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LucaR

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  1. Salut les Soleux! Je m'essaie au SolEX en plus de mon Quark, pour l'association AVEX. Sur mes premiers essais j'ai bien du mal avec la mise au point. Je ne sais pas bien si c'est la MàP niveau caméra ou la MàP niveau lunette qu'il faut régler (ou les deux). Savez-vous si ça peut se déduire de l'image? Si vous avez des "trucs" pour bien faire la MàP je suis preneur 🙂 Par ailleurs je voudrais utiliser une risingcam 178mm de l'association que j'utilise sous Firecapture avec un driver ASCOM. Mais problème: elle ne fonctionne qu'en 8bits, dès que je règle le driver pour 14bits ça me donne de la neige sur l'image. Or apparement Inti ne prend que des SER créés en 16 bits, il refuse de lire mes SER 8 bits... (du coup j'ai pris temporairement ma zwo 178mm à la place, qui marche très bien). Est-ce déjà arrivé à quelqu'un? Merci!
  2. La nébuleuse planétaire de l'oeil du chat, comme son nom ne l'indique pas, n'a rien à voir avec une planète! Ces objets - les nébuleuses planétaires - ont été nommé ainsi par erreur, à l'époque de découverte, parce qu'elles étaient d'une taille apparente comparable à celle des planètes (c'est à dire tout petit) mais d'un aspect "flou" plus proche des nébuleuses habituelles. On a compris plus tard que c'étaient des objets intérmédiaires, tant en terme de taille réelle que de distance, apparaissant à la mort des étoiles - des fleurs poussant sur leurs tombeaux. Contrairement aux étoiles hypermassives, ces stars flamboyantes qui brûlent leur vie et meurent dans un feu d'artifice grandiloquant visible à des milliards d'années lumières à la ronde (les supernovas), les étoiles de taille "normales" (c'est à dire les plus fréquentes dans l'univers, comme notre soleil par exemple) ont une vie bien plus longue qui se termine par une mort bien plus discrète. A l'approche de ses dernièr millénaires, une étoile de ce type a épuisé son carburant principal: l'hydrogène. L'énergie vient à manquer, rompant soudain un équilibre de forces qui durait depuis des milliards d'années... L'étoile commence à se dévorer elle-même, cherchant de nouveaux carburants, trouvant de nouveaux équilibres mais bien plus précaires et instables... Elle se met à pulser et gonfler, devenant une géante rouge, tout en éjectant progressivement ses couches externes dans l'univers environnant. Une immense corolle de gazs et poussières commence alors à s'étendre tout autour d'elle, comme une fleur se déployant au soleil - c'est la nébuleuse dite "planétaire". Puis les dernieres réserves de l'étoile s'épuisent et elle meurt, ne pouvant plus rien produire. Si elle est seule, comme le soleil (et non pas en système binaire comme beaucoup d'autres étoiles), son cadavre mettra très, très longtemps à se refroidir et elle continuera de briller encore, certes bien plus faiblement qu'avant, mais assez pour ioniser et éclairer les gazs et poussières de la nébuleuse qui grandit autour d'elle. Dans des centaines de milliards d'années elle finira par s'éteindre, devenue trop froide pour briller: nous avons nommé "naine noire" ce qu'elle devrait devenir alors, mais que nous ne pouvons pas observer car l'univers est encore bien trop jeune, aucune naine blanche n'a eu le temps d'en arriver là! La nébuleuse planétaire de l'oeil du chat est située à environs 3000 années lumières de chez nous et est âgé d'environs 1000 ans (plus les 3000 ans qu'a mis la lumière à nous parvenir, bien entendu). En fait la nébuleuse planétaire à proprement parler est le petit noyau très brillant au centre, structure complexe mais trop petit pour que je puisse en obtenir des détails avec mes instruments qui ne sont pas très adaptés à ce type d'objet - mais Hubble l'a immortalisé ici : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d8/Catseye-big.jpg On pense que la belle corolle déployée autour de ce coeur, pour le coup bien visible sur ma photo même si elle est très petite au centre de l'image, s'est formé avant le processus de fin de vie de l'étoile que j'ai décrit plus haut, mais on ne sait pas encore bien expliquer sa formation. Mes instruments ne sont pas très adaptés à ce type d'objet - pour voir des détails du coeur de la nébuleuse il faudrait un téléscope à plus longue focale, et une caméra à plus petits pixels. Mais j'avais envie de voir ce que ça donnait quand même alors voilà! Gros zoom sur la nébuleuse: EXIFS: Composition HDR avec une image HOO pour le halo et SOO pour le coeur. Prises de vues datant de février 2023. Environs 11h30 de pose aux filtres Antlia 3nm: Halpha 3h / Oiii 5h30 / Sii 3h + quelques minutes de RGB pour les couleurs d'étoiles Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 La couche S donnait un peu de détails sur le coeur, mais rien sur le halo. J'ai donc renoncé à une composition SHO qui ne donnait rien de très intéressant et opté pour une HOO sur le Halo, et une SOO sur le coeur - rassemblées en HDR car le coeur est bien plus brillant que le halo.
