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sixela

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Tout ce qui a été posté par sixela

  1. J'ai du mal a croire que la tournure de phrase "j'ai du mal à croire" n'insinue rien et est très ouverte. Mais bon, ce n'est pas du trollage classe 1, tu ne "fais que poser des questions ouvertes" (même après avoir reçu les réponses, cfr. ton message avec une image d'un écran à phosphore lent posté après qu'on t'a démontré que ce n'est pas du phosphore lent) et tu "plaisantes", et quand on te dit que tu va loin, là, tu protestes ton innocence. On peut encore jouer ce petit jeu pendant 8 pages de plus.
  2. Et ça contredit ton affirmation que les militaires ne se contenteraient pas de tubes qui ont des spécifications inférieures à celles de l'OVNI-M (et de la plupart des PVS-14 que Gavin et pas mal d'utilisateurs US de PVS-14 utilisent).
  3. Exactement. Mais je te cite: On parle bien des contrats du gouvernement américain, là, non? Ou tu crois (sans aucun indice) que les spécifications (qui sont liées aux contrats) sont pour de tubes pour les secrétaires, avec le pilotes de chasse (et surtout d'hélicoptère) qui reçoivent quelque chose de mieux?
  4. Non, ce sont deux PVS-14 en binoculaire. "Un PVS-14" est bien monoculaire. Le même montage se fait paraît-il avec un OVNI-M, et Joko m'a même promis le gadget qui le permet ;-).
  5. T'as pas l'air de connaître bien les spécifications milspec OMNI. On prend ce qui ce se fait à un coût raisonnable en quantités voulues (le militaires US en bouffent pas mal). Au fil du temps les spécifications se resserrent, et parfois se relâchent (pour OMNI-VII le rapport signal/bruit minimum est de 28, pour OMNI VIII il est de 25. À titre de comparaison: le rapport mini sur un OVNI-M 'bas de gamme' est désormais de 30.5). Et on est plus tolérant côté défauts (mouchetage) sur le tube, pour justement ne pas déclasser trop de tubes. Et la spécification pour l'EBI est très peu exigeante (ce qui rendrait les tubes aux specs minimum très "beurk" en astronomie), d'un facteur 10 pour la spécification OMNI VIII par rapport à mon OVNI-M. La raison c'est qu'en utilisation terrestre il y plus de luminosité (surtout en IR proche). L'EBI, on s'en tape sauf quand on regarde le ciel d'une site bien obscur (et filtré). Donc non, en astronomie on a tendance à être plus exigeants que les militaires. C'est une application plus pointue, avec observation détails assez fins et une luminosité minimale (surtout quand on utilise des filtres). Si tu étais sur CloudyNights tu verrais les sujets où les utilisateurs passent des mois à demander des détails sur les tubes individuels et des photos par le tube avant d'acheter... Le nouveau propriétaire de l'OVNI-M vend d'ailleurs son PVS-7 qui a des spécifications 'militaires' mais très bas de gamme par rapport à son OVNI-M et un autre PVS-14 (vendu après l'achat de l'OVNI-M). Et le PVS-7 a plus de mal à se vendre. Mais bon, ce n'est pas la première fois que tu as du mal à croire ce qui est correct sur ce sujet.
  6. Le PVS-14 est bien monoculaire (je précise pour les autres). Quand aux autres choses, je les avait déjà mentionné, donc on est bien d'accord (et je n'aurait pas commandé de second OVNI-M si je ne l'était pas).
  7. Les PVS-14 se fabriquent aussi en Europe (avec des tubes européens installés dedans). Mais souvent la lentille frontale n'est pas de même qualité (par contre on peut s'en procurer une autre au Canada), et pour une qualité égale à un OVNI-M on paye tout aussi cher avec moins de flexibilité: ouvrir son PVS-14 pour une utilisation en 'prime' ou remplacer l'objetif frontal == plus de garantie, la photocathode reste aussi profondément ancrée dans le PVS-14, le compartiment de la batterie sort encore plus que le bouton on/off de l'OVNI-M°, il est impossible d'utiliser des objectifs C-mount, certaines lentilles frontales ne passent pas le vert OIII (et certains tubes n'y sont pas sensibles), et faire comprendre à un vendeur "terrestre" qu'on veut un tube avec un EBI bas et sans défauts et obtenir des garanties là-dessus est difficile (en j'en passe encore). Quand on en est comme Gavin à son n-ième PVS-14 on a assez d'expérience pour naviguer les écueils et adapter ses télescopes au PVS-14 mais ce n'est pas simple pour un utilisateur novice. Un PVS-14 Américain avec tube L3 Harris, si on l'obtient, il n'a vraisemblablement pas été exporté de façon légale, et la source souvent couvre son derrière (pas de garantie, donc, et même parfois un numéro de série effacé sur le tube). Et aucune garantie que les spécifications qu'on reçoit du tube collent bien à ce tube là (les photos de Gavin montrent bien que lui arrive bien à naviguer les écueils, il a en effet d'excellents tubes qui ne sont pas des OVNI-M, mais il a probablement du essuyer quelque plâtres aussi). Certains 'vivent dangereusement', mais on peut préférer un produit 'un peu' moins "gris". -- °Qui, je le rappelle à Joko, est un peu trop long pour pouvoir utiliser son OVNI-M encore plus facilement dans un télescope à Paracorr en configuration "prime", même si on apprécie le fait que l'OVNI-M ne peut pas s’allumer de façon intempestive grâce au mécanisme.
