Aller au contenu

Les causes du réchauffement climatique.


Pyrene

Messages recommandés

Il y a pourtant un projet de construire une centrale sur les bords de la mer rouge malgré les consequences désastreuses pour la faune et la flore en raison de la temperature des rejets.

 

Et la privation de la source froide par inondation des pompes cnest cevqui est arrivé a fukushima et qui a failli arriver au blayais en decembre 1999. Bref ca n'a absolument rien d'un argument fantaisiste.

Les meme qui disent aprés coup ''ca n'aurai jamais du arriver''. Et pourtant...

 

Le 16/02/2023 à 19:55, 22Ney44 a dit :

 Il n'est plus admissible par exemple de continuer à alimenter nos toilettes avec de l'eau potable.

 

Prenons le cas de la pomme de terre. Les rendements commercialisables chutent de moitié dans la culture traditionnelle malgré l'emploi des poisons habituels, ils s'effondrent de 75 à 80 % dans la culture bio qui n'a rien pour défendre la culture. 

 

Les deux problèmes sont intimement liés mon cher Ney : les sols manquent de nutriments et de matière organique. La fertilité baisse.

Ce sont les 2 choses qu'on envoie dans nos eaux de wc (avec en prime une sacre charge bactérienne qu'il faudrait en toute logique éloigner des points d'eau pour ne pas les contaminer). Le carbone est relativement bien dégradé à coup de boues activées et grand renforts d'énergie pour brasser, pomper, et aérer mais ensuite les sels nutritifs  (nitrates, potassium, phosphates) finissent dans l'eau avec les conséquences qu'on connait sur le développement des algues. C'est aussi une hérésie alors qu'on en manque dans les champs!

 

Pour en revenir aux rendement agricoles attention a ce qu'on prend pour la ''norme''. Si la norme du tour de France c'est le courent le plus chargé (Amstrong ce multi champion) forcément ceux qui courent ''bio'' paraissent bien faiblards à coté.

Donc non, les rendements en bio ne sont pas mauvais sur des sols bien traités riche en humus et a faible évaporation grâce aux multiples haies qui entourent les parcelles et a l'apport de fumier régulier. Ce qui ne se fait plus depuis des décennies. On préfère mettre le fumier humain dans les rivières.

 

Le 16/02/2023 à 19:55, 22Ney44 a dit :

,c'est une crise très grave de société qui s'annonce en particulier sur les droits à la propriété. Qu'adviendra-t-il quand la moitié sud viendra se réfugier dans la moitié nord. Comment se fera le repartage de biens ?  

 

Totalement d'accord sur le problème. Mais la encore je ne suis pas inquiet. Le partage des biens ne se fera pas!! C'est tout le sens de l'histoire et la raison d'être du droit sous toutes ses formes depuis des millénaires : garantir la continuité de la propriété. 

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/bill-gates-plus-grand-proprietaire-prive-de-terres-agricoles-aux-etats-unis-1310719

 

Les possédants profiteront de leur acquis pour avoir une ''rente'' qui se fera probablement sous forme de travail. Du boulot contre de la bouffe. De l'esclavage légal.

 

Le fils d'un ami agriculteur, agriculteur lui aussi, bosse comme employé en Australie pour une banque qui achète et exploite des milliers d'hectares.

 

Les dettes sont comme les propriétés, transmises et revendues et parfois réduites pour être soutenables mais jamais totalement effacées. L'important c'est de préserver leur rente dans la durée plus que le capital qui n'est qu'un outil de pouvoir. C'est très rare d'avoir un vrai resset économique et souvent c'est le chaos.

Modifié par charpy
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, charpy a dit :

Il y a pourtant un projet de construire une centrale sur les bords de la mer Rouge malgré les conséquences désastreuses pour la faune et la flore en raison de la température des rejets.

 

Et la privation de la source froide par inondation des pompes est ce qui est arrivé a Fukushima et qui a failli arriver au Blayais en décembre 1999. Bref ça n'a absolument rien d'un argument fantaisiste.

Les mêmes qui disent après coup ''ça n'aurai jamais du arriver''. Et pourtant...

 

 

Fais un effort. J'ai corrigé neuf fautes dans ce court extrait.

