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comment Johannes Kepler a appris l'existence des satellites de Jupiter.


Messages recommandés

Il y a quatre cents ans : voici comment Johannes Kepler a appris l'existence des satellites de Jupiter.

 

 

Bonjour à toutes et bonjour à tous. :)

 

En janvier 1610 un astronome italien, Galieo Galilei, dit "Galilée", découvrait avec une lunette de sa fabrication les quatre plus importants satellites de Jupiter : Io, Europe, Ganymède et Callisto. J'ai déjà raconté sur Webastro comment Galilée avait raconté cette découverte dans le "Sidereus Nuncius" ("Le Messager des Étoiles") : "Il y a quatre cents ans aujourd'hui" (voir : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=57669)

 

 

404px-Sidereus_Nuncius_1610.Galileo.jpg

 

 

Galilée commence la rédaction de son "Messager des Étoiles" en mars 1610 (il paraîtra le mois suivant), mais des "fuites" commencent à propager dans toute l'Europe dès ce mois de mars la découverte réalisée par Galilée à Padoue. Tout le monde astronomique européen fut en émoi : chacun des professeurs d'astronomie voulait en savoir davantage, et même, si cela était possible, regarder dans une lunette comme avait Galilée afin de pouvoir lui aussi voir de ses propres yeux ces fameuses "étoiles de Médicis" qui tournaient autour de Jupiter.

 

L'astronome allemand, Mathématicien Impérial à Prague, Johannes Kepler fut un des plus impatients...

 

Voici comment il apprit l'existence de la découverte de Galilée : « Un jour de mars, son ami le conseiller aulique Wackhers von Wackenfels, passant devant chez lui, l'appelle de la main, et sans descendre de son carrosse, lui annonce ce qu'on a appris à la cour : à Padoue, Galilée, grâce à un tube à deux lentilles, aurait découvert quatre planètes. Était-ce donc l'hypothèse de Giordano Bruno ? Les deux hommes, l'un debout sur le trottoir, l'autre le coude sur la portière, se mettent à échanger leurs conjectures. Pour le conseiller aulique, il s'agit de satellites de l'une des étoiles fixes ; pour le Mathématicien Impérial, ce ne sont peut-être que d'autres lunes tournant chacune autour de Vénus, Mars, Jupiter et Saturne - la proximité du Soleil ayant empêché de distinguer pour Mercure celle qui doit aussi normalement lui revenir. Ils prolongent ainsi sans même s'en rendre compte leur conversation impromptue. Leur passion s'explique aisément. Dans le premier cas, on aurait la preuve que le système solaire n'est pas unique dans l'univers ; ce qui irait dans le sens des intuitions de Giordano Bruno, dont Wackenfels est partisan, et ruinerait complètement la construction finitiste du "Mystère cosmographique" [livre écrit par Kepler en 1596]. Dans l'autre cas, au contraire, non seulement cette construction ne serait pas controuvée, mais un des arguments les plus anciens et les plus gênants des anticoperniciens serait enfin définitivement réfuté : loin d'être une exception inexplicable, la rotation de la Lune autour de la Terre ne serait que l'application à notre globe d'une règle générale, toutes les planètes entraînant un satellite dans leur ronde circumsolaire.

 

Désormais, Kepler attend avec anxiété des informations plus précises. Enfin, le 8 avril, Julien de Médicis, ambassadeur de Florence à Prague, lui fait parvenir une copie du livre paru en Italie : à son grand soulagement, il ne s'agit pas à proprement parler de planètes nouvelles, mais de quatre petits astres tournant autour de Jupiter. » (Gérard Simon "Kepler, astronome, astrologue" - éditions Gallimard février 1992).

 

L'ambassadeur de Florence fait savoir à Johannes Kepler que Galilée désire connaître, après avoir lu son "Messager des Étoiles", quelle est son opinion sur la découverte des quatre satellites de Jupiter. Il lui indique que le courrier qui a apporté depuis Florence le livre de Galilée doit repartir en Toscane dans onze jours. C'est donc à la hâte que Johannes Kepler doit rédiger ses premières impressions sur la découverte de Galilée. Ce dernier les fera publier, dès mai 1610, sous le titre "L'entretien avec le messager céleste" ("Dissertatio cum nuncio sidereo").

 

De mai à août 1610 Johannes Kepler ne cesse de demander à Galilée de lui faire parvenir un instrument d'observation de sa fabrication. L'astronome italien ne se pressa guère d'accéder à sa demande...

 

Heureusement pour Kepler l'électeur de Cologne, Ernest, duc de Bavière, revenait fin août de Vienne avec une des fameuses lunettes fabriquées par Galilée, comme il passait par Prague il proposa au Mathématicien Impérial de la lui prêter pendant dix jours pour qu'il puisse la diriger à son tour sur Jupiter.

