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IC3568, C/2015 V2 Johnson, Jupiter et M51 en Ardèche !


Vakoran

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Bonsoir à tous !

 

Bien que les nuits se fassent courtes à l’approche de la mauvaise saison (oui, je n’aime pas l’été, il y fait trop chaud), j’ai tout de même décidé de profiter un peu du week-end.

 

Vendredi soir, j’ai donc retrouvé mes parents en Ardèche pour leur passer un coucou et leur laisser un bouquet (c’était aussi la fête des mères…), mais aussi pour leur changer un peu les idées en leur montrant quelques bricoles avec le 600, avec lequel ils n’avaient encore jamais rien observé. Bien évidemment, leur passion pour l’astronomie n’est pas aussi profonde que la mienne, alors ils n’ont pas prévu de rester tard… Et comme la vraie nuit astro n’arrive que passé minuit en ce moment, il a fallu trouver des trucs observables au crépuscule. Jupiter était toute trouvée, avec sa GTR opportunément placée en bord de disque à cette heure. Ça leur a bien plu !

 

Ensuite, une fois M13 admirée (et pourtant bien pâlotte dans ce ciel encore clair), et C/2015 V2 Johnson, la comète du moment, à peine aperçue (là, ce n’était encore qu’une tache ronde floue), ils m’ont donc laissé seul au « camp des Allemands ». Il s’agit d’un site non loin de la maison de mon enfance, en haut d’une colline avec vue sur la Vallée du Rhône, où j’ai souvent passé des soirées à observer le ciel à l’œil nu pour profiter de la fraîcheur qui y régnait. Et c’est aussi là que j’avais invité celle qui allait devenir Madame Vakoran lors de notre première rencontre (j’en parlais d’ailleurs ici, comme le temps passe…). :wub:

 

Bref, et pour en venir au fait !

 

En ce vendredi soir, la pollution lumineuse de la vallée était bien visible depuis la colline : plusieurs halos oranges couvraient le ciel, et même si le zénith restait assez préservé, ce n’était pas une soirée à galaxies… Un nouveau passage sur la comète m’a convaincu que pour cette dernière, je gagnerais à attendre le lendemain : une queue paraissait visible, mais malgré sa position en hauteur dans le Bouvier, je sentais qu’il était possible de faire mieux. En revanche, la stabilité était bien bonne ! En toute logique, je me suis donc tourné vers les nébuleuses planétaires.

 

J’ai fini par en trouver une sympathique à regarder : IC3568. Le gros avantage de celle-ci, c’est qu’elle n’est pas très loin de la Polaire. Elle passe donc assez lentement à l’oculaire pour me permettre de la suivre à 1500x sans difficulté.

 

La première chose que l’on remarque, c’est cette étoile tout à côté de la nébuleuse. Puis il y a cette teinte un peu bleue, ce qui me surprend et me ravit car je suis peu sensible à cette couleur. Et enfin, de multiples détails apparaissent, même si l’objet reste minuscule, sous la forme de zones plus claires ici ou là, et de rayons qui semblent partir de l’enveloppe intérieure de l’objet.

 

Vraiment ? :refl:

 

Je me demande car, fidèle à mon habitude, j’ai pris mes notes puis mis au propre sans jamais regarder d’autre dessin ni de photo qui aurait pu m’influencer. Et ensuite, une fois le dessin terminé, je suis allé voir ce que d’autres en avaient tiré : nulle part, je n’ai retrouvé ces structures radiales, même en photo (en tout cas pas dans le halo externe de cette NP).

 

Par rapport à un dessin de Serge Vieillard avec le même diamètre, par exemple, je retrouve partiellement ces zones plus ou moins sombres selon les endroits, et il semble que j’aie perçu une large zone plus claire que le reste comme un rai plus fin « sortant » de l’intérieur de la NP. Du coup, je me demande si ces rayons que j’ai cru percevoir ne sont pas une conséquence de la turbulence faisant « danser » un peu la centrale et donnant l’illusion qu’elle les projette. Et pourtant, il m’a bien semblé en voir certains toujours au même endroit…

 

Par ailleurs, un compte-rendu de Laurent Ferrero au Stellarzac sur ce même objet parle plutôt d’une couleur vert-jaune. À croire qu’on ne parle pas du même objet ! Mais pour ça, j’ai arrêté de m’étonner : la perception des couleurs chez les astrams, c’est comme les grossesses : y’en a pas deux les mêmes. :be:

 

Après coup, je réalise aussi que je n’ai pas pensé sur le moment à tester les filtres sur elle, ce qui peut changer la donne…