Par ailleurs "Les mêmes qui disent..."  Heu...Les mêmes que qui ?

Alors je ne dis pas qu'une écriture aussi brouillonne implique le même état de la pensée, non, je ne le dis pas... Dans la forme Ney est exemplaire. J'ai glissé dans ce commentaire une faute comique volontaire bien en évidence pour voir si tu la trouves.

Tu vois le caractère merveilleux du CO² : les désastres incommensurables qu'il va produire sont une incroyable aubaine pour les fanatiques du nucléaire, qui savent par ailleurs que la vie monacale que tu préconises n'aura pas plus de partisans que la redistribution de la propriété dont tu parles.

Encore que sur ce dernier point je suis moins catégorique que toi. Qui survivra verrat. 

 

 

 

 

Modifié par Albuquerque
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, charpy a dit :

Il y a pourtant un projet de construire une centrale sur les bords de la mer rouge malgré les consequences désastreuses pour la faune et la flore en raison de la temperature des rejets.

trés con en effet, nonobstant les effets sur la flore et la faune, je me demande s'il n'y a pas une ligne de faille dans ce coin-là....et puis le lieu se prête au solaire...

au bord de la Manche, ça va mieux pour une centrale, encore qu'une centrale hydrolienne immergée au large du Cotentin serait le must mais je me demande où en sont les études de faisabilité en particulier les études sur la corrosion.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Cooling credits"

C'est sous ce nom qu'une start-up commercialise l'injection d'aérosols réfléchissants dans l'atmosphère : pour dix dollars, vous pouvez financer le lancement d'un gramme dans la stratosphère, ce qui compenserait une tonne/an de de CO2.

Ca suppose d'y croire, en premier lieu, de disposer de la somme en second, et en troisième de faire confiance à la société, qui cherche apparemment un nouveau lieu d'opération après s'être fait virer du Mexique.

Voici, à toutes fins utiles, un lien vers ces bienfaiteurs de l'Humanité, au cas où un contributeur voudrait mettre en pratique ses propres préconisations.

 

Incidemment, je ne veux dénoncer personne, mais si Biden passe par WA, il pourrait peut-être s'économiser quelques missiles à 400 000 $...

"We're using balloons to launch reflective clouds into the stratosphere." (FAQ du site)

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 6 heures, Pyrene a dit :

"We're using balloons to launch reflective clouds into the stratosphere." (FAQ du site)

 

Effectivement si les ricains annulent tous les efforts en géo ingé des  gentils chinois c'est pas gagné.  🤣

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sur la "géoingénierie", une lettre ouverte de 390 chercheurs (dont les climatologues français Jean Jouzel et Christophe Cassou), ainsi que des ONG et des citoyens, en janvier 2022, appelant à l’adoption d’un accord international de non-utilisation de la géo-ingénierie solaire, y compris de la recherche. « Une fois que la technologie existe, elle est utilisée », justifie Aarti Gupta, qui fait partie des premières signataires.

Une pétition est ouverte aux signatures en soutien à la lettre ouverte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

    Le 16/02/2023 à 19:55, 22Ney44 a dit :


    A cause de l'absolue pérennité d'une source froide proche d'un réacteur, ce qui ne sera plus du tout le cas à un horizon de 20 à 25 ans,

[Cliquer et glisser pour déplacer]

    Le 16/02/2023 à 19:55, 22Ney44 a dit :


[Cliquer et glisser pour déplacer]


Qu'est-ce qu'une source froide ?

Une eau à 40°C est une source froide pour une centrale thermique. Froid et chaud sont deux themes très relatif du langage.

Faire fonctionner une centrale avec une centrale à 40°C fonctionne en perdant un peu de rendement.

Le problème serait plutot la raréfaction de l'eau. il est nécessaire d'avoir un débit d'eau de refroidissement suffisant.

 

 

Le 17/02/2023 à 10:00, charpy a dit :

Il y a pourtant un projet de construire une centrale sur les bords de la mer rouge malgré les consequences désastreuses pour la faune et la flore en raison de la temperature des rejets

 

Là aussi, la température des rejets est à nuancer. L'eau n'est pas bouillante. Maintenir une température de l'eau en dessus de +2°C est largement faisable. Bien entendu, c'est un point de vigilance.

