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Messenger


astroraoul

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Bonjour,

 

Toujours ne disposant que de trop peu de temps pour vous donner des nouvelles de l’exploration planétaire, je me concentre sur l’essentiel en l’exposant de façon brutale.

Un article du Planetary Blog sur les premiers résultats du deuxième flyby de Messenger au dessus de Mercure.

http://www.planetary.org/news/2008/1030_MESSENGERs_Second_Mercury_Flyby.html

 

Pas le temps de traduire.

Alors…, un résumé décrivant les principales avançées produites par les réçentes observations de la sonde et cela, par le site PGJ qui continue de s’illustrer par sa parfaite couverture de cette mission exceptionnelle…

http://pagesperso-orange.fr/pgj-new/1008-nouvelles.htm#Mercure_291008

 

:);)!spacecraft!

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  • 3 mois plus tard...
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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Bonsoir,



 

 

Le 9 février 2009, dans son voyage qui la conduira a finalement se satelliser autour de Mercure en mars 2011, la sonde américaine Messenger a atteint le périhélie de sa trajectoire, et se trouvait donc à une distance de 0,31 UA du soleil. Voulant tirer parti de cette situation exceptionnelle, les scientifiques de la NASA ont tenté l'observation des toujours hypothétiques vulcanoïdes.

Les vulcanoïdes sont une population d'astéroïdes prévue théoriquement, dont les orbites se cantonneraient à l'intérieur de celui de Mercure.

Jusqu'à présent, ce type d'objet n'a jamais reçut de confirmation observationnelle et c'était là une occasion, grâce au MIDS (Mercury Dual Imaging System), de prouver l'existence de tels astres...

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Très intéressant cela! :b: je ne connaissais absolument pas l'existence de ces "vulcanoides".

Encore une fois, merci beaucoup de partager ces informations avec nous, on en apprend tous les jours grâce à vous!

Et alors, aujourd'hui, sait-on s'ils existent réellement?

 

:)

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0,31 UA... Pfffiou ! :b: Ça fait dans les 45 millions de kilomètres ça... Pas étonnant qu'ils aient dû mettre un gros bouclier sur la sonde !

 

Deux questions me viennent à l'esprit à propos de ces vulcanoïdes :

- quelle méthode est employée précisément par l'équipe de Messenger ?

D'après l'instrument que tu cites, cela doit être par la bonne vieille détection optique... (le petit point qui a bougé par rapport aux autres entre deux images)

- les observatoires solaires comme Soho, Stereo, Hinode, etc. n'auraient-ils pas déjà dû les voir, s'ils existaient vraiment ?

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- les observatoires solaires comme Soho, Stereo, Hinode, etc. n'auraient-ils pas déjà dû les voir, s'ils existaient vraiment ?

 

Bonne question, mais j'ignore si leur recherche étaient à leur programme

 

Très intéressant cela! :b: je ne connaissais absolument pas l'existence de ces "vulcanoides".:)

Ce n'est aujourd'hui qu'une supputation

 

Et alors, aujourd'hui, sait-on s'ils existent réellement?

:)

 

Aujourd'hui toujours pas, il faut attendre les résultats de messanger :)

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On a d'abord cherché une planète entre Mercure et le Soleil. C'est Urbain Le Verrier qui s'y est collé par le calcul en essayant d'interpréter les irrégularités de l'orbite de Mercure. Il l'a apellé Vulcain... d'où le nom vulcanoïde !

Evidemment on a rien trouvé et c'est Einstein qui a expliqué les irrégularités par la relativité.

Depuis on cherche, on a vu des poussières...

On a essayé aussi avec des avions volant à très hautes altitudes.

Pour l'instant nada

Mais bon l'astronomie étant une surprise permanante... :)

 

Ouate and cie comme disait mon grand père :)

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S'il est difficile de les voir c'est qu'ils sont très proches du Soleil. Pour SOHO je ne suis pas sur, mais je crois qu'il ne pouvais même pas voir Mercure...

 

La par contre la sonde se trouverais à l'intérieur de l'orbite de ces hypothétiques corps, le Soleil ne la gène plus.