 

Du 30 août au 9 septembre 1610, Johannes Kepler pu donc à son tour observer les fameuses "étoiles de Médicis" dans leur ronde autour de Jupiter.

 

Comme sa vue est médiocre, il va en permanence demander à son jeune assistant, Benjamin Ursinus (âgé de 23 ans), d'observer immédiatement après lui et chacun va, sans rien dire à l'autre, noter sur une ardoise avec une craie ce qu'il a vu avec la lunette. Ensuite, on comparera les deux observations. Lorsqu'il a un invité, Kepler lui demande de se joindre au verdict de l'observation contradictoire collective.

 

Dès octobre 1610 Johannes Kepler fait paraître à Francfort sa "Dissertation de l'observation de quatre satellites de Jupiter". Je vous en donne maintenant un extrait (d'après l'ouvrage "Galilée, le Messager Céleste, suivi de la Dissertation avec le Messager Céleste, et de la narration sur les satellites de Jupiter de Jean Képler" traduction du latin au français par Jean Peyroux, Ingénieur des Arts et Métiers - librairie Albert Blanchard 9 rue de Médicis Paris 6ème - 4ème trimestre de 1989.

 

Je précise préalablement que Jean Peyroux a traduit mot à mot le texte d'origine de Kelper, écrit en latin, pour le transcrire en français. Cette traduction est assez pénible à suivre, aussi je me suis permis de la modifier parfois pour la rendre plus agréable à lire pour un Webastram de 2010. J'ai bien entendu totalement respecté l'esprit de la traduction en français de Jean Peyroux, et donc ce qu'avait rédigé en latin Johannes Kepler.

 

Voici donc un "CROA" de Johannes Kepler en septembre 1610 :

 

« Au mois d'août, le Très Révérend et Sérénissime Archevêque de Cologne, Ernest, Électeur et Chef de la Bavière, de retour de Vienne en Autriche me prêta un instrument qui disait lui avoir été envoyé par Galilée, que lui-même certes avec certains autres qu'il avait avec soi avait pris à cause de la grande commodité de voir de ce fait, dont il fit beaucoup moins de cas, se plaignant que les étoiles représentées quadrangulaires.

 

Et ainsi le matin du trentième jour d'août, j'ai contemplé par une nouvelle manière Jupiter parmi les nuages. Benjamin Ursinus, passionné d'astronomie était présent, comme il aime l'art et qu'il est instruit à philosopher, et ne songe nullement à diminuer la confiance qui est nécessaire au futur astronome, il n'a fait aucune fausse indication. Il m'a semblé voir une toute petite étoile orientale depuis Jupiter, selon la conduite de l'écliptique. Cela se révéla exact par l'observation de la nuit suivante.

 

Le 31 août, le soir, nous avons regardé attentivement Saturne et Mars et nous n'avons vu aucune planète dans l'étendue de l'instrument qui prenait à peu près la moitié du diamètre de la Lune. La Lune, présente, fut soupçonnée par nous d'expliquer cet empêchement.

 

Le matin du jour suivant, le 1er septembre, à une et deux heures du matin, et même plus que cela, la Lune se couchant, nous avons vu de très nombreuses étoiles dans les Pléiades. Ensuite nous avons vu quatre toutes petites étoiles tout près de Mars, et une cinquième un peu plus loin. Les jours suivants nous en avons même vu une sixième. Hélas, les jours suivants indiquèrent, vu que Mars était dénudé de toute étoile proche, qu'il ne s'agissait que des étoiles fixes.

 

Nous avons obtenu une première indubitable et très belle observation des quatre astres Médicéens. Nous sommes certains d'en avoir vu, Ursinus et moi, trois, le quatrième, très près de Jupiter était douteux.

 

(...)

 

Le 4 septembre peu après minuit, Jupiter fut aperçue à travers les nuages avec deux satellites : l'occidental clair, l'oriental moins clair. L'occidental selon une distance double de la distance de l'oriental, sur une ligne droite et plus élevée que l'écliptique. L'occidental était presque distant comme le plus occidental du premier jour de septembre.

