Flogus

Oui, mais tu aurais alors eu un cadrage bâtard ne mettant en valeur ni le Balai de Sorcière, ni le Triangle de Pickering. Du coup, je préfère ce cadrage-ci. Pour une heure d'images et pas de défiltrage, tu t'en sors bien.

Dans Stellarium, il suffit de changer la langue du logiciel pour obtenir les noms des constellations.

Visiblement, il y a une nouvelle appli Android pour le Polemaster. J'ai juste testé son fonctionnement (de jour) et n'ai pas encore eu l'occasion de tester la fiabilité de l'alignement polaire. Mais c'est prometteur, et largement plus mobile que le PC portable.

Un 18-55 est un objectif de base, peu qualitatif, mais il permet cependant de commencer à faire des trucs. En fermant un peu, les défauts sont réduits, et tu pourra produire des images sympas. De toute façon, tu ne perds pas grand chose à essayer.

As-tu un objectif pour ton appareil photo ? Ca pourrait être pas mal de commencer la photo astro par du grand champ pour faire tes premières armes. Car avec 1000mm de longueur focale et sans un autoguidage, il faut avoir une très bonne mise en station si on veut faire de la pose longue, et encore, dans ces conditions, n'espère pas dépasser la minute sans début de filé. En tout cas, prends ton mal en patience. L'expérience s'acquière dans la douleur et la frustration ! Ayant débuté début 2019 et après avoir faire quelques images satisfaisantes, je me retrouve à n'avoir que 2h d'images exploitables sur mes 2 dernières nuits (malgré un ciel quasi parfait).

@macfly51 Il y a bien les montures CRUX, avec leurs moteurs à réduction harmonique, qui sont rikiki et qui pourtant portent un sacré poids. Exemple : la CRUX 170DH : poids 4.7kg, charge maxi : 20kg avec 2kg de contrepoids (jusqu'à 10kg sans contrepoids). Donc attention : le gabarit peut être trompeur quant à la capacité.

Pour Polaris, je n'avais pas lu que tu précisais bien être bien dessus. Donc du coup, pas de bol, l'appli coince. J'ai une 80ED. Mais un simple smartphone, même avec un tissu blanc pour faire diffuseur, ça risque de faire pas mal de vignetage.

Es-tu certains que c'était bien Polaris ? Sinon, c'est une bonne nouvelle si la Polemaster peut enfin se passer d'un PC. Je vais économiser 4kg de matériel en mode nomade. Restera juste à retrouver une solution de remplacement légère pour les flats (jusqu'à présent fait avec mon écran de PC).

Ceci dit, c'est vrai que ça ressemble un peu aux vieilles soucoupes volantes nazies. Ca fait longtemps qu'on n'en voit plus voler. Ca doit être pour ça que ça surprend Stickopate.

Qu'est ce qui te paraît étrange ? Si tu parles les deux traces blanches dans le ciel, ça a commencé à apparaître dans les années 1930 et est parfaitement commun pour qui vit en zone "civilisée" avec possibilité de regarder le ciel.

Avec le 80D oui, avec certitude. Avec le 60D, oui, probablement. Avec le 400D, je ne pense pas. Mais c'est à vérifier.

Seulement si l'alignement polaire est bon. Mais même les meilleures montures ne peuvent pas fournir un suivi 100% parfait. Le soucis s'accentue plus la longueur focale est grande et plus le temps de pose est long. Pour pallier cela, on passe par un système de caméra-guide. 400mm de focale sur une monture comme la Star Adventurer, c'est énorme. Sur une CEM70, c'est peu. Bref, bienvenue dans le monde merveilleux de l'astrophoto 🤣 A la lecture de tes questions, le premier achat que je te conseille, c'est un bon bouquin, type Astrophotographie, de Thierry Legault, ou de te plonger dans tous les tutoriels et guides que tu pourras trouver sur ce forum. Avant de dépenser de l'argent, il vaut mieux que tu saches dans quoi tu t'engages et à quels résultats tu peux t'attendre.

C'est ça, oui. Cependant, cet objectif ne doit pas être très bon (en général, plus ça zoome fort, plus il y a de défauts). Pour limiter les défauts optiques, il faudra fermer un peu l'ouverture. Or, à 400mm, elle n'est déjà que de f/6.3 max. Je vous conseille donc de ne pas trop pousser au delà de 300mm, en fermant à f/6.3 ou f/7.1. Plus la focale est grande, plus la mise en station devra être bonne également, sous peine de devoir réduire le temps de pose pour éviter les filés d'étoiles. Ceci dit, il faut tester pour voir quels sont les résultats que vous jugez acceptables.

