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Tout ce qui a été posté par Pyrene
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Pour celles/ceux que le sujet intéresse, les travaux d'Henri Broch (créateur de la zététique) sont une mine. Je recommande particulièrement "Devenez sorciers, devenez savants" de Charpak et Broch (ed. Odile Jacob) : on y trouve -entre autres !- un utile rappel des travaux d'Eugène Chevreul au début du XIXème siècle explicitant les phénomènes radiesthésistes, pendules ou sourciers.
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Dans Nature, un article qui combine une projection démographique et réchauffement. Pour les plus de 69 ans, la température de 37.5°C représente un danger vital. La population ainsi exposée doit doubler d'ici 2050, pour atteindre 270 millions de personnes. Il faut dire que les vieux seront environ 2.1 milliards à cette époque, soit un cinquième de l'humanité. Les deux tiers vivront dans des pays à bas revenus, surtout dans l'hémisphère Sud. Ils seront par exemple quatre fois plus nombreux en Asie que dans le reste du monde, du fait de la démographie et du climat. Mais c'est dans notre Europe que la proportion la plus forte -un quart de la population- sera menacée. Les plus âgés sont plus à risque du fait des maladies chroniques fréquentes, d'infirmité, de déficiences du système thermorégulateur -et de solitude. L'article cite divers cas de mortalité massive due aux vagues de chaleur, notamment au Pakistan, mais aussi en Floride : il y avait panne de courant... Les plus jeunes qui espèreraient s'en sortir subiront le cout social, d'autant plus que la population active va chuter. La situation après 2050 dépendra des mesures prises actuellement pour faire face au problème. L'article est en lecture libre, avec de beaux schémas en couleurs.
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Dans Nature, un article qui range l'été 2023 comme le plus chaud depuis ...2000 ans. Les données météo du XIXème siècle ont été recalibrées par dendrochronologie (examen des cernes de croissance des arbres). Ces données étaient loin des standards actuels de placement des stations, de contrôle et de fiabilité imposés par l'Organisation Météorologique Mondiale. La recalibration donne pour l'été de l'année dernière un écart de +2.07°C par rapport à la période 1850-1900. L'été le plus froid, en 536, en lien avec des éruptions volcaniques, culminait à 4°C de moins. Les 2000 ans passés. Credit: Esper et al, 2024
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Toujours dans le Guardian, la suite de son enquête auprès des scientifiques du GIEC. Seulement 6% pensent qu'on peut rester sous les +1.5°C. Mais ce n'est pas une frontière. Chaque fraction de degré compte et chaque fraction gagnée réduira le cout. Après 1.5°C tempêtes et vagues de chaleur s'intensifient, les coraux tropicaux meurent en masse, les banquises basculent et le permafrost (pergélisol) peut être déstabilisé. Après 2°C la brutale vague de chaleur qui a frappé le Pacifique Sud devient 100 à 200 fois plus probable ; les dommages dus aux inondations doublent. Après 2.7°C, deux milliards d'humains sont chassés de la zone climatique qui a permis le développement de la civilisation depuis 10 000 ans. Après 3°C Miami, Shanghai, Rio de Janeiro, la Haye sont sous les eaux. Au delà, le choc est tel que les prix alimentaires explosent, eau et vivres viennent à manquer, les chaines d'approvisionnement s'effondrent, les réfugiés se compte par millions. Un cinquième des scientifiques femmes interrogées abandonnent l'idée d'avoir des enfants dans le monde qu'on leur laissera. Pour l'ONU (António Guterres) , "le monde est au bord de l'abime. Les enjeux n'ont jamais été plus graves pour l'humanité." Pentecôte dimanche et lundi. Pas sur qu'il fasse beau.
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@polorider J'ai tenté de mettre l'illustration, mais ça n'a pas marché... le lien correct @Caius@Vakoran Soit. Trois degrés, c'est la moitié de l'écart qui nous sépare du dernier glaciaire (à l'époque 3 à 4 km de glaces sur l'Europe et l'Amérique du Nord, 120 m d'écart sur le niveau de la mer...).
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Dans le Guardian, une enquête auprès des scientifiques du GIEC sur le proche futur tel qu'ils le voient. Rappelons que le GIEC ne fait pas de préconisations, mais se contente de fournir l'état des connaissances scientifiques à partir des travaux et publications actuels. Il s'agit donc des opinions personnelles de ces spécialistes (380 réponses sur 843 sollicités). Plus des trois quarts prévoient un réchauffement supérieur à 2.5°C pour 2100. Cette présentation en moyenne est trompeuse, surtout dans nos régions où des écarts journaliers peuvent atteindre 30°C. Cela signifie en fait que la température moyenne de la période préindustrielle (14°C en moyenne sur notre Terre, grâce à l'effet de serre) augmenterait de 18% avec 2.5°C en plus. Un réchauffement de 3°C, envisagé par près de la moitié des interviewés, porterait la proportion à plus d'un cinquième des températures préindustrielles. Les conséquences attendues sont des famines, conflits et migrations massives du fait des vagues de chaleur, incendies, inondations et tempêtes en intensité et fréquence sans commune mesure avec celles que nous vivons. Les plus jeunes sont les plus inquiets, certains allant à prédire un effondrement sociétal dans les cinq ans à venir.