  8. Justement, il faut travailler sur une paire à la fois. Si le PO est calé à fond (plus de fente entre le support et le porte-tube), d'ailleurs, la tirante est entièrement vissée à fond, et donc on ne peut plus "visser la grosse vis". On choisit donc les deux autres paires (une à la fois!) où on dévisse la grosse et on visse la petite, ce qui augmente la fente à cet endroit et incline l'axe du PO de ce côté. Et en effet, on regarde alors immédiatement si le secondaire est bien centré sous le PO. Attention: pour centrer le champ pleinement illuminé, il faut sortir le PO pour que l'image du primaire ait presque la même taille que le secondaire (et le remplisse donc complètement quand ils sont concentriques après collimation). Ici tu es un poil plus près, ce qui changé un peu l'effet de perspective qui décale le centre apparent du secondaire et le centre géométrique de la face. Mais je le répète: régler ça au pile-poil est en même temps le truc le plus énervant et le moins important.
  9. Il n’y a pas de ressorts, donc non, il faut toujours dévisser une des deux vis et directement visser l’autre dans une paire. Sur un barillet de primaire moderne le ressort sur la tirante sert de poussante et l’ancienne poussante ne sert donc que pour verrouiller/bloquer à la fin (d’où la nomenclature ‘vis de collimation’ et ´vis de blocage’). Sur les primaires des vénérables 114/900 japonais pour les plus vieux d’entre nous, pas de ressorts ;-). C’était en effet la teneur de mon propos, et pourquoi je disais que ça n’avait d’influence que sur la position du champ pleinement illuminé et pas sur la collimation axiale (qui elle a une influence sur les aberrations sur les étoiles). Pour la collimation axiale, sur cet outil, l’œillet du primaire doit être sur la mire rose (il y a encore une petite erreur résiduelle, l’œillet d’où être coupé en quatre parties égales, et c’est en inclinant le secondaire qu’on parfaite ça) et l’anneau rouge centré dans le cercle bleu (en inclinant le primaire) et c’est tout.
  10. C’est un autre forum où je décide de ça, et ici c’est un autre utilisateur dont je tairai le nom qui pense pouvoir reconnaître les esprits supérieurs à leur maîtrise de la langue française ;-).
  11. Paul émile ne raconte pas que des bêtises (loin de là, je pense vraiment que l’OVNI-M ce n’est pas so truc, mais il en rajoute…), mais il faut bien faire le tri, sans qu’on se fasse remonter les bretelles quand on montre ce qui n’a pas de sens (preuves et références à l’appui). Quand aux « plaisanteries » qui insinuent qu’on est à la solde de Joko quand on ose discuter de ça, nous ne devons pas avoir le même humour. Ceci dit, je trouve également que Joko fait trop de procès d’intentions à Gavin en public (en privé on pense ce qu’on veut). Mais « two wrongs a right do not make » (en anglais dans le texte).
  12. Exemples de vis de collimation sur le po: Autour du tube tu vois deux paires noires de poussantes/tirantes, la troisième étant cachée. La tirante est la grosse vis, la poussante la petite. Pour incliner l’axe du PO vers la paire dévisser la tirante et visser la poussante.
  13. Non. Ça n’a aucune incidence sur la qualité des étoiles (sur un Newton, sur un Schmidt-Newton ou un Maksutov-Newton c’est différent), seulement sur l’illumination dans les coins d’un grand capteur, mais si les ‘flats’ sont pris avec cette collimation même ça se compense.