Puis tu corriges et refais un essai. A répéter jusqu'à obtenir un résultat satisfaisant. Si tu utilises un APN défiltré total, il te faudra couper les UV et les IR. Donc filtre UV/IR cut ou si tu utilises un filtre anti pollution lumineuse il en faudra un qui coupe ces longueurs d'ondes (si choix d'un CLS, alors il en faudra un CLS-CCD). Si APN non défiltré ou défiltré partiel, pas besoin d'un filtre particulier. Mais un filtre anti pollution lumineuse peut être utile. Il en existe plusieurs, plus ou moins restrictifs (plus on coupe de pollution lumineuse et plus on coupe du signal. Et si tu as un APN défiltré (partiel ou total), tu pourrais vouloir d'amuser à faire de la bande étroite sur les nébuleuses en émission avec les filtres Ha ou bi/tri bandes (Ha + OIII ou Ha + OIII/Hb). Les Ha seuls peuvent avoir un intérêt, mais les bi/tri bandes font la même chose en mieux. Les OIII seuls n'ont pas d'intérêt sur un capteur couleur. Attention, ces filtres à bandes étroites bloquent beaucoup de lumière et la mise au point et le cadrage sont encore plus difficiles. J'avais galéré avec mon 450D qui ne pouvait monter qu'à ISO1600. Dans mon cas, j'ai opté pour un Astronomik CLS-CCD clip pour EOS APSC pour l'anti pollution lumineuse (pour galaxies et nébuleuses par réflexion) et puis un Optolong L-Enhance clip pour EOS ASPC pour les nébuleuses en émission.

Si on termine une session d'observation par la Lune, on peut se forcer à regarder une source lumineuse, par exemple son écran de smartphone avec éclairage poussé, pour que l'iris de tes yeux se referme. Tu seras ainsi moins ébloui et donc moins gêné. Par contre, ça flinguera ta vision nocturne pour une demi-heure. A réserver donc pour la fin de session.

Question poids, oui, ça passera sans problème. Cela ne vous dispensera cependant pas d'apprendre à connaître le ciel pour pouvoir effectuer tous les réglages nécessaires et pour réussir à pointer votre cible. En plus de la monture (pensez à vérifier qu'elle dispose d'un viseur polaire), pensez à acheter une queue d'aronde femelle dotée d'une vis au pas Kodak (pour pouvoir la fixer sous votre APN).

Ce que je fais, c'est de déployer mon trépied photo au maximum de hauteur (il m'arrive justement au niveau des yeux), et je pose simplement ma paire de jumelles sur la tête de la rotule. Je tiens les jumelles de façon classique (les 4 doigts non opposables sur le dessus), mais mes pouces tiennent aussi le dessous du plateau de la rotule. Mes jumelles ne sont donc pas fixées mais tout le poids repose sur le trépied et cela donne beaucoup de stabilité ainsi que de confort de visée.

Contrairement à la photo "normale" diurne, ce que nous photographions est très peu lumineux. En photographie classique, pour obtenir "plus de lumière", soit on augmente le diamètre de l'objectif (ce qui coûte cher ... très cher), soit on augmente la sensibilité ISO (ce qui génère de plus en plus de signaux parasites), soit on augmente le temps de pose (ce qui est impossible sur des objets qui bougent). La monture sert à compenser la rotation de la Terre. Donc une fois l'APN posé sur une monture bien réglée, on peut faire des poses longues, jusqu'à plusieurs minutes, sans avoir des étoiles qui font des traits. En astrophoto, après la qualité du ciel, c'est la qualité de la monture qui est primordiale, bien avant le tube optique (télescope, lunette ou objectif photo).