 

Mais enfin, et pour en finir, voici ce que j’en ai tiré :

 

2017_05_26-IC3568.png

 

Sans oublier une version plus grosse pour mieux percevoir les détails :

 

2017_05_26-IC3568-gp.png

 

Vers 1h45, l’humidité s’installe. Les sangliers aussi, ponctuant de leurs grognements qui paraissent tout proches le moindre de mes gestes. Comme j’ai toujours un doute sur ce qui pourrait les irriter (je n’ai pas fait sanglier 2ème langue), je préfère donc plier bagage. Ce qui semble les mettre en fuite d’ailleurs, car je ne les ai plus entendus par la suite !

 

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Samedi matin, après quelques heures de sommeil indispensables, me voici reparti sur la route. On passe aux choses sérieuses et l’on se dirige donc vers l’Ardèche profonde, dans un coin que je ne connais pas encore : le Bez, près de St Étienne de Lugdarès. Nous sommes aux portes de la Lozère, là où les paysages se font plus boisés. Le parfum subtil des genêts en fleur, indissociable de toutes les vacances de mon enfance passées au pied des Cévennes, me donne un coup de fouet. Tout l’après-midi, je chemine sur les sentiers qui bordent de petits bois secrets, j’observe les rapaces qui font du sur-place en observant leur future proie, aidés par un petit air frais, je profite des paysages… et je repère un spot intéressant, au sommet du Suc du Montat, près du Col du Pendu. Terrain plat accessible par un chemin goudronné, 1500 mètres d’altitude, et des prévisions météo qui parlent de ciel stable et sec. Que demander de plus ?



2017_05_27%20(123).jpg

J'adore ce genre de cadre...

 

Avant de commencer la soirée, je prends le temps de me rendre au village voisin pour dîner de magret de canard aux myrtilles et de tiramisu à la châtaigne. Me voilà en pleine forme pour attaquer la nuit !

 

Je rejoins le spot à l’antenne assez tôt pour déployer le monstre, et je guette Jupiter, que je compte bien dessiner, cette fois. Ce serait la première, avec le 600… Eh oui : je n’ai jamais trouvé l’occasion ou les circonstances vraiment favorables pour le faire. Car quand je me remémore ce que je réussissais à y voir avec le 250, je me dis qu’un dessin de cette planète avec le 600 doit absolument lui rendre l’hommage qu’elle mérite. Et pourtant, là encore, j’hésite : le ciel paraît relativement stable, mais je peine à trouver de nombreux détails alors que la GTR disparaît progressivement du disque qui tourne toujours aussi vite. Alors je me pose et je fais d’autres trucs : je repère le fin croissant lunaire et, plus tard, sa lumière cendrée, que je prends en photo à travers l’oculaire. Je consulte un peu le forum… et là, j’apprends que vers 22h20, Ganymède devrait émerger du disque de la géante gazeuse ! Au moment où je lis cela, il est justement l’heure d’y assister ! :o

 

2017_05_27%20(212).jpg

Notez le fin croissant de lune qui domine les éoliennes, éclairées ou non...

 

Je me précipite donc à l’oculaire et en effet, quelques minutes plus tard à peine, un léger téton semble pousser sur le disque de Jupiter. Bon, trêve de tergiversations, il faut immortaliser ce moment ! Le plus vite possible, je me mets à l’ouvrage. Et comme je fais vite, tant parce que Ganymède s’éloigne de plus en plus que parce que sa planète tourne comme une folle, je fais des proportions totalement aux fraises, que je rectifierai plus tard tant bien que mal lors de la mise au propre.

 

Le résultat… j’en suis à moitié satisfait. :rolleyes:

 

Content d’une part car lors des trous de turbulence qui arrivaient assez souvent, j’ai pu voir et retranscrire pas mal de jolies choses, avec des structures fines et subtiles. Même si une partie de ce qui est représenté ci-dessous tient plus de l’évocation, évidemment, en particulier cette texture que j’ai donnée dans les endroits sans détail de la NEB et de la SEB, mais aussi dans les nuages proprement dits. À l’oculaire, dans les bons moments, rien de ce que je voyais n’était lisse.

 

Content aussi d’avoir modifié ma technique informatique, en travaillant beaucoup avec le « doigt », ce qui permet de faire ces jolis effets tourbillonnants que j’ai perçus tout au long de l’observation (enfin, lorsque la turbulence était au plus calme).

