Bonjour @vitou,
@MKPanpan a parfaitement synthétisé la situation et réalisé tous les calculs.
Il existe encore une approche de calcul équivalente mais pour certains plus simple à appréhender :
Pour une caméra donnée, c'est à dire à partir de la dimension de ses photosites, le rapport F/D idéal de l'instrument est égal à 5,1 fois la dimension des photosites en microns. Ce rapport F/D idéal est aussi le rapport minimum en planétaire. Ensuite selon le seeing et la turbulence vous pouvez accroitre ce rapport F/D en employant une lentille de barlow de préférence à valeur variable selon le tirage, sans toutefois dépasser la valeur F/D =25.
En planétaire je poserais comme critère important la vitesse de prise de vue donnée en images/seconde. En effet plus votre caméra sera rapide, plus vous aurez d'images individuelles dans un temps donné. Dit autrement, pour obtenir les quelques milliers d'images brutes, plus votre caméra est rapide, plus le temps de capatation du film sera court donc moins la planète ou l'astre aura tourné. Le logiciel de traitement aura alors moins de travail de normalisation à réaliser et votre résultat final sera meilleur.
Le site de Christophe PELLIER ( https://www.planetary-astronomy-and-imaging.com/ ) est à explorer à fond pour acquérir de la connaissance en photo planétaire. Le choix de la caméra est d'ailleurs largement abordé. Si d'aventure le matériel d'occasion entre dans vos possibles, regardez les caméras équipées du capteur IMX 224 ou 225. La ASI224 entre dans cette catégorie et pour un prix mini donne d'excellents résultats. Elle a longtemps été considérée comme la reine des caméras planétaires. Associez là à une barlow Télévue et vous aurez un excellent train optique qui vous fera de longues années.
Un grand capteur ne vous donnera aucun avantage mais créera de gros fichiers de brutes qui encombreront votre ordinateur
Ney