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lyl

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Tout ce qui a été posté par lyl

  1. Heu faut pas déconner, et j'irais pas jusqu'à dégainer la formule optique pour ça. à x2D sur la Lune c'est tout à fait faisable. ----------- Sinon oui, pour les baffles, il était question d'un bon nombre de baffles, entre 6 et 11 sur les schémas divers qu'on trouve. (fantaisistes ?) En tout cas plus que 3. https://usermanual.wiki/Document/MeadeRefractorCollimation.1160471440/html
  2. Intéressant, on dirait une bague en nylon (surligné jaune) Sinon : c'est un relâchement de contrainte sur le verre, c'est net. La surface est petite : navrant mais pas gênant. Au pire si ça fait reflet avec la Lune à proximité : tu noircis la zone endommagée.
  3. Tu peux l'améliorer, probablement la façon dont je procède avec des picots peut s'appliquer pour le baffle qui a bougé. Tu les mets en place : tu pousses avec un tube plus petit et tu jointes avec un mastic. Même un mastic silicone peut faire l'affaire. Peinture matte noire permettrait d'améliorer aussi.
  4. Après la revue de Ed Ting (vous pouvez le retrouvez sur Youtube), juste une idée de la bête
  5. lyl

    oculaire

    Les huyghens ne sont pas fait pour ce tube, sauf si tu tombes sur des AH mais se sont des coulants vissants direct en 36.4mm --------- Pour du f/D ~8, le mieux sont les orthos abbe HD (ça n'existe plus en neuf) ou abbe normal et les Kellner (pour les focales 18+mm) Sur Granado ce ne sont que des vieux stocks qui ont plus de 20ans. Du matériel de chez Scopetech en 24.5 ça passe sur ce tube (ne pas prendre les HM a f/8, c'est pour du solaire ou lunaire à f/D élevé) Je peux faire une commande groupée (c'est du neuf là : manufacturier = DK qui a fournit Vixen/Mizar etc) avec la mienne (j'ai besoin d'un chercheur coudé, d'un objectif court et de quelques bricoles) pour des 24.5mm Ajouter 30% (prix coutant arrivée chez moi) + la réexpédition. Les bons choix en réflecteur f/D 8 sont Or-9, Or-14, Or-18, Ke 20, Ke -25 (Par contre je n'ai jamais essayé le Ke-8, ça risque d'être un peu court comme relief d'oeil)
  6. mwarf ! grillée Ah je vois qu'Ales a fini par envoyer bouler les chinois de CGDM qui lui ont fait un pti dans le dos (non respect des prix des devis), je me souviens d'un échange avec lui, il était furax...
  7. Et j'en dirais pas plus parce que je respecte les trouvailles Ceci dit j'ai un doute sur le besoin d'asphériser ou pas, j'airais regarder dans mes notes
  8. La fin du département astronomie chez Zeiss en 1995 a définitivement clos le sujet du 0.965", 24.5mm qui est le format microscopie agrandi pour accueillir des filtres en vissant. (23.2mm). Le field stop optimal pour ce coulant est de 18mm, ceci pour un bafflage optimal. La version wide ou américaine est issue de la norme DIN30 (30mm) internationale à laquelle l'astronomie a ajouté le pas de filtre pour faire 1,25" ou 31.75mm Le field stop optimal sur ce coulant est de 22mm, idem : pour un bafflage optimal. (f/10 -> f/15) Historiquement, la transition s'est produite de ~1985 (mid 80's) à 1995. Zeiss ayant fait sa transition à la fin de cette période. Le format américain a commencé avant mais c'est particulièrement la notoriété de TeleVue qui a poussé à l'adoption de ce format. Le début de la transition commence dans les années 1970 avec l'importation par les états-unis d'optiques européennes et japonaises. Meade, Cave, Célestron. Il faut savoir que Clavé a suivi le mouvement, à contre-coeur certes mais c'était un gros marché. J'irais jusqu'à dire que c'est le MacGyver° de l'astronomie qui a involontairement lancé le mouvement, Coulter Optics s'étant saisi du concept est parti sur les bases américaines pour le format. Le 24.5 est resté longtemps associé au réfracteurs, tandis que le 1"1/4 était pour les dobson/newton. C'est principalement une raison de besoin de champ étendu pour l'observation champ profond... ° :John Dobson