 

Mécontent en revanche de ne pas avoir les bonnes couleurs. Le pôle nord devrait être plus beige, mais je n’arrive plus à retrouver la teinte exacte. Et comme Ganymède ne se distinguait quasiment pas du disque de Jupiter, je suis bien obligé de lui donner la même couleur, ce qui me semble inadapté. Ah, que c’est difficile, le choix des couleurs !

 

Mécontent aussi parce que je pense que plus de choses auraient pu être vues près des pôles, notamment ces sortes de nuages blancs ovales qui se suivent à la queue-leu-leu et que l’on voit sur les dessins un peu sérieux sur ce sujet.

 

Mécontent enfin car je réalise qu’il devrait être possible, et sans doute plus profitable, de représenter les bandes nuageuses autrement que par de grands aplats de couleur unie. Je crois qu’en cherchant à voir puis à dessiner des formes plus petites, comme si chaque bande se détaillait en nuages individuels, j’arriverais à quelque chose de mieux, même si question proportions, ça ne me faciliterait pas la vie.

 

Je pense que la prise de notes m’a pris une heure tout au plus, ce qui est court pour une planète détaillée comme Jupi. Et donc, voici pour la vision à l’oculaire :

 

2017_05_27-Jupiter.png

 

Ainsi que la version 100% pour mieux comprendre :

 

2017_05_27-Jupiter-gp.png

 

Comme je me l’étais promis la veille, je me suis ensuite tourné vers la comète C/2015 V2 Johnson. Celle-ci prend de la place à l’oculaire, surtout une fois sa queue décelée. Il m’a aussi semblé percevoir quelques autres départs de queue qui sont représentés ici, mais il faut bien avoir conscience que tout ceci était très ténu et difficile. Si j’avais voulu les représenter fidèlement… ben je ne sais pas comment je m’y serais pris, tout simplement !

Cette fois, je n’ai prévu qu’une version à l’oculaire, suffisante pour voir les détails dont je parle plus haut :

 

2017_05_27-C2015V2Johnson.png

 

L’ambiance sur le Suc du Montat est assez particulière : les nombreuses éoliennes au loin clignotent silencieusement, tandis que l’antenne proche propage un bruit permanent de tondeuse à gazon. Au loin, le tintement de la cloche d’un bovin se fait parfois entendre, ce qui change agréablement des grognements des sangliers de la veille. En début de soirée, un couple a garé son 12m³ à quelques dizaines de mètres, et après avoir joué aux cartes (à l’aide d’une lumière chiche, heureusement) pendant quelques heures, ils semblent dormir dans leur vaste véhicule.

 

Pour ma part, je me dis qu’il est temps de viser une galaxie. Avant de consulter la longue liste de celles que j’aimerais bien observer, issue des dessins de pleins d’autres astrams sur ce forum, je pointe M51, parce que quand même, le ciel est bon, et elle est très haut placée dans le ciel.

 

Oh mazette ! Je crois que je ne l’ai jamais vue ainsi : les spirales sont parfaitement évidentes en vision directe au Panoptic 24, et le tourbillon s’affiche crânement devant mes yeux avides. Mince, je n’avais pas prévu de dessiner quelque chose d’aussi ambitieux, moi ! Mais comment résister… Je fais quelques tests, pour bien vite constater que sous ce ciel, la galaxie continue d’afficher ses spirales mêmes à 600x ! :b: Il n’y a pas à hésiter : je saisis mes crayons et, cette fois soigneusement, prenant tout le temps nécessaire (car elle tourne un peu moins vite que Jupiter quand même), je note un maximum de choses.

 

C’est le genre d’objet pour lequel j’aurais plutôt prévu un champ pré-étoilé, ne serait-ce que pour les proportions qui sont toujours ma bête noire. Mais là, il va falloir faire sans. Je m’applique donc, partant du bulbe de la galaxie principale puis comptant les distances à l’aide de cette nouvelle unité de mesure. Environ 2 noyaux jusqu’à ce bord, 2,5 jusqu’à celui-ci… Mon brouillon est finalement trop petit : je n’utilise pas toute la feuille, ce qui va m’obliger à être soigneux et précis dans ma prise de notes.

 

J’essaie aussi de ne pas tomber dans le piège que j’ai connu avec la Grande Dentelle du Cygne : oublier qu’une grande partie des détails vient aussi de la vision décalée, et que si l’on se contente de détailler chaque partie en vision directe, le dessin final sera incomplet, ce qui se sentira. C’est particulièrement vrai pour ce genre de cible étendue et pleine de détails.