Cette été, la mortalité de la faune et de la flore liée à la température des rivières n'était pas due aux eaux rejetées par les centrales mais juste due au réchauffement climatique.

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 17/02/2023 à 13:25, PEV77 a dit :

bord de la Manche, ça va mieux pour une centrale, encore qu'une centrale hydrolienne immergée au large du Cotentin serait le must mais je me demande où en sont les études de faisabilité en particulier les études sur la corrosion.

 

Je dirais qu'il ne faut pas raisonner en une substitution une (centrale nucléaire) pour une (centrale hydrolienne): les densité de puissance de sont pas les mêmes, mêmes en ordre de grandeur. Il y a toujours une question de surface occupée derrière.

 

Si on sait faire des alliages résistants à la corrosion saline, cela demendera un entretien un important.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, ursus a dit :

. Il y a toujours une question de surface occupée derrière.

 

Si on sait faire des alliages résistants à la corrosion saline, cela demendera un entretien un important.

 

Pour la surface importante au fond de l'eau ca ne gênera pas grand monde a part les pecheurs de st jacques mais c'est dans des zones précises , et la peche au chalut de fond qui ravage tout (autant arreter tout de suite).

C'est plus le gisement qui n'est peut etre pas bon partout, comme pour l'eolien. Selon les coins ca doit etre plus ou moins rentable en fonction de la facilité d'ancrage, du courant, de la profondeur..

 

Je pense qu'ils visent du quasi sans entretien manuel comme les éoliennes. Mais effectivement c'est ce point de fiabilité qui doit encore pécher et aussi la sensibilité aux filets dérivants perdus (contrairement aux eoliennes qui sont peu sensibles aux ballons chinois perdus)

 

Concernant les températures de rejet c'est loin d'etre négligeable au point de rejet

Citation

La centrale du Blayais est autorisée à fonctionner tant que la différence entre la température des eaux prélevées dans la Gironde et la température des eaux rejetées ne dépasse pas 11 °C en valeur moyenne journalière

et il y a eu des dérogations cet été jusqu'a 3degrés aprés melange dans la riviere. C'etait exceptionnel cet été enorme pour la faune et la flore deja impactée.

Modifié par charpy
  • Comme je me gausse! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 5 heures, ursus a dit :

Qu'est-ce qu'une source froide ?

Une eau à 40°C est une source froide pour une centrale thermique. Froid et chaud sont deux themes très relatif du langage.

Faire fonctionner une centrale avec une centrale à 40°C fonctionne en perdant un peu de rendement.

Le problème serait plutot la raréfaction de l'eau. il est nécessaire d'avoir un débit d'eau de refroidissement suffisant.

Ce que vous écrivez s'applique bien à une centrale thermique conventionnelle, il nous en reste quatre en France, proches de l'arrêt définitif. Cela ne peut s'appliquer à une centrale nucléaire pour raison de Sûreté par défaut de surtempérature de la source dite froide.

 

C'est bien  la raréfaction de l'eau que j'évoquais dans le post. Le niveau général de l'eau baisse, les débits s'affaiblissent. Or la règlementation en matière de rejet thermique indique bien que l'accroissement de température ne peut être supérieur à 4°C. Si le débit s'affaiblit, les calories rejetées sont diluées dans moins d'eau, la température s'élève alors au delà des 4°C. Administrativement et aussi légalement la source froide n'est plus disponible. La procédure est alors un arrêt de tranche puisque, dans des cas très particuliers à moins d'empoisonner le cœur avec du bore, un réacteur nucléaire n'est pas régulable. C'est 0 ou plein pot.

 

En conclusion, une source froide dont le débit passe régulièrement sous la barre permettant de limiter l'accroissement de température à 4°C, n'est plus pérenne. Compte tenu de l'effondrement de la pluviométrie, la raréfaction de la neige, les rivières perdent en ressource d'eau, la pérennité de la source froide est alors profondément remise en cause.