A partir du 550D, le capteur est sur ressorts. Je ne sais pas pour le 500D. Du coup, le 450D est bien pour commencer : le premier dans la gamme a disposer du liveview, et défiltrable soit-même puisque capteur sur cales. Je vous conseille d'installer le logiciel Stellarium. C'est un logiciel de cartes du ciel. Il dispose d'une option pour configurer un couple tube optique/capteur. Vous pourrez ainsi tester plusieurs longueurs focales sur vos 2 APN et constater la place que ça prend dans le champ. Vous pourrez ensuite déterminer une longueur focale qui vous intéresse. Ensuite allez voir dans les boutiques en ligne les tubes qui correspondent. Notez leur poids, et ensuite, recherchez une monture équatoriale motorisée capable de supporter 120% de ce poids (au strict minimum 100% du poids). Et ensuite, regardez si le prix total est raisonnable pour votre budget, en sachant qu'il faut souvent compter sur plein de petits achats complémentaires qui finissent pas représenter une bonne somme. 500€ représente vraiment peu. A peine de quoi acheter une petite monture motorisée, un bon trépied et un intervallomètre ! Mais avec ça et un téléobjectif (135 à 300mm), vous pouvez déjà réaliser des belles choses (les plus grandes galaxies Andromède, M33, M81 et M82, M101, les nébuleuses brillantes M42, NGC7000, des gros amas M45, M13). Je vous conseille fortement la lecture de cet article : https://www.webastro.net/profile/112411-orionrider/ C'est surtout que l'oeil humain n'y est que très peu sensible. Il est donc nécessaire qu'un filtre écarte cette longueur d'onde indésirable pour que l'image obtenue par le capteur soit plus fidèle à ce que nos yeux perçoivent.

Le 400D n'a pas de liveliew. Ce n'est que à partir du 450D qu'il est disponible. Donc avec le 400D, pas le choix, il faut faire la mise au point par essai/erreur. ISO max (1600), temps de pose suffisant pour voir quelque chose. Par contre, si tu es défocalisé, tu ne verras rien du tout. Donc pénible pour l'essai/erreur. Je te conseille de faire un préréglage de jour sur un pylône ou un clocher au loin et de marquer au scotch la zone de netteté sur ton focuser. Tu pourras partir de là pour ta mise au point nocturne précise. Sur le 60D ou le 80D, ça sera plus facile grâce au liveview et à la sensibilité plus élevée (sensibilité à baisser une fois la mise au point et le cadrage effectué). On peut la baisser dès le début. Dans l'obscurité, l'éclairage minimum est largement suffisant, et ça aide à ne pas trop se dilater les pupilles.

La mise en station ne consiste pas à mettre Polaris au centre du viseur polaire. Si c'est ça que tu fais, ta MES est aux fraises et je t'invite à aller revoir des tutoriels sur la MES. Polaris ne sert que de point de repère pour pointer sur le pôle céleste (cf les applications pour savoir où il faut placer Polaris sur le cadran du viseur polaire). Une fois que c'est fait, si personne ne cogne un pied de la monture, et que le sol sur lequel est posé la monture est bien stable, il n'y a pas de raison de devoir refaire la MES. Chacun est libre d'utiliser la monture qu'il achète de la façon de son choix. Personnellement, je préfère considérer les miennes comme des instruments de précision et non pas comme des engins de chantier à toute épreuve. Je note tout de même dans un coin de ma tête que si un jour je cherche à acheter une EQ5 d'occasion, je vérifierai que tu n'es pas le vendeur.

Faire survivre la race humaine. Evidement, ça ne sert à rien pour les milliards de bougres qui restent bloqués sur le caillou Terre. Mais c'est un peu le même principe que pour des projets à financement participatif sans autre contrepartie que le sentiment d'avoir aidé à contribuer au succès d'un projet fou et ambitieux.

Heureusement ! Ca aurait été dommage de cadrer à côté en faisant le crop ! La prise de vue a été faite avec un capteur APSC à 135mm de focale

Oui, la différence entre modèles basiques et modèles haut de gamme est aussi très visible en observation nocturne ! La correction du chromatisme, la luminosité sur tout le champ, ... J'ai pu comparer des vieilles 7x35 type porro du grand-père, des Leica 8x20 Ultravid, des Leica 10x42 Ultravid+ et des Skymaster 15x70. Verdict : 10x est la limite pour une utilisation à main levée, et encore, avec les 10x42, je cale le plus souvent mes bras sur un truc (mur, capot de voiture, ...) ou utilise un manche de balai rétractable. Pour un confort d'utilisation, 8x, c'est bien. Au niveau qualité, les Leica 8x20 sont plus lumineuses que les vielles 7x35 malgré la différence de caractéristiques. En optique, la qualité est fonction du prix ! Au final, j'ai donné les Skymaster et ai conservé les 10x42 pour l'observation nocturne. Sans aller jusqu'à la gamme Ultravid, chez Leica, la gamme Trinovid reste très bien.

à 5h du matin. Et en ce 15 août, à 5h du matin, il faut se dépêcher de la regarder car l'aurore astronomique a déjà eu lieu. Le moment idéal, c'est quand l'objet est au méridien au milieu de la nuit. Pour M31, c'est au mois d'octobre.