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Pour moi ces histoires de visites d'extraterrestres sont du pur anthropocentrisme, teinté de religion. Nous croyons -contre la démonstration de Darwin- que l'évolution est un progrès, plus ou moins continu, qui mène au Téléphone Portable et à la perfection de son Possesseur. Ca suppose que l'Evolution a une direction (on sait que c'est faux), et un but (notre civilisation technologique). Cette civilisation a une dizaine de milliers d'années si on la fait remonter au Néolithique, deux siècles si on parle d'industrialisation. Pendant des centaines de millions d'années, la Vie a explosé dans toutes les directions mais ne s'est jamais orientée dans ce sens. On peut trouver probable (je pense que c'est certain) que la vie existe ailleurs que sur notre Terre. Il n'y a strictement aucune raison pour qu'elle aboutisse à l'invention du Téléphone Portable.
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@Hoth La dernière phrase est meurtrière : "D'après lui, la croyance en une vie extraterrestre "est fondamentalement une religion, une croyance religieuse qui transcende la pensée critique et la pensée rationnelle".
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Une tentative intéressante de prédiction à court terme (cet été) de conditions difficiles en zone tropicale. La revue ne publie que des articles de haut niveau sévèrement triés.
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A ma connaissance la science n'a jamais rien montré de tel. Je suis toutefois convaincu que c'est pratiquement certain (l'existence de vie extraterrestre), mais qu'il est parfaitement improbable que la vie conduise à une civilisation technologique. C'est là un biais de raisonnement basé sur la croyance irrationnelle que Nous sommes le Sommet de l'Evolution. Je pense qu'il n'en est rien, au point d'avoir commis un post sur ce sujet.
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Essaie de poster sur https://www.webastro.net/forums/forum/51-lastro-autrement/
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Un mystère : pourquoi les mêmes carrières de pierres taillées étaient-elles exploitées et réexploitées, alors que d'autres sites favorables n'étaient jamais touchés ? Deux chercheurs israéliens proposent une explication : toutes les carrières sont à proximité des pistes des éléphants, qui consommant 400 litres d'eau par jour ne s'éloignent jamais des points d'eau. Points d'eau qui ne varient guère au cours du temps.
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P.... c'est à vingt kilomètres de chez moi...
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Quand dépassera t-on les +1.5°C ? Selon l'OMM, 2023 a atteint +1.45°C au dessus des températures préindustrielles. Vu la persistance d'EL Nino, il est plausible que 2024 dépasse le +1.5°C sur une année complète (déjà atteint sur une année glissante entre fev. 2023 et jan. 2024). Est-ce suffisant pour dire qu'on a effectivement franchi le seuil des accords de Paris ? En fait, les premières journées au-dessus datent de 2015 ; et en novembre dernier, des moyennes journalières de +2°C ont été atteintes. En moyenne mensuelle, fev. 2016 a été le premier mois entier au dessus de +1.5°C, suivi de tous les mois de l'été 2023. Mais combien de temps au dessus de la limite pour considérer qu'elle est atteinte ? Le GIEC préconise une moyenne pour deux décennie. On observe depuis 1970 une augmentation régulière de 0.2°C par décennie. Par extrapolation, on dépassera la limite vers 2035. Ces données sont des compilations par l'OMM des données collectées par six organisations qui disposent chacune de leur propre systèmes d'acquisition au niveau mondial. Trois sont américaines (les agences gouvernementales NOAA et NASA, et l'Université de Berkeley , une japonaise, une anglaise et Copernicus pour l'Europe. (ce post est honteusement pillé sur The Conversation )
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Pour compléter sur les conséquences sur notre Europe, l'European Environment Agency publie un rapport spécial sur la situation climatique. Ce rapport recense 36 risques majeurs dont 21 ont un caractère d'urgence et huit exigent une réponse immédiate. La zone côtière est la principale menacée, par la montée des eaux, les intrusions marines et les érosions, les vagues de chaleur marines, l'acidification des eaux et la désoxygénation, et les pollutions. Globalement, le Sud est le plus à risques du fait de la chaleur et des incendies et sècheresses qui l'accompagnent. Le Nord se contentera de l'apparition des incendies, et des inondations. On a la chance d'être au milieu...
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Selon le Professeur Oppenheim, et son étudiant Russo, la matière noire est une illusion du même tonneau que l'éther ou les épicycles. En réalité, le responsable est l'espace-temps qui fluctue aléatoirement. L'effet est minime dans une situation où la gravité est importante, mais significatif quand elle est faible. Des explications complémentaires sont livrées par Le Guardian. Sans vouloir me vanter, je n'ai compris ni l'article ni les compléments, ce qui m'a incité à faire un post dans cette rubrique que je lis assidument avec un résultat voisin. Vous avez donc la primeur d'une controverse scientifique où un pari est en jeu entre les auteurs ci-dessus et les professeurs Carlo Rovelli et Geoff Penington, que la nouvelle théorie laisse apparemment sceptiques.