 

Le cinquième jour de septembre, il y avait au matin un clair satellite de Jupiter à l'orient, à la troisième partie de l'instrument, ensuite aucun ciel clair très clair, mais alors blanchissant beaucoup à cause de l'aurore et de la lumière de la Lune. Thomas Segeth, un Anglais très lettré, l'aperçut lui aussi. Je ne puis négliger d'indiquer le spectacle que nous offrit la Lune décroissante. Il y a dans la face de la Lune, au-dessus de son œil gauche, depuis la région de notre droite, de toutes petites taches, comme des points très noirs, que j'avais toujours pensé être une cavité profonde. Celle-ci, le soir du 4 septembre, était de couleur rouille, entourée par un limbe très clair. Mais, au matin du 5 septembre le limbe s'entrouvrait vers la partie obscure de la Lune. De plus, le limbe très lumineux par les deux bras s'avançait au-delà de la limite de la lumière dans la région ombragée, ayant des bras ramenés et fléchis dedans, comme les remparts par lesquels sont formés ailleurs les ports d'Ancône, de Messine, de Gênes, par une courbure aiguë à la fin. L'apparence d'un lac était bien imitée, tu dirais la mer Caspienne.

 

(...)

 

Le même soir j'ai aperçu Saturne : il n'y avait aucune étoile dans son voisinage.

 

Le sixième jour de septembre à deux heures du matin nous avons aperçu, Thomas Segeth et moi, deux satellites à l'Est de Jupiter, très proches l'un de l'autre. A trois heures du matin Thomas Segeth sembla voir tout près de Jupiter vers l'Est un troisième satellite.

 

Le septième jour de septembre à quatre heures du matin j'aperçus deux satellites à Jupiter : l'un petit et clair à l'Est tout près de la planète, l'autre vers l'Ouest au tiers de l'instrument. Benjamin Ursinus en fut témoin. A cinq heures du matin Maître Tengnagel, secrétaire conseiller de l'Archiduc Léopold, vit le satellite occidental mais point l'oriental. Il est vrai que la lune était proche.

 

La dernière nuit d'observation, entre deux et trois heures du matin nous avons vu trois satellites à Jupiter : deux à l'Ouest (le plus clair tout près de Jupiter, l'autre moins clair était à la moitié de l'instrument), et un à l'Est, clair, distant de Jupiter de la moitié de ce que les deux autres étaient distants entre eux. Thomas Segeth les vit tous les trois et les disposa sur son ardoise de la même façon que moi. Maître Schultz, chargé du fisc par l'Empereur pour la Silésie, n'en vit qu'un seul, le plus clair des occidentaux.

 

Ces observations étant retranscrites et ayant toute confiance en la narration des autres observateurs je confirme les observations de Galilée. Comme l'Électeur comptait s'éloigner, je lui ai restitué l'instrument.

 

Ami lecteur, j'ai estimé devoir te faire partager publiquement mes observations (trop peu nombreuses et faites à la hâte), afin que tu connaisses toi aussi la vérité révélée. Il n'y a plus de doute : Galilée a bien observé des satellites autour de Jupiter.

 

A Prague le 11 septembre 1610.

 

Johannes Kepler. »

 

Hélas, vous avez pu constater qu'au grand maximum Kepler n'a pu observer que trois des quatre satellites de Jupiter... :cry: :cry: :cry:

 

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Dire que Kepler et galilée ne se sont jamais rencontré.

Toujours passionnant de lire un moment fort des début de l'astronomie.

 

A lire à ce sujet l'excellent livre de jean pierre Luminet l'Oeil de galilée.

 

Merci Roger T

Toujours tiré de la bibilothèque en ligne?

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Bonsoir Roger :)

 

Très intéressant comme d'habitude.

 

C'est amusant de voir comme déjà à l'époque, certains pestaient contre la lune qui empêche d'observer sereinement.

 

Merci Roger pour ton travail de recherche et de rédaction.:)

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Toujours tiré de la bibliothèque en ligne ?

 

Bonsoir Dob250, :)

 

Euh, non... Les deux ouvrages que j'ai cités sont des livres traditionnels, avec une couverture et des pages en papier, que j'ai dans ma modeste bibliothèque astronomique. ;)

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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bonsoir roger15,

 

j'aime bien cet échange entre le conseiller aulique Wackers von Wackenfels et le mathématicien Impérial Johannes Kepler, le premier évoquant l'intuition de Giordano Bruno et le second proposant sa solution. J'imagine l'anxiété que lui a procuré cette nouvelle en rentrant chez lui. Merci pour cette anecdote.

J'ai pu apprécier aussi la lecture de 3 livres dédicassés de l'astrophysicien cavaillonnais, passionné, Jean-Pierre Luminet

ecliptic

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Tu sais Roger, qu'un film est en train d'être tourné sur cet évènement ces 10 jours d'observation par Képler

 

Bonjour Christophe, :)

 

Non, je l'ignorais. As-tu un lien Internet qui évoquerait ce tournage ?