  3. Le combo n'a pas de barlow intégré, c'est ce qui lui permet d'être utilisé dans de plus nombreuses configs. Sur ma lunette je dois moi-même ajouter une barlow pour atteindre la bonne plage de F/D. Je n'ai pas vraiment choisi le combo, c'était une bonne occasion dans une petite annonce du coup j'ai sauté dessus.
  4. Soleil de mercredi. J'ai raté l'éruption de la veille, mais il en reste une trace à gauche de l'image 🙂 (APO 102 f/5 diaphragmée à 70 f/7.5, barlow telecentric 3x, Daystar Quark chromo combo, ASI2600mm)
  5. Oui, mais l'alignement comète a été fait sur des images starless (étoiles retirées avec starnet++ sur les brutes prétraitées). Le stack est donc sans trainées d'étoiles, ce qui est plus facile pour la suite. EN contrepartie ça donne une trame pas très propre... Pour la réintégration des étoiles (stackées à part donc comme dit plus haut) sur la starless c'est une simple superposition en mode "Densité linéaire -" sous Photoshop. Pour la réintégration de la galaxie (stackée cette fois à partir des images brutes originelles, avec étoiles) en revanche c'est un peu plus bricolage avec masques.
  6. Bingo! 🙂 (Fait avec un setup remote en Espagne, taka 150 f/7, CCD moravian G4-16K, filtre L, 45x60s comète et étoiles stackées à part puis réintégrées)
  7. Seulement si tu l'avais défiltré totalement 🙂 En fait le filtre que tu as laissé est déjà un IR cut, donc pas la peine d'en mettre un autre devant. J'ai shooté longtemps avec un défiltré partiel à la lunette, jamais eu besoin de ça.
  8. Bin du coup si tu n'as retiré qu'un filtre, soit défiltrage partiel, tu n'a pas besoin d'ajouter un IV-IR cut 🙂
  9. Avec un trépied très stable, pas de vent, et une MES très minutieusement soignée, j'arrivais aussi à des poses de 3 minutes sans guidage sur une SA avec un APS-C 650D et un Samyang 135. J'avais quand même de la perte hein - genre 20% - mais ça restait acceptable.
  10. 1) Ca dépend de la marque/modèle. Sur les Canon EOS ça marche très bien pas de souci, je l'ai déjà fait sur mon 650D. Ca marche moins bien je crois sur certains Nikon. 2) Oui M42-EOS c'est bien ça. En revanche attention aux bagues très peu cher de magasins comme Alliexpress... Tu risque d'avoir du jeu par exemple ce qui pourrait causer un tilt en plus variable avec le suivi du ciel, donc pas top en astro... Mieux vaut payer un peu plus cher avec une marque éprouvée et solide. 3) Oui tout à fait, ces modèles ont bien la pause B/Bulb et peuvent enregistrer les image en RAW, ce sont les deux conditions principales.
