-
Compteur de contenus
1625 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
5
Type de contenu
Profils
Forums
Téléchargements
Blogs
Boutique
Calendrier
Noctua
Tout ce qui a été posté par joker0247
-
oui à mon avis il faut vraiment mettre toutes les chances de son côté 👍 Belle tentative tout de même, après une soirée intense d'observation c'était osé !
-
Des CROA du ciel de Belgique (lunette 100 ED), le meilleur sans le pire....
joker0247 a répondu à un sujet de Lune cendrée dans Les CROA
Et oui, ça fait un peu partie de notre patrimoine dans le Nord, avec le boudin blanc de Rethel et le Maroilles de Thiérache 😁 -
Fantastique ! Les meilleures 8 minutes de ma journée pour l'instant, merci @Archer92 Avec la musique qui va bien 👌 Un boulot titanesque j'imagine pour obtenir ce résultat...
-
Merci pour ce petit retour @Lune cendrée 👌. Tout ça me conforte dans l'idée de renouveler l'opération dès que possible pour confirmer ou non ma première impression. La table équatoriale est dans mes petits papiers depuis quelques temps déjà, j'ai du CTP en rab donc c'est mon prochain projet bricolage ( "oui Madame promis je termine la terrasse et la pergola d'abord" 😁). Quant à la tête bino c'est le rêve, pour pouvoir retrouver le confort des jumelles. Mais c'est un investissement et il faudrait que je puisse tester la compatibilité avec l'équilibrage délicat et le porte oculaire hélicoïdal...mais c'est un projet également, à plus long terme 😉
-
Merci pour vos messages !😊 C'est clair qu'à ce diamètre et grossissement les visions de Jupiter deviennent d'une grande richesse. Je n'ose pas imaginer ce que doit pouvoir voir @adamckiewicz avec son 400 et une tête bino . Oui j'ai hâte de voir passer les satellites et leurs ombres de la même façon que ce soir là Oui bouleversant, et renversant . Drôle de sensation que de faire un tel voyage sans quitter sa chaise. C'est vrai qu'il est recommandé sur les NP, mais je vais devoir attendre un peu pour m'en équiper, et puis je viens d'avoir nos deux voitures en panne la même semaine, j'aurais eu de quoi m'en payer une dizaine avec les frais.... Mais clairement c'est mon prochain investissement sur le Strock. Merci mais vous me mettez un sacré doute...😄 Quand j'étais à l'oculaire j'étais certain que ce que je voyais, mais après vos réactions de surprise j'ai fouiné un peu sur les retours d'observations de M45 au télescope et et les avis semblent très partagés, certains disant qu'on ne peut pas voir ces nébulosités au 250mm (et pas juste qu'ils ne les ont pas vues) 🤔. JR Gilis rapporte néanmoins un halo visible à la lunette de 60mm alors je me dis que je n'ai pas dû rêver, mais il faut vraiment que je retente cette observation de manière rigoureuse pour m'en assurer.
-
Set-up visuel à base de 80ED ? [Résolu : 80 APO sur AZ4]
joker0247 a répondu à un sujet de GeoffreyJoe dans Matériel général
Génial ! Tu nous fera bien sûr un chouette CROA pour nous raconter tes débuts avec -
Suite et fin (soirée du Vendredi 4 Octobre) Au lendemain d’une soirée plutôt réussie et surtout riche d’expérience, il aurait été criminel de ne pas tenter de transformer l’essai au vu d’une météo encore favorable dès le soir suivant. Cette fois, je prend mon courage pour remballer le Strock dans sa version « transport » et direction les hauteurs dégagées du village, sur la place habituellement réservée aux jumelles. Arrivé à 20h50 en tenue de ski, tout est ressorti et installé puis collimaté une demi-heure plus tard (en prenant tout mon temps, éclairé à la lampe torche). C’est quand même un vrai plaisir ce télescope de voyage ! Je ne remercierai jamais assez son inventeur et toutes les personnes qui ont contribué à le mettre au point 😊🙏. Pendant ce temps de montage et d’installation je garde un œil sur le ciel, dont la couverture nuageuse complète se morcèle petit à petit. Elle se dissipe progressivement d’abord vers le Nord, me donnant l’occasion de vérifier sur la polaire que la turbulence est faible et que l’alignement des optiques est impeccable. Puis quand c’est au tour de la région autour de Pégase de bien se découvrir, je m’y précipite pour aller chercher enfin une étoile carbonée que j’attends depuis bien longtemps. Sous le « Grand Carré » se trouve la tête du poisson occidental de la constellation du même nom, matérialisée par un pentagone d’étoiles visibles à l’œil nu mais relativement discrètes. Les 5 rentrent au chausse-pied dans le champ des jumelles et l’une d’elles, Iota, est un bon point de départ pour trouver quelques degrés au Sud la fameuse 19 Pisces ou TX. Elle apparait alors d’un jaune-orangé finalement peu intense. Pour le pointage au télescope, deux couples d’étoiles serrées avec des orientations perpendiculaires seront de très bons repères, ainsi qu’un va-et-vient avec les jumelles finalement plus pratique ici que la carte détaillée. Au 24mm la coloration est bien plus évidente et