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Bonsoir Dob250, :)

 

Euh, non... Les deux ouvrages que j'ai cités sont des livres traditionnels, avec une couverture et des pages en papier, que j'ai dans ma modeste bibliothèque astronomique. ;)

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

 

Modeste tu dis, un joli trésor oui :p

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Merci pour ce post historique, Roger.

 

Et la suite de l’histoire de ces satellites ? Kepler a vécu jusqu’en 1630. Sait-on s’il a songé à vérifier sa 3ème loi sur les satellites galiléens ? Des mesures précises des périodes et des demi grands axes nécessitaient probablement de meilleurs moyens optiques.

 

Il existait les éphémérides éditées en 1614 par le très controversé astronome allemand Simon Marius qui a tout de même donné leur nom aux 4 satellites.

 

Est-ce que les ‘Tables Rudolphines’ éditées par Kepler en 1927 parlent des satellites galiléens ?

 

Cassini a, lui aussi, sorti des éphémérides des satellites, mais bien plus tard, en 1668. Il disposait déjà de meilleures lentilles, dont la lentille de 20cm et 134 pieds de la célèbre tour de Marly qui servit à observer Jupiter, la tache rouge, et ses satellites.

 

Jeannot

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J'attends le film sur ces dix fameux jours avec impatience... il sort cette année. Les décors promettent d'être magnifiques: les scènes de nuit sont uniquement tournées à la lueurs des bougies, on a reconstitué les appareils de Tycho Brahé, bref, que du beau!

 

:)

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Est-ce que les ‘Tables Rudolphines’ éditées par Kepler en 1627 parlent des satellites galiléens ?

 

Bonjour Jeannot, :)

 

J'ai vérifié ce matin : les "Tables Rudolphines" publiées par Johannes Kepler en l'an MDCXXVII (1627) ne parlent point des satellites de la planète Jupiter.

 

En ce qui concerne "l'étoile" Jupiter (appelée par Kepler "la moyenne des supérieures" - "l'étoile" Saturne étant qualifiée "la plus haute des supérieures" ; "l'étoile" Mars étant appelée "la plus basse des supérieures" ; "l'étoile" Vénus se voyant qualifiée "la première des inférieures" ; et enfin "l'étoile" Mercure se voyant gratifiée "la seconde des inférieures"), la "Table" la concernant (pages 54 à 59) n'indique que sa situation sur l'écliptique entre l'an 4000 avant notre ère et l'an 2100 après (tous les 1 000 ans entre -4000 et -1000, puis tous les cents ans depuis l'an -1000 jusqu'à +2100. Des tableaux complémentaires permettent d'apporter des corrections pour les années et les mois intermédiaires.

 

Pourquoi Kepler n'évoque-t-il pas les satellites de Jupiter ? Eh bien, la réponse est contenue dans le début de sa "dédicace" à l'empereur du Saint Empire Romain germanique Ferdinand II, archiduc d'Autriche, deuxième successeur de l'empereur Rodolphe II (dont les "Tables" portent le nom) : « Puisque vingt-six années avant, notre Parent Tycho Brahé nous fut enlevé par une mort prématurée, cependant nous, ses héritiers, au nombre de six, dont sa veuve, étions très affligés. Pourtant nous fûmes attentifs pour notre salut et pour ces travaux abandonnés par son décès, c'est-à-dire les livres des observations célestes qu'il avait accumulées pendant trente-huit ans pour rédiger des Tables astronomiques. (...) L'empereur Rodolphe II, de très célèbre mémoire, nomma des hommes de confiance pour achever ces Tables. Il en confia la responsabilité au beau-frère de Tycho Brahé, François Gansneb dit Tengnagel. Ce dernier, nommé rapidement conseiller de l'Empereur, se détourna du soin de l'ouvrage. Ces Tables furent donc réalisées par un homme qui dominait les autres à l'intérieur de la maison de notre Parent par ses œuvres astronomiques : Jean Kepler, ayant la puissance de l'esprit. L'empereur lui attribua un salaire. »

 

Donc Kepler mit vingt-six ans à réaliser ses Tables !!!... :o :o :o Il a donc commencé à y travailler dès le décès de Tycho Brahé à l'automne 1601, soit neuf années avant la découverte par Galilée des satellites de Jupiter. Ceci explique, à mon avis, pourquoi il ne les évoque pas. ;)

 

Pour ceux parmi vous qui voudraient pouvoir se procurer ces fameuses "Tables Rudolphines" de Johannes Kepler en 1627 la librairie Albert Blanchard 9 rue de Médicis 75006 Paris en a sorti une traduction en français au deuxième semestre de 1986 :

 

 

856522600_L.jpg

 

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Bonsoir Roger,

 

Tu as les Tables Rudolphines dans ta bibliothèque ! Tu me scotches :o

 

A la réflexion tu dois avoir raison, Kepler n'a du transcrire que les observations de Tycho.