La perte d'une source froide (Lost Off Cool Accident, LOCA) est un incident significatif en sûreté nucléaire entrainant jusqu'à l'arrêt d'urgence du réacteur, mais en tout état de cause un arrêt de sa capacité à produire. Les autorisations "exceptionnelles" de rejet supérieur à 4°C ne se comptent plus, les conséquences sur la biodiversité non plus.

 

Ney

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 52 minutes, 22Ney44 a dit :

Ce que vous écrivez s'applique bien à une centrale thermique conventionnelle, il nous en reste quatre en France, proches de l'arrêt définitif. Cela ne peut s'appliquer à une centrale nucléaire pour raison de Sûreté par défaut de surtempérature de la source dite froide.

 

C'est bien  la raréfaction de l'eau que j'évoquais dans le post. Le niveau général de l'eau baisse, les débits s'affaiblissent. Or la règlementation en matière de rejet thermique indique bien que l'accroissement de température ne peut être supérieur à 4°C. Si le débit s'affaiblit, les calories rejetées sont diluées dans moins d'eau, la température s'élève alors au delà des 4°C. Administrativement et aussi légalement la source froide n'est plus disponible. La procédure est alors un arrêt de tranche puisque, dans des cas très particuliers à moins d'empoisonner le cœur avec du bore, un réacteur nucléaire n'est pas régulable. C'est 0 ou plein pot.

 

En conclusion, une source froide dont le débit passe régulièrement sous la barre permettant de limiter l'accroissement de température à 4°C, n'est plus pérenne. Compte tenu de l'effondrement de la pluviométrie, la raréfaction de la neige, les rivières perdent en ressource d'eau, la pérennité de la source froide est alors profondément remise en cause.

La perte d'une source froide (Lost Off Cool Accident, LOCA) est un incident significatif en sûreté nucléaire entrainant jusqu'à l'arrêt d'urgence du réacteur, mais en tout état de cause un arrêt de sa capacité à produire. Les autorisations "exceptionnelles" de rejet supérieur à 4°C ne se comptent plus, les conséquences sur la biodiversité non plus.

 

Ney

 

Tout ceci est le bon sens même, mais on trouve encore des nucléaristes sourds et aveugles qui ne veulent pas comprendre que quel que soit le mode de fonctionnement de leur source d'énergie favorite mais mortifère et moribonde, il n'existe aux difficultés qu'elle soulève éventuellement aucune réponse pas encore prévue par un antinucléaire qui conserve toujours une longueur d'avance. Si par impossible venaient à manquer les raisons de sécurité un peu solides, disons plus solides que le CO², il restera toujours les angoisses existentielles quant au sort des ablettes et des goujons sur un peu distance en aval. On ne joue pas avec cela...

Quelle est la consommation d'eau de refroidissement d'un réacteur de 1500 MW avec tour ? De combien l'eau évaporée réchauffe-t-elle la rivière ? La plus proche centrale de chez moi est celle de Civaux, posée à côté d'une simple rivière pas vraiment du genre le Rhône en crue. 

 

 

 

Modifié par Albuquerque
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, Albuquerque a dit :

 

Tout ceci est le bon sens même, mais on trouve encore des nucléaristes sourds et aveugles qui ne veulent pas comprendre que quel que soit le mode de fonctionnement de leur source d'énergie favorite mais mortifère et moribonde, il n'existe aux difficultés qu'elle soulève éventuellement aucune réponse pas encore prévue par un antinucléaire qui conserve toujours une longueur d'avance. Si par impossible venaient à manquer les raisons de sécurité un peu solides, disons plus solides que le CO², il restera toujours les angoisses existentielles quant au sort des ablettes et des goujons sur un peu distance en aval. On ne joue pas avec cela...

Quelle est la consommation d'eau de refroidissement d'un réacteur de 1500 MW avec tour ? De combien l'eau évaporée réchauffe-t-elle la rivière ? La plus proche centrale de chez moi est celle de Civaux, posée à côté d'une simple rivière pas vraiment du genre le Rhône en crue. 

 

 

 

 

Citons en particulier

 

il y a une heure, Albuquerque a dit :

Quelle est la consommation d'eau de refroidissement d'un réacteur de 1500 MW avec tour ?