  9. Non tu mets du purosol sur la lentille et tu laisses agir le purosol, c'est un nettoyant organique auquel il faut laisser du temps. Tu peux lui mets la tête en bas à ta lulu pour que le liquide ne rentre pas dans la cellule. Et même tu asperges la surface orientée vers le sol par en-dessous, la gravité fera son boulot lentement. Ensuite, c'est mieux avec une lingette optique en papier garanti sans additif minéral : tu éponges/absorbes le plus gros du purosol qui reste et qui s'est chargé de dissoudre la plupart de ce qui s'est déposé. Si c'est plutôt "clean" sur la lentille, tu roules ta microfibre et tu passes ce "tuyau" sur la surface pour enlever le reste d'humidité. => "Rammaser large avec une faible pression en ramenant vers le bord." Pour moi c'est ce qui laisse le moins de traces résiduelles et souvent aucune même vu à la loupe : le tuyau de microfibre s'adapte bien à la surface avec le mouvement type "essuie-glace' Parfois il faut répéter l'opération mais avec le purosol sur juste des "piqures" de saleté, ça part très vite, souvent du premier coup. ---------- PS : sur des lentilles d'achromat qui ont un traitement plus simple mono-couche dur, le produit Zeiss pour les lunettes donne de très bon résultats à coût moindre. Le purosol est plus gentil avec certains traitements multicouches. Il est a recommandé quand il y a des doutes. Sur l'aluminure non hydrophobe par exemple (sans Cr2O additionnel ou sandwich SiO / TiO2), la méthode purosol préserve très bien.
  10. Je peux te confirmer qu'il y a un monde entre la mécanique réalisée par CNC et celle en coulé/ajusté. Ce n'est pas forcément la simplicité qui est en manque de stabilité mécanique. Par contre, oui, le manque de démultiplication chez Tak est une lacune qui devrait être comblée.
  11. Pour le coup, je l'ai vue de jour mais jamais jeté un oeil dedans pour de l'astronomie. Ca reste pour moi dans ma liste des réfracteurs à tester, le propriétaire en était très satisfait et poussait dessus des orthoscopiques University Optics type Abbe ancien modèle L'image en terrestre était sans soucis mais je n'ai eu l'occasion que d'y mettre l'oeil que quelques secondes avec un ortho de 18mm, autant dire que c'est plutôt limite comme test d'aller juste regarder une des tours du chateau là ou l'on était. Bref ça m'a laissé un souvenir mitigé. Historiquement, c'est censé être le remake en moins honnéreux des "fluorites" japonaises par Meade. Le f/D est un peu plus long pour tenir la dispersion mais sur le papier l'effort est là : - verre FK01 (les premières versions équivalentes au S-FPL51, soit un vrai verre ED) une vraie vacherie à travailler... - verre KF (Crown/Flint) version proche des Kurz-Flint de Schott. C'est la petite soeur en prix des FS de Takahashi qui sont en fluorine et verre SSL2 proche du KzFn2 de Schott. Le design et le comportement optique sont TRES proches, avec le même genre d'optimisation, mais en calé plus haut pour tenir les halos bleus même avec le f/D un peu plus long. La combi fluorite de Takahashi est carrément avantagée sur ce domaine là : il fallait faire un compromis sinon il aurait fallu sans doute la pousser à f/11, ce qui n'était pas dans l'air du temps commercialement avec Vixen qui sortait les FS102 en 102/920. Sur le papier, elle donc tronquée en plage corrigé diffraction limited et elle n'est donc pas apo stricte au sens de Thomas Back (je parle de la 127). ça tronque vers 625nm si on la cale dans le jaune. Par contre la plage en question est bien linéaire et le calage sur les planètes (en jaune-orange ou presque rouge) ramène bien le piqué manquant mais on perd dans le vert puis le jaune. Elle a le comportement des grosses fluorites de diamètre supérieur qui nécessite de la technicité et des filtres au-delà de 152mm, c'est à dire les diamètres sur demande chez Taka à l'époque. Honnêtement la 127 était très lumineuse, je dirais pimpante. La TAL 100R (semi-apo) m'a laissé la même impression. Je n'avais que la couleur des tuiles de toit dans les teintes les plus rouges et c'était correct, sans perte de piqué. L'optique était sans défaut et avec des bonnes saturations des couleurs. Je suppose par contre que la 