saturée. Ouf ! Je m’étais imaginé de belles colorations pour ce genre d’étoiles et la vision aux jumelles m’avait un peu refroidi … Le temps de passer le 14mm un gros passage nuageux vient presque masquer la belle vision, et je tente de ne pas perdre de vue l’étoile le temps qu’elle s’extirpe du brouillard. Sa couleur sera encore un peu plus prononcée à ce grossissement, puis diminuera sensiblement avec les suivants qui n’apporteront rien de plus. Il serait dommage de pointer dans cette zone sans aller jeter un œil curieux à la planète Neptune. J’avais soigneusement noté sa position sur la même carte et par chance le groupe d’étoiles formé par 29, 27, 24 et 20 est visible à l’œil nu (avec difficulté cependant). Les jumelles seront encore un excellent complément pour cheminer sans ambiguïté jusqu’à destination. À x50 la plus lointaine des planètes du système solaire, que je découvre pour la toute première fois, à environ 20’ au Sud-Ouest d’une étoile de mag 8, apparait d’un bleu très pâle tandis que l’étoile est plutôt blanc-jaune. Je m’attendais à un bleu plus profond comme on la voit sur les photos, mais j’ai appris le lendemain que cette couleur souvent présentée n’était pas la couleur réelle de la planète, mais due aux capteurs des sondes qui l’ont photographiée pour la première fois ; elle est en réalité bien moins saturée, ce que je vérifie très bien à l’oculaire. À part ça, elle ressemble à une étoile un tout petit peu moins fine. À x91 la différence de couleur est plus prononcée entre les deux astres, et alors que l’étoile semble briller un maximum au cœur de son faux-disque, Neptune présente elle une intensité uniforme sur un minuscule confetti. À x144 j’ai comme l’impression d’avoir fait un gros zoom sur Albireo, mais avec deux composantes égales. La vision de l’oculaire précédent est encore plus prononcée ici. Au 4,7mm (x250) les deux se retrouvent d’un bord à l’autre du champ et le disque de la planète est parfaitement évident, d’un beau bleu ciel. L’image devient cependant plus sombre. Je tente un grossissement de 362x (8,8mm+barlow) et le disque est véritablement plus large, au prix d’une perte de luminosité qui devient importante. La coloration s’atténue elle aussi, mais quel plaisir d’admirer cette géante gazeuse traverser le champ sans cesse, en imaginant en même temps la distance immense qui nous en sépare ! Puis je décide après quelques minutes de laisser filer la belle pour de bon… Il est déjà 23h15, je n’en reviens pas que le temps passe si vite ! Il est temps d’aller visiter une autre planète, qui n’en est pas une. Direction le Verseau et Nu Aquarii, bien visible à l’œil nu ce soir (ah quand même !) au Nord du Capricorne. Visée aux jumelles puis au 24mm, elle se pare d’une belle robe subtilement dorée. Un champ et-demi à l’Ouest je tombe tout de suite sur la Nébuleuse Saturne, NGC 7009, sans nul besoin d’autre étoile intermédiaire, entourée d’étoiles faibles, sauf un groupe de 4 un peu plus brillantes alignées à l’Ouest. Son aspect flou avec une luminosité qui croît sensiblement en VI ne laisse aucun doute sur sa nature nébuleuse. Son allongement NO-SE est déjà bien perceptible, donnant à l’astre un aspect de petit ballon de rugby. Je trouve sa couleur très proche de celle de Neptune. J’allais oublier que j’avais un passe-filtre, il serait dommage de ne pas s’en servir ! Avec l’UHC le fond de ciel est bien assombri mais la vision déjà belle sans filtre n’est pas significativement améliorée. À x91 la couleur est déjà moins prononcée, cependant il me semble détecter autour du noyau ovale comme une extension, un halo plus faible sans que ce soit bien évident mais en tout cas c’est persistant. En poussant le grossissement il devient évident qu’il y a des gonflements sur les côtés de l’ovale qui tendent à l’arrondir. Également, quelque chose (environ 50% du temps) dans le prolongement des extrémités de l’ovale, formant comme des petits anneaux de Saturne vus par la tranche. Je commence à comprendre d’où elle tient son surnom 😀. Je précise que je n’avais pas une idée très claire de ce à quoi je devais m’attendre, et j’essaie autant que possible sur les nouveaux objets de ne pas trop regarder de photos ou de dessins afin de ne pas biaiser les observations, et aussi et surtout conserver le plaisir de la découverte, suivi le lendemain par celui de la vérification (qu’elle valide ou non les notes). Au 4,7mm enfin, ce sera la même chose en plus gros et moins net. Je note en revanche la proche présence d’une étoile très faible en VI, au Nord de la nébuleuse (mag 13,6). Après 40 minutes à la dévisager, je souhaite prendre ma revanche sur M73 qui m’a fait faux bond la veille. L’astérisme sera cette fois bel et bien trouvé en naviguant depuis NGC 7009. Un tout petit triangle d’étoiles, dont une dominante et deux à la limite de la VD. Pas de côté nébuleux en VI comme aux jumelles, mais la sensation d’une