 

Edit: j'ai regardé sur le net, Mercure est bien visible sur les photos de SOHO

Modifié par Fitz
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Soho je ne sais pas, mais j'ai déjà vu des images d'un transit de Mercure prises par un observatoire spatial (Hinode si mes souvenirs sont exacts). Donc j'imagine que si un vulcanoïde passe devant le Soleil, le transit devrait aussi être observé. Mais cela doit sûrement dépendre de plusieurs paramètres, la taille du corps, sa distance au Soleil, la sensibilité du capteur, etc.

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Ou peut etre qu'il essaye de détecter la planete nibiru qui d'apres les illuminé de la fin du monde se trouve tellement prés du soleil qu'elle est indetectable.:)

 

attention encore 3 ans avant qu'elle fasses des ravages.

 

Peut etre quand 2012 nous assisterons à un nouveau type d'économie basé sur l'humain et non sur ce maudit pognons.

Faut pas rever mais si ca arrive ca serais vraiment la fin d'un monde.:)

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Ou peut etre qu'il essaye de détecter la planete nibiru qui d'apres les illuminé de la fin du monde se trouve tellement prés du soleil qu'elle est indetectable.:)

 

attention encore 3 ans avant qu'elle fasses des ravages.

 

Peut etre quand 2012 nous assisterons à un nouveau type d'économie basé sur l'humain et non sur ce maudit pognons.

Faut pas rever mais si ca arrive ca serais vraiment la fin d'un monde.:)

 

Ici c'est un forum d'astronomie, pas de pseudoscience newageuse.

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Bonjour,

 

 

Après quelques fastidieuses recherches, je pense pouvoir dire qu'une tentative d'observation des vulcanoïdes avait déjà été tenté à partir du satellite SOHO qui utilisait pour cette occasion son instrument LASCO (Large Angle Spectrometer Coronograph).

Les conditions expérimentales, position de la sonde, zone de visée et sensibilité de l'instrument, auraient pu permettre de détecter des objets d'une cinquantaine de Km de diamètre. Hors, rien n'a été observé.

 

 

Avec la sonde Messenger, la tailles des astres recherchés descend à 15 Km.

Entre le 7 et le 11 février, la caméra MDIS a pris 256 images d'un secteur orbital susceptible d'abriter des vulcanoïdes. Les recherches se poursuivent encore actuellement.

Cette campagne n'est pas la première mené par Messenger, puisque l'année dernière, dans des conditions moins favorables, 240 images de la partie externe de cette même région avaient été prises. Il s'agissait alors de tester les techniques et l' appareillage mis en oeuvre.

 

Si ce type d'astéroïdes existe , il aura certainement joué un rôle important dans le tau de cratérisation de Mercure, ce qui fausserait bien évidemment l'âge que l'on attribut à sa surface...

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3 semaines ont passé depuis le passage de Messenger au périhélie de sa trajectoire. Je suppose que si les instruments du bord avaient détecté les hypothétiques vulcanoïdes, nous le saurions aujourd'hui ?

 

Si quelqu'un a des infos ?

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Bonsoir,

 

 

En 2000, une triplette de savants avait pondu un article qui tendait à démontrer que, par certains mécanismes physiques, dont l'effet Yarkovsky, une possible population de Vulcanoïdes aurait tout simplement été détruite en un laps de temps relativement court.

Au terme de cette étude théorique, ils arrivent à la conclusion que, si ces objets ont réellement existé dans le passé, il ne pourrait subsister actuellement que des corps dont les tailles réduites ne permettraient pas leur observation...

 

 

http://www.boulder.swri.edu/~bottke/Reprints/Vokrouhlicky-Farinella-Bottke_2000_Icarus_Vulcanoids_Yark.pdf

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Au terme de cette étude théorique, ils arrivent à la conclusion que, si ces objets ont réellement existé dans le passé, il ne pourrait subsister actuellement que des corps dont les tailles réduites ne permettraient pas leur observation...

 

Oh zut! il eût été très intéressant de pouvoir les observer justement, c'est vraiment dommage! :confused: pfffffff..

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Oh zut! il eût été très intéressant de pouvoir les observer justement, c'est vraiment dommage! :confused: pfffffff..