 

Et donc j’y passe le temps, avec plusieurs grossissements, morceau par morceau, jusqu’à ne plus avoir de place sur la feuille pour noter de nouveaux détails. Sur le moment, je suis un peu insatisfait de ne pas avoir vu grand-chose dans les espaces entre les bras spiraux. C’est le genre de zone très délicat à définir, puisque les bras eux-mêmes attirent l’attention de l’œil qui va tout naturellement vers ce qui est facile. Et il n’est pas possible de sortir les bras du champ de l’oculaire !

 

Pour retranscrire tout ça, plus que jamais, il faut utiliser le « doigt » de Photoshop, avec différents diamètres et diverses intensités. Le fond est assez diffus, il est donc possible de se contenter de grandes zones aux bords en dégradé, traités ensuite en ajoutant du bruit pour éviter les isophotes trop durs. Mais pour les détails dans les bras, évidemment, ça filamente, ça tourbillonne, ça « vit » presque, comme une protubérance solaire. Alors forcément, ça prend du temps...

 

Finalement, après un bon moment d'observation et deux soirées de mise au propre, voici ce que ça dit :

 

2017_05_27-M51.png

 

Et voici la version agrandie et au contraste optimisé pour mieux voir les détails, tournée aussi dans un sens plus usuel pour cet objet, ce qui a aussi l'avantage de ne pas faire une page trop large sur le forum ! ;)

 

2017_05_27-M51-gp.png

 

Et si vraiment vous voulez voir la "full", qui permet de voir encore mieux, il va falloir cliquer ici.

 

Après cette longue observation, la fatigue commence à se faire sentir, assez brutalement. C’est souvent comme ça. Pendant l’observation, on est absorbé, et j’ose le terme : en communion avec le ciel, l’objet, l’instrument, la feuille et le crayon. Lorsque les conditions sont réunies, l’on se sent comme le simple maillon d’une chaîne qui s’harmonise idéalement, faisant le lien entre l’objet, terriblement lointain, indifférent à nous, et sa retranscription finale sur un simple support de papier.:-_-:

 

C’est ainsi que, fatigué, doté de 4 brouillons à mettre au propre, et bien qu’il reste encore du temps de nuit disponible, je me contente d’observer quelques globulaires pour étancher provisoirement ma soif d’étoiles. Puis je range enfin le tout avant de prendre le long chemin du retour vers Pertuis, plus de 3h plus loin (en astronomie, on mélange facilement les mesures de temps et de distance !). À une heure de l’arrivée, la fatigue prend le dessus et me pousse à l’arrêter sur une aire pour somnoler quelques dizaines de minutes. Il est rare que je doive m’arrêter ainsi, mais là, le trajet retour était décidément trop long, et l’autoroute est moins douée pour retenir mon attention que les virages de la montagne ardéchoise !

 

Dimanche, en mettant mes croquis au propre, la voix grave et sereine de Philippe Meyer m’apprend que son émission dominicale ne sera pas reconduite en septembre prochain. :(

 

Ça n’a rien à voir avec l’astronomie, mais cette nouvelle a quand même réussi à me gâcher un tant soit peu un week-end par ailleurs excellent et mémorable…

 

Le ciel vous tienne en joie.

Modifié par Vakoran
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Salut Vakoran,

 

Merci pour le partage de ton WE bien prolifique!

 

Pour IC3568, je note que Bertrand Laville la voit aussi bleue. Je trouve d'aillerus fort courageux de remettre certains détails vus en question. Par contre au vu que ce que tu nous as sorti sur M94 je ne serais pas étonné que ces détails existent.

 

Je trouve de ta vision de Jupiter très belle. Nous étions aussi en train d'admirer la sortie de Ganymède aux RAP.

 

Pour Johnson, au 400 seule la queue du bas m'a paru visible (en 5 min d'observation). J'ose imaginer de la détection a du être dure.

 

Et que dire de M51. Une retranscription de toute beauté, pleine de détails et au rendu magnifique. Toutes les félicitations!

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Ah, la vache, tes dessins sont de plus en plus beaux !

J'adore le bébé eskimo :)

La version agrandie de ta Jupiter est top. Juste pour trouver quelque chose à dire: dans mon impression les couleurs aux pôles ne sont pas si puissantes et différentes.

Et, encore pour trouver des choses à dire (j'abuse :) ) , M51 manque un peu de poils pour moi (mais c'est une question de rendu plus ou moins radical). En tout cas les détails sont là et la forme est très précise.

Vraiment impressionnant !