 

Monsieur,

 

Pourquoi faire affront sinon insulte de laisser croire à la confusion entre source froide par aéroréfrigérant et source froide issue du milieu naturel, soit eau douce de rivière, soit eau salée de littoral. Bien sûr qu'en aéroréfrigération (refroidissement avec tour comme vous l'écrivez) comme la centrale de Chinon pour ne citer que celle-là, la source froide étant artificielle, elle est moins sujette aux variations environnementales. Mais toutes les autres, équipées de source froide naturelle sont concernées en matière de sûreté par les bouleversements climatiques. Les dimensionnements de sûreté qui datent des années 1970 n'ont pas pris en compte la nouvelle donne même si déjà à cette époque quelques gêneurs alerteurs auraient dus être écoutés.

 

Prêtez s'il vous plait à vos contemporains au moins quelques pourcent d'équivalence de vos capacités de réflexion. Ils n'en sont pas totalement dépourvus.

 

Ney

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un homme politique assez bruyant et insoumis répète régulièrement que l'assèchement à venir des cours d'eau compromet le nucléaire. Ce faisant il ne détaille nullement les modes de refroidissement, sans doute pour ne pas tout embrouiller dans la tête de l'électeur au motif d'être inutilement rigoureux. Donc, une fois retirés les réacteurs en bord de mer et ceux qui aéroréfrigèrent, combien en reste-t-il sur 56 ?

Il y avait Fessenheim, mais coup de chance c'est fermé.

Epargnons-nous les manifestations d'extrême indignation. 

Modifié par Albuquerque
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sauf si la température monte au-dessus d'une certaine valeur, auquel cas le ventilateur produit l'effet contraire.

C'est ce que disent l'été les journalistes qui se pensent judicieux.

Perso s'il fait plus que cette température d'inversion de l'effet du ventilateur, j'humecte ma chemise et alors avec le ventilo ça refroidit encore mieux. D'accord, ça ne marche pas dans la moiteur des tropiques, mais justement je n'y vais pas.

Cela me fait penser aussi à ce journaliste écolo de France Inter (pléonasme ?) expliquant qu'avec l'ouverture qu'il faut laisser à la fenêtre pour le passage du gros tuyau d'un climatiseur, les flots d'air brûlant qui entrent dans la pièce ramènent à peu de choses l'effet de l'appareil. Bien sûr il existe des moyens simples d'obturer l'ouverture, ou, plus élégamment, si on a encore une fenêtre ancienne avec plusieurs vitres, d'en remplacer une par un carré de contre-plaqué traversé par le tuyau. J'ai fait ça un temps. 

Modifié par Albuquerque
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

3 GW électriques sont installés à Civaux sur la Vienne dont le débit moyen à cet endroit tourne autour de 100 mètres cubes par seconde. Il faut évacuer 6 GW thermiques.

A supposer que sans aéroréfrigérants en emploie toute l'eau de la rivière en la réchauffant de 4 degrés, on évacuerait 100 000 kg  d'eau/seconde  x  1000 cal/kg/°C  x 4 degrés  =  400 000 000 calories/seconde  =  1 670 000 000 joules/seconde  =  464 kWh/seconde  =  1 670 000 kWh/heure, ce qui fait une puissance évacuée de 1,67 million de kW ou 1,67 GW. C'est le quart du besoin. Ce n'est donc manifestement pas ainsi que la centrale est refroidie.

Il en résulte que les hommes politiques préconisant la fin du nucléaire par manque d'eau à venir... font de la politique, en généralisant ce qui n'est que partiel.

Ils font "de la politique au sens le plus noble du terme", sans doute, pour employer une expression qu'ils affectionnent.

 

Modifié par Albuquerque
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je parlais de ce genre de ventilo

320px-Marcellois_FR21_%C3%A9oliennes_IMF

 

Disons que mettre des centrales sur la cote ça risque d'etre compliqué aussi apparemment on est bon pour 1,4m de montée des eaux pour 2050.