 

 

Zalut Zaurel, :)

 

 

Tu est sans doute un peu trop émotive. ;)

J'ai remarqué que, souvent, tu t'enthousiasmais ou te désolais très rapidemment face aux infos que nous transmettions. Ce n'est pas vraiment une critique de ma part, et je peux t'avouer que lorsque j'étais plus jeune, je réagissais parfois comme toi. :rolleyes:

 

Si je peux me permettre, l'étude dont je faisais cas date de 2000.

Nous sommes là dans un cadre strictement théorique qui traite d'objets théoriques (car non observés). Ce papier présente le point de vue bien argumenté de chercheurs qui fondent leurs reflexions sur des modèles demandant à être confirmés.

Leurs hypothèses et leurs conclusions ne sont pas forçement partagées par l'ensemble des spécialistes. La preuve en est qu'à la NASA, il subsiste des gens qui tentent de voir si les vulcanoïdes sont encore visibles de nos jours. Si ils étaient convaincus du contraire, ils ne s'acharneraient pas à essayer de les observer avec Messenger...

 

Si je peux donner mon avis, on a probablement peu de chance de pouvoir détecter des cailloux de tailles importantes mais, si un jours nous en avons les moyens techniques, je parierai volontiers que de rares petits asteroïdes restent la trace d'une population originelle de vulcanoïdes...

 

Wait and see... :)

Modifié par quetzalcoatl
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  • 1 mois plus tard...

Il y aura conférence de presse cet après-midi (30 avril 18 heure TUC) de la NASA sur les résultats obtenus jusqu'à présent de Messenger.

 

Rappelons que le prochain survol de Mercure aura lieu le 29 septembre prochain. La mise en orbite est toujours prévue pour le 18 mars 2011.

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Il y aura conférence de presse cet après-midi (30 avril 18 heure TUC) de la NASA sur les résultats obtenus jusqu'à présent de Messenger.

 

Rappelons que le prochain survol de Mercure aura lieu le 29 septembre prochain. La mise en orbite est toujours prévue pour le 18 mars 2011.

 

Salutations,

 

Benoît, aurais-tu eu quelques autres échos de cette conférence ?

 

Pour ma part , je vous propose ce court article de Flashespace...

 

http://www.flashespace.com/html/avril09/30a_04_09.htm

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  • 2 mois plus tard...
  • 2 semaines plus tard...

Bonjour,

 

 

Il y a maintenant 5 ans, la NASA lançait la sonde Messenger.

 

 

Après avoir effectué 5 survols planétaires (le 02 août 2005 de la Terre – les 24 octobre 2006 et 5 juin 2007 de Vénus – les 14 janvier et 06 octobre 2008 de Mercure), le vaisseau a aussi accompli 4 manoeuvres majeures en espace profond et 12 corrections de trajectoires.

Mais depuis la dernière de celles-ci, le 19 décembre 2007, avant même le premier flyby de Mercure, l'équipe de Messenger n'a plus utilisé sa propulsion pour réaliser quelques ajustements de trajectoires pourtant necessaires.

Avec pour principal objectif d'économiser du carburant, mais aussi en vue d'expérimenter une possible navigation solaire, les ingénieurs modifient légèrement le mouvement de la sonde en jouant sur l'orientation de Messenger par rapport au soleil. En effet, c'est grace à la pression photonique qu'exerce la lumière du Soleil sur les panneaux solaires du vaisseau, que l'on peut, sur de longues périodes, changer subtilement la trajectoire initiale.

Par cette technique, on a pu faire l'économie de 6 corrections par le système de propulsion.

Au cours de sa mission, Messenger a dû faire face à de nombreux défis dont les moindres ne furent par les fréquentes interruptions de communications lorsque le vaisseau passe derière le Soleil, pendant les conjonctions solaires supérieures ou autres passages rapprochés de notre étoile au périhélie.

Avec un passage au plus proche du Soleil à 0, 3 UA du Soleil, Messenger a acquis de précieuses infos en vue de la délicate insertion orbitale autour de Mercure, qui doit intervenir un an avant la fin du Monde , cad en 2011.

Les derniers chargements de logiciels se sont parfaitement déroulés et devraient améliorer de façon substancielle les performances de la sonde pour sa prochaine évolution près de Mercure.