  14. On voit une petite erreur de rotation compensée par l’inclinaison, ce qui décale un peu le secondaire vers le bas. Pas de quoi s’arracher les cheveux, ça ne fait qu’un poil décentrer le champ pleinement illuminé… Si tu veux corriger, pousse la vis d’inclinaison du secondaire du bas en desserrant celle du haut, desserre la vis centrale pour pouvoir faire une rotation pour remettre l’œillet sur l’axe du tube, resserre la vis centrale, puis utilise les vis d’inclinaison pour recentrer l’œillet. Alternativement, si le PO est doté de vis de collimation, on pointe l’axe du PO un poil plus vers le bas et un peu vers la gauche, et on utilise les vis d’inclinaison du secondaire pour recentrer l’œillet.
  15. En Belgique j’en connais trois (bientôt 4) personnellement. Comme les utilisateurs sont tous flamands ils ne hantent pas ces lieux-ci (je suis flamand bilingue). Il y en a un autre qui a un propriétaire belge (wallon) mais comme son T1143 s’est expatrié en Provence, je ne sais pas s’il compte comme belge ou français.
  16. Tu peux suggérer à Joko, mais jusqu’ici même pas de remise sur mon second OVNI-M. Grave hein?
  17. Et pourtant j’ai regardé dans cet exemplaire lundi et mardi dernier (il a été racheté par un des mes co-observateurs); je n’ai observé aucune traînée, et l’oculaire ne semblait pas s’affranchir de la physique du phosphore P45 (qui n’a pas que des avantages, le manque de persistence ne permet pas de gommer le bruit généré par intégration temporelle, la scintillation restant bien visible). Ayant éliminé « la seule explication restante », il ne reste apparemment que le surnaturel ou le mystère.
  18. Ce qui ferait qu’on ne verrait pas le pulsar s’éteindre sur la vidéo ci-dessus, et pourtant… Faut pas s’acharner: une image phantome de ce type rendrait l’appareil de vision nocturne inutilisable pour les militaires (on verrait des traînées en suivant une cible), et c’est bien pour cela que le type et les caractéristiques du phosphore sont conformes à une spécification militaire. Ce ne sont pas les articles scientifiques qui manquent, et j’en ai juste cité un. Et il propage des théories à la noix pour expliquer sa désillusion.
  19. À cause du temps de réponse de l’œil humain et pas de celui du phosphore, cqfd. Ce qui montre bien que les « traînées » de Paul Émile dues à « la rémanence du phosphore » ne sont rien de plus que de l’autosuggestion, et tout aussi vrai que les trains qui allaient faire tourner le lait des vaches au 19ième siècle. Bon, Paul Émile n’aime pas, c’est son droit, et il s’imaginait autre chose, avec une esthétique plus proche d’un oculaire classique. C’est très peu pour lui, dommage. Je connais des gens qui préféraient l’image de Jupiter dans ma lulu 80mm à celle dans mon T400, où on voyait Io découpé en trois bandes devant la planète (moins de détails dans la lulu « mais au moins l’image est stable, sur le T400 le frémissement donne la nausée »). C’est également leur droit. Mais il ne faut pas inventer des défauts imaginaires, et encore moins les propager et essayer de faire la leçon à d’autres.
  20. Merci pour la leçon, mais c’est du fumisme de première classe, en tous cas pour le phosphore P45 utilisé. un peu de lecture: https://stanfordcomputeroptics.com/technology/image-intensifier/phosphor-screen.html je suppose que tu as raté la vidéo du pulsar de la nébuleuse du crabe enregistrée par un OVNI-M? Paul Émile, le Lucky Luke de la vision humaine, qui voit plus vite que son ombre ( temps de réponse du phosphore de 1ms), alors que nous communs mortels voient un mouvement fluide à 30fps (une image toutes les 30ms)?
  21. Ce qui était exactement ce que je voulais dire: utiliser un OVNI-M permet justement d'utiliser cet oculaire pour augmenter la luminosité surfacique, alors qu'avec mon f/3.72 même le Pentax XW 40mm que j'ai ne me sert pas en observation "verre seul", à cause de la pupille de mon œil.
  22. Et alors? On fait ça pour maximaliser la luminosité surfacique des objets, pas pour le champ (ou en effet pour avoir plus il faudrait passer en format 3").