178 doit déjà être plus technique à manipuler : les filtres vont être nécessaires pour forcer l'oeil à s'accomoder à la teinte majeure désirée. Je sais que c'est le genre de technicité que tu maitrises. Reste à savoir comment elle a vécu car on sait de façon sûre que c'était les meilleurs des employés qui fabriquaient cette optique à Irvine aux USA. Les deux verres utilisés sont du haut de gamme délicat (même le KF3 qui marque beaucoup à l'humidité et les traces de doigts gantés ou pas dés qu'on lui laisse des gouttes d'eau à sécher librement). Quant à la provenance du fluorocrown, c'est sujet à discussion : Japon ou Chine. Je donne ma langue au chat. Bref, à cette époque c'est un instrument de prestige chez Meade, à comparer avec les gros Maksutov ou les SCT
  12. Avec un peu de soin c'est pas si mal que ça, je connais des exemplaires en 150/1200 qui sont déplorables face à ce type de rendu sur le plan focal ici avec des verres bon marché (BAK1/SF2/SF5). Il m'a fallu même pas une heure pour calculer la compensation. Un spot à 3 fois le disque de diffraction, autrement dit utilisable à x50 (D/3) voire x100 (D/1.5) c'est enchanteur sur certains objets comme simplement la nébuleuse de la Lyre. Faut juste faire attention avec les oculaires sous 8mm de focale. Faut penser à mettre le filtre ad hoc pour du lunaire et à mon avis ça passe facilement x150.
  13. Oui, les retours d'utilisateurs ayant des compétences en optique sont consistants. La norme chez RF Royce, en ce qui concerne les mirroirs est d'être au-delà de lambda / 8, c'est un opticien qui suivait les références des années 1950. En ce qui concerne les réfracteurs c'est du même niveau jusqu'à 6" (150mm), il a fait plus gros mais il est connu pour avoir bien réussi jusqu'à ce diamètre. L'équipe d'Istar Optical est pour moi le leader sur les achromats bien qu'ils maintiennent principalement une série limitée : les classiques 100mm sont arrêtés et ils démarrent à 127mm/1000.
  14. on réduit très fort le chromatisme : euh la non. Certes la dispersion peut être réduite, c'est substantiel mais pas énorme. Il faut plus que celà pour trouver la bonne recette. * : le chromatisme... (source : histoire de l'objectif de Petzval dans les liens de dioptrique info) Voir plus bas le talent de Takahashi qui réalise cela grâce à la gestion du sphérochromatisme. (maitrise de la variation chromatique de l'aberration sphérique). Les fabricants de triplets courts usent et abusent de cette particularité extrêmement utile pour la photographie mais cache-misère pour l'utilisation visuelle. (bref, c'est pas le sujet) Bon, puisque c'est l'occasion, je vais approfondir et raconter les évênements du 19eme siècle (il y a 180ans maintenant). Principalement (et c'est l'exemple de Roland Christen que j'ai donné). On crée un premier doublet, "air-spaced" ou non dont on laisse la coma comme paramètre libre. En ces années là on aimait assez les doublets collés au "Beaume du Canada" parce que ça restait bien en place. La micro-mécanique c'était pas encore ça... On positionne un diaphragme (si le champ désiré est grand, largement plus que pour l'astronomie) qui viendra couper des problèmes d'astigmatisme au dépend d'un éclairage complet (id est on provoque du vignettage : c'est la "marque de fabrique" de l'objectif de Petzval -> une image plus lumineuse au centre). Le deuxième doublet compense la coma du premier. Ca c'est pour le petzval simple ou "corail", la première version qui déçut Joseph Petzval qui avait, dira-t-on, un peu trop approximé sa formule de courbure de champ. (cf http://dioptrique.info/base/complements/petzval/petzval04.HTM ) Pour réduire la courbure de champ ou éclate le deuxième doublet (merci à Voigtländer), un peu à la façon des correcteurs de coma, tout en gardant un piqué central préservé. En passant, il trouve la condition mathématique pour maitriser, entre autres, l'astigmatisme et la courbure de champ : Petzval Sum". Albert Nagler utilisera souvent cette condition. Ca c'est le Petzval abouti ou "photographique". Il y eut d'autres versions en particulier "l'orthoscop" qui réduisit la distorsion. Ensuite il y a d'autres déclinaisons : le bénéfice est l'augmentation de l'angle utile à environ 30° par gestion de la croissance de l'astigmatisme et de la coma. Apparté : Par la suite en 1893 Harold Dennis Taylor inventera le triplet dit de Cooke qui rendra le concept de l'objectif de Petzval obsolète mais moins compliqué à fabriquer (précision mécanique nécessaire sur le triplet de Cooke et ses déclinaisons). C'est la dernière des formules d'objectifs calculables analytiquement, elle a persisté dans toutes les déclinaisons jusqu'à l'invention du ray-tracing. La maitrise du calcul des "Cooke" fait partie de l'enseignement d'optique classique comme celui de l'objectif de Petzval. Le terme Petzval est réservé au concept de contre-correction avant vs arrière sur l'aberration de coma. Pourquoi : parce que c'est une conception élégante de 1840 antérieure à l'invention d'Ernst Abbe qui énonce la condition des sinus en 1873 pour fabriquer des objectifs dit "aplanétiques" Il complète ainsi en cette année historique la condition Herschel pour le stigmatisme sur l'axe, principe qui a gouverné la fabrication des optiques pendant plus d'un siècle. En gros le Joseph, il avait compris que les images des doublets simples c'était pas terrible dans les coins quand on voulait des ratios de taille d'image/focale de l'objectif courts et que, ne connaissant pas la condition d'aplanétisme mais ayant compris qu'on pouvait compenser décida de chercher comment formuler tout ça. On doit à J.Petzval la démarche moderne de "déduplication" qui consiste à réduire les aberrations par compensation de deux éléments ou par division à la dépendance des angles d'incidence aux surfaces optiques. CQFD Annexe : application du concept de contre-correction par Takahashi La FSQ présente un astigmatisme qui est de l'ordre de la moitié de celui d'une conception en triplet°, permettant ainsi, lorsque la formule résultante est aplanétique de permettre un angle de prise de vue doublé (cercle image énorme) Accessoirement, le talent de Takahashi est, en plus de l'application des bénéfices de la formule : 1) d'aplanir fortement la courbure de champ et 2) de bien définir la forme du sphérochromatisme en réalisant le crossing des focii couleurs entre 65 et 80% de la pupille de l'objectif alors que la dispersion est plutôt élevée ici 0.1 + 0.1 mm sur la 140f7. (cf le graphe) ce qui titille la limite de défocus de 110um (4.13*lambda*N2) à f/7 °: expliqué plus haut, la division des éléments optiques en plusieurs groupes séparés (pliant ainsi moins fort les rayons qui les traversent) dans le processus de la contruction de l'image permet de réduire l'astigmatisme final. Mais cela entraine d'autres aberrations : si je puis me permettre, il faut être un équilibriste très doué pour trouver la compensation de tout le bousin... Pour en savoir plus : l'histoire de l'objectif de Petzval. Daguerre, l'invention de la photographie et la compétition entre Chevalier et Petzval http://dioptrique.info/base/complements/petzval/petzval01.HTM Pour conclusion, je connais assez bien le sujet pour avoir conçu il y a quelques années un chercheur semi-apo 49/196 en partant sur le principe du "Petzval Corail" puis en le rendant sans courbure de champ (choix du doublet arrière en verres lourds N-SSK5/LAFN7) avec l'aide d'un ingénieur de chez Thorlabs. C'était pour servir de lunette guide. Je dois dire que l'ingénieur débutant de Thorlabs a été particulièrement généreux sur ce design en me mettant le focus sur ce doublet particulier.
  15. A saisir si elle est en bon état, incontestablement. Rien que la monture vaut ce prix là sans soucis. ----------------------- Mais la traduction indique :
  16. Juste un peu de savoir faire Roland Christen en 2000 donne sa recette° : https://groups.google.com/g/sci.astro.amateur/c/XVtauji5Cso/m/udaO_h2eHMQJ °: ici un doublet huilé + doublet collé, c'est "Petzval Corail" de 11" f/7.5 ------------------ Note : j'ai largement posté il y a quelques années sur le renouveau de ces petzval par Bresser.