Ca parrait énorme! Mais ils ont intérêt a bien calculer leur coup pour pas devoir déménager les epr au bout de 40ans ou les mettre sur vérin.... je suis pas sur que tout soit bien anticipé et c'est peut etre pas bien raisonnable de maintenir les anciennes sur la cote sans réevaluer le risque de submersion.

https://information.tv5monde.com/info/rechauffement-climatique-une-nouvelle-etude-alerte-sur-la-fonte-de-la-calotte-glaciere-489178

 

Il va plus que rester les bords du leman pour les installer, niveau ultra stable, eau froide. mais lorsque les glaciers auront fini de fondre faudra un plan B...

 

N'oublie pas dans tes calculs de prendre le débit d'étiage et 4 degrés de hausse  c'est énorme pour des cours d'eau déjà mal en point pour cause de chaleur...

Modifié par charpy
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On mettra les réacteurs sur des bateaux.

Que de mal tu te donnes pour trouver l'argument antinuc définitif !

Je regrette Jeff Hawke qui était bien intéressant. N'avait-il pas décrété le plus gravement du monde que c'était au terme d'une réflexion philosophique extrêmement sérieuse qu'il était arrivé à la conclusion définitivement irréfutable qu'il ne fallait pas de nuc.

C'est marrant.

Et que devient-il ? et son pote Arthur Dent, apparemment parti en même temps ?

Remarque que je regrette davantage Estonius.

Modifié par Albuquerque
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne me donne pas de mal particulier. ce sont des scientifiques qui révisent ses prévisions de montée des eaux. je me pose juste des question sur la pertinence d'utiliser les cotes, quel qu'en soient l'usage, et a fortiori pour des activités sensibles au risque.

 

l'argument définitif c'est que ça va s'épuiser très vite si ça se généralise et qu'on ne sais pas quoi faire des déchets qui sont plus durables que notre civilisation donc qui seront livrés à eux même d'ici quelques décennies ou siècles. l'autre souci c'est que leur nocivité est invisible et n'apparait que sur le long terme, ca n'incite pas à la prudence.

 

je dis que c'est une bonne énergie de transition mais que ça doit rester transitoire. il faut prévoir dés le début l'après nuc avec une échéance et la mise en œuvre d'un plan assez tout ENR.

 

Quand on voit le temps de mise en œuvre des mesures pour réduire les GES je me pose des questions sur la capacité des politiques à nous emmener intelligemment vers ce futur qui se fera de toutes façons bon gré ou malgré l'épuisement de tout le reste.

 

Citation

On mettra les réacteurs sur des bateaux.

les russes ont fait une centrale flottante ! les coréens y pensent....

 

après tout en cas de pépin la gravitation fera son boulot et ca sera plus facile de faire un tas par dessus pour cacher la misère plutôt que si c'est à l'air libre en surface. 

mais le mieux serait peut être de ne pas trop tenter le diable.

Modifié par charpy
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah, tenter le diable ! Les vidéos sur le demon core, géniales !

Nucléaire énergie de transition - uranium bientôt pénurique - ne pas laisser de déchets.

Ce triptyque contient sa contradiction. Si l'on doit bientôt manquer d'uranium, alors ç'aura nécessairement été une énergie de transition, et alors on aura laissé autant de déchets que si on avait décidé une politique nucléaire durable puisque celle-ci ne peut exister du fait de la pénurie pour bientôt. Cette énergie de transition dans l'hypothèse de la pénurie est la même chose que l'énergie nucléaire durable dans le temps, puisqu'elle n'y est alors durable que dans les illusions des décideurs. Alors en somme tu entérines la même accumulation de déchets. Rhôôô...

 

Il y a une vidéo où une dame ministre des années 90, présumée centriste, mais très remontée contre le nucléaire, dit qu'elle avait averti ses collègues qu'elle démissionnerait si le Super-Phénix n'était pas abandonné. Et apparemment pas un de ses collègues ministres pour lui avoir répondu : "Tu sais, la surgénération n'est peut-être pas la clef de dix mille ans d'énergie assurée, mais elle l'est peut-être. Alors ta démission, en comparaison, excuse-moi, mais... hein !"