 

Source : http://www.astrosurf.com/notrecosmos/pages/kepler.html

 

..... Kepler calcula des tables logarithmiques qui furent publiées avec les Tables Rudolphines. Ces tables astronomiques n'utilisaient pas seulement les observations de Tycho, mais également les deux premières lois de Kepler. Ce qui était remarquable à propos des Tables Rudolphine fut qu'elle s'avérèrent exactes pendant plusieurs décénnies. Comme les années passaient et que les tables continuaient à être correctes, les scientifiques commencèrent à considérer les lois de Kepler comme exactes et à reconnaître l'exactitude de l'astronomie héliocentrique. L'accomplissement du travail de Kepler en tant que Mathématicien Impérial l'amena à réaliser son voeu le plus cher : aider à établir le Copernicanisme.

 

Je crois que Kepler avait hésité à diffuser les idées de Tycho Brahé sur son système géo-heliocentrique.

 

Est ce que les Tables Rudolphines parlent de la Comète de 1577 par exemple ? Kepler avait affirmé un moment que les comètes avaient une trajectoire rectiligne, non ? :rolleyes:

 

Depuis quelques temps, je vis à l'heure GMT, boulot oblige. Je ne me relève pas la nuit pour t'écrire Roger, enfin ... pas encore ! :be:

 

Jeannot.

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Bonjour à toutes et bonjour à tous, :)

 

Tu sais Roger, qu'un film est en train d'être tourné sur cet évènement ces 10 jours d'observation par Képler

 

Non, je l'ignorais. As-tu un lien Internet qui évoquerait ce tournage ?

C'est sur le Ciel et Espace de ce mois.

 

Voici le lien que j'ai : http://www.touscoprod.com/pages/projet/fiche.php?s_id=5097&s_wbg_menu=4

 

Christophe, je te remercie une nouvelle fois de m'avoir appris le tournage d'un film sur les "dix nuits de Képler" fin août /début septembre 1610. J'ai acheté hier le "Ciel & Espace" de mai 2010 qui évoque ce tournage. Cet article est très intéressant. :) :) :)

 

J'ai toutefois une crainte : celle que ce sujet très scientifique, et même uniquement scientifique (vu que le réalisateur du film "L'Œil de l'astronome", Richard Copans, déclare dans "Ciel & Espace" : « Je ne voulais pas de fioritures amoureuses ou criminelles, censées rendre tout cela plus romanesque ») n'emballe pas, loin de là, les distributeurs de films en salles obscures. Quant à la télévision je parie fort que ni TF1, ni M6, ni même France 2 ou France 3 n'oseront jamais diffuser un film qui ne rapporterait que très peu de "parts d'audience"... :( :( :( Heureusement qu'il reste ARTE et des chaînes du câble et du satellite comme "Planète". :be: :be: :be:

 

J'attends le film sur ces dix fameux jours avec impatience... il sort cette année. Les décors promettent d'être magnifiques: les scènes de nuit sont uniquement tournées à la lueurs des bougies, on a reconstitué les appareils de Tycho Brahé, bref, que du beau ! :)

 

Bonjour Gégé, :)

 

En lisant l'article de "Ciel & Espace" j'ai peut-être trouvé pourquoi ce film va être émouvant pour toi : c'est à cause de "Galilée" !... Non, ce n'est pas le célèbre astronome de Padoue qui a découvert les quatre satellites de Jupiter, mais une chouette qui tient compagnie la nuit à Képler. En lisant cela j'ai pensé à toi où dans tes anciens "CROA" tu évoquais la chouette "Mathilde" qui te tenait compagnie dans tes soirées d'observation. :D :D :D

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Bonjour Sunfish 22, :)

 

Tu as les Tables Rudolphines dans ta bibliothèque ! Tu me scotches :o

 

Eh bien Jeannot, voici comment cela s'est produit : dans les années quatre-vingt-dix j'aimais bien aller en moyenne une fois par mois à "La Maison de l'Astronomie" 33/35 rue de Rivoli Paris 4ème. Alors que les "clients" potentiels venaient pour se renseigner sur l'achat d'une lunette ou d'un télescope, ce qui retenait toute l'attention des vendeurs présents, moi j'allais directement dans la salle du fond où il y avait plein de livres sur l'astronomie, bien plus variés qu'à la FNAC !... Je passais volontiers une heure ou deux à les contempler et je quittais cette boutique astronomique avec à chaque fois deux ou trois ouvrages (parfois en plus un logiciel astronomique à partir de l'an 2000, lorsque j'ai eu enfin un micro-ordinateur capable de lire les CD-ROM).