meilleure luminosité globale et je devine la 4ème étoile. Au 14mm le triangle isocèle est bien vu en VD avec des sommets mieux séparés et la 4ème étoile à l’Ouest devient visible à coup sûr, mais toujours en VI. Une vision très satisfaisante. Un passage au 8,8mm pour assurer le coup, et le Y devient évident en VI, avec l’étoile la plus faible perceptible en VD. Finalement, je le trouve très subtil et intéressant malgré sa simplicité, bien qu’il doive exister une infinité de petits regroupements tels que celui-ci accessibles à ce diamètre. Minuit passé, je sais que je n’aurai pas le temps d’aller taquiner des galaxies, alors je choisis de me concentrer sur les deux dernières cibles de la liste : Hélix et Uranus. NGC 7293 d’abord. Avec une carte supplémentaire imprimée pour pouvoir cheminer depuis Skat/Delta Aquarii, le saut d’étoile se révèlera long mais efficace. J’arrive finalement à Upsilon/59 puis un dernier saut vers l’Ouest m’amène à l’étoile de mag 8 au Nord de la nébuleuse dans le même champ. L’ « œil de Dieu » demeure au télescope une pâle tache gris clair homogène et peu contrastée d’environ 15’, qui se superpose à un groupe de 7-8 étoiles de mag 10-11. La vision décalée ne permet pas d’en tirer davantage. En revanche le passage au filtre UHC aura un effet « magique » qui augmentera réellement le contraste. Là, la vision périphérique se révèlera efficace pour observer des contours mieux délimités et une zone plus sombre et pas tout à fait régulière au centre de la tache. À x91, la nébuleuse est encore plus pâle sans filtre, presque invisible. Avec le filtre la zone moins claire est mieux définie, donnant à la nébuleuse une forme d’anneau large qui s’ovalise en VI selon une direction approximative E-O. Inutile de grossir davantage, elle est parfaite comme ça et je ne suis pas déçu d’avoir fait l’effort de la chercher ! Une petite Uranus pour clore cet épisode ? Puisqu’elle est à proximité des Pléïades c’est l’occasion d’aller les saluer au passage. La toute première fois au télescope. Dès le premier regard, je vois que quelque chose n’est pas comme d’habitude dans les jumelles. Comme un halo autour des étoiles les plus brillantes. Je pense au départ à de la buée, mais rien sur la lentille de l’oculaire ni sur le secondaire… (mais le bois du scope lui est bien trempé comme il faut !). Puis retournant à l’oculaire, voyant ces voiles bleutés de formes et tailles différentes, je comprends : est-ce bien possible ? Oui, ce sont les nébulosités, celles que l’on voit sur les photos. Je ne savais même pas qu’on pouvait les distinguer aussi clairement, aussi développées ! C’est extraordinaire ! Ça sublime une vision déjà habituellement magnifique du plus bel amas du ciel boréal. Si je n’avais pas Uranus en ligne de mire je pourrais passer le reste de la soirée à contempler ce tableau. J’y reviendrai à coup sûr la prochaine fois. En attendant, je profite qu’Alcyone déroule sa tresse pour la suivre et cheminer longuement jusqu’à deux étoiles de magnitude 8 entre lesquelles je trouve un point très brillant qui n’est pas présent sur la carte. Eurêka ! C’est bien la 7ème planète. D’un minuscule disque plutôt blanc-jaunâtre à x50 je passe à un disque mieux perceptible et plutôt verdâtre à x91. À x144, il devient bien tranché et net, couleur turquoise clair. Vraiment superbe ! Toujours magnifique à x250, elle me donne l’impression d’observer Jupiter aux jumelles, avec quelques étoiles faibles alignées de part d’autre telles des satellites (qui n’en sont pas, aucune trace d’Obéron ou Titania trop faibles à mon avis). En parlant de Jupiter, elle n’est pas bien loin et pour le plaisir j’y jette un œil avant de repartir. Grand bien m’en a pris. Je n’ai même pas changé d’oculaire et ai pointé la géante directement au 4,7mm 😎. Whaou, quelle claque ! L’image est d’une finesse incroyable, une vraie photo ! Et avec la Grande Tache Rouge presque au méridien, vue pour la toute première fois tout instrument confondu ! Elle est bien détachée de la bande Sud, avec des festons visibles juste à côté dans la bande. Je vois même une fine bande intermédiaire à l’équateur, ainsi qu’un hémisphère Nord un peu plus foncé que le disque. L’image tremble à peine, je tente sans hésiter à x362. De nouveaux détails apparaissent lorsque l’image se fige. C’est d’une incroyable stabilité, la plus belle Jupiter qu’il m’ait été donné de voir jusqu’à présent. De petits ovales blancs dans les bandes ainsi que de fins liserés sur le disque. C’est simplement fantastique ! Je ne pousserai pas davantage le grossissement, à 1h30 il est temps de commencer à tout ranger mais c’est tout de même un petit crève-cœur de quitter l’oculaire 😔. Et tandis que tranquillement je démonte une structure qui semble avoir pris une averse, je suis accompagné par les constellations d’Orion et des Gémeaux qui se lèvent, annonçant je l’espère un extraordinaire ciel d’Hiver.