Modifié par Albuquerque
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 19/02/2023 à 06:55, ursus a dit :

e dirais qu'il ne faut pas raisonner en une substitution une (centrale nucléaire) pour une (centrale hydrolienne): les densité de puissance de sont pas les mêmes, mêmes en ordre de grandeur. Il y a toujours une question de surface occupée derrière.

je parle du projet assez géant de placer des hydroliennes là où le courant est trés fort et constant surtout...on en a parlé il y a quelques années de cela ...pourtant rien n'a bougé apparemment (mais la mode macroniste "écolo" est un peu faible, il faut l'avouer).

 

il y a une heure, Albuquerque a dit :

Si l'on doit bientôt manquer d'uranium, alors ç'aura nécessairement été une énergie de transition, et alors on aura laissé autant de déchets que si on avait décidé une politique nucléaire durable puisque celle-ci ne peut exister du fait de la pénurie pour bientôt. Cette énergie de transition dans l'hypothèse de

Que l'on passe au thorium une bonne fois pour toute 'il y en a deux fois plus sur terre que l'uranium, et les réacteurs s'ils sont moins puissanrs, ont aussi des produits de fission beaucoup plus courts que ceux à uranium, mais continuons à nous emmerder avec des réacteurs de 1500 MW à uranium !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, Albuquerque a dit :

Ce triptyque contient sa contradiction. 

tu inventes la contradiction de toute pièce... 

Transition dans le sens de "transition énergétique" signifie qu'on va vers autre chose AVANT d'avoir épuisé les stock et accumulé autant de déchets

c'est "volontairement transitoire" et "de circonstance"  par manque de ressource. C'est la même chose pour le charbon et les autres carbonées alors qu'en europe on a surtout fait un report du charbon vers le gaz qui ne résout pas grand chose au RC et pose de petits problèmes  d'accès aux ressources actuellement.

 

pour ce qui est surgé, thorium, et fusion car reste beau sur le papier mais pas déployable à grande échelle dans les 20ans / 30 qu'il nous reste pour "transitionner". si a terme on doit viser l'enr (par définition illimité) autant mettre le paquet pour y aller directement (30  c'est pas de trop vu l'amleur du chantier) au lieu de faire des tours et des détours au risque de rater le but.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, charpy a dit :

) au lieu de faire des tours et des détours au risque de rater le but.

A mon avis on a déjà raté le coche, à force d'avoir bouffé du gaz russe et renoncé un peu au nucléaire, maintenant on aura ni l'un ni l'autre juste du charbon à bouffer ! une totale réussite politique ! un adieu total à la baisse du CO2....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 19/02/2023 à 12:28, 22Ney44 a dit :

Ce que vous écrivez s'applique bien à une centrale thermique conventionnelle, il nous en reste quatre en France, proches de l'arrêt définitif. Cela ne peut s'appliquer à une centrale nucléaire pour raison de Sûreté par défaut de surtempérature de la source dite froide.

 

C'est bien  la raréfaction de l'eau que j'évoquais dans le post. Le niveau général de l'eau baisse, les débits s'affaiblissent. Or la règlementation en matière de rejet thermique indique bien que l'accroissement de température ne peut être supérieur à 4°C. Si le débit s'affaiblit, les calories rejetées sont diluées dans moins d'eau, la température s'élève alors au delà des 4°C. Administrativement et aussi légalement la source froide n'est plus disponible. La procédure est alors un arrêt de tranche puisque, dans des cas très particuliers à moins d'empoisonner le cœur avec du bore, un réacteur nucléaire n'est pas régulable. C'est 0 ou plein pot.

 

En conclusion, une source froide dont le débit passe régulièrement sous la barre permettant de limiter l'accroissement de température à 4°C, n'est plus pérenne. Compte tenu de l'effondrement de la pluviométrie, la raréfaction de la neige, les rivières perdent en ressource d'eau, la pérennité de la source froide est alors profondément remise en cause.

La perte d'une source froide (Lost Off Cool Accident, LOCA) est un incident significatif en sûreté nucléaire entrainant jusqu'à l'arrêt d'urgence du réacteur, mais en tout état de cause un arrêt de sa capacité à produire. Les autorisations "exceptionnelles" de rejet supérieur à 4°C ne se comptent plus, les conséquences sur la biodiversité non plus.