  23. C’est aussi parfaitement faux. Par contre il y a avec un montage afocal à rapport f/D effectif très bas de l’astigmatisme en bord de champ, qui peut avec la courbure de champ causées par les différents composant être assez vilain (surtout sans filtre H-alpha). Personnellement: -j’ai remplacé la lentille frontale de l’OVNI-M (à rapport f/D sympa de 1.2 mais avec plus d’aberrations que d’autres). Le nouveau propriétaire de l’OVNI-M de Paul émile l’utilise maintenant avec un Ricoh 25mm f/1,4 qu’on trouve sur e-bay pour €50, ce n’est donc pas un drame (mais c'est probablement surtout ce qui a poussé Gavin à préférer son PVS-14 et à vendre son OVNI-M, vu sa prédilection pour les grandes nébuleuses en utilisation afocale). Le nouveau propriétaire de l'OVNI-M vend d'ailleurs son PVS-14 (à un autre copain qui en est également ravi, mais sur ses télescopes il doit l'utiliser en configuration afocale tout le temps si on veut rester pratique, tandis que sur un OVNI-M passer d'un config afocale en "prime" ou une utilisation à la main avec objectif C-mount est très simple une fois qu'on s'y fait). -le TeleVue 55mm seul est un peu « bof » sur télescope en dessous de f/4,5, il est meilleur avec la lentille de conversion vers 67mm. -il est important de ne pas défocaliser l’objectif frontal de l’OVNI-M et de compenser en défocalisant le télescope, on peut se retrouver avec une vilaine courbure de champ. Essayer différentes mises au point de la lentille frontale. Comme celle de l'OVNI-M n'a pas de repères, ça demande un peu d’expérimentation. Même avec des objectifs C-mount, trouver la bonne distance entre l'OVNI-M et l'objectif pour donner l'image optimale n'est pas toujours simple (mais souvent on s'en fiche un peu aussi si c'est assez bon pour observer, et tous les objectifs ne sont pas aussi capricieux que d'autres). Ceci dit, je peux parfaitement comprendre qu’on aime le PVS-14, qui a une lentille frontale excellente (mais qui bloque l’OIII pour les Carson, ce qui rend l’utilisation de filtres OIII+H-alpha impossible) et un oculaire en sortie avec plus de dégagement oculaire. Si on arrive à en décrocher un bon… Mais le haut de gamme est interdit à l’exportation aux États-Unis, les tubes ne sont pas tous bons par les canaux parallèles (et pour avoir une garantie même de 2 ans, on peut toujours courir), et l’utiliser en « prime » est impossible sans beaucoup de réserve de mise au point sur le PO (et bien sûr on peut adapter son télescope à ça, mais souvent il faut surdimensionner le secondaire sur un Newton, surtout sur un gros Dobson).
  24. Ik y a moyen de faire mieux avec des raccords vissés partout, mais c’est très peu universel, je comprends que JOKO propose une solution de base plus universelle (mais que je n’utilise plus). Cela reste en effet très long, par contre.
  25. Et retransformés en photons par un écran à phosphore. Si on veut couper les cheveux en quatre, il faut passer par une théorie classique (le pĥoton comme onde électromangétique) pour qu'en effet le télescope passe le photon original (c'est d'ailleurs un modèle parfaitement utilisable, mais c'est un modèle simplifié). Avec un modèle quantique d'une fonction d'onde qui passe par un médium comme le verre, ou qui est réfléchi par un médium comme l'aluminium...comme le front d'onde a changé (par interaction entre le photon et tous les atomes et électrons du médium) ce n'est plus vraiment le même photon non plus (en mécanique quantique, 'le même photon' n'a pas beaucoup de sens, sauf quand on lie la cause et l'effet, mais alors dans un OVNI-M c'est aussi 'le même photon'). Or, pas d'image sur le plan focal sans focalisation et donc transformation du photon...et derrière il y a encore l'oculaire, la lentille de l'oeil, la conversion du photon en electron dans la rétine, et le traitement par le cerveau. Si on fait abstraction de ce qui se passe dans l'être humain la seule observation "vraie" du photon original, c'est sans télescope (et encore, les effets du seeing nous montrent que l'atmosphère transforme également le front d'onde d'un photon qui y passe). Ceci dit, il a y pas mal de différences entre d'un côté un OVNI-M qui découple les systèmes optiques en amont et en aval et rajoute du bruit et de l'autre un oculaire en verre. Par exemple, il n'y a pas à proprement parler de pupille de sortie sur un OVNI-M, on utilise toute la pupille de l’œil (ce qui n'a pas que des avantages question aberrations perçues), et le découplage permet même d'utiliser des grossissements moins élevés qu'avec un oculaire en verre 'seul' comme la "pupille" d'un OVNI-M plus objectif est vachement plus grande que celle d'un œil humain. J'utilise sur mon f/3.72 un oculaire 67 mm avec un OVNI-M derrière, j'aurais du mal à le faire sans l'OVNI-M (pupille de sortie de 18 mm!) Ces différences sont bien plus importantes à comprendre que les combats de nomenclature.
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