-
Au cœur du chaos laissé par une supernova: sh2-96 et sh2-94
joker0247 a répondu à un sujet de julienESP dans Astrophotographie
Ça en jette, bravo ! 🤩 -
Des CROA du ciel de Belgique (lunette 100 ED), le meilleur sans le pire....
joker0247 a répondu à un sujet de Lune cendrée dans Les CROA
Tiens ça tombe bien je l'ai dans les mains ! En effet, je la note dès maintenant pour la prochaine sortie, consacrée justement à la zone 9 de ladite "bible" 😉 Tout à fait ! Notre cerveau est quand même une machine incroyable, qui fait tout un tas de choses à notre insu. C'en est un exemple remarquable 🙂 -
Des CROA du ciel de Belgique (lunette 100 ED), le meilleur sans le pire....
joker0247 a répondu à un sujet de Lune cendrée dans Les CROA
Ah génial @Lune cendrée, cette petite période propice aux observations manquait de tes CROAs ! C'est chose réglée, merci !🙏😉 C'est vrai que les nuages ont eu tendance à jouer avec nos nerfs mais ils ont finalement eu pitié de nous. C'est vrai que c'est moins pratique qu'un râtelier sur lequel on n'a qu'à se servir, mais j'en suis réduit au même stratagème que toi, retour des oculaires allongés dans leur valise sous la mousse pour les garder au chaud (et je garde tous les bouchons dans la poche)... C'est un peu fastidieux mais toujours mieux que la buée 😔. La qualité... Ça motive à y mettre l'oeil y'a pas photo 👍. Merci pour les détails de pointage de NGC7331 😉. Cette cible semble intéressante à aller voir, est ce que tu as pu la détecter aux jumelles ? Bravo pour la détection de la division de Cassini, joli défi avec 100 mm j'imagine... -
Ah c'est top! 😉
-
Merci pour ton passage @GeoffreyJoe😉. Ça serait effectivement la bonne solution, mais j'ai peur qu'il pique du nez avec un vrai chercheur le Strock...😞 La suite arrive, faut que je trouve le temps de retranscrire mes notes 🙂. Mais je peux déjà dire que la soirée d'hier était exceptionnelle 👌
-
C'est encore une réussite ! Magnifique 😉
-
Tu as raison. J'ai même dû relire quelques documents sur les amas globulaires, pour être sûr d'utiliser les termes adéquats. Mais c'est enrichissant, on passe de la simple contemplation vers un peu de science et c'est tant mieux 🙂. Merci pour le conseil pour Helix 🙂 Oui en effet M73 n'est pas particulièrement spectaculaire a priori, mais je vais quand même insister, ne serait ce que pour me laisser surprendre peut être par la beauté des choses simples. Je crois que la question a été tranchée scientifiquement en effet, pas de lien de gravité à ce que j'ai pu lire.
-
Set-up visuel à base de 80ED ? [Résolu : 80 APO sur AZ4]
joker0247 a répondu à un sujet de GeoffreyJoe dans Matériel général
Ça pourrait t'intéresser @GeoffreyJoe, si tu ne l'as pas déjà vue 😉 : https://www.webastro.net/petites_annonces/trplet-ts-photoline-80-480-f6-fpl53_96364.htm -
Hello, Le voici, le tant attendu premier CROA du Strock-250 ! 😊 Hier soir, météo très favorable prévue, et même si c’est en semaine il aurait été dommage de ne pas en profiter pour sortir le télescope. Après quelques sorties pour le prendre en main, l’apprivoiser, apprendre à le régler, à pointer… le temps était venu de lui offrir sa première sortie « sérieuse », et de tester quelques améliorations sur le terrain. Le choix des cibles pour préparer cette sortie était très simple : pratiquement les mêmes que la sortie de Samedi aux jumelles. L’intérêt n’étant pas tant de comparer la vision au T250 et aux J42x10 que d’observer dans une zone qui m’est à présent un peu plus familière, avec quelques repères bien utiles quand on sait que le champ de vision passe de près de 7° aux jumelles à pas mieux que 1,3° au 24mm sur le T250. De quoi se perdre, notamment avec toutes les étoiles en plus ! Afin de préparer au mieux le pointage des objets de la liste, j’ai pris soin d’imprimer quelques cartes bien détaillées extraites de l’Uranometria 2000. Avec des étoiles indiquées jusqu’à la magnitude 9,7 elles permettent un saut d’étoiles bien moins hasardeux qu’avec le PSA, dont les champs comportent quelques « trous ». Il m’a fallu toutefois confectionner en vitesse quelques minutes avant de sortir un nouveau gabarit de pointage, avec un champ adapté à ces nouvelles cartes. Vers 21h, tout est prêt, je m’installe sur la pelouse dans le jardin. Ce n’est pas l’idéal pour la vue dégagée ni pour la tranquillité (j’habite à la sortie du village près de la route, avec