 

Ney

 

oui à toute centrale thermique je n'ai rien dit d'autres mais il y a d'autres moyens d'avoir une source froide. Techniquement, une source froide peut être à 40°C.

Il y a même des échangeurs air/air utilisé comme source froide (sans eau donc) plutôt pour des petites centrales.

Après bien entendu, il y a les risques dont tu parles qui doivent être pris en compte dans la conception ou l'utilisation d'une centrale

 

 

 

Pour répondre à @Albuquerque  et pour les autres: un article intéressant par ailleurs  https://bonpote.com/les-centrales-nucleaires-vont-elles-resister-au-changement-climatique-1-2/#Les_differents_types_de_refroidissement_dune_centrale_nucleaire

 

"A l’heure actuelle, en France, 14 réacteurs sont en circuit ouvert en bord de mer, 10 sont en circuit ouvert en bord de rivière et 32 sont en circuit fermé (donc avec tours aéroréfrigérantes) en bord de rivière."

 

Emplacement des centrales nucléaires en France. Source : Futurs énergétiques 2050, Crédit : RTE

 

Un peu de Cherry picking :   "

Le changement climatique ne sera pas la principale source de tension pour le réseau électrique

Point important dans ce rapport, même si les indisponibilités nucléaires l’été sont un sujet, ce n’est pas ce type d’aléa météo qui va être à l’origine des plus grosses tensions sur le système électrique. En effet, RTE précise : “En 2050, les configurations les plus à risque correspondent ainsi à des situations de manque de vent conjugué à une température froide, en particulier sur l’ensemble de l’Europe”."

 

Peut être juste parce que le manque d'eau associé à de hautes températures, c'est l'été quand la consommation d'énergie électrique est la plus faible tandis que la consommation électrique est la plus forte en hiver. Il me semble que cet été, alors que les CN étaient en maintenance (ie à l'arrêt), le problème de l'approvisionnement en électricité n'a pas été évoquée mais cet hiver si.

 

Après, n'oublions pas que l'objectif est de diminuer les émissions de CO2: Les deux solutions ont le mérite d'aller dans le même sens : ENR, comme nucléaire. Pourquoi les opposer alors que ce sont les énergies fossiles dont il faut se passer?

 

A écouter!

 

 

 

 

 

10-idees-recues-sur-la-transition-des-mo

 

Toujours pour ceux qui sont curieux sur ce que l'aller vers un mode de vie durable : https://bonpote.com/10-idees-recues-sur-la-sobriete-des-modes-de-vie/

 

  • J'aime 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 6 heures, Albuquerque a dit :

J'ai en confiance demandé candidement combien de nos 56 réacteurs ne sont refroidis ni par la mer ni par une tour, mais je vois bien qu'on ne me répondra pas. 

Je pense que tu avais déjà candidement la réponse 😇 (et une tours est de toutes façons installée près d'une rivière, pompe une partie du débit et fait un rejet chaud résiduel... Zut ursus a répondu!

 

Le problème c'est que logiquement une centrale proche d'une rivière est une énergie intermittente en cette période de sécheresse.  elle n'est pas sensée fonctionner en dessous d'un certains débit ou d'une certaine température de rejet. mais bon on peut plus facilement faire une dérogation pour autoriser un rejet nocif d'une centrale thermique plutôt qu'une dérogation pour faire souffler du vent un jours ou il n'y en a pas. 

Si on appliquait les règles un peu plus strictement ça obligerait à la privation d'énergie ou à la forte modération certains jours d'été et ça enlèverai un argument de poids au nucléaire (disponibilité à la demande).

 

Pour ursus d'où l'urgence de sortir de l'électrique pour le chauffage (pompes à chaleur comprises). Une grosse isolation et la cogé biomasse avec réseau de chaleur il n'y  a que ça de crédible mais c'est un chantier monstrueux : urbanisme, agricole, réno énergétique...

je vais tester chez moi l'injection de ma petite production éolienne dans ma dalle chauffante électrique pour faire du stockage thermique sur 10/15j.

 

la solution low tech à la bihouix : quand il fait froid, ben... on a froid alors on met un pull, un bonnet, des gants....

388-1570022571.webp

 

Modifié par charpy
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.