune chance.

 

Bon, je suis en M2 Recherche, et j'ai un petit message !

 

Pour l'age... j'ai de nombreux amis(es) de 30 piges qui se sont retrouvés en M2 après avoir bossé dans des domaines complètement HS. Et qui ont trouvé facilement une thèse par la suite. Certes pas en astro...

A mon avis, c'est plus du cas par cas, et si les résultats suivent, il n'y a aucune raison de ne pas être sélectionné non ?

J'ai connu aussi un trentenaire ayant repris ses études en L2 de physique pour faire de l'astro. Il était tellement motivé qu'il majorait partout...

Ensuite, j'ai aussi connu un INGENIEUR de recherche qui, après des années de boulot a décidé de faire une thèse en 5 ans sur ses heures de boulots et ça a marché.

Et il n'y a pas que les écoles doc. Finalement peu de mes amis ont décroché des thèses en passant par là. En astro je ne sais pas. En planéto, on peut passer outre. Sachant que des étudiants en astro peuvent migrer en planéto...

 

Voilà, en gros je pense que la recherche est un milieu assez bordélique qui permet à des gens dont le parcours est atypique de se débrouiller.

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  • 3 années plus tard...

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