pas mal de passages de voitures…) mais ça fera l’affaire. L’idée n’est pas de faire les observations du siècle mais surtout d’engranger un peu d’expérience. Et puis il faut bosser le lendemain, une sortie dans le jardin permet de tout installer/ranger en un temps record. Le temps que le miroir se mette en température, je réalise un test de collimation au laser, d’abord avec le laser seul, puis avec la méthode laser+barlow Powermate. Au passage c’est vraiment bluffant de précision ! La vérification ultérieure à fort grossissement sur la polaire montrera qu’il n’y a pas besoin d’affiner. Par ailleurs je valide définitivement le système de touches latérales avec billes, avec des déplacements fluides et sans blocages du miroir, autorisant un réglage très fin de son inclinaison. Reste à attendre patiemment que le ciel se découvre totalement (il est masqué à environ 50%, sur toute la partie Sud bien évidemment) et que l’éclairage public se coupe, ce qui sera effectif une demi-heure plus tard. Premier test sur une cible assez haute et pas trop difficile à pointer pour commencer, l’amas globulaire M15. Pointage à x53 (24mm) depuis Enif sans trop de difficultés, juste à l’aide du PSA. Un peu de chance tout de même sur le dernier saut où il manquait un jalon, mais l’amas bien brillant est inratable. Entièrement diffus en VD avec un cœur stellaire très prononcé et brillant entouré par un halo plus faible et flou. Très facile en VI, une large périphérie y apparait partiellement résolue. À x91 (14mm) le halo s’étend presque jusqu’à l’étoile voisine et je distingue bien le noyau non résolu mais légèrement piqueté, du cœur quasi ponctuel en VD. À x144 (8,8mm) l’amas remplit presque un quart du champ de l’oculaire. Les étoiles en périphérie sont plutôt espacées, le noyau est dense, lumineux et ça fourmille à sa surface. Quant au cœur, il est bien brillant en VI, très marqué bien que pas du tout résolu. Quelques remarques à ce stade : la qualité optique est franchement au poil, en particulier avec le 14mm. J’ai toujours pensé et lu que les télescopes donnaient de moins bonnes images que les réfracteurs, mais là j’ai pour la première fois l’impression de regarder à travers ma petite lunette APO. C’est d’un super piqué, avec des aigrettes sur les étoiles brillantes d’une grande finesse et qui n’en finissent pas ! Autre chose : je me rends compte que par rapport aux jumelles les mots commencent à manquer pour décrire tous les détails visibles. J’ai du mal à savoir par où commencer, sachant qu’il y a presque de nouvelles choses à dire à chaque changement d’oculaire. Le temps passé sur un même objet peut devenir très long. Il va me falloir m’habituer à constituer des listes plus petites ! La liste ne commence d’ailleurs réellement que sur l’objet suivant, une dizaine de degrés au Sud. Cette fois aidé par la carte de l’Uranometria je sautille depuis Bêta Aquarii jusque M2, que je trouve plutôt isolé dans un champ d’étoiles faibles. À x53 il m’apparait plus large que M15, plutôt bien rond et entièrement diffus avec un halo et un noyau sans cœur visible. À x91 le halo maintenant bien piqueté commence à se résoudre et le petit triangle aplati collé au Sud-Est devient parfaitement visible (vu seulement en VI au 24mm). Une étoile à l’Est ressort particulièrement dans le halo. Le noyau est imposant mais toujours entièrement diffus. Il deviendra un peu granuleux à x144. À ce grossissement il commence à y avoir beaucoup d’étoiles visibles individuellement en périphérie, mais moins dispersées que pour M15. Elles sont surtout visibles en VI, où l’amas prend toute son ampleur. Il est déjà 23h15, le ballet incessant des voitures commence à bien s’atténuer (c’est fou le passage qu’il peut y avoir dans un village de 500 âmes un Jeudi soir ). Je vais pouvoir être un peu plus détendu pour la cible suivante qui mérite un peu plus d’obscurité. Pointé rapidement à partir d’Abali/Epsilon Aquarii, M72 est entouré par une étoile brillante au Nord (de mag 8, j’ai davantage l’habitude de les qualifier de faible aux jumelles ! ) et deux plus faibles et proches à l’Est. Bien que 5 fois plus grossit qu’aux jumelles il demeure petit, faiblement brillant et pratiquement homogène en VD. En VI je devine une légère nuance halo-noyau. Ce ne sera guère différent à x91, si ce n’est un tout petit peu plus de contraste, ni à x144, sauf au niveau de la forme du noyau qui semble un peu triangulaire. Non loin de là j’ai bien sûr tenté M73, mais en comparant ce matin mes notes avec des dessins et photos je me rends compte qu’un truc ne va pas, des détails ne collent pas...