 

Et parmi tous les livres proposés il y avait ceux de la librairie Albert Blanchard 9 rue de Médicis Paris 6ème, parus dans les années quatre-vingts. Ces livres restaient en place d'une année sur l'autre, preuve qu'ils n'intéressaient guère les clients s'intéressant à l'astronomie... Je les ai bien sûr tous consultés : ils étaient présentés de la manière la plus désagréable possible, avec une typographie style machine à écrire des années cinquante (en caractères "courrier", avec un alignement à gauche) et en plus ils émanaient tous pour la traduction en français de Jean Peyroux, ingénieur des Arts et Métiers, qui traduisait mot à mot le texte latin d'origine. La traduction française, comme je l'ai dit au message #1, était très pénible à suivre, il fallait lire mot à mot la traduction française pour essayer de comprendre le sens du message d'origine !...

 

Mais, je me suis dit que c'était le seul moyen d'avoir accès aux textes fondamentaux des grands astronomes de l'histoire, et en plus ces ouvrages n'étaient pas vendus très chers, de mémoire c'était entre 50 et 200 francs français (7,62 € à 30,49 €) selon la grosseur de l'ouvrage. Aussi, durant plusieurs années j'ai acquis les principaux : "l'Almageste" de Claude Ptolémée en deux volumes (extraordinaire et très plaisant à lire !...), l'ouvrage de Copernic "Sur les révolutions des Orbes célestes", des ouvrages de Gassendi, des ouvrages de Tycho Brahé, et évidemment pas mal d'ouvrages de Képler. Je pensais à l'époque que ce serait un bon investissement pour l'avenir, car tôt ou tard ces ouvrages ne seraient plus vendus à l'état neuf, c'est malheureusement le cas aujourd'hui... :( :( :(

 

Est ce que les Tables Rudolphines parlent de la Comète de 1577 par exemple ?

 

Eh non !... Elles ne parlent seulement que des deux "luminaires" (le Soleil et la Lune) et des planètes Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Il ne faut pas oublier qu'elles avaient également un but astrologique. Tu as pu voir à la photographie insérée au message #13 que leur titre exact était : "TABLES RUDOLPHINES. Suivies de l'emploi dans les Calculs Astrologiques". Il faut savoir qu'à cette époque (dans les années 1601 - 1627) l'astronomie et l'astrologie étaient encore intimement liées, elles n'ont commencé à se séparer qu'à partir de 1680 avec la construction des observatoires de Paris (1667) et de Greenwich (1675).

 

Maintenant en ce qui concerne la comète de 1577 (1577 I ou C/1577 C1 selon la nouvelle numérotation actuelle, qui a été découverte le 13 novembre 1577 par l'astronome danois Tycho Brahé et qui est passée au périhélie le 27 octobre 1577 avec une magnitude gigantesque de -7,6 !!!...), Jean Képler n'en parle pas dans son ouvrage écrit en 1619 "Trois livres sur les comètes" dans lequel il n'évoque que deux comètes : la comète l'an 1607 (comète 1607 I ou P1 Halley/1607 S1 ; c'est la fameuse comète de Halley, passée au périhélie le 27 octobre 1607 avec une magnitude de +1,5) et la comète de l'an 1618 (1618 II ou C/1618 W1, découverte par Jean Képler lui-même le 16 novembre 1618, qui est passée au périhélie le 8 novembre 1618 avec une magnitude de +0,1).

 

En revanche, la comète qui t'intéresse (celle de 1577) a été évoquée par Tycho Brahé dans son livre "Sur les phénomènes les plus récents du monde Éthéré - livre second des Progymnasmata" paru, à titre posthume, en 1610.

 

 

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Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Bonsoir Roger,

 

Merci pour toutes ces précisions.

 

Je savais que tu avais une belle bibliothèque astro, mais à ce point là ! Il doit y avoir très peu de personnes en France ayant autant de copies d'ouvrages anciens sur l'astronomie. Tu as aussi pas mal cotisé chez Uranie à Vannes, je crois, on y trouve plutot des livres originaux.

 

La Maison de l'Astronomie n'a plus ce genre de livres en rayon. C'est trop spécialisé, les achats se font sur internet ou en allant chiner chez les bouquinistes.

 

Personnellement, mon coeur balance entre les ouvrages d'astrophysique et les livres sur l'histoire de l'astronomie, mais je trouve aussi de plus en plus d'interet à approfondir mes connaissances sur l'histoire en consultant ces ouvrages anciens. Si on fait l'effort de s'y plonger, on comprend bien mieux l'état d'esprit, la façon de raisonner, le niveau de connaissances de l'époque.