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Bonjour :),

 

Philippe Meyer va nous manquer, même si je ne l'écoutais pas régulièrement :(

 

En tout cas beau CROA et dessins magnifiques.

 

Cependant, personnellement, j'ai un peu de peine avec le rendu informatique en planétaire, nostalgie du crayon, probablement :)

 

Et ton récit me rappelle des souvenirs. Quand je m'occupais d'un petit club nous sommes allés plusieurs fois en WE astro dans un gîte qui se trouve sur la route entre le col de la Chavade et le col du Pendu, plus près de la Chavade.

 

Ce gîte avait été utilisé par le groupe de Pierre BOURGE pendant quelques temps, puis découragé par la rusticité des lieux, ils avaient décidé d'émigrer vers un endroit plus confortable, quelque part en Drôme, tout en conservant le souvenir en appelant leur nouveau site le Chavadrôme. Je ne sais pas si ça a survécu à Pierre Bourge.

 

En tout cas le ciel la-haut peut être superbe, quand il veut, et malheureusement ce n'est pas tout le temps. Nous avons connu des taux d’humidité infernaux et des pluies abondantes (ce n'était jamais en plein été). Et quand on réserve un gîte 3 mois à l'avance, les prévisions météo...

 

En tout cas ça laisse d'excellents souvenirs de paysages magnifiques :).

 

Nous étions monté une fois, de jour, au col du Pendu, à l'émetteur dont tu parles.

 

Cordialement,

Claude

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Salut,

 

Superbe rendu pour ces objets Vakoran ! j'adore le bébé esquimau et M51 avec ce niveau de détails, ça doit être quelque chose à voir tout de même :o La comète est très sympa aussi et comme tu le dis, les très très faibles perceptions des queues ne doivent pas être évidentes à retranscrire sur papier, tu l'as très bien fait je trouve même si on imagine que c'est encore moins contrasté en réalité...

 

Un peu moins fan de jupiter par contre, comme CPEG.

Je trouve que le lissage informatique lui va moins bien qu'aux autres objets du CP... mais c'est très personnel

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Tes comptes-rendus sont toujours un plaisir à lire, la plume comme les illustrations sont efficaces !

Quelle belle M51, avec quantité de détails subtils quand on regarde bien ton dessin en grand format.

Pour Jupiter, je l'ai observée au même moment aux NAT, on avait un très bon seeing cette nuit-là et l'image était superbe. Ta technique rend bien la texture gazeuse, en particulier les festons bleus près de l'équateur sont très évocateurs.

 

Le mini-esquimau n'est pas en reste, surtout à ce grossissement !

 

Fred.

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Quel croa!

 

Jamais pointé la petite NP, même a 1500x elle n'a pas l'air bien grosse. Ta M51 est très détaillée, ça ne doit vraiment pas etre simple de la retranscrire en DAO, tu utilises un stylet et une tablette ou tu fais tout au mulot?

 

Nico

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Posté (modifié)

Merci à tous ! Ce beau week-end m'a fait beaucoup de bien, tant pour les jambes avec les promenades, que pour les yeux et l'esprit avec l'astro.

 

Pour la comète, oui, les queues étaient assez délicates, mais le halo aussi. Je ne sais pas si vous avez fait attention, mais le halo allait assez loin et je l'ai représenté ainsi sur le dessin, mais très faible. À voir dans une pièce sombre avec l'écran très lumineux.

 

Pour Jupiter, outre les goûts de rendu informatique qui sont propres à chacun, je confirme que les couleurs sont décidément trop tranchées. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas dessinée, je crois que j'ai perdu la main pour choisir les couleurs justes !

 

Pour la NP enfin, oui, elle est vraiment minuscule ! Sur le dessin à l'oculaire, il faut bien se rendre compte que les bords du cercle oculaire correspondent au champ de l'Ethos 3,7, donc à 110° ! Ce qui veut dire que dans ce que l'on arrive à voir d'un seul coup d’œil, la NP paraît encore plus petite que sur mon dessin...

 

EDIT (j'avais oublié de répondre à ceci) :

 

Ta M51 est très détaillée, ça ne doit vraiment pas etre simple de la retranscrire en DAO, tu utilises un stylet et une tablette ou tu fais tout au mulot?

 

Tout au mulot. Je n'ai jamais essayé de tablette graphique mais les informations que j'ai recueillies à ce sujet ne me font pas penser que je m'en sortirais mieux avec : je pense que pour cela, il faut avoir un peu de talent pour dessiner de manière traditionnelle, et ça n'est pas mon cas !

Modifié par Vakoran
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