🤨 J’ai sans doute observé le mauvais regroupement d’étoiles…mais j’ai du mal à trouver quelle zone je visais exactement. Je referai une tentative dès que possible, maintenant que j’ai le bon motif bien en mémoire. J’ai eu énormément de difficultés à trouver la cible suivante, la nébuleuse planétaire de Saturne. Je me suis d’abord perdu en essayant de partir de M73, preuve sans doute que j’étais au mauvais endroit. Puis ne pouvant voir à l’œil nu l’étoile proche Nu Aquarii (pourtant de mag 4.7, signe que le ciel n’est pas très noir ou transparent ce soir) j’ai préféré passer à l’autre nébuleuse des parages, plutôt que pointer depuis Bêta trop éloignée. Mais le même problème se répéta pour Hélix. La carte imprimée n’incluant pas l’étoile brillante Delta Aquarii/Skat, je devais partir de 66, de mag 4.9 et donc impossible à pointer au quickfinder car invisible à l’œil nu ce soir. Quelques essais « au doigt mouillé » depuis Skat furent infructueux, alors pour terminer sur une bonne note à l’approche de minuit, un petit tour sur Saturne en guise de consolation, qui passe justement presque au méridien. Directement visée à x144, l’image de la planète tremblote un peu mais est très fine. J’y vois 4 satellites, deux faibles à l’Ouest (Téthys et Dioné), un brillant au-dessus du pôle Sud (Titan) et le dernier plus loin à l’Est (Rhéa). À x228 (14mm+barlow) le liseré fin de l’anneau sur le disque est évident et je vois clairement des nuances plus grises sur l’hémisphère Nord du globe. L’image est encore stable le plus souvent. C’est à ce grossissement qu’elle sera la plus belle. À x362 (8,8mm+barlow) la vision est encore belle la plupart du temps, et magnifique lorsque l’image se fige. La mise au point est cependant plus délicate. La division de Cassini est soupçonnée une ou deux fois. Enfin à x476 (6,7mm+barlow) il n’y a plus que quelques rares belles images, la mise au point est plus incertaine. Mais la division de Cassini est vue avec presque certitude dans les quelques trous de turbulence. À 0h20, je commence à avoir trop froid et à fatiguer, un petit tour sur Jupiter pour finir. La planète encore trop basse n’aura malheureusement pas grand-chose à offrir. Il est temps de plier bagage. Même si cette première soirée d’observation rigoureuse au télescope n’aura pas été parfaite, avec des objets non observés (Nébuleuses de Saturne et Hélix, mais aussi M74, M77 et la carbonée 19 Pisces), j’en retiens néanmoins des vues magnifiques et un gain d’expérience non négligeable (en particulier une plus grande aisance à inverser mentalement vision sur cartes et à l'oculaire). Si la météo tient ses promesses ce soir et si le courage est là j’espère pouvoir sortir à nouveau, peut-être plus à l’écart du village pour terminer ce qui a été commencé À suivre... ? (Suite et fin au post #15 )
- 26 réponses
-
- 10
-
-
-
Messier 2 et une partie du Quartet de la Grue.
joker0247 a répondu à un sujet de Gildas974 dans Les dessins
Bravo et merci, comme toujours avec tes dessins on se croirait à l'oculaire ! -
Bonjour et bienvenu Olivier ! Un Newton de 150 est un très bon tube pour commencer, aussi bien en astrophoto qu'en visuel. Très bon choix donc, avec la monture qui va bien Bonne idée également de commencer avec l'apn qui tu as déjà, c'est un moyen simple de se mettre dans la bain et d'apprendre au fur et à mesure. Bravo pour tes débuts en astrophoto, cette M42 est réussie. Au plaisir de te recroiser sur le forum Alexis
-
Merci pour ce retour ! Bon du coup @Lune cendrée vu mon ciel c'est peut être pas trop la peine d'économiser pour la bouteille de champagne 😅. C'est tellement notre référence !😁
-
Bonsoir et bienvenue Maxime 🙂. Au plaisir de te lire et de voir tes photos .
-
hello @etoilesdesecrins et merci pour ton passage ! En fait on est entièrement d'accord , car quand j'écris : c'est en "niveau de difficulté", pour dire qu'Helix est plus difficile que M33 (que j'avais justement trouvé très facile ce soir là) mais que je m'attendais à pire. Je ne sais pas si j'ai été bien clair sur ce coup là... mais à mon avis il n'y a pas trop de débat . je serai très intéressé d'avoir ton retour là-dessus !