 

Jeannot

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Joli travail Roger.

 

ils émanaient tous pour la traduction en français de Jean Peyroux, ingénieur des Arts et Métiers, qui traduisait mot à mot le texte latin d'origine. La traduction française, comme je l'ai dit au message #1, était très pénible à suivre, il fallait lire mot à mot la traduction française pour essayer de comprendre le sens du message d'origine !...

C'est effectivement un problème avec ces ouvrages qui ont été traduits rapidement par J. Peyroux. Disons, qu'ils ont le mérite d'exister et de rendre approximativement lisibles des textes à qui le latin nous donne pratiquement aucun accès. Mais pour le détail il vaut mieux se méfier... :)

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ils émanaient tous pour la traduction en français de Jean Peyroux, ingénieur des Arts et Métiers, qui traduisait mot à mot le texte latin d'origine. La traduction française, comme je l'ai dit au message #1, était très pénible à suivre, il fallait lire mot à mot la traduction française pour essayer de comprendre le sens du message d'origine !...

C'est effectivement un problème avec ces ouvrages qui ont été traduits rapidement par J. Peyroux. Disons, qu'ils ont le mérite d'exister et de rendre approximativement lisibles des textes à qui le latin nous donne pratiquement aucun accès. Mais pour le détail il vaut mieux se méfier... :)

 

Bonsoir Jean-Claude, :)

 

Et selon toi, à part les ouvrages de la librairie Albert Blanchard, y a-t-il un autre éditeur qui aurait repris en français les textes des grands astronomes de l'histoire ? Si oui, pourrais-tu nous indiquer lequel ? :?:

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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Ah non, la plupart ne sont ni traduits, ni réédites, c'est pour cela que je dit que ces traductions de J. Perroux ont le mérite d'exister. La langue n'est pas terrible mais je pense que globalement le sens y est; de plus, il manque des commentaires et notes critiques précises, les quelques annotations présentes sont insuffisantes et souvent peu développées. Ceci dit pour une première recherche, c'est une bonne référence. J'ai acheté aussi il y a quelques temps les Tables rudolphines.

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  • 2 semaines plus tard...
Sait-on s'il a songé à vérifier sa 3ème loi sur les satellites galiléens ?
J'avais cru lire que la réponse était oui, mais en cherchant à le confirmer j'ai trouvé que c'était Peiresc et Vendelin qui l'avaient fait les premiers, c'est là : http://peiresc.var-ww.fr/bibliotheque/conference_arzano.pdf
Peiresc détermine les périodes des satellites de Jupiter

Dès qu'il reçut le courrier de Pinelli, grand érudit Génois, lui annonçant que « Galilée, avec une lunette récemment inventée, avait découvert de grandes choses dans le ciel », Peiresc se renseigna sur cette lunette astronomique et en fit venir plusieurs exemplaires d'Italie, de Hollande et de Paris. Le 25 novembre de la même année Peiresc observait à son tour les satellites de Jupiter avec son ami Gaultier, astronome et prieur de la Valette. Peiresc fut alors frappé par la régularité de ce «ballet» incessant des satellites qu'il observa tous les soirs, notant méthodiquement leur ecartement angulaire par rapport à Jupiter. Peiresc donna le premier leur période de rotation avec une précision très supérieure à celle de l'astronome Padouan :

lo 1 jour 18 h 27 min

Europe 3 jours 13 h 13 min

Ganymède 7 jours 3 h 42 min

Callisto 16 jours 16 h 32 min

 

D'ailleurs la périodicité du troisième satellite très proche de la semaine l'impressionne. Ces satellites n'avaient pas encore leurs noms actuels et Galilée les avait appelés Médicéens en l'honneur de la grande famille des Médicis. Pour les distinguer Peiresc donna à chacun d'eux le nom spécifique d'un Médicis. Il appela le deuxième d'entre eux et le plus brillant Maria (Marie de Médicis), tout ébloui qu'il avait été en assistant à Florence, en 1600, au mariage de cette jeune reine de France avec le roi Henri, et le quatrième satellite Catharina (Catherine de Médicis) en souvenir de cette autre reine de France.

 

A partir de ces observations des satellites de Jupiter, Peirezc et un de ses amis, Godefroy Vendelin, astronome de Liège installé en Provence de 1598 à 1612, furent les premiers à montrer que la troisième loi de Kepler s'appliquait aux satellites de Jupiter, apportant ainsi la preuve que ces lois étaient bien lois universelles. Cette mesure était plus facile à effectuer avec les quatre satellites de Jupiter qu'avec les planètes du système solaire : ces satellites décrivent leurs orbites en quelques semaines, dès lors on peut calculer leur période et leur élongation dans une même échelle homogène. Ceci fit dire au célèbre astronome Riccioli que « la sagacité de Peiresc et de Vendelin n'était pas moindre que l'ingéniosité de Kepler ».