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La première apparition du genre Homo en Europe est confirmée à la frontière Ukraine-Roumanie, au site de Korolevo. Les outils sont datés (par méthode astronomique...) de 1.4 MA. Par comparaison avec un site caucasien, les outils semblent avoir été façonnés par H. erectus (du reste seul hominidé connu hors d'Afrique à l'époque). Les nouveaux colons européens sont donc vraisemblablement venus de l'Est, les premières traces à l'Ouest datant de 1.1 à1.2 MA environ, et restant rares jusqu'à 800 000 ans. Il est plausible qu'ils aient suivi le Danube. Les fouilles sont actuellement stoppées...
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Février 2024 a été le février le plus chaud jamais enregistré, ce qui en fait le neuvième record mensuel d'affilée, avec +1.77°C au dessus des températures du XIXème siècle, et jusqu'à +2°C entre le 8 et le 11 février. Les températures de surface des océans sont également un record avec +21.6°C, battant les 21.98°C d'aout 2023. Les douze derniers mois sont à une moyenne de +1.56°C au dessus des niveaux pré-industriels. Notre Europe est à +3.3°C au dessus des moyennes 1991-2020, et pire encore en Europe centrale et orientale. Où ça n'inquiète personne, rassurez-vous.
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Il y a du vrai (et du vécu) dans ce que tu écris, mais ça c'est faux : seuls les ruminants émettent du méthane, au moins en quantité, et les chevaux ne ruminent pas.
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Nous ne sommes pas les seuls animaux à marcher sur deux pattes, mais nous sommes parmi les rares singes à avoir perdu la queue. Une équipe internationale vient de trouver pourquoi. Alors que les pertes d'un caractère sont généralement associées à une perte génétique, celle ci est due à une insertion dans le gène TBXT. C'est doublement curieux, parce que l'insertion en question est habituellement sans effet notable dans d'autres gènes, et parce qu'elle serait apparemment liée à l'anomalie génétique de la spina bifida (une malformation rare aux effets variables). Il faut donc supposer que cet inconvénient à la perte de la queue est compensé par un avantage. Lequel ? (sachant qu'une adaptation au port du pantalon est improbable).
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Si un modo passe par ici, merci de détruire ce doublon.
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Moi j'aurais écrit "REPAIRE".
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Mon propos est simplement de comparer la plus grande crise qu'on connaisse historiquement, et celle que nous provoquons. Je suis donc totalement d'accord avec ta qualification de cataclysme pour la crise actuelle. Les causes de la crise permienne sont discutées et certainement multiples, et effectivement étalée sur une toute autre durée. Celles de la crise actuelle sont également diverses, climatique, diminution des espaces vitaux, introduction d'espèces invasives, ou prédation, mais elles ont un unique responsable. La chute du bolide du Crétacé a plus largement impacté le milieu qu'elle a frappé. Il ne faut pas oublier que l'enregistrement fossile est essentiellement marin. Pratiquement toutes les faunes prédatrices des mers ont péri, Ammonites, Bélemnites, grands reptiles marins, jusqu'aux plancton animal. Les faunes terrestres ont apparemment péri plus tard et indirectement, non pas de l'impact, mais des conséquences atmosphériques sur la photosynthèse, et de façon très inégale. Les animaux de grande taille ont été les plus touchés, mais les petits dinosaures ont survécu, ainsi que les petits mammifères ou les insectes, et plus généralement les omnivores et charognards, les faunes opportunistes. Je ne partage pas par contre ton opinion sur l'effet de la crise actuelle sur les faunes terrestres. J'ai cité dans mon texte initial l'estimation du Fonds Mondial pour la Nature d'une perte de 70% des vertébrés sauvages en cinquante ans. Pour les seuls mammifères, les terrestres sauvages vivants aujourd’hui ont une masse totale de 22 millions de tonnes. En comparaison, l’humanité pèse désormais un total d’environ 390 millions de tonnes. Autrement dit, la masse totale des mammifères sauvages est inférieure à 10 % de celle de l’humanité. Dans le même temps, les espèces domestiquées et les rongeurs urbains pèsent plus de 630 millions de tonnes. La biomasse n'est pas le nombre d'espèces, mais ça me semble un assez bon proxy. J'aimerais partager ton optimisme. Outre les arguments développés par @charpy ci-dessus, je persiste à dénoncer le réchauffement climatique comme un danger mortel. @22Ney44 citait sur un autre fil la possibilité d'un réchauffement de 7°C, vu qu'on est sur cette trajectoire. Sans même évoquer les conséquences sur la circulation océanique et le système climatique, on sait que les augmentations des températures extrêmes atteintes sont deux à trois fois supérieures aux augmentations moyennes. La température la plus élevée connue en France est de 46°C. Une augmentation de 7°C nous amènerait donc dans notre beau pays à des maxima de 60°C. On pourra toujours manger des oeufs...