-
Tout à fait, notre expert incontesté a déjà réussi à la mettre dans sa musette, mais il bénéficie effectivement je crois d'un ciel impeccable et surtout d'une expérience très solide. Mais je prend note quand même de ta proposition, c'est une motivation supplémentaire s'il en était besoin
-
Bonsoir et merci les amis 😉. En effet à la hauteur à laquelle j'ai tenté le coup c'était un peu trop optimiste et irréaliste. Mais pas le courage d'attendre qu'elle soit plus haute ce soir là.. à retenter plus tard, c'est vrai qu'elle possède des dimensions et magnitude qui laissent supposer une cible bien accessible. Carrément. J'ai résolu le problème en bricolant des pare-buée avec pochette plastique et couverture de survie. Résultat garanti, plus de problème de buée, en tout cas ce soir là 👌(et puis on dirait WALL-E comme ça c'est la classe 😅) Ça me fait penser que j'ai carrément zappé M74 dans les Poissons, j'aurais bien aimé m'y frotter, il paraît qu'elle représente un sacré défi aux jumelles... Oui toujours 🙂. Une chaise pliante pour mon derrière et une autre pour le cahier et le PSA. La stabilité est essentielle pour attraper les moindres miettes accessibles aux petits diamètres. Mais diable que j'aime ça ! Le plaisir du défi peut être 🙂.
-
Du Capricorne à la Baleine, en passant par le Verseau et les Poissons, la sortie de Samedi semblait s’annoncer sous le signe de l’eau. Mais rien à voir je vous rassure avec les quantités de pluie qui nous tombent dessus depuis quelques temps et celles prévues pour les prochains jours. Cette nuit-là marquait comme une pause inespérée à cette météo humide, et c’était donc une occasion à ne pas manquer pour aller découvrir des endroits encore inexplorés par mes fidèles 10x42 😀. À 21h, ce n’est donc pas au bord de mer que je m’installe, mais presque. Toujours dans les hauteurs du village, face à un horizon Sud bien dégagé, je largue les amarres pour quelques heures, au milieu de l’océan étoilé, où règne un calme presque absolu propice à la quiétude et à la contemplation. Avant même de sortir le matériel, je reste quelques minutes debout à scruter le ciel à l’œil nu pour m’imprégner de l’ambiance. Puis encore quelques instants, jumelles à mains levées, histoire de tester rapidement la transparence sur quelques cibles faciles à repérer. M81, M82, le double-amas, M31 et enfin M33 seront toutes trouvées bien à leur place. La dernière se montrera très facile, augurant une pêche en mer des plus fructueuses. Tout le monde sur le pont moussaillons, il est temps d’aller repérer le premier animal fabuleux de ce soir, un poisson-chèvre fort discret appelé Capricorne ! Quelques minutes ne sont pas de trop pour bien intégrer la forme générale, et les étoiles principales de cette nouvelle constellation. À l’œil nu le couple α-β est évident, tout comme les 6 étoiles majeures de la partie Est. Je pointe d’abord le couple d’étoiles doubles α-β. α/Algedi et sa compagne sont bien séparées, et semblent de magnitude et de couleur quasi-identiques. La composante Ouest apparait néanmoins légèrement moins brillante. L’autre couple est en revanche différent et plus contrasté. β/Dabih forme une paire deux fois plus serrée avec sa partenaire, plus discrète de 3 magnitudes. Superbe début que de voir ce champ composé de deux doubles bien distinctes. C’est par ailleurs un très bon départ pour repérer deux champs au Sud-Ouest un petit amas globulaire, oublié de la constellation du Sagittaire lors de la sortie précédente. Le saut d’étoiles est très simple et encore facilité par mon nouveau gabarit de pointage. M75 est donc vite repéré juste au Nord-Est d’un trapèze d’étoiles de mag 6-7. L’amas apparait complètement stellaire, comme une étoile de mag 8-9 un peu empâtée, et uniquement en VI en balayant la zone. Puis avec un peu de temps et quelques bouffées d’oxygène (il paraît que ça aide de bien respirer, alors qu’on a tendance à retenir son souffle quand on cherche à trop se concentrer) il devient plus facile, presque vu en VD mais l’information à en extraire demeure bien pauvre. Reste la satisfaction d’avoir saisi avec certitude cette cible réputée difficile. Au Nord, un couple d’étoiles que j’ai cru appartenir au Capricorne, µ et ε/Abali, mais finalement à l’extrême Ouest du Verseau, me sert de jalon pour m’attaquer à un autre challenge, le duo M72-M73. Un peu plus d’un demi-champ au Sud je repère des étoiles de mag 6, 7 et 8 formants un triangle isocèle. L’amas globulaire M72 se trouve très proche de la plus faible. À peine visible en VI il est moins brillant que M75 et plus diffus. Pas de centre lumineux, juste une toute petite tache floue à peine visible. À la limite de ce que peuvent donner ces jumelles ce soir, c’est vraiment simplement du repérage mais tout de même un grand plaisir pour cette cible encore un cran au-dessus de M75. Dans le même champ au Sud-Est je repère un groupe de 4 étoiles qui m’évoque un cerf-volant un peu allongé, tel le Bouvier en miniature. L’étoile