  11. Personne n'a parlé du déflitrage, mais si ton APN ne l'est pas je recommande plutôt d'en prendre un d'occasion pas cher et déjà défiltré. Ou prévoir dans le budget un défiltrage partiel du tien. les résultats sont quand même très différents! J'avais moi aussi commencé sur un APN non défiltré, au final je regrette de ne pas l'avoir fait défiltrer dès le début car c'est un peu bête de limiter à ce point le signal même quand on débute.... Je considère la plupart de mes photos d'alors comme inintéressantes et ratées, alors qu'elles sont pas si mal par ailleurs et donc auraient été quand même au moins montrables même aujourd'hui si l'APN avait déjà été défiltré.
  12. Il a ptet stackés deux séries avec un cadrage un peu différent. Nouveau? 🙂 Tu constatera vite que les flats, c'est totalement indispensable. Hors de question de terminer une session sans les avoir fait. En fait les flats sont même bien plus importants, et c'est bien plus impactant de ne pas les faire, que les dark (sauf si tu as un gros amp-glow) ou les offsets (qui ne servent plus à rien avec les outils de post-processing modernes).
  13. Salut, J'ai longtemps utilisé ce filtre sur un APN, il est très chouette, bon choix 🙂 C'est un filtre duobande, ce qui veut dire qu'il laisse passer seulement le rouge de la raie Ha et le bleu-vert de la raie Oiii. Il est donc particulièrement indiqué pour les nébuleuses en émission (qui sont la grande majorité, ouf! :-)), mais pas du tout pour les nébuleuses en réflexion qui n'émettent pas sur ces raies, ni pour les galaxies qui émettent sur tout le spectre donc tu perdrait beaucoup de signal. Avec ce type de filtre tu peux faire du beau HOO et du HHO, ce dernier s'approchant un peu du rendu type Hubble (qui est du SHO). Si tu veux du vrai SHO il faut acquérir un filtre S en plus et faire des poses avec celui-ci... Mais en mixant le HOO et le HHO (ce que je faisais moi) on peut obtenir déjà des choses splendide donc c'est pas trop la peine de s'embêter - tu feras du SHO si un jour tu passe à une caméra monochrome. L'idée est que le signal de la raie Ha tape dans le rouge, elle n'imprime donc quasiment que les pixels rouges de ton capteur couleur. La raie Oiii tape dans le bleu-vert, elle n'imprime donc que les pixels bleus et vert. Au traitement on peut donc séparer d'un côté les pixels rouges de l'image, ce qui va donner une image noir et blanc constitué de signal Ha uniquement, et de l'autre les pixels bleu-vert avec lesquels ont peut reconstituer une image noir et blanc constitué seulement de signal Oiii. Avec ces deux images noir et blanc ya plus qu'à combiner en HOO ou HHO (ou un mixte des deux) comme on le ferait avec une caméra monochrome à filtre et du SHO. Avec Siril ou PIX on peut faire tout ça. Ce n'est pas la seule possibilité, on peut aussi traiter l'image sans séparer les couches comme une simple image RGB. On obtiendra alors une image plus contrastée sur les nébulosités que si on n'avait pas mis le filtre, mais qui ressemblera plus à une RGB qu'à une HOO ou HHO. On a le choix selon ses préférences! La lune est génante pour le signal Oiii, beaucoup moins pour le signal Ha. Il m'arrivait de shooter en pleine lune (avec des cibles quand même éloignées d'elle, au moins 60°) et ne conserver que la couche Ha de cette nuit-là. Après si la lune n'est pas pleine et ta cible assez éloigné, ça passe même pour l'Oiii. Question de feeling. Pas de réglage particulier de l'APN, balance des blancs etc... on s'en fout (tant que tu shoot en RAW évidemment) Je te mets la plus réussie de mes images avec ce filtre et mon 650D, la dernière en fait avant que je passe à la caméra monochrome. 16h de pose et séparation des couches pour une combinaison HOO/HHO:
  14. Sur cette image, deux sortes de « bulles » qui n’ont l’air de rien, comme de petites bulles de savon fragile flottant dans l’espace… Mais c’est une apparence trompeuse, car ce qui s’y déroule est en réalité un des phénomènes les plus violents de l’univers ! On assiste ici aux derniers instants de très, très jeunes étoiles, des bébés en termes de temps sidéraux - encore engoncé dans leurs berceaux, les nébuleuses qui let ont vu naître. Pourtant, il s’agit d’étoiles parmi les plus gigantesques, massives et brillantes de notre galaxie ! Il en est ainsi chez les étoiles : plus elles sont grandes, plus elles brûlent rapidement leur carburant, et plus elles meurent jeunes. Ce genre d’étoile est vorace, un véritable ogre, qu’on qualifie de type « Wolf-Rayet », du nom de deux astrophysiciens français ayant découvert ce genre de monstre. Elle a dévoré d’une traite, en quelques millions d’années, à peine tout son carburant primaire, l’hydrogène – à titre de comparaison au bout de 5 milliards d’années le soleil, lui, n’a entamé que la moitié de ses propres réserves, pourtant bien plus réduites. L’ogre est ensuite passée à ses carburants dit secondaire : hélium, puis éléments plus lourds… L’énergie titanesque qui se dégage de ces nouvelles réactions nucléaires expulse peu à peu ses couches externes de matière dans l’univers - à des vitesses dépassant l’entendement, quelques milliers de kilomètres par seconde ! En rencontrant le gaz de la nébuleuse environnante – le berceau de l’étoile – elle crée tout autour d’elle une onde de choc terrible, un front déjà surchauffé que vient en plus illuminer et ioniser le rayonnement intense de l’étoile, qui s’éloigne peu à peu de l’étoile comme une bulle gigantesque. Comme beaucoup de monstres, cette étoile est destinée à une mort violente et tragique : quand elle aura brûlé tout ce qu’elle pourra, elle n’aura plus la force de retenir la matière de son noyau de s’effondrer sous l’effet de la gravité. Alors elle implosera puis explosera d’un coup en une supernova, l’évènement le plus puissant de l’univers après les quasars. A droite, on a une petite bulle « récente » en termes de temps sidéraux, nommée « Nébuleuse de la bulle » (NGC 7635) tout simplement. Son diamètre est de 10 années lumières, ce qui est énorme - à titre de comparaison la zone d’influence d’une étoile plus classique, comme le soleil, ne dépasse pas 12 heures lumières… A gauche, on a un phénomène qu’on pense similaire mais dont on voit des conséquences plus éloignées dans le temps (quelques millions d’années de plus), avec des gaz formant encore des sortes de fronts arrondis autour de l’étoile, probablement des résidus d’une bulle similaire à celle de droite - elle est surnommée « nébuleuse de la Pince de Homard » (Sh2-157), ce qui est assez bien vu ! Dans les deux cas, l’étoile-monstre n’en n’occupe pas le centre, mais elle est proche d’une de ses « parois » bleuté : en effet le milieu rencontré dans une direction par la matière expulsée est plus dense que de l’autre côté, ce qui en ralentit la progression et déforme donc la bulle. (EDIT: photométrie des étoiles corrigées) EXIFS: Prises sur les 5 rares nuits ou demi-nuits qu'on a eu cet automne, dans des conditions souvent pas terribles... Environs 14h de pose: 8h5 Ha, 3h30 Oiii, 2h15 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii) + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 Il n'y a sans doute pas assez d'Oiii, il faudra que je complète un minimum - si la météo m'en laisse le loisir...
  15. 27/12/22 vers 11h30 au Daystar. Beaucoup de turbu cette fois, difficile de trouver le focus! (APO 102 f/5 diaphragmed down to 70 f/7.5, barlow telecentric 3x, Daystar Quark chromo combo, ASI2600mm)
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