 

roger15, faut que tu nous éclaircisses tout cela parce que c'est pas clair :

J'ai trouvé :

"A partir de ces observations des satellites de Jupiter, Peirezc et un de ses amis, Godefroy Vendelin, astronome de Liège installé en Provence de 1598 à 1612, furent les premiers à montrer que la troisième loi de Kepler s'appliquait aux satellites de Jupiter" dans le texte ci-dessus.

 

Mais : "En 1618, les lois de Kepler sont alors vérifiées pour ces satellites." ici : http://pagesperso-orange.fr/germea/KG.htm

 

Et aussi : "En 1643 il [Godefroy Vendelin] montra que la troisième loi de Kepler s'appliquait aux satellites de Jupiter.", ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Godefroy_Wendelin

 

Alors, 1612, 1618 ou 1643 ?

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Merci ChiCyg pour ces recherches. Je découvre cette histoire, c'est très interessant.

 

Le plus important c'est de savoir que ce sont Nicolas de Peiresc et Godefroy Vendelin qui ont vérifié la 3eme loi de Kepler sur les satellites de Jupiter.

 

A cette époque, il s'écoulait parfois de nombreuses années avant qu'une idée ou une découverte ne soit publiée dans un ouvrage. C'est peut etre le cas ici ?

 

Je propose de mettre nos 2 bibliothécaires sur le coup. Roger et Ygogo, à vos bouquins ! ;)

 

Jean

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je donnerai qqs infos dans la journée il est tard maintenant

dans le livre "Défricheurs d'inconnu" d'André Bailly Edisud je n'ai pas trouvé d'évocation de Vendelin mais pages 43, 44 l'auteur parle de cette observation des satellites de Jupiter

 

A plus tard

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au courant de l'invention de la lunette, il alerte Malherbe (lettre du 16 août 1610) il lui dit qu'il écrit à M. Prèdesègle pour lui faire faire un couple de cristal de montagne...

Malherbe lui répond le 19 octobre en lui promettant que la longue-vue qu'il lui fera avoir sera faite avec le plus grand soin.

De son côté Galilée entrepend la construction soignée d'un instrument grossissant 30 fois. C'est bien le 7 janvier 1610 qu'il découvre les satellites de Jupiter: c'est le 1er jour de l'astronomie moderne; c'est par eux que le scandale arrive...

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Dix mois après (donc le 25 novembre 1610) Peiresc est équipé, il aura jusqu'à 5 lunettes sur la terrasse de son hôtel ettravaille avec Gauthier de La Valette, vicaire général d'Aix en Provence. Ils seront les 1ers, en France, à découvrir les 4 satellites de Jupiter Io, Europe, Ganymède et Callisto. Ils vont en suivre les mvts., mesurer les temps de révolution autour de leur planète, les disparitions derrière celles-ci. Très vite ils imaginent que ces éclipses, ponctuelles et fréquentes, pourraient remplacer celles de la Lune pour la détermination des longitudes, et pour cela ils construisent des tables donnant à l'avance la position des satellites à un moment précis. Les valeurs qu'ils vont trouver seront plus exactes que celles de Galilée, et pourtant Peiresc ne publiera pas ses résultats.

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Selon Gassendi, c'est un signe de générosité et d'effacement devant un savant plus âgé auquel il doit tant.

Une autre explication dit qu'il était aussi changeant qu'enthousiaste,s'emballant pour mille choses et incapable de les pousser jusqu'au bout, et sa vie durant il aurait tout commencé sans rien finir. Ces tables des satellites de Jupiter semblent être un bel exemple de travail entrepris dans la joie de la noveauté et dont peiresc s'est lassé au bout de peu de temps parce que quelqu'intérêt différent avait surgi (les arbres pour la botanique, ses chiens qui ont des vers, mais aussi sa santé défaillante à l'âge de 30 ans qui provoque des douleurs, soucis et entraves)

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Peiresc a vu dans les satellites de Jupiter des mvts. d'un gd. intérêt géographique, l'Inquisition en a vu un autre...

Peiresc plaidera la cause de Galilée, profitant d'une correspondance avec le Cardinal Barberini, neveu du Pape (lettre du 5 décembre 1634).

Peiresc mourut en 1637, Vendelin dont je n'ai pas trouvé trace dans le passage du livre a peut-être poursuivi seul les recherches et montré 6 ans plus tard que la 3ème loi de Kepler s'appliquait aux satellites de Jupiter.

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