la plus au Nord (8 Aquarii) me sert de repère pour chercher l’astérisme M73. Il m’offre quelques glimpses très fugaces au départ, à l’Est d’une étoile de mag 9. D’abord sous forme d’une étoile unique de mag 9-10 puis avec un peu d’attention un tout petit peu de flou semble l’entourer. Je m’amuse à cadrer M72 et M73 dans le même champ et passe de l’un à l’autre pour jouer à qui est le moins ténu (ce qui aide au passage à user de la vision périphérique). C’est presque match nul, avantage peut-être à M73 grâce à son côté ponctuel, mais sa nébulosité est moins perceptible que M72. Non loin à l’Est se trouve l’étoile Nu Aquarii bien brillante qui domine le champ. Entre elle et M73 je repère une étoile de mag 7, puis à environ un tiers de distance vers Nu, légèrement plus au Nord une étoile à peine plus faible. En réalité cette dernière est la fameuse nébuleuse Saturne, NGC 7009. Facile à distinguer des étoiles autour, elle est très faible et fine en VD mais grossit sensiblement en VI. Aucun détail évidemment à déclarer (même si j’ai l’impression d’une légère ovalisation de la tache dans la direction E-O, probablement mon imagination qui veut me la montrer telle), mais je ne l’aurais pas cru si accessible, bien plus facile que M57 à mon avis. Retour au Sud dans le Capricorne où je navigue très facilement à partir de δ/Deneb Algedi jusqu’à atteindre l’étoile 41. Placée au centre, sa couleur jaunâtre domine un champ assez peu fourni. À bâbord, une étoile de mag 7,5, à tribord, l’amas globulaire M30 et sa partenaire accolée de mag 8,5 visibles uniquement en VI. M30 est un peu plus discret que l’étoile mais laisse percevoir de menus détails : une partie centrale plus brillante et un halo ténu qui double sa surface. De taille modeste, il me rappelle un peu M80, tout en étant plus abordable. Il surpasse en tout cas largement les 3 Messiers précédents et passe en tête de la plus jolie prise de la soirée. J’aime en outre le duo qu’il forme avec l’étoile toute proche, mettant bien en évidence la différence d’aspect entre les petits AG et les étoiles. À l’Est, près d’upsilon Aquarii, je saisis très vite une autre nébuleuse planétaire. Comme suspendue au-dessous d’une étoile de mag 8, une tache large et ronde sort délicatement du fond de ciel. C’est NGC 7293, la fameuse Hélix. Elle y contraste à peine, comme un gris pas très clair sur un gris un peu plus foncé, mais elle est bien là. Je ne l’imaginais pas si grosse ! Il faut balayer la zone ou bouger un peu les jumelles pour la débusquer. Un bon niveau au-dessus de M33, mais finalement pas si difficile. Pas de détails particuliers, un ton uniforme et des limites pas toujours simples à saisir car elle occupe une zone sans étoile visibles à proximité, sauf quelques glimpses qui trahissent la présence d’étoiles de mag 10 aux alentours. Après un an à l’attendre c’est comme un soulagement de la rencontrer enfin ! À 22h45, je trouve que j’ai déjà bien entamé mon programme, avec pour le moment un sans-faute. Ça me rappelle que j’ai oublié ma liste à la maison, je vais devoir me concentrer pour faire le reste du périple de mémoire… Toutes voiles dehors, il est temps de partir à la chasse à la Baleine ! J’ai malheureusement bien du mal à la repérer. Je pointe β/Diphda pour un premier essai galactique, mais ça restera un échec tant sur NGC 247 que sur NGC 253 (bien que j’ai cru apercevoir par brefs instants la galaxie du Sculpteur, mais sans aucune conviction), trop basses encore. Bon elles n’étaient prévues qu’en option, je tente de me refaire de l’autre côté de la Baleine. À sa tête, α/Menkar, puis γ et enfin un petit triangle allongé formé par δ, 84A et une paire serrée plus faible. J’y cherche M77 non loin du milieu du grand côté Est. Je finis par y trouver une petite tache en VI, toute pâlotte et légèrement ovale qui pourrait correspondre à la galaxie. Je réalise un croquis du champ le plus détaillé possible et y place ma petite trouvaille. Très heureux de vérifier le lendemain que ça correspondait exactement à M77 ! À 23h30 je commence à avoir froid et interroge mon courage pour savoir s’il faut rentrer au port. Finalement, je choisis avant de partir d’aller rendre une petite visite aux Pléïades, qui m’apparaissent plus belles que jamais. J’y découvre chaque fois de nouvelles choses et ce soir là notamment un joli petit triangle isocèle ultra fin près de l’étoile Alcyone. Magnifique ! Puis un peu de planétaire avec Jupiter, entourée de 3 satellites (Callisto trop proche sera finalement confondu avec le disque ou noyé dans sa lumière) et Saturne et surtout Titan sur son côté Est, que je voyais pour la toute première fois aux jumelles. J’avais envisagé une rencontre avec Uranus, ainsi qu’avec Neptune, mais les dieux du Ciel, de la Mer et des Océans devront patienter encore, ce sera pour une prochaine fois (sans doute à la lunette ou au Strock), car il est temps désormais de retourner sur la terre ferme, avant de succomber aux chants des sirènes…