Un nouveau mode de sûreté a été intégré à l'ordinateur de bord pour préserver davantage Messenger des T° diaboliques qu'elle doit affronter lorsqu'ele se rapproche beaucoup du Soleil.

Rappelons aussi que le troisème flyby au-dessus de Mercure interviendra le 29 septembre prochain et que si tout c'est bien passé en cette occasion, nous aurons pu observer près de 95% de sa surface . Il subsistera deux petites zones polaires qui n'auront pas été couvertes par les trois passages.

Il nous faudra attendre six mois de fonctionnement nominal des caméras en orbites (2011) pour que la totalité de Mercure ait été imagé sous l'éclairage du Soleil et encore six mois de plus pour

que les données utiles aux images stéréos, observations minéralogiques, structure interne, géodésiques, champ magnétique et gravitationnel, soient complètes.

 

 

Informations extraites de :

http://messenger.jhuapl.edu/news_room/details.php?id=127

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Bonsoir,

 

 

Le 29 septembre, le vaisseau Messenger frôlera Mercure pour la troisième fois, passant à 142 milles au-dessus de sa surface, et finalisant ainsi les manoeuvres d'assistance gravitationnelle qui doivent lui permettre de se mettre en orbite autour de cette planète en 2011.

Cette rencontre présentera également l'occasion de nouvelles observations realisées avec son magnétomètre pour essayer de déterminer la structure et l'origine du champ magnétique intrinsèque de Mercure.

« La comparaison des observations de la magnétosphère lors de deux premiers flybys avait permi d'avancer dans la connaissance du champ magnétique interne et de préciser la structure de la magnétosphère. » explique Brian Anderson, du laboratoire de physique appliquée de l'Université John Hopkins , « Le premier flyby de Messenger et celui, plus ancien, de Mariner10 n'avaient fourni que des données pour l'hémisphère oriental de Mercure. » ajoutte Anderson .

« Le flyby d'octobre 2008 a lui fourni les premières mesures pour son hémisphère occidentale, et les scientifiques ont appris que le champ magnétique planétaire est fortement symétrique. Ce résultat est significatif parce qu'il implique que le dipôle est bien plus étroitement aligné sur l'axe de rotation de la planète que nous l'imaginions avant le deuxième flyby. »

Le troisième flyby de la sonde le mois prochain s'exécutera aussi au-dessus de l'hémisphère occidental, et les observations serviront à affiner l'évaluation du champ magnétique planétaire, explique Anderson. « Les flybys précédents ont apporté de nouvelles connaissances dans la dynamique de la magnétosphère et de ses frontières, » dit le chercheur. « Pendant le deuxième flyby les observations ont montré que l'interaction du vent solaire, dans des circonstances particulières, peut conduire à une reconnexion magnétique intense à un taux 10 fois supérieur à ce que l'on observe pour la Terre. » « Le troisième flyby est la dernière occasion d'examiner en détail la magnétosphère dans le plan équatorial, et le contraste dans sa structure sous différentes intensités du vent solaire » indique Anderson.

Comme lors des deux flybys précédents, le magnétomètre enregistrera le champ magnétique à raison de 20 mesures par seconde pendant une période de douze heures sur la période de l'approche la plus proche de la planète.

« Ce plan d'observation garantit le meilleur retour scientifique possible et fournira les données principales pour bâtir ue plan de recherche du champ magnétique, dans la phase orbitale de la mission.» conclut t'il.

 

 

Résumé et traduit du lien :

http://messenger.jhuapl.edu/news_room/details.php?id=128

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  • 3 semaines plus tard...

Bonsoir,

 

 

Les deux premiers flyby's de Messenger avaient permis d'observer près de 90% de la surface, et ce troisième passage sera l'occasion d'en voir encore un peu plus.

 

On prévoit aussi d'obtenir des vues à de meilleures résolutions de certaine cibles, déjà étudiées, ayant un intérêt scientifique particulier.

 

Pour rappel, les interactions entre la planète et le Soleil seront une partie importante du programme prévu en cette circonstance.

 

 

http://messenger.jhuapl.edu/mer_flyby3.html

http://messenger.jhuapl.edu/target_observ.html

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