  17. Quelques pages du site web de RF Royce maintenant parti à la retraite sont encore disponibles. je vous en donne un point d'entrée. Il a connu pas mal de monde de la génération des années 1960. Ce talentueux opticien était lié à des célébrités telles que Ralph Dakin (labo de Rochester : Baush et Lomb, créateur de la barlow en verres lourds qui porte son nom) et Max Bray, le talentueux opticien qui travailla pour Fairchild et poli des intruments pour l'armée américaine (les fabuleuses photos prises par les U2° sont dues à son talent) et la NASA pour Mariner 3 et 4, les missions de cartographies de Mars qui mirent fin aux spéculations sur les canaux de Mars après près de 50ans d'imaginaire humain ! https://www.thefreelibrary.com/A+mammoth+Maksutov+in+Arizona.-a017743258 RF Royce nous laisse sa combinaison fétiche de ses achromats des années 1950 qui lui a été soufflé à l'oreille par Max Bray qui connaissait sur le bout des doigts ses classiques des optiques "d'avant le BK7" https://obtainsurplus.com/blog/u2-sr71-spy-plane-aerial-camera-lens-perkin-elmer-36-f40/ https://mars.nasa.gov/mars-exploration/missions/mariner-3-4/ Evidemment pour le non-initié ça ne veut pas dire grand chose sans décryptage mais on a l'explication ici à traduire par google bien sûr : http://www.rfroyce.com/refractor spots.htm De mon point de vue c'est une combinaison optique remarquablement tolérante à la décollimation (désalignement objectif-tube-porte-oculaire) ça supporte quelques millimètres (5 pour 1500 de focale) grâce à la bonne tenue sur l'astigmatisme en plus de la coma (annulée : c'est un aplanat) Beaucoup moins touchy que les mêmes réfracteurs en BK7-F2 classiques et cerise sur le gateau : 18% de contraction de la partie bleue en comparaison de ce dernier. Ce qui permet un achromat 100/1370 de même niveau que 100/1500 en BK7-F2. Le soucis est de trouver les verres équivalents à ceux des années 1960, ce qui n'est pas toujours disponible. C'est pas énorme mais ça finit par compter. [ De façon générale la couleur secondaire des achromats est définie comme relaté ici par Alan French : https://groups.google.com/g/sci.astro.amateur/c/tGvJzBu-xO0/m/tP9ZPSr2wlwJ ] Si vous tombez sur une de ses optiques de réfracteur, n'hésitez pas. ° : pour la petite histoire, la caméra des U2 sortait une précision de la taille d'une balle de golf (4cm) à 21km de distance et le film de 3km de chez Kodak sortait une résolution de 60lignes/mm à l'époque ou les photos donnaient péniblement une alternance de 12 à 15 lignes / mm (1/30mm -> grain de 33um). C'était lié à l'ouverture de la caméra qui fonctionnait à f/4 et qui avait besoin de grains les plus fins possibles pour suivre la précision donnée par l'objectif sur l'ensemble du champ couvert. La longueur totale de la bobine de pellicule (je ne connais pas sa taille d'image mais c'est probablement du full frame 35mm) couvrait ainsi 1200km de terrain. On est à 4 fois plus fin de nos jours avec les caméras CMOS, au même niveau que la résolution fine de l'oeil humain Je pense que c'est exagéré et que la précision réelle est plutôt de 8-10cm pour des images en pellicule 70mm et qui donne une largeur de 650m sur le terrain.
  18. Objectif : https://fr.wikipedia.org/wiki/Objectif Je ne comprends pas. L'idée n'est pas de relancer une construction mais de donner la recette le point d'entrée en terme de "liste des réglages à faire" pour que les intéressés le fasse d'eux même. --------------------- J'ajoute que tu as raison, le sujet est commencé depuis longtemps est méritera une synthèse.
  19. Tout. Régler l'optique par rapport aux oculaires modernes (Vixen surcorrige l'aberration sphérique), réaliser le bafflage dans les règles de l'art pour l'utilisation requise : générique grand champ ou fort grossissement. a) Vixen adaptait/adapte à ses oculaires "Ortho" (symétrical) ou la nouvelle génération de plössl "NPL" pour les achromats. b) Vixen vend du générique de focale médium (la Planet Killer n'est plus disponible). c) calage et dispersion couleur. A cette focale de 900/910, la correction couleur est bonne/excellente pour du lunaire (les verres utilisés par Vixen sont équivalent à une 80-1000 BK7-F2 réglé "haut") mais insuffisant pour du planétaire qui nécessite un réglage couleur différent et/pour une dispersion moindre : Jupiter, qui est une cible difficile apparait délavée dans un objectif classique 80-1000 calé à 550-555nm. Danjon & Couder préconise bien plus bas. Pour information, la Clavé 100-1500 qui est une référence ancienne est calée à 580nm, elle donne des fonds de cratère bleu sur la Lune mais écrabouille la plupart des lunettes que je connais sur Jupiter (revue de Christophe Le Henaff) Je connais la Zeiss E110/1620 littrow de 1907 : c'est le plus gros diamètre à f/15 qui soit opérationnel en verres dit "classiques" (id est sans utiliser des verres ED ou des kurz flint et lanthane. (prix ...) Je connais la Zeiss A130/2340 qui est un doublet apo de 1908 (à f/18) dit "la Robach", je peux donc me considérée bien informé sur l'exploitation des diamètres jusqu'à cette taille. (y compris les AS de Sonnenfeld) Des informations que seule une recherche historique peut exhumer ou alors un oeil expert. La décision de resserer le bafflage vient du retour de Belgique pour la 80/1200 : "Concernant ton objectif,monte dans mon ancienne 80L,je ne tarirai pas d’éloges. Cette lunette,revue par ton objectif,mérite tous les superlatifs! Hier soit,sur la lune,j’ai poussé,avec un vieux Nagler de 4,8mm! Image encore exploitable,un peu sombre,mais encore beaux détails. Avec les Clave,beau avec le 6mm. Splendide avec le 7mmNagler! Sur la double double de la lyre,les 4 étoiles sont des têtes d’épingles avec le 4,8. Magnifique travail de ta part et résultat qui devrait convaincre les adeptes des chinoiseries à payer plus cher des diamètres plus petits. A quand une 130 à f15? ps .Hier soir,cette observation je l’ai faite en parallèle avec ma 175 Lzos,et bien,je reste ....ébahis. Je l’ai aussi,comparée la veille,à ma vielle Meade 127 EMC made usa,qui fut enterrée." ----------------- Pour rappel 80L = la Planet Killer. C'est confus car le projet avance pas à pas avec les retours des premières constructions. Incident de parcours qui a provoqué un délai et une décision : le tube de la 80/1200 que je lui ai envoyé a été beugné par la Poste, sabottant plusieurs mois de travail et de recherche, il est redressé depuis (donc la lulu est opérationnelle maintenant) : c'est le même tube de 80L "Planet Killer" qui équipe ma 80/1200, le PO était directement un 2". Maurice possède une 80L originale "le saint graal" qu'il avait gracieusement accepté de la comparer à la 80/1200 que j'ai assemblée et réglée. En ce qui concerne l'équivalence à la A81M, je dispose de deux objectifs A80M d'occasion, j'ai associé la meilleure combinaison avec ce lot de deux, effectué le meilleur bafflage pour du planétaire et tiré hier soir même la quintessence de cet objectif de 80/910. C'est intéressant sur Jupiter mais on atteint la limite d'un doublet calé lunaire. La 80/1200 fait mieux point final.
  20. elle se débrouille ----------------------- panorama après traitement des autres
  21. 80mm c'est encore facile. 100mm au niveau des fabrications de lentilles, c'est en dehors des normes des lentilles d'appareil photo pour lesquelles l'outillage est assez courant. http://www.astrosurf.com/topic/143787-fluorites-vintage-4-histoire-et-propriétés-à-vendre-ou-conserver/ ---------------- C'est Canon/Optron qui fabrique les lentilles pour Takahashi. Quant à Skywatcher : voici le niveau http://interferometrie.blogspot.com/